Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

samedi 22 novembre 2014

L’unique candidat à la présidence du FCE a clôturé jeudi sa campagne à Alger


Ali Haddad a affirmé qu’il était “primordial de travailler à réaliser la jonction des efforts du gouvernement avec ceux des entreprises pour créer les synergies indispensables à l’accélération de la croissance de notre économie”.
L’unique candidat à la présidence du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad patron du Groupe ETRHB, a clôturé, jeudi à l’hôtel El-Aurassi, sa campagne en apothéose, en présence d’une dizaine de ministres, entre autres, Mohamed Djellab (Finances), Abdeslam Bouchouareb (Industrie et Mines), Amar Ghoul (Transports), Abdelmalek Boudiaf (Santé), mais également le président du Conseil national économique et social et le secrétaire général de l’UGTA.
Il était difficile de trouver une place dans la grande salle Mawakif de l’hôtel El-Aurassi. Tout a été minutieusement préparé pour réussir un show à l’américaine. En terrain  conquis, Ali Haddad n’avait pas besoin de forcer sur les mots pour convaincre une assistance acquise à sa candidature. “En me portant candidat à la présidence de notre association, j’ai pour ambition d’apporter ma pierre à la construction d’une représentation réelle des entreprises algériennes, une représentation dont l’objectif est de mobiliser toujours les chefs d’entreprise au service de l’économie nationale, au service du développement économique et social. Mon engagement, à cet égard, se fonde sur les valeurs qu’a toujours portées notre association, à savoir la promotion de l’entrepreneuriat, l’initiative privée, le pragmatisme, le travail sérieux, l’intérêt général”, a-t-il souligné dans son programme. “L’enjeu pour tous est de réussir notre projet de société et de faire de l’Algérie un pays émergent”, a estimé M. Haddad, plaidant pour l’organisation d’une “connexion adroite et pertinente” avec les pouvoirs publics.
Le candidat à la présidence du FCE considère qu’au stade actuel d’évolution de l’économie algérienne, “il est primordial de travailler à réaliser la jonction des efforts du gouvernement avec ceux des entreprises pour créer les synergies indispensables à l’accélération de la croissance de notre économie et réunir les conditions de la confiance, préalables incontournables à l’investissement”. M. Haddad estime que “les exigences de l’intérêt général  et la rentabilité des investissements ne doivent pas s’opposer, car ce n’est que de leur convergence réussie et assumée que peuvent naître des avancées les plus significatives”.
Le patron de l’ETRHB ambitionne de  faire du Forum des chefs d’entreprise le pôle représentatif de l’entreprise algérienne. Tirant les enseignements des déplacements organisés, dans le cadre de la campagne, à Oran, Bordj Bou-Arréridj, Constantine et Ghardaïa, M. Haddad veut organiser une plus grande proximité avec les adhérents.
L’unique candidat à la présidence du FCE s’est engagé à fédérer toutes les entreprises algériennes, qu’elles soient petites, moyennes ou grandes, pour constituer une force économique nationale porteuse de croissance et de développement.
M. Haddad compte mobiliser les chefs d’entreprise afin qu’ils fassent entendre leur voix. Il a annoncé la mise en place d’une charte des entrepreneurs, pour la défense des valeurs citoyennes et éthiques. Il promet le déploiement des efforts pour redonner vie et envergure au tissu industriel.
M. Haddad s’est engagé à organiser au courant du premier semestre 2015, un symposium qui portera sur le rôle et la contribution de la diaspora, dans le développement industriel en Algérie. Il travaillera à la promotion de l’entrepreneuriat féminin.
M. Haddad s’est engagé à œuvrer à l’ouverture à l’initiative privée des transports aérien et maritime de voyageurs et de marchandises, le transport de l’énergie et de l’électricité et du secteur bancaire.
Le patron du groupe ETRHB indique que le FCE s’attachera à mettre en place un incubateur économique pour encourager les jeunes à créer leur entreprise. Cet incubateur sera relié aux incubateurs internationaux, comme ceux qui existent aux États-Unis d’Amérique, au Japon et à Singapour.
M. Haddad s’est engagé à prendre en charge, avec l’aide des membres du FCE, dans le cadre de l’entrepreneuriat local, la formation de 50 à 100 jeunes porteurs de projets par wilaya. L’unique candidat à la présidence du FCE évoque la création d’une cellule au sein de l’organisation patronale dont la mission sera de prendre en charge les entreprises en difficulté.
Il compte également, en collaboration avec les pouvoirs publics, de reprendre la campagne “consommons national” que le FCE avait lancée en 2003, en mettant en place des mécanismes qui obligeraient les entreprises étrangères de réalisation à recourir aux produits locaux lorsqu’ils répondent aux exigences de qualité requises. Il propose la création d’une banque d’investissement dont le capital sera ouvert à l’actionnariat privé et institutionnel pour accompagner les champions industriels.
Liberté

lundi 17 novembre 2014

La Conférence à Londres sur les investissements en Algérie renforcera le partenariat

La Conférence à Londres sur les investissements en Algérie renforcera le partenariat






La conférence sur les opportunités d'investissements en Algérie, prévue le 10 décembre prochain à Londres, représente une "étape importante" dans le renforcement du partenariat algéro-britannique, a indiqué, dimanche, le représentant personnel du Premier ministre britannique pour la promotion du partenariat économique avec l'Algérie, Lord Richard Risby.
En visite à Alger les dimanche et lundi, M. Risby a déclaré, à l'issue d'un entretien avec le ministre de l'Energie, M. Youcef Yousfi, que cette conférence prévue dans la capitale britannique serait "une étape importante dans la construction d'un excellent partenariat" entre les deux pays.
L'objectif de cette conférence est de "montrer à la communauté des investisseurs britanniques que l'Algérie est (un pays) ouvert aux affaires", a ajouté M. Risby qui avait été nommé en 2012 en qualité de représentant personnel du Premier ministre britannique, David Cameron pour l'Algérie.
Il a précisé que les discussions avec M. Yousfi avaient porté sur l'organisation
de cette conférence à laquelle prendront part le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et son homologue britannique, David Cameron.
Abordant les relations énergétiques entre l'Algérie et la Grande-Bretagne, Lord Risby a indiqué que les deux pays fêtaient cette année le cinquantenaire de leur partenariat dans ce domaine stratégique.
A ce titre, il a relevé que les échanges commerciaux avaient connu une hausse notable durant ces deux dernières années, particulièrement, et ce, aussi bien dans le domaine de l'énergie que dans d'autres secteurs.
Les échanges commerciaux entre les deux pays sont passés de 1,6 milliard de dollars en 2010 à 6,7 milliards de dollars en 2013, soit une hausse de  280% en un laps de trois années.
Si les relations économiques bilatérales sont essentiellement axées sur les hydrocarbures, les deux pays ont, cependant, décidé de promouvoir des secteurs également porteurs tels l'industrie pharmaceutique, les finances, l'agriculture ainsi que de l'éducation.
La dynamique des relations algéro-britanniques s'est traduite par la la signature de deux accords de coopération dans les domaines de l'enseignement supérieur et des activités spatiales civiles.
Un accord sur la non-double imposition devrait être signé avant la fin de l'année en cours.
A souligner que le Foreign Office avait publié, en septembre dernier, une note d'information sur l'Algérie destinée aux milieux d'affaires britanniques dans laquelle il leur a assuré que l'Algérie est un pays "politiquement stable" où "de nombreuses entreprises britanniques font état d'opérations commerciales réussies avec l'Algérie, loin de toute pratique de corruption".
Par ailleurs, une délégation d'hommes d'affaires britanniques effectuera une visite à Alger du 30 novembre au 3 décembre 2014.
Organisée par la CACI en collaboration avec United Kingdom-Algéria business council (UKBC), ce rendez-vous économique "constitue une plate forme idéale de réseautage pour les dirigeants des entreprises algériennes permettant d'explorer les opportunités potentielles de partenariat avec les différentes entreprises du Royaume-Uni activant dans plusieurs secteurs", a indiqué la CACI.
APS

jeudi 13 novembre 2014

La loi autorisant les Algériens à investir à l’étranger entre en vigueur

investissement3




les entreprises algériennes, publiques et privées, sont désormais autorisées à investir à l’étranger. Le règlement de la Banque d’Algérie définissant les critères et les conditions pour investir à l’étranger est entré en vigueur, ce jeudi 13 novembre, avec sa publication au dernier Journal officiel.
Placements et immobilier
L’investissent est autorisé pour la « création de société ou de succursale ; prise de participation dans des sociétés existantes sous forme d’apports en numéraires ou en nature ; ouverture de bureau de représentation », précise le texte de la Banque d’Algérie.
« L’investissement à étranger : doit être en rapport avec l’activité de l’opérateur économique de droits algériens concerné ; doit avoir pour objectif de consolider et de développer cette activité ; ne doit pas porter sur des opérations de placements ou sur des biens immobiliers autres que ceux correspondant aux besoins d’exploitations des entités créées à l’étranger ou faisant partie intégrante de leur activité », précise l’article 4 du règlement.
Les paradis fiscaux exclus
Autre condition : l’opérateur algérien doit être exportateur régulier. L’investissement doit être réalisé dans un pays « qui est transparent sur le régime fiscal ; dont la législation n’empoche pas l’échange d’informations et qui coopère avec les autres États en matière judiciaire et fiscale », ajoute le texte. Cette disposition devrait exclure des pays comme Le Luxembourg, la Suisse, Singapour, les Émirats arabes unis…
Dans tous les cas, l’opérateur algérien devra acquérir au moins 10% des parts dans la société étrangère. Il doit disposer de fonds propres pour financer son opération, sans recourir aux crédits bancaires en Algérie. Enfin, « les revenus générés par l’investissement réalisé à l’étranger doivent être rapatriés en Algérie sans délais », précise le texte.
TSA

Pacte économique de croissance : M. Bouchouareb présente les grands axes à Genève



Le ministre de l’Industrie et des Mines, M. Abdesselam Bouchouareb, a présenté, hier à Genève, devant le Bureau international du travail (BIT) les grands axes du Pacte économique et social de croissance. S’adressant à cet organisme rattaché à l’ONU et chargé des questions liées au travail dans le monde, M. Bouchouareb a souligné qu’à travers ce pacte, l’Algérie marquait un témoignage fort de son engagement, au plan national et international, pour la promotion d’un véritable dialogue social en mesure de renforcer la confiance avec les partenaires économiques. Le ministre, qui a déposé hier au BIT (siège à Genève) le document portant ce pacte pour en faire un document de référence international, a soutenu que le rétablissement de la paix sociale sous la conduite du Président de la République, M. Abdelaziz, Bouteflika, conjugué aux vastes programmes économiques engagés, « ont davantage mobilisé les acteurs de la tripartite et renforcé le dialogue et la concertation dans tous les domaines de la vie sociale et économique.» Résumant les objectifs de ce document, conclu en février dernier entre le gouvernement et ses partenaires socio-économiques, il a relevé qu’ils visent à accélérer les réformes économiques, à promouvoir la concertation professionnelle et le développement industriel et à améliorer le climat des affaires et le développement humain. Le Pacte « établit des engagements de chacune des parties pour réaliser solidairement les objectifs de croissance pour les 5 prochaines années, et ce, en intensifiant le processus de création d’emplois et de richesses », a-t-il noté. Dans ces engagements, a expliqué le ministre devant le BIT, le syndicat des travailleurs s’accorde à préserver un climat social stable, tandis que les organisations patronales s’engagent à favoriser la préservation et la création de l’emploi et à œuvrer au développement de l’investissement productif créateur de richesses. Les pouvoirs publics, pour leur part, a-t-il poursuivi, s’engagent, notamment, à assainir le climat des affaires pour favoriser l’expansion des entreprises. Pour permettre à ce Pacte de produire tous ses effets, il lui a été adossé un mécanisme de suivi et d’évaluation dont la mission principale est de suivre la réalisation des principaux objectifs et engagements fixés dans ce document, a renchéri M. Bouchouareb. Dans sa présentation, le ministre n’a pas omis de souligner la « forte concordance » entre le contenu du Pacte économique de croissance et les grandes lignes directrices du plan d’action du gouvernement pour la période 2014-2019, précisant que les deux sont « ancrés sur une vision holistique et intégrée du développement économique et social ». S’appuyant sur les fondements du Pacte, le gouvernement, a-t-il explicité, affiche « sa ferme volonté à consolider l’outil de production national, à mettre en place une politique d’encouragement de l’investissement national et étranger afin d’ériger une économie émergente ». L’objectif immédiat est d’augmenter substantiellement le taux de croissance, réduire le chômage et améliorer le niveau de vie général, tout en maintenant sinon en renforçant les bons résultats macro-économiques et financiers actuels, a-t-il avancé. A ce titre, le ministre a soutenu devant le BIT que le gouvernement envisageait de faire de l’amélioration du climat des affaires et de l’investissement, le « fer de lance » de ses politiques en matière de développement économique, par une levée de toutes les contraintes entravant le développement de l’entreprise et de l’acte d’investir. Par ailleurs, le ministre a souligné que cette expérience, en matière de dialogue social, pouvait constituer un axe de coopération et d’échanges de bonnes pratiques avec les partenaires de l’Algérie. Il a aussi fait savoir que la tripartite se proposait d’organiser une activité en direction des pays d’Afrique, et ce, sur le dialogue et la protection sociale, à la lumière de l’expérience algérienne.
  EL MOUDJAHID

mercredi 12 novembre 2014

Les entreprises algériennes autorisées à investir à l’étranger

économie






Bonne nouvelle pour les entreprises algériennes qui désirent investir à l’étranger : c’est désormais possible. Selon nos informations, le Conseil de la monnaie et du crédit a validé une directive de la Banque d’Algérie permettant à des opérateurs économiques algériens, publics et privés, d’investir à l’étranger, à certaines conditions.
Selon le document qui a été transmis pour publication au Journal officiel, les entreprises algériennes désireuses d’investir à l’étranger devront remplir quatre principaux critères ;
L’entreprise doit d’abord respecter le principe de complémentarité de l’activité. Explication : elle doit investir à l’étranger dans un secteur en relation directe avec son activité principale en Algérie.
Deuxième critère : l’entreprise doit être exportatrice. Elle doit utiliser ses fonds propres pour effectuer son investissement à l’étranger. Comprendre : le recours aux crédits bancaires pour investir à l’étranger est interdit.
Le critère suivant concerne les parts que doit détenir l’investisseur algérien dans la société étrangère : elles doivent être supérieures à 10% du capital. Il fixe, enfin « un plafond » de l’investissement. Ce dernier sera variable. Il est calculé selon des indicateurs de l’activité de l’entreprise.
Ce règlement de la Banque d’Algérie permettra à des opérateurs privés d’investir à l’étranger pour acquérir des entreprises ou ouvrir des bureaux de représentation. Actuellement, seule Sonatrach obtient des autorisations pour investir à l’extérieur de l’Algérie. Selon nos sources, une dizaine d’opérateurs privés seraient éligibles à ces nouveaux critères de la Banque d’Algérie.
TSA

mardi 11 novembre 2014

Emmanuel Macron : " entre Paris et Alger, un axe de coopération appelé à se développer davantage"

Déclaration du ministre français de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron, au cours d'un point de presse organisé à l'issue de la réunion du Comité Mixte Economique Algéro-Français (COMEFA).


 Déclaration du ministre français de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron, au cours d'un point de presse organisé à l'issue de la réunion du Comité Mixte Economique Algéro-Français (COMEFA).


Il y a un axe de coopération entre Paris et Alger, une alliance productive, et cet axe va être développé davantage, a déclaré  lundi à Oran, le ministre français de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron.
"21 projets sont examinés lors de la réunion du COMEFA. La majorité de ces projets sera adoptée lors de la réunion du Comité Intergouvernemental de Haut Niveau (CIHN), prévue le 4 décembre prochain à Paris, sous la présidence des Premiers ministres des deux pays, respectivement MM. Abdelmalek Sellal et Manuel Valls", a expliqué le ministre français au cours d'un point de presse organisé à l'issue de la réunion du Comité Mixte Economique Algéro-Français (COMEFA).
Dans ce registre, Emmanuel Macron a indiqué que les projets de coopération concernent tous les domaines, notamment les Ecoles supérieures, l'assainissement, "et tous les projets phares de l’économie algérienne".
Concernant la sortie de la première voiture de l'usine Renault de Oued Tlélat (Oran), le même responsable a considéré que "dans le cadre de la relocalisation, ce qui est destiné à l'Algérie sera produit en Algérie.
"Cela apportera  de la valeur ajoutée. Et cette entreprise est bénéfique pour les deux pays", a-t-il dit.
"C'est  une nouvelle ère économique faite d'ouverture, de modernisation de l'économie algérienne et nous voulons y participer ", a t-il ajouté.
Il est à noter que la réunion du COMEFA a pour but d'évaluer l'état d'avancement des projets de coopération entre les deux pays. Les deux parties devront faire le point sur les projets de partenariat déjà initiés et qui sont à un stade de développement avancé.
Parmi ces projets, il y a lieu de citer ceux concernant la réalisation d'écoles spécialisées dans les métiers de l'industrie et de la logistique, de la coopération en matière de normalisation et de métrologie, des partenariats de coproduction, ainsi que des projets dans les domaines de la santé, de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de l'énergie et le domaine du numérique.
D'autre part, les projets portant création de deux sociétés mixtes algéro-françaises dans les domaines de la viande bovine et des céréales doivent être  examinés lors de cette réunion du COMEFA. Ils seront validés lors de la réunion du CIHN, à Paris.
APS

lundi 10 novembre 2014

Plus de 100 sous-traitants potentiels identifiés pour l'usine Renault Algérie

Plus de 100 sous-traitants potentiels identifiés pour l'usine Renault Algérie






Un nombre de 113 entreprises spécialisées dans le domaine de la sous-traitance mécanique sont identifiées pour accompagner l'usine de montage de véhicules Renault d'Oued Tlélat (Oran) qui sera inaugurée lundi, a indiqué a l’APS le Directeur général de la Bourse algérienne de la sous-traitance et de partenariat (BASTP), Aziouez Laib.
Ces sous-traitants potentiels doivent fournir une partie des différents composants mécaniques, métalliques et autres à l'usine d'Oran de la marque française.
Selon lui, depuis la création de la société Renault Algérie Production (RAP) en janvier 2013, une opération de constitution d'un réseau national de sous-traitance devant accompagner cette usine a été engagée par les différents partenaires du projet.
Il explique, cependant, que si ces 113 entreprises nationales ont les capacités et le savoir-faire pour fabriquer des composantes pour l'industrie automobile et spécialement pour l'usine Renault, elles ont, toutefois, besoin de formation.
Ces sociétés sont spécialisées dans les industries mécaniques, métalliques et métallurgiques (IMMM), le caoutchouc et plastique mais très peu dans le textile.
"Plusieurs de ces entreprises ont une expérience dans la fabrication de composants pour les industries mécaniques déjà existants à travers notamment les usines de la SNVI pour les véhicules industriels", fait-il savoir.
Selon lui, il suffit juste d'accompagner ces sous-traitants à travers une formation adaptée afin qu'ils puissent se lancer dans un nouveau segment de produits qui est celui des pièces pour l'industrie automobile (véhicules légers).
Les pouvoirs publics accordent, dans ce sens, divers avantages à ce type d'entreprises de sous-traitance en les priorisant sur d'autres notamment en matière d'accès au foncier et d'accompagnement.
Ainsi, la société RAP, qui a bénéficié d’une assiette de 151 hectares pour cet investissement, a réservé non seulement quelques 20 hectares au profit des PME sous-traitantes mais prend en charge aussi la réalisation des installations et des aménagements de ces espaces pour qu’ils leur soient loués et leur permettre de mener leurs activités à proximité du site tout en bénéficiant de prix de location attractifs.
Pour le premier responsable de la BASTP, au bout de trois ou quatre ans, la sous-traitance locale va permettre d’aller au-delà de 30% du taux d’intégration de la voiture Renault Algérie.
Une société mixte algéro-turque pour fabriquer des sièges auto
Selon M. Laib, une entreprise privée algérienne, qui a été retenue pour fournir des composants en plastique à l'assemblage des voitures Renault, a déjà commencé à approvisionner l'usine et ses composants sont intégrés dans une partie des voitures Renault montées.
A ce propos, il a fait savoir que ce même sous-traitant algérien devrait procéder prochainement à la création d'une société mixte avec un partenaire turc pour la fabrication de sièges auto pour l'usine Renault d’Oran.
Trois autres sous-traitants sont en cours d'évaluation finale pour être éventuellement retenus afin de fournir à l'usine les faisceaux électriques, les accumulateurs pour batteries et les tuyaux d’échappement.
Le ministère de l'Industrie et des mines a établi une liste de 18 produits (pièces de rechange et autres composants) devant être fabriqués localement dans le cadre de l'approvisionnement de l'usine Renault, rappelle-t-on.
Quant à la qualité des pièces de rechange et des autres composants fabriquées localement, M. Laib observe qu'il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la qualité de ces produits et les adapter aux standards internationaux.
Il rappelle, dans ce sens, qu'un projet de loi sur la sous-traitance est en cours de préparation au niveau du gouvernement qui veille à faire participer les différents acteurs dans son élaboration.
"Les autorités publiques ont décidé de tisser un réseau national de sous-traitance devant accompagner les projets d'envergure lancés avec des partenaires étrangers", poursuit-il.
Il s'agit, entre autres, du projet en partenariat avec le constructeur allemand Daimler/Mercedes-Benz et le groupe émirati Aabar Investments pour la production de 15.000 autocars, bus et camions à Rouiba (Alger), le projet de construction de véhicules utilitaires d'une capacité de 8.000 unités/an à Ain Bouchkif (Tiaret) ainsi que celui d'une unité de production de 25.000 moteurs à Oued Hamimine (Constantine).
Le secteur industriel compte actuellement quelques 1.000 entreprises de sous-traitance formées de PME et des micro-entreprises.
APS

L’usine Renault Algérie est le fruit d’un partenariat gagnant-gagnant

L’usine Renault Algérie est le fruit d’un partenariat gagnant-gagnant


Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé, lundi à Oran, que l’usine de fabrication de véhicules "Renault"d’Oued Tlelat "est le fruit d’un partenariat gagnant-gagnant".
"L’usine de fabrication de véhicules Renault est le fruit d’un partenariat gagnant-gagnant", a souligné M.Sellal, dans une allocution prononcée à l’occasion de l’inauguration de l’usine de fabrication de véhicules "Renault Algérie".
Le Premier ministre a ajouté que "la relance de la base industrielle nationale est un élément central du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et constitue pour le Gouvernement une priorité de premier ordre".
Il a également rappelé que "la construction de l’usine et son entrée en production se sont faites dans les délais impartis", signalant que "350 salariés ont été recrutés et formés sans compter les nombreux autres emplois indirects générés par l’externalisation de certaines activités connexes".
"Il faut aller de l’avant et passer à d’autres étapes", a ajouté le Premier ministre.
M. Sellal avait pris place, accompagné des ministres français des affaires étrangères et du développement international, Laurent Fabius, et de l’économie, de l’industrie et du numérique, Emmanuel Macron, à bord d’une "Nouvelle Symbol", fabriquée sur le site d’Oued Tlelat, avant de rejoindre la tribune pour prononcer des allocutions de circonstance.
L'usine "Renault" d'Oran traduit un partenariat algéro-français exemplaire (Fabius)
ORAN- L'usine de fabrication de véhicules Renault, située dans la zone d'Oued Tlelat au sud d'Oran "traduit un partenariat algéro-français exemplaire et le tryptique action-ambition-amitié", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères et du Développement international, Laurent Fabius, lundi à l'occasion de la sortie de la première voiture de marque "Nouvelle Symbol" de cette usine.
"Je suis certain que ce partenariat aura un grand succès", a encore affirmé M. Laurent Fabius.
"Nous allons porter notre partenariat très haut", a-t-il déclaré, annonçant que cette réalisation sera suivie par d'importantes actions de partenariat dans différents domaines industriels tels que la construction d'hélicoptères et en matière de tourisme.
Le chef de la diplomatie française a également souligné que les relations algéro-françaises seront davantage renforcées sur les plans politique, économique et culturel.
D'autre part, M. Laurent Fabius a déclaré, en réponse à une question au sujet de l'assassinat du guide de haute montagne français Hervé Gourdel, enlevé et exécuté dans les montagnes algériennes, que "l'Algérie est devenue, après la décennie noire, un pays stable".
APS

samedi 8 novembre 2014

Dispositions en direction des entreprises

Les investissements réalisés dans la sidérurgie et la métallurgie, dans les liants hydrauliques, dans l’électrique et l’électroménager, dans la chimie industrielle, dans la branche mécanique et automobile, dans le pharmaceutique, dans l’aéronautique, dans la construction et réparation navale, dans les technologies avancées, dans les industries agroalimentaires, dans le textile et l’habillement, cuirs et produits dérivés, dans l’industrie du bois et de meuble, bénéficient d’une exonération temporaire de cinq ans, en matière d’IBS, d’IRG et de la TAP, et d’une bonification de 3% du taux d’intérêt applicable aux prêts bancaires.

< Prise en charge par le Trésor des intérêts sur les prêts bancaires contractés par les entreprises opérant dans l’industrie pour l’acquisition et la maîtrise de la technologie.
< Octroi d’avantages fiscaux (TVA et droits de douane) et d’une prime de formation au profit des investissements réalisés par les entreprises du secteur industriel.
  
< Prorogation jusqu’au 31 décembre 2019 de l’application du taux réduit de droit de douane aux acquisitions d’équipements et d’ameublement non produits localement, selon les standards  hôteliers et entrant dans le cadre des opérations de modernisation et de mise à niveau.

< Révision du régime d’imposition forfaitaire (IFU) à travers notamment la révision du seuil du régime du forfait (IFU) en le portant à 30 millions de dinars et alignement du seuil d’assujettissement à la TVA sur ce nouveau seuil…
Liberté

La règle 51/49% sera extirpée du code de l’investissement mais pas totalement supprimée (Bouchouareb)

La règle 51/49% sera extirpée du code de l’investissement mais pas totalement supprimée (Bouchouareb)


La règle 51/49%, régissant l’investissement étranger en Algérie, sera expurgée du prochain code de l’investissement pour le rendre plus attractif mais ne sera en aucun cas totalement supprimée, a annoncé jeudi le ministre de l’Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb, lors d’un point de presse à l’issue de la conférence sur le développement économique et social.
Dans le nouveau code de l’investissement, a-t-il expliqué, ‘‘nous allons enlever tous les points qui pourraient entraver (l’investissement) et ne garder que les facilitations et l’accompagnement des projets (allant) de la conception jusqu’à la réalisation. La mesure du 51/49% n’a rien à faire dans le code de l’investissement’’.
Plus explicite, le ministre a souligné que cette mesure du 51/49% ne figurera pas dans le futur code des investissements mais doit relever de la réglementation des activités et secteurs économiques, citant l’exemple du secteur pétrolier régi par un code d’investissement spécifique.
M. Bouchouareb a avancé que le nouveau texte serait plus attractif car n’incluant que les mesures de facilitations qui rendent ‘‘l’accès libre’’ au marché algérien pour les investisseurs étrangers.
Il a révélé, en outre, que les dispositions figurant dans le code en vigueur et qui relèvent de la Banque d’Algérie ou du ministère des Finances seraient également  expurgées du nouveau code, en indiquant que ces mesures seront du ressort de ces deux institutions.
Le ministre a rappelé que l’élargissement de cette règle au secteur du commerce de gros et de détail a été rendue nécessaire par le besoin de venir en aide aux secteurs fragilisés, voire effondrés par la concurrence des produits importés comme celui de la manufacture.
Pour autant, il a estimé que cette règle n’était pas rigide car elle peut être appelée à évoluer dans le futur, et ce, en fonction des besoins de la politique du gouvernement, en indiquant qu’elle pourrait être révisée, par exemple, dans le cas d’investissements réalisés avec des partenaires étrangers dans des segments porteurs à l’international.
Cette règle régissant la répartition du capital pour les investissements étrangers a été évoquée par les partenaires de l'Algérie dans le cadre des négociations pour son accession à l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Instituée en 2009 pour l’ensemble des secteurs d’investissements réalisés avec des partenaires étrangers, cette mesure existait avant cette date et l’est toujours pour le secteur pétrolier régi par un code d'investissement spécifique.
APS

La réorganisation du secteur public marchand vise à assurer une autonomie de gestion aux EPE

Point de presse du ministre de l&#039;Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, à l&#039;issue de la conférence sur le développement économique et social tenue à Alger


Point de presse du ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, à l'issue de la conférence sur le développement économique et social tenue à Alger




La nouvelle réorganisation du secteur public marchand vise à assurer une autonomie de gestion aux Entreprises publiques économiques (EPE), a indiqué jeudi à Alger le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb.
Le ministre a précisé, lors d'un point de presse animé à l'issue de la conférence sur le développement économique et social, que cette autonomie qui sera conférée aux EPE va supprimer "toute intermédiation entre elles et le propriétaire qui est l'Etat".
Ce nouveau mode de management va en effet apporter des modifications à la composante des conseils d'administration des EPE, qui seront désormais constitués par des banquiers et des experts.
Aussi, les dirigeants des EPE seront tenus par des contrats de performance et bénéficieront à ce titre d'une augmentation de leur rémunération pour mener à bien les missions qui leur sont assignées.
L'autre axe de la réforme initiée par le gouvernement dans le cadre de la réindustrialisation du pays concerne le développement du secteur de la PME, a poursuivi le ministre qui a promis une refonte de la loi d'orientation sur la PME qu'il juge obsolète.
Cette révision que le ministre a estimé nécessaire au regard du taux de mortalité des PME, est déjà engagée au niveau de son département, a-t-il fait savoir.
Ce chantier comprend également la réforme du mode de fonctionnement de l'Agence nationale de développement de la PME (AND-PME), chargée de la mise à niveau des petites et moyennes entreprises.
Le ministre a déploré à ce propos le manque d'absorption des fonds destinés à la mise à niveau des entreprises. Selon lui l'AND-PME qui dispose de 4 milliards de dollars d'avoirs destinés à cet effet n'en a consommé qu'une somme insignifiante.
Toujours dans les PME, M. Bouchouareb a minimisé l'impact de l'abrogation de l'article 87 bis sur les PME, en réponse à une question sur l'incidence financière que pourrait engendrer une telle mesure sur les petites et moyennes entreprises.
M. Bouchouareb a estimé à ce titre que les PME sont menacées par d'autres facteurs liés, entres autres, à l'environnement dans lequel elles évoluent.
Interrogé, par ailleurs, sur le changement de cap en matière de financements des investissements publics qui seront désormais assurés en partie par le secteur bancaire, le ministre a répondu qu'une orientation pareille "donnait un signal fort à l'économie", qui doit être financée par les banques et non pas par le Trésor public.
"Les financements par le recours au Trésor public, c'est fini", a-t-il affirmé à ce propos.
M. Bouchouareb a tenu à être précis toutefois sur ce point, en expliquant que cette nouvelle orientation ne signifie pas que le privé est autorisé à investir dans des infrastructures relevant de la souveraineté de l'Etat, citant en cela l'exemple des ports qui sont réalisés et contrôlés par les Etats de par le monde.
Certaines activités portuaires sont cependant cédées au privé, a-t-il signalé.
A une question sur l'autorisation d'un groupe privé à investir à l'international, M. Bouchouareb a répondu que cet opérateur "était libre d'investir" à l'étranger.
"Ces investissements à l'étranger ne nous concernent pas", a-t-il dit.
APS

Le prix de la Renault Symbol algérienne devrait être inférieur à celui du modèle importé (Bouchouareb)

1ère voiture algérienne Renault Symbol


Le constructeur de la première voiture algérienne, Renault Algérie production (RAP), est le seul habilité à fixer le prix de la Symbol algérienne, mais ce prix devrait être inférieur à celui du même modèle importé, a indiqué, jeudi à Alger, le ministre de l'Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb.
"Je ne peux pas fixer le prix de cette voiture mais en comparaison avec une voiture importée présentant les mêmes qualités, on aura un prix inférieur", a avancé M. Bouchouareb lors d'un point de presse à l'issue de la conférence sur le développement économique et social.
Selon le ministre, c'est le constructeur français qui va fixer le prix de la Symbol algérienne.
"Notre rôle en tant que pouvoirs publics était de lui accorder toutes les facilitations nécessaires afin qu'il puisse créer l'usine et fabriquer cette voiture dans les délais impartis", a-t-il souligné.
Selon lui, le véhicule fabriqué en Algérie sera ‘‘de haut de gamme’’ (3e classe) doté de tous les équipements et assorti de GPS, ajoutant que le constructeur prévoit la fabrication d'autres modèles de ce type de voiture dans les prochaines années.
Dotée d'une capacité initiale de production de 25.000 unités/an, l'usine Renault de Oued Tlelat (Oran), qui sera inaugurée le 10 novembre en cours, compte atteindre 75.000 unités/an dans une deuxième étape et qui vise un taux d'intégration national de 35%.
APS

mardi 4 novembre 2014

La 3ème édition du "Batimagherb" prévue le 11 novembre à Alger

La 3ème édition du &quot;Batimagherb&quot; prévue le 11 novembre à Alger

La troisième édition du salon des rencontres d'affaires "Batimaghreb 2014" se tiendra le 11 novembre à Alger, a indiqué la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci).
Il s'agit d'une rencontre qui réunira des professionnels nationaux et étrangers spécialisés dans le BTP, dont les fournisseurs, les sociétés de construction, les promoteurs immobiliers, les architectes et les bureaux d'études.
Des rencontres "B to B" sont prévues entre différents opérateurs du secteur BTP, ayant pour but de mettre en contact les principaux opérateurs  en vue de tisser des relations commerciales et techniques.
En 2013, plus de 300 exposants avaient pris part à cet événement économique avec la participation d'opérateurs nationaux ainsi que de Tunisie, du Maroc, de Libye, d'Espagne, de France et d'Italie.
Ce salon est l'un des rendez-vous de l'année pour les professionnels du secteur, offrant aux visiteurs et opérateurs en quête de partenariats des potentialités réelles pour développer leurs affaires en Algérie.
L'aménagement des nouvelles villes et le programme de construction de logements ainsi que l'installation des réseaux d'infrastructures en Algérie sont parmi les projets qui encouragent les entreprises étrangères du bâtiment à prospecter le marché local du BTP, selon des participants.
APS

Amélioration relative de l'indice de confiance des chefs d'entreprises (FCE)

Amélioration relative de l&#039;indice de confiance des chefs d&#039;entreprises (FCE)

L'indice de confiance des chefs d'entreprises en Algérie s'est amélioré de 6 points en septembre dernier par rapport au mois de juillet, mais il reste toujours négatif, révèle l'enquête mensuelle du Forum des chefs d'entreprises (FCE).
L'indice de confiance de septembre, qui est le mois de la rentrée économique, affiche une valeur négative de -12 mais il est en progression de 6 points par rapport aux indices des mois de juin et de juillet qui étaient de -18, souligne le FCE.
Le baromètre de confiance, calculé sur la base des perspectives de production, le volume des commandes et le niveau des stocks, résulte d'une comparaison avec ceux des principaux partenaires de l'Algérie.
Ainsi, l'amélioration de l'indice de confiance global a été induite par "un regain d'optimisme" des chefs d'entreprises du secteur du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique (BTPH) et ceux du secteur des services, souligne l'enquête.
Dans le secteur du BTPH, l'indice de confiance est passé de -46 points en juillet à -13 points en septembre, soit une progression de 23 points en deux mois, indique le document, précisant que l'enquête ne couvre pas le mois d'août en raison des congés annuels.
Pour le secteur des services, l'indice de confiance est sorti de la zone négative, affichant une valeur positive de +10 pour la première fois depuis une année et demi, réalisant un bond de 36 points par rapport à juillet lorsqu'il était à -26.
La dernière valeur positive de l'indice de confiance du secteur des services remonte à avril 2013 où il s'était établi à +15.
APS

Transport multimodal : l’Algérie pour la mise en place d'un système efficace et sécurisé

Transport multimodal : l’Algérie pour la mise en place d&#039;un système efficace et sécurisé

Le ministre des Transports, Amar Ghoul a appelé lundi à Vienne lors des travaux de la 2ème conférence de l'ONU sur les pays en voie de développement sans littoral (3-5 novembre) à la mise en place d'un système de transport régional multimodal "sécurisé et bénéfique" sur le plan économique, indique un communiqué du ministère.
Intervenant au nom de l'Algérie, M. Ghoul a présenté plusieurs propositions dont "la mise en place d'un mode de transport transfrontalier sécurisé et efficace qui tienne en compte la réduction des coûts et l'amélioration de la compétitivité sur les marchés régionaux et internationaux", ajoute la même source.
Il a, d'autre part, préconisé d'introduire des réformes économiques structurelles dans les pays concernés et de les renforcer par des réseaux  régionaux de raccordement au réseau électrique outre la garantie de mécanismes pour le financement des projets déjà programmés en partenariat entre les secteurs public et privé et l'adoption d'un système commercial "juste, équitable et transparent favorisant les échanges commerciaux entre ces pays".
Les participants ont écouté un exposé présenté par le ministre des Transports sur les réalisations et les programmes de l'Algérie qui tiennent compte des besoins des pays de la région, notamment du Sahel.
M. Ghoul a estimé que les efforts de l'Algérie pouvaient servir de "modèle de coopération régionale" pour les autres pays, notamment "sa contribution sur les plans humain, technique et financier dans plusieurs projets de transport et d'infrastructures de base", précise le communiqué.
Il a, dans ce sens, cité la route transsaharienne qui se veut un exemple concret de cette coopération, car reliant plusieurs pays de la région dont six pays de façon directe, sur plus 10.000 km linéaires.
A travers le renforcement de ses aéroports situés dans les régions frontalières et ses stations logistiques, l'Algérie entend consolider la coopération et les échanges avec les pays de la région, a ajouté le ministre.
M. Ghoul a, dans ce sens, mis en avant le rôle "clé" de l'Algérie dans la promotion de la coopération interafricaine, notamment à travers l'initiative du "Nepad" que l'Algérie veut en faire "un modèle économique réussi".
Le ministre a insisté sur "la dimension régionale, de voisinage et africaine" dans les différents programmes nationaux de développement à tous les niveaux, dont les projets de réalisation de ports, de nouvelles autoroutes et de rallongement des voies ferrées et de nouveaux aéroports.
Prennent part à la conférence de l'ONU sur les pays en développement sans littoral, plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement, de hauts responsables, ainsi que des représentants d'organisations onusiennes et de la société civile et des acteurs du secteur privé.
APS