Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

jeudi 26 juin 2014

L'Algérie a levé les contraintes entravant la valorisation de son potentiel agricole grâce à une stratégie globale

L'Algérie a levé les contraintes entravant la valorisation de son potentiel agricole grâce à une stratégie globale (Lamamra)

Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a affirmé mercredi à Malabo (Guinée equatoriale) que l’Algérie s’est dotée d’une stratégie globale pour lever les contraintes entravant la valorisation optimale de son potentiel agricole.
Le ministre qui a représenté le Président Abdelaziz Bouteflika aux travaux du Comité d’orientation des Chefs d’Etat et de Gouvernement du NEPAD, a indiqué que "l’Algérie s’est dotée d’une stratégie globale pour lever les contraintes entravant la valorisation optimale de son potentiel agricole".
Le développement agricole et le financement des infrastructures en Afrique ont été au centre des travaux du Comité.
M. Lamamra a indiqué que cette stratégie était mise en œuvre à travers la création d’un climat propice et sécurisant pour l’activité agricole et les programmes hydrauliques de mise en valeur de nouvelles terres, de lutte contre la désertification, de reboisement et d’accroissement de la production et de la productivité dans des filières stratégiques telles que les céréales, les légumes secs, les viandes et les produits laitiers.
Il a enfin mis en relief les performances indéniables réalisées par l’Algérie durant la dernière décennie grâce à la stratégie globale de développement agricole qu’il s’agisse du doublement de la production, de l’accroissement des emplois directs et indirects ou de la contribution à la croissance économique.
Le Chef de la diplomatie algérienne est également intervenu sur le thème du financement des infrastructures en Afrique en se félicitant de la tenue, les 14 et 14 juin, du Sommet de Dakar consacré spécialement à cette problématique.
Il a souligné, à cet égard, l’importance de l’implication du secteur privé dans les investissements dans les projets d’infrastructures à travers des partenariats public-privé, des obligations d’infrastructures, des montages financiers ou encore par l’entremise du développement des marchés de capitaux.
Le sommet de Dakar sur le financement des infrastructures, le premier du genre, a constitué l'occasion pour la présentation de 16 projets d'infrastructure concernant des secteurs stratégique comme les transports et la technologie nécessitant un financement de 68 milliards de dollars en partenariat entre les secteur privé et public.
M. Lamamra a insisté sur la nécessité d’une bonne préparation des études de faisabilité technico-économiques des projets et le renforcement des cadres législatifs et règlementaires nationaux ainsi que leur harmonisation régionale pour rendre plus attractive et plus sûre la destination Afrique.
Le ministre des Affaires étrangères a enfin indiqué que le Sommet de Dakar a incontestablement ouvert des perspectives pour une participation accrue des investisseurs privés africains et internationaux.
La 31e session du comité d'orientation des Chefs d'Etat et de gouvernement du NEPAD s'inscrit dans le cadre des préparatifs en cours en Malabo du 23e sommet de l'Union africaine prévu les 26 et 27 juin et consacré au thème "agriculture et sécurité alimentaire".
A l'ouverture des travaux, la présidente de la commission de l'UA, Nkosazana Dlamini Zuma, a insisté sur la nécessité "de mener un travail collectif pour atteindre les objectifs tracés d'un développement agricole figurant dans le programme de développement global adopté en 2003 à travers l'augmentation des dépenses gouvernementales dans ce domaine et le renforcement de la transparence dans la distribution de ces dépenses.
Le comité d'orientation du NEPAD regroupe les pays d'Afrique du nord (Algérie, Egypte, Libye, Mauritanie) et le Mali, d'Afrique de l'Ouest (Benin, Sénégal, Nigeria), du Centre de l'Afrique (Cameroun, Gabon, RD Congo, Tchad), d'Afrique australe (Afrique du sud, Malawi, Zambie, Zimbabwe).

APS

Développement des énergies renouvelables: CDER et Sonelgaz signent des conventions de partenariat

Développement des énergies renouvelables

Le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) et le groupe Sonelgaz ont signé plusieurs conventions de partenariat pour la validation des sites retenus pour l'implantation des fermes éoliennes et solaires, visant le développement des énergies renouvelables en Algérie, a annoncé mercredi à Alger le directeur du CDER, Pr.Noureddine Yassa.
Selon ce responsable, une usine de fabrication des panneaux solaires, Aurès Solaire, fruit d'un partenariat algéro-allemand, sera mise en service en septembre prochain dans la wilaya de Batna.
Une convention de partenariat et de collaboration a été signée entre le CDER et l'usine de fabrication des panneaux solaires "Condor" en marge d'une journée nationale du solaire photovoltaïque, DZPV 2014, organisée par le Centre.
Le directeur des énergies renouvelables de Condor Electronics a souligné, à ce propos, que cette convention consiste à "mettre en relation l'industriel avec le chercheur", dans le domaine des énergies renouvelables, notamment en ce qui concerne le solaire pour une meilleure "collaboration" sur le plan formation et recherches dans les nouvelles technologies.
Abondant dans le même sens, le directeur général de la Recherche scientifique et du développement technologique au CDER, le Pr Hafid Aourag a affirmé que l'Algérie cherche à disposer de sa propre industrie de fabrication des panneaux photovoltaïques.
"AujourdÆhui il y a de plus en plus d'entreprises qui s'intéressent à l'industrie photovoltaïque, les institutions étatiques donnent assez d'importance à l'énergie solaire et les centres de recherche sont prêts à apporter leur contribution pour  mettre en place une stratégie nationale du développement du photovoltaïque et disposer de nos propres panneaux solaires à travers notre propre industrie", a-t-il déclaré.
L'Algérie qui dispose d'un climat "différent", doit développer sa propre industrie, car les produits importés peuvent être confrontés à des "problèmes de durabilité à cause de la canicule et l'ensablement", surtout dans le sud du pays, a-t-il relevé.
Selon lui, il y a des études économiques encourageantes, un marché important à l'échelle nationale et des chercheurs compétents et des PME, au nombre de cinq ou six qui ont investi le marché du photovoltaïque.
Rappelant le projet de l'usine des panneaux solaires de Rouïba, un projet qui tarde à se concrétiser, en raison de "la défection" du partenaire allemand, le Pr Hafid Aourag a fait savoir que Sonelgaz a relancé "la consultation" pour engager un autre partenaire pour faire de cette usine "un centre de développement d'une industrie et une technologie algérienne".
Il a rappelé, par ailleurs, la mise en place d'une plateforme nationale de qualité des produits importés, assurant que les panneaux solaires qui ne sont pas certifiés par les centres de recherches nationaux "ne peuvent pas être mis sur le marché".
D'ailleurs, le but de DZPV 2014, selon lui est de réunir les différents acteurs évoluant dans le domaine des énergies renouvelables, essentiellement le photovoltaïque, afin d"avoir une vision globale dans ce domaine, apporter l'expertise du chercheur, la vision de l'industriel et voir comment encourager l'investissement dans ce domaine.

APS

mardi 24 juin 2014

Pour permettre l’émergence d’une économie hors hydrocarbures : Care propose un “New Tax Deal”


Le système fiscal n’a pas reçu toute l’attention souhaitée des pouvoirs publics. C’est ce qu’a indiqué, hier à l’hôtel Hilton à Alger, M. Abderrezak Naïli, ancien directeur général des Impôts, actuellement, président du Conseil national de la fiscalité, lors des “Matinales de Care”, ayant pour  thème “The New Tax Deal” ou “la révolution fiscale et budgétaire nécessaire pour permettre l’émergence d’une économie hors hydrocarbures”. M. Naïli a évoqué les insuffisances administratives et de maîtrise des textes par l’administration fiscale. “Les textes sont insuffisamment préparés. Toutes les incidences directes et indirectes ne sont pas totalement étudiées. Dès que la loi de finances est publiée, il y a immédiatement des problèmes d’application qui se posent”, a-t-il relevé. M. Naïli, a noté que la grande réforme intervenue dans les années 1990, portait en elle-même ses limites. Pour Lies Kerrar, président directeur général de Humilis Finance, le plus préoccupant est que la fiscalité ordinaire ne couvre plus depuis longtemps les dépenses de fonctionnement de l’État, c'est-à-dire les salaires des fonctionnaires et les coûts de fonctionnement de l’administration. Les dépenses de fonctionnement représentaient dans le budget 2014, 2,4 fois la fiscalité ordinaire. Plus préoccupant encore, si on exclut la fiscalité douanière et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) perçue à l’importation, une part substantielle de la fiscalité ordinaire effective prélevée vient en réalité des dépenses budgétaires elles mêmes : IRG sur les salaires des fonctionnaires, impôts et retenues à la source découlant des contrats avec le secteur public.  Le président directeur général de Humilis Finance a estimé que les recettes fiscales hors fiscalité pétrolière sont le fruit aujourd’hui d’une économie anémiée, mal appréhendée et sous-évaluée. “L’assiette fiscale est top petite. L’informel a une part trop importante dans l’économie. Au moins 40%, si l’on se réfère à l’enquête de l’ONS sur l’emploi (42% de l’emploi est informel). Cela a pour conséquence que l’on se focalise sur peu de contribuables”, a argué M. Kerrar. Et, paradoxalement, ceux qui contribuent sont freinés dans leur croissance. “Être formel et payer ses impôts est un exercice complexe, entravé d’incertitudes, qui consomme trop de temps et d’énergie au détriment du temps consacré à la création de valeur”, a soutenu, avec regret, M. Kerrar, également membre du Conseil national de la fiscalité. Sortir de ce “cercle vicieux” et entrer dans “un cercle vertueux”, nécessite, souligne M. Kerrar, “une rupture avec notre façon d’appréhender les choses, rechercher et apporter les solutions”. La première rupture, concerne le mode d’élaboration des politiques et de la législation fiscales. La proposition du “New Tax Deal” est de remplacer “l’exposé des motifs” qui accompagne les mesures  de législation, par une véritable étude d’impact. La seconde rupture porte sur la lutte contre l’informel. “Être formel et payer ses impôts doit être économiquement avantageux et plus simple que d’être informel”, a souligné M. Kerrar, plaidant pour la suppression de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP). “Cette taxe a pratiquement disparu dans l’ensemble des pays, y compris dans les pays voisins”, a indiqué M. Naïli, ajoutant que pour certains secteurs, “elle s’analyse comme un impôt direct sur le bénéfice au taux de 40 à 50%”, payé même si l’entreprise est déficitaire. M. Naïli suggère l’attribution d’une quote-part de la TVA, aux communes, en contre partie de la suppression progressive de la TAP. La deuxième piste de réflexion porte sur la mise en place d’une fiscalité foncière. M. Naïli a indiqué qu’en Algérie “l’impôt foncier est ridiculement bas. Des résidences de 1 000 mètres carrés dans des quartiers huppés sont taxées à environ 50 euros par an”. Mais l’impôt foncier nécessite la mise en place d’un cadastre fiscal qui n’existe pas. La troisième rupture touche à la fiscalité transactionnelle. Le code de l’enregistrement a besoin d’être revu en profondeur plaident les conférenciers. Une réflexion de fond doit se faire, aussi, sur les dispositifs d’exonération fiscaux. Enfin, la dernière rupture concerne les méthodes et processus de l’administration fiscale.

LIBERTÉ

vendredi 20 juin 2014

L'Etat prend en charge le transport des matériaux de construction vers les régions du sud (Sellal)

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé, jeudi à Alger, que les prix des matériaux de construction destinés aux entreprises de bâtiment activant dans le sud du pays sont subventionnés par l'Etat qui prend en charge les frais de transport.
Parmi les mesures prises par l'Etat visant à encourager les entreprises de bâtiment activant dans le sud du pays, la prise en charge des frais de transport des matériaux de construction vers ces régions afin de permettre à ces entreprises de les acquérir au même prix appliqué dans les régions du nord, a indiqué le ministre des relations avec le Parlement, Khelil Mahi, qui répondait au nom du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, aux questions orales lors d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale.
En réponse à la question du député du Rassemblement national démocratique (RND), Larabi Safi, le ministre a indiqué que "les entreprises de bâtiment activant dans les régions du sud ne sont pas exclues des aides accordées par l'Etat aux entreprises économiques" ajoutant que ces entreprises (BPTH) bénéficient d'avantages fiscaux au même titre que celles activant dans d'autres secteurs.
Il a rappelé dans ce sens que l'Etat avait pris des mesures pour faciliter l'opération de lotissement immobilier dans les wilayas du sud permettant de booster l'activité des entreprises de construction et d'augmenter l'aide destinée au logement rural. Ces mesures ont permis, selon le ministre, de baisser l'impôt sur le bénéfice et d'autres exonérations d'impôts au profit de jeunes investisseurs.
Concernant les prix de réalisation dans les régions du sud,  le ministre a indiqué qu'ils oscillent entre 31.000 et 45.000 DA/m2,  estimant que ces prix sont élevés par rapport à d'autres régions du pays.
A une proposition du même député d'intégrer les bénéficiaires des domaines privés de l'Etat dans le fichier national du logement, le ministre a rappelé que ce fichier concerne l'ensemble des bénéficiaires du logement social public et les bénéficiaires des aides accordées par l'Etat au logement rural et à la restauration des habitations ajoutant que les demandeurs de logement sont appelés à présenter un certificat négatif".
A une question sur une éventuelle restructuration des offices de promotion et de gestion immobilière (OPGI) pour les transformer en unités de réalisation et autres chargées de la gestion et d'entretien, le ministre a indiqué que le ministère examine actuellement ce dossier".

APS

Nouveaux pôles urbains: réserver des espaces à l’investissement public, privé et étranger


Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune a insisté, jeudi à Oran, sur l’impératif de réserver, au niveau des nouveaux pôles urbains, des espaces à l’investissement public, privé et étranger. Lors d’une rencontre avec les élus locaux, les directeurs de l’exécutif et les représentants de la société civile au siège de la wilaya, en clôture de sa visite de travail de deux jours à Oran, M. Tebboune a déclaré : "j’exige que des espaces dédiés aux services à l’intérieur des nouveaux sites d’habitation projetés, soient donnés en concession pour créer une centralité urbaine avec ces investissements".
Le ministre a également souligné que "de tels espaces ne sont pas un luxe, mais une nécessité".
M. Tebboune, qui a développé tout un argumentaire sur la nécessité de la révision de la loi sur l’urbanisme, est revenu également sur l’urgence nationale d’urbanisme mettant en exergue l’importance de la réorganisation des instruments d’urbanisme (plan directeur d’aménagement urbain et plan d’occupation des sols) jugés "obsolètes".
Il a, dans ce contexte, estimé nécessaire le renforcement des bureaux d’études algériens par la création d’un groupement avec les bureaux d’études mondiaux "qui sont en train de recycler notre encadrement pour mieux gérer les espaces destinés aux équipements publics, privés et étrangers".
D’autres orientations ont été données à l'adresse des gestionnaires locaux de son secteur, quant à la nature des équipements tels que l'éclairage public "qui doit être durable".
En matière de lutte contre la bureaucratie, le ministre a affirmé que son département est en train de revoir la manière de distribuer les logements publics locatifs, valorisant l’instauration du fichier national.
Auparavant, le ministre a procédé à la pose de la première pierre d’un programme de 5.000 logements AADL de type location-vente, au niveau du 4ème boulevard périphérique sur deux sites relevant de la localité d'Aïn El Beïda (dans la daïra d'Es-Sénia).
Il s'est rendu ensuite au nouveau pôle urbain d'Aïn El Beïda, un site équilibré implanté à l’ouest de la ville d’Oran sur une superficie de 1.330 hectares avec une capacité prévisionnelle de 50.000 logements pour une population future de 250.000 habitants.
Selon le directeur de l’urbanisme et de la construction de la wilaya, qui a présenté un état des lieux, ce site représente un terrain de moindre valeur agricole.
Le ministre a instruit les responsables du secteur à protéger ce site afin d’éviter la politique du "fait accompli", à engager rapidement les études géotechniques et à renforcer le bureau d’études "URBOR".
Il a décidé de doter de 400 millions DA les études d’aménagement du site et de 590 millions DA les études géotechniques. Les travaux d’aménagement et de viabilisation du site sont estimés à 17,6 milliards DA, a-t-on indiqué.
Dans la localité à Belgaïd (commune de Bir El Djir) à l'est d'Oran, le ministre s’est enquis de l’état d’avancement des travaux de réalisation d’un programme de 399 logements promotionnels publics (LPP) confiée à une entreprise mixte algéro-italienne, après avoir visité à El Kerma (Es-Sénia) une usine d’ascenseurs, seul fabriquant en Algérie.
Selon un cadre de cette usine prometteuse, le taux d’intégration technique se situe à hauteur de 50 pc.
APS

jeudi 19 juin 2014

Construction: les grandes villes du pays doivent se doter d’outils de réalisation modernes

Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, en visite d’inspection et de travail  dans la wilaya d’Oran

Les grandes villes du pays doivent se doter d’outils de réalisation modernes pour dynamiser le secteur de la construction, a déclaré mercredi à Oran le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune.
"Nous devons disposer d’outils modernes capables de construire des logements en une année pour répondre à une demande sans cesse croissante et exigeante", a souligné le ministre lors de la sa visite dans la wilaya, où il s’est enquis de l’état d’avancement des travaux de réalisation de nombreux programmes de logements publics locatifs, notamment à Belgaïd, une agglomération urbaine relevant de la commune de Bir El Djir, à l’est d’Oran.
Un site de 95 hectares qui accueille plusieurs programmes d’habitat notamment celui des 2.000 logements publics locatifs (LPL) dont la réception est prévue fin 2014, ainsi qu’un autre projet de réalisation de 116 logements de type promotionnel public dont le taux d’avancement est de 40%.
Il s’agit de programmes du quinquennat 2010-2014 pour une consistance de 99.213 logements dont 17.341 logements achevés, 57.584 unités en cours de réalisation et 142.888 en voie de lancement.
Selon le directeur du logement de la wilaya, Mohamed Médjani, Oran a bénéficié d’un programme de 53.284 logements publics locatifs, de 10.000 logements de type location-vente et de 13.000 aides à l'habitat rural.
M. Tebboune, qui a reçu des explications sur le programme d’habitat de la wilaya, a souligné que la nomenclature des équipements à charge de l’Etat est connue, dont les établissements scolaires, sanitaires, sécuritaires, culturels, sportifs et de télécommunications.
Au sud de l'établissement hospitalo-universitaire (EHU) "1er novembre", le ministre a posé la première pierre pour la réalisation d’un programme de construction de 2.000 logements de type promotionnel public sur un site relevant de la commune de Sidi Chahmi.
A cette occasion, M. Tebboune a annoncé un nouveau programme de près de 40.000 logements pour Oran.
Il a appelé les promoteurs, compte tenu de la consistance du programme, à investir davantage dans les équipements, insistant sur la qualité des études.
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville poursuivra sa visite jeudi dans la wilaya où il devra, selon le programme, procéder à la pose de la première pierre d’un programme de 5.000 logements de type AADL à Aïn Beïda et visiter le nouveau pôle urbain à Misserghine et une société de fabrication d’ascendeurs à Sidi Chahmi (Es-Sénia).

APS

vendredi 13 juin 2014

Signature d'un accord algéro-allemand pour le développement du marché des centrales photovoltaïques


Un accord préliminaire a été signé jeudi à Alger entre la société Aurès Solaire basée à Batna et la société allemande du groupe Eurosol pour le développement du marché des unités clé en main de centrales photovoltaïques.
L’accord signé par les responsables des deux compagnies, respectivement Hocine Nouacer et Mathias Brinz stipule que la société allemande participera à la réalisation des "ambitions d’Aurès Solaire pour le développement du marché des unités clé en main de centrales photovoltaïques", indique un communiqué distribué à l'issue de la cérémonie de signature.
Selon l’accord signé en marge du salon de l’électronique et de l’électricité organisé par RH International Communication du 10 au 13 juin sous le haut patronage du ministère de l’Industrie et des mines, ces centrales sont d’une capacité de 2 KWS à plus de 20 MW.
Ces centrales sont des kits solaires de pompage "répondant aux applications résidentielles et industrielles ainsi qu’agricoles alimentées en autoconsommation ou en formule hybride".
"Dans ce large programme à horizon multiple, la société allemande du groupe Eurosol s’engage à assurer le transfert de technologie nécessaire à l’autonomie du savoir-faire des équipes formées et opérant à Batna", poursuit le communiqué.
La société s’engage aussi à la garantie "de la pleine maîtrise, à terme, de toutes les applications associées dont la formation, la mise en route, l’entretien et la maintenance des futures centrales réalisées sur l’ensemble du territoire national".
Aurès Solaire a déjà bénéficié d'un transfert de technologie avec Vincent Industrie, société française dans la technologie solaire.

APS

mardi 10 juin 2014

LE MINISTRE DE L'INDUSTRIE RASSURE LES ENTREPRISES FRANÇAISES : "Le 51-49% est une mesure transitoire"

Tête-à-tête Laurent Fabius-Abdesselam Bouchouareb
«C'est le gouvernement algérien qui décide des règles qui doivent s'appliquer sur son territoire et c'est au partenaire de s'adapter», a soutenu, pour sa part, Laurent Fabius.
La règle des 51-49% révisée? C'est en tout cas ce qu'a laissé entendre le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb aux entreprises françaises. En effet, lors de la rencontre avec le ministre français des Affaires étrangères et les opérateurs qui l'accompagnaient, qui s'est tenue hier à la résidence d'Etat Djenane El Mithak, M.Bouchouareb a affirmé que cette règle économique est transitoire. «Cette mesure transitoire a été prise dans un contexte de fragilité face à une crise mondiale aiguë. Elle visait à protéger nos ressources financières, et non à assurer un contrôle sur les sociétés créées en partenariat», a-t-il assuré dans le discours inaugural de cette rencontre économique algéro-française. Ce sont les mêmes «assurances» qu'il a prononcées lors du point de presse commun avec le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. «C'est une mesure transitoire, il n'y a jamais eu la volonté d'avoir une emprise sur le management des entreprises créées dans le cadre de cette loi», a-t-il insisté. «Preuve en est, les meilleures opérations faites jusqu'à maintenant, se sont faites dans le cadre du 51-49%. Et ces entreprises ont toutes bénéficié d'un management étranger», a-t-il justifié. Cela avant de réaffirmer la volonté de l'Algérie à encourager la création de sociétés communes sur le principe d'octroi du management au partenariat étranger.
Le ministre qui ne parle pas implicitement de révision de cette règle, promet néanmoins un assouplissement. «J'ai bien dit transitoire. Quand les causes qui ont amené la mise en place de ce dispositif seront levées, rien ne nous empêche d'aller avec plus de souplesse, libérer ce qui doit être libéré, aller plus en avant avec nos partenaires...», a-t-il souligné non sans préciser que la question n'a pas été abordée entre les deux parties. Laurent Fabius a, pour sa part, affirmé que la révision ou non de cette règle était du ressort des autorités algériennes. «C'est le gouvernement algérien qui décide des règles qui doivent s'appliquer sur son territoire et c'est au partenaire de s'adapter», a soutenu le ministre français des Affaires étrangères. «Le fait que d'ores et déjà nous avons beaucoup de partenariats montre que nous pouvons très bien travailler avec ça», argumente-t-il très diplomatiquement avant de donner une précisions encore plus diplomatique... «Toutefois, j'ai parlé avec le Premier ministre Abdelmalek Sellal d'une certaine souplesse, c'est aux autorités algériennes de la définir...», rétorque-t-il non sans rappeler l' «exceptionnel» partenariat franco-algérien. «Les relations économiques entre l'Algérie et la France sont très bonnes. Nous avons, au cours de ces derniers mois, une série de projets qui, concrètement, vont sortir à l'heure dite», a-t-il fait savoir en donnant l'exemple du projet de l'usine de Renault. M.Fabius a aussi insisté sur le fait que la France ne considère pas l'Algérie simplement comme un marché. «C'est un partenaire d'égal à égal», rétorque-t-il. Le ministre français des Affaires étrangères et du Développement international a aussi fait part de la volonté de la France d'aller «conquérir des marchés tiers» avec l'Algérie. M.Fabius ne pouvait pas conclure son discours sans parler des nouvelles «visées» de la France en Algérie. «On veut entendre notre présence dans d'autres domaines économiques tels que le logement, le tourisme et l'agroalimentaire», a-t-il conclu.

APS

Reconstruction de la base industrielle algérienne: près de 8 milliards d'euros mobilisés

Intervention du ministre de l'Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb, lors d’une rencontre regroupant les entreprises algériennes et françaises, organisée à l'occasion de la visite en Algérie du ministre français des AE, Laurent Fabius

Le ministre de l'Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb a affirmé, lundi à Alger, que l'Algérie s'est engagée dans un ‘‘ambitieux’‘ programme de reconstruction de sa base industrielle, mobilisant près de 8 milliards d'euros pour les entreprises du secteur public après des années de désinvestissement.
‘‘Près de 8 milliards d'euros sont ainsi mobilisés pour la modernisation de l'outil de production des entreprises, le lancement de nouveaux projets et la mise à niveau des ressources humaines des entreprises’‘, a-t-il déclaré à l'ouverture d'une rencontre regroupant les entreprises algériennes et françaises, organisée à l'occasion de la visite en Algérie du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
Selon le ministre, les entreprises publiques sont, aujourd'hui, totalement assainies et leurs programmes d'investissement sont élaborés.
M. Bouchouareb a confirmé, à ce titre, la disponibilité de son secteur à organiser des actions de communication  autour de ces projets en vue de les diffuser auprès de la communauté des opérateurs français.
Rappelant les énormes potentialités qui existent entre les deux pays et les avancées qui ont été réalisées, le ministre de l'Industrie et des mines s'est en outre  attardé sur les perspectives de développement du partenariat entre les deux pays relevant ‘‘qu'aucune initiative visant le partenariat ne doit être sous-estimée’‘.
Il a insisté sur la nécessité de faire aboutir ces partenariats afin ‘‘qu'ils mènent à réaliser des projets concrets, au bénéfice de toutes les parties et qu'ils intègrent la maîtrise des technologies de production des équipements, les transferts de savoir-faire et d'expertise, la formation et  la recherche développement’‘.
Reconnaissant l'existence de faiblesses dans  l'édifice réglementaire régissant l'investissement en Algérie, il a néanmoins affirmé que le gouvernement essaye d'apporter les réponses qui sont au plus près des attentes des investisseurs.
Interrogé sur un prétendu blocage des projets d'investissement du groupe Cévital en Algérie, le ministre a exprimé son ras-le-bol de ‘‘ce procédé de victimisation’‘, affirmant que si ce groupe est, aujourd'hui, particulièrement performant, c'est par ce qu'il ‘‘a eu toutes les aides’‘ de l'Etat.
Dans cet ordre d'idées, il a également indiqué que dans l'attente de la refonte totale du code des investissements,  des mesures seront prises visant l'amélioration du climat des affaires et la simplification de l'acte de création d'entreprise.
Abordant la question de la mise en œuvre de la règle dite des 51/49%, le ministre a précisé que ‘‘cette mesure transitoire prise dans un contexte de fragilité face à une crise mondiale aigue visait plus à protéger nos ressources financières qu'à assurer un contrôle sur les sociétés créées en partenariat’‘.
Le ministre de l'Industrie a ajouté, à ce titre, que le gouvernement ‘‘continue à encourager la création de sociétés communes sur le principe d'octroi du management au partenaire étranger’‘.
M. Bouchouareb a indiqué que ‘‘l'avenir appartient aux entreprises qui auront franchi le pas durant la présente  période’‘ car, a-t-il dit, ‘‘elles auront plusieurs longueurs d'avance sur les nouveaux arrivants’‘.
De son côté, M. Fabius a souligné la volonté de son pays d'intensifier le dialogue politique et économique avec l'Algérie et de promouvoir la coopération économique en explorant de nouvelles potentialités.
Le Chef de la diplomatie française a plaidé pour ‘‘un partenariat d'exception’‘ entre les deux pays, mettant l'accent sur la volonté de la France d'élargir la coopération économique à de nouveaux domaines, notamment celui de l'industrie pharmaceutique, le bâtiment, le tourisme et l'agro-alimentaire.
Selon M. Fabius, la France considère l'Algérie ‘‘un partenaire d'égal à égal’‘, appelant les opérateurs économiques des deux pays à aller ensemble vers des marchés tiers.

APS

Volonté de la France d'assurer un suivi partagé de la relation économique avec l'Algérie (M. Fabius)

Rencontre regroupant les entreprises algériennes et françaises
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a réaffirmé, lundi à Alger, la volonté des autorités françaises à assurer un suivi partagé de la relation économique et commerciale entre les deux pays, annonçant l'organisation de rencontres annuelles au plus haut niveau dans l'objectif d'arriver à un développement économique croisé. "Lors de nos discussions avec la partie algérienne, nous avons décidé d'accélérer nos rendez-vous (...) les réunions entre les Premiers ministres prévues tous les deux ans, se tiendront désormais une fois par an", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse animée avec son homologue Ramtane Lamamra, peu avant son départ d'Alger.
M. Fabius a indiqué, à ce titre, que le Premier ministre Abdelmalek Sellal se rendra à Paris en décembre prochain ou en janvier 2015.
En outre, "une importante réunion des ministres économiques des deux pays se tiendra à Alger en novembre prochain", a fait savoir le Chef de la diplomatie française qui a qualifié sa visite en Algérie de "chaleureuse et positive".
"La France veut être et rester le premier partenaire économique de l'Algérie considérée non pas comme un marché mais comme un partenaire privilégié", a-t-il ajouté mettant en relief les avancées réalisées dans plusieurs domaines de coopération avec l'Algérie.
"Les choses ont beaucoup avancé depuis deux ans lorsque le partenariat d'exception a été décidé entre les deux pays", a-t-il affirmé. Il a cité, à ce propos, les secteurs des transports, de l'agroalimentaire de la pharmacie comme étant ceux qui ont enregistré des évolutions "remarquables" au cours des dernières années.
Selon le ministre français, "il y a beaucoup de domaines ou on peut amplifier notre coopération comme l'aéronautique civile et militaire, le Tourisme et les PME". Il a, ainsi, soutenu que la France veut renforcer sa présence en Algérie. "La nature des entreprises qui m'accompagne à Alger montre l'intérêt que nous portons à l'Algérie. Les perspectives de coopération sont prometteuses dans tous les domaines", a encore ajouté M. Fabius, relevant que les entreprises françaises présentes en Algérie "veulent partager la technologie pour aller ensemble vers des marchés tiers".
Concernant l'Energie, M. Fabius a présenté un large domaine de coopération dans ce secteur discuté lors de sa visite, faisant savoir qu'une réunion sur les gaz à effet de serre se tiendra à Paris en 2015 et que "la France compte beaucoup sur l'Algérie pour l'aider à convaincre de la nécessité de réduire ces gaz".

APS

vendredi 6 juin 2014

Des amendements à la loi sur l'Investissement seront proposés (PM)

Une Conférence nationale consacrée au secteur de l'industrie sera organisée en septembre prochain a affirmé, jeudi à Alger, le Premier ministre Abdelmalek Sellal.
Dans sa réponse aux interrogations des députés autour du plan d'action du gouvernement, présenté dimanche, le Premier ministre a indiqué que des amendements à la loi sur l'investissement seront proposés au cours de cette conférence et ce en vue d'un plus large soutien à l'essor du secteur industriel et de faciliter la création de petites et moyennes entreprises.
M. Sellal a souligné à cette occasion l'importance de" donner un nouvel élan à l'investissement national et en partenariat avec les entreprises étrangères dans le cadre du respect de la règle 51/49%" régissant l'investissement étranger en Algérie.
Le chef de l'exécutif a rejeté tout débat concernant l'application de cette règle ou l'exercice du droit de préemption, ajoutant que "la remise en cause de ces deux principes ne figure pas dans la feuille de route du gouvernement".
Dans le même sens, le Premier ministre a souligné que l'exécutif n'envisageait pas d'instaurer un capitalisme sauvage, mais qu'il était inévitable d'ouvrir l'investissement à tous les acteurs.
La mise en oeuvre de la règle 51/49 a donné, selon M. Sellal, des résultats tangibles, citant l'exemple de l'usine de véhicules Renault Algérie qui doit livrer sa première voiture le 17 novembre prochain et le complexe sidérurgique de Bellara réalisé en partenariat avec les qataris en phase d'étude actuellement et dont les travaux de réalisation doivent démarrer incessamment.
Concernant le volet emploi, le Premier ministre a indique que près de trois millions d'emplois ont été créés selon les références internationales du BIT.
Il a, dans cet ordre d'idées, mis en exergue l'efficience des dispositifs ANSEJ et CNAC qui ont permis de financer près de 639.000 micro projets et de créer près d'un million d'emplois relevant par ailleurs, que près de 78% des souscripteurs à ces dispositifs ont remboursé les crédits qu'ils ont contractés auprès des banques.

APS

Le gouvernement pourrait envisager la suppression de la règle de 51/49% pour les secteurs non stratégiques

Le gouvernement pourrait envisager la suppression de la règle 51/49% régissant l'investissement étranger en Algérie pour les secteurs non stratégiques comme celui des PME, a annoncé jeudi à Alger le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
S'exprimant lors d'un point de presse à l'issue de l'adoption du plan d'action du gouvernement, M. Sellal a révélé que la suppression de cette règle, qui régit la répartition du capital pour les investissements étrangers, a été évoquée par les partenaires de l'Algérie dans le cadre des négociations pour son accession à l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Pour "l'OMC les négociations se poursuivent (...) ils nous ont demandé de revenir sur la règle 51/49. Nous sommes encore en discussions mais nous avons une stratégie: nous pouvons répondre (à cette requête) que c'est possible (de supprimer la règle) pour quelque secteurs avec un délai de grâce de quatre à cinq ans", a-t-il déclaré.
Le Premier ministre répondait à une question d'un journaliste qui a reproché au gouvernement d'entretenir l'opacité dans ses négociations avec l'OMC et de communiquer peu sur l'avancée du processus.
Peu auparavant, le chef de l'Exécutif a indiqué dans ses réponses aux questions des parlementaires sur le plan d'action que le gouvernement était prêt à engager un débat sur l'opportunité de supprimer cette règle pour les secteurs non stratégiques.
Pour autant, le Premier ministre a été catégorique en affirmant que l'Algérie ne va en aucun cas annuler cette règle pour les secteurs stratégiques. De même pour le droit de préemption de l'Etat sur la cession des participations des étrangers en Algérie qui sera, selon lui, maintenu
Cela relève des principes de la législation économique de l'Algérie auxquels l'Etat ne va pas renoncer, a-t-il dit en substance.
M. Sellal a expliqué à ce titre que ces mesures régissant l'investissement étranger n'ont pas empêché le lancement de projets avec des partenaires étrangers sur la base de cette règle, citant en cela le projet de montage de voiture avec le constructeur français Renault, dont le premier véhicule sortira des chaînes de montage de l'usine d'Oran le 17 novembre prochain.
L'éventuelle révision de la règle 51/49 pourrait intervenir dans le sillage de la refonte de l'investissement par l'Etat qui prévoit l'amendement de la loi relative à la promotion de l'investissement pour consacrer la liberté de l'acte d'investir et faciliter la création d'entreprises.
La mesure dite 51/49 et celle relative au droit de préemption ont été institués en 2009 après la vente par l'Egyptien Orascom Industrie de deux cimenteries au Français Lafarge avec une plus value importante, alors qu'il avait bénéficié de plusieurs facilitations à l'investissement et d'importantes exonérations fiscales.
Avant 2009, cette règle était appliquée uniquement au secteur pétrolier régi par un code d'investissement spécifique.

APS

Le gouvernement Sellal mise sur quatre secteurs comme locomotive de développement économique

Le Premier ministre Abdelmalek Sellal à l'APN

Le gouvernement de M. Abdelmalek Sellal a misé pour son prochain programme quinquennal de développement sur l'agriculture, l'industrie, l'énergie et le tourisme comme locomotive de la relance de l'économie nationale et la réduction de sa dépendance aux hydrocarbures.
En réponse aux questions des députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) concernant le plan d'action du gouvernement, le Premier ministre a affirmé que le développement économique visé par l'Algérie dépend du développement de quatre secteurs névralgiques, à savoir l'agriculture, l'industrie, l'énergie et le tourisme.
Dans ce même ordre d'idées, M. Sellal a souligné que "ces secteurs stratégique" impulseront le Produit intérieur brut (PIB) et réduiront la dépendance de l'économie nationales aux hydrocarbures".
Au volet industriel, le chef de l'exécutif a affirmé qu'une conférence nationale consacrée au secteur de l'industrie sera organisée en septembre prochain, au cours de laquelle des amendements à la loi sur l'investissement seront proposés, et ce, en vue d'un plus large soutien à l'essor du secteur industriel et de faciliter la création de petites et moyennes entreprises.
M. Sellal a souligné l'importance de "donner un nouvel élan à l'investissement national et en partenariat avec les entreprises étrangères dans le cadre du respect de la règle 51/49%" régissant l'investissement étranger en Algérie.
La mise en oeuvre de cette règle a donné, selon M. Sellal, des résultats tangibles, citant l'exemple de l'usine de véhicules Renault Algérie à Oran qui doit livrer sa première voiture le 17 novembre prochain et le complexe sidérurgique de Bellara (Jijel) réalisé en partenariat avec les qataris en phase d'étude actuellement et dont les travaux de réalisation doivent démarrer incessamment.
Dans le même sens, le Premier ministre a souligné que l'exécutif n'envisageait pas d'instaurer un capitalisme sauvage, mais qu'il était inévitable d'ouvrir l'investissement à tous les acteurs.
Concernant le volet emploi, le Premier ministre a indique que près de trois millions d'emplois ont été créés selon les références internationales du Bureau international du travail (BIT).
Il a, dans cet ordre d'idées, mis en exergue l'efficience des dispositifs ANSEJ et CNAC qui ont permis de financer près de 639.000 micro projets et de créer près d'un million d'emplois relevant par ailleurs que près de 78% des bénéficiaires de ces dispositifs ont remboursé les crédits qu'ils ont contractés auprès des banques.
M. Sellal a mis l'accent aussi sur la nécessité de pénétrer le marché international en matière de produits agricoles, affirmant que l'Etat fera en sorte que le secteur agricole puisse participer fortement aux exportations nationales.
Pour ce faire, l'exécutif se fixe comme objectif d'accroître les superficies irriguées pour les porter à court terme à plus d'un million d'hectares, de résoudre les problèmes de main-d'oeuvre par la formation d'agriculteurs dans les centres de formation professionnelles et le développement de l'agriculture industrielle.
Concernant le secteur de l'énergie, qui constitue le pilier de l'économie nationale, M. Sellal, a précisé que "la souveraineté énergétique est le fondement même de la puissance économique de toute nation".
En réponse aux appréhensions des députés relatives aux retombées des hydrocarbures non conventionnels sur l'environnement, M. Sellal a affirmé que "la nouvelle loi sur les hydrocarbures comporte toutes les dispositions requises concernant la protection de l'environnement".
M. Sellal a ajouté que l'Algérie qui n'a signé aucun contrat concernant l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels, doit s'atteler à former la ressource humaine nécessaire à l'exploitation de cette source énergétique.
En réponse aux préoccupations des députés dans le secteur du logement, le Premier ministre a affirmé que l'Etat poursuivra la réalisation de programmes de logements afin de satisfaire la demande croissante.

APS

jeudi 5 juin 2014

Le taux de croissance de 7% projeté à l’horizon 2019 est "réalisable" (Djellab)



Le taux de croissance de 7% sur lequel table le gouvernement dans son plan d’action (2015-2019) est "réalisable" et devra être atteint au terme du quinquennat, a indiqué mercredi à Alger le ministre des Finances, Mohamed Djellab précisant que cet objectif sera atteint via une politique industrielle.
"Ce taux de croissance va être atteint à la fin du plan, et c’est réalisable" a déclaré M. Djellab à l’APS en marge des débats sur le plan d’action à l’Assemblée populaire nationale (APN).
Dans cette perspective, le gouvernement entend, selon le ministre, booster la dynamique du développement économique du pays à travers notamment une  stratégie industrielle diversifiée.
"L’ambition du gouvernement est de mener une grande politique de  développement industrielle et dans tous les secteurs d’activités", a-t-il précisé ajoutant que des réformes financières et bancaires vont être aussi opérées.
Cette stratégie va être axée notamment sur le développement du secteur privé, de l’entreprise, a ajouté M. Djellab.
S’agissant de l’enveloppe budgétaire devant être consacrée à ce plan d’action, le ministre a assuré que l’Algérie disposait les moyens nécessaires pour réaliser ce programme de développement.
Interrogé aussi sur le budget qui sera alloué au prochain quinquennat, M. Djellab a simplement répondu que ce budget "est en cours d’arbitrage et de préparation" au niveau de son département ministériel.
Le gouvernement prévoit notamment à travers le plan d’action de réduire le chômage et  améliorer les conditions de vie des citoyens.
Le plan prévoit aussi plusieurs actions en matière de modernisation des activités financières, de renforcement de la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent, d’amélioration du climat des affaires de refonte de l’investissement et de mobilisation du foncier industriel.
En présentant dimanche dernier le plan d’action du gouvernement devant l’APN, le Premier ministre Abdelmalek Sellal avait indiqué que son gouvernement ambitionnait d'atteindre l'émergence en 2019, en tablant sur un rebond de la croissance durant les cinq prochaines années.

APS

mercredi 4 juin 2014

LE RÔLE INSTITUTIONNEL DANS LE FINANCEMENT DE L'ÉCONOMIE : Comment accompagner les entreprises

Un accord de partenariat technique a été signé hier entre l'UE et le Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise (Care).
Il est admis que le rôle du secteur financier dans l'appui aux entreprises est vital. Cependant, l'appel au seul secteur bancaire par ces entreprises pour un financement demeure insuffisant à plusieurs titres. On peut citer la longueur de l'accord espéré (huit mois environ) qui dépasse, entre autres, les impératifs de croissance de l'entreprise, qui ne doivent guère dépasser 12 mois environ.
C'est dans cette optique, qu'un accord de partenariat technique et de soutien a été signé, hier matin, à Alger entre l'Union européenne et le Care (Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise) par MM.Marek Skolil, ambassadeur et chef de délégation de l'Union européenne en Algérie et Slim Othmani président du Care.
Cet accord de partenariat technique, d'un montant de 150.000 euros, permet à la mission de l'UE en Algérie, d'accompagner le Care dans ses activités de conseil aux petites, moyennes et très petites entreprises, comme aux grandes dans leur croissance économique. Ce qu'il faut retenir du lancement de ce «nouveau métier» d'incubateur des investissements qu'est «le capital investissement», c'est qu'il offre une alternative au prêt bancaire qui n'est pas toujours la solution adéquate. En effet, les règles de financement classique bancaire, à moyen et long terme, réduisent fortement les chances des moyennes ou très petites entreprises (TPE) entités à faible capitalisation, est-il expliqué dans une note du Care qui a organisé cette rencontre avec le soutien de la délégation de l'Union européenne en Algérie.
En l'absence d'une offre financière bien achalandée, un grand nombre de PME et autres TPE sont réduites à croître avec «les moyens du bord» bien en deçà de leurs capacités réelles. Le «capital investissement» vient justement à point pour diversifier l'offre financière. Sa vocation première est en effet d'accompagner les entreprises disposant d'un potentiel de croissance en apportant les fonds propres nécessaires pour assurer et sécuriser leur développement. Cette forme de participation permet aux entreprises clientes de disposer d'un financement à long terme, nécessaire à leur développement pendant la phase d'expansion avec création d'emplois à la clé. Cette nouvelle structure bipolaire, (actionnaire originel et fonds d'investissement), aura comme objectif la réalisation d'un «business plan» ambitieux qui devra améliorer, notamment la gouvernance et la redéfinition de la communication interne. Il est intéressant de savoir que l'Afrique représente une destination privilégiée des fonds d'investissement. En effet, avec près d'un milliard d'habitants, 2000 milliards de dollars de PIB/an et un taux de croissance qui frise les 6%, le continent africain est jugé attractif par la majorité (67%) des «limited partners» alors que 50% d'entre eux prévoient d'effectuer des investissements en Afrique subsaharienne. Les chiffres éloquents qui suivent illustrent cet engouement vers l'Afrique. Les fonds de capital investissement ont levé en Afrique un montant record d'environ 10 milliards de dollars en 2011, tandis qu'en mai 2012, la principale banque d'investissement brésilienne a monté un fonds d'un milliard de dollars dédié à l'Afrique. De son côté la Banque africaine de développement (BAD), dispose d'un capital de 1, 09 milliard de dollars et a investi dans pas moins de 37 fonds de capital d'investissement qui à leur tour ont investi dans plus de 300 entreprises.

L'expression

Soutenir les projets de développement économique durable, cheval de bataille du ministère de l'Industrie

Le ministère de l’Industrie et des Mines oeuvre à soutenir les projets de développement économique durable, a indiqué, mardi à Oran, le directeur général de la petite et moyenne entreprises (PME) au ministère, insistant sur l'importance à accorder au territoire pour en faire "un vecteur et une locomotive" de développement local.

Benmerad Mohand Said a insisté à ce titre, sur l'importance à accorder au territoire "pour en faire un vecteur et une locomotive de développement local" à même de valoriser son potentiel humain, ses atouts naturels et la compétitivité entre ses entreprises.
Dans une déclaration à la presse, en marge des travaux de la première journée de la conférence internationale sur le "Développement économique local durable: attractivité et compétitive du territoire", ce responsable a précisé que le ministère £uvre à soutenir les projets de développement économique durable, ajoutant que "le programme d’Oran, Sétif et Ghardaïa, dans le cadre de la coopération algéro-allemande, est l’un des projets que nous soutenons".
Au sujet du renforcement de la politique de développement économique local au niveau du territoire, le même responsable a souligné: "nous soutenons toutes les pépinières et les centres de facilitation à travers le pays par l’encadrement humain, l'équipement et la formation pour leur permettre de jouer leur véritable rôle dans le développement local".
M. Benmerad a également estimé que le projet portant sur le découpage administratif "aura un impact positif et important" sur le développement local.
Il a ajouté que ce projet tel que présenté dans le plan du gouvernement ne se limite pas au seul découpage, mais prévoit une révision du développement local en tant que nécessité, stratégie gouvernementale et valeur ajoutée pour le territoire.
Cette conférence de deux jours, à laquelle prennent part des experts d’Algérie, d'Allemagne, d'Afrique du sud et de France, constitue une occasion de présenter l’expérience de l’Algérie dans le domaine du développement économique local, les potentialités économiques l'habilitant à devenir un territoire attractif, ainsi que l’expérience du développement économique local en Afrique du sud.
Cette rencontre intervient à l’occasion de l’achèvement du programme de développement économique local d’Oran, Sétif et Ghardaia comme wilayas pilotes, dans le cadre de la coopération algéro-allemande traduisant un partenariat entre l’organisme allemand "GIZ" et la direction générale des PME relevant du ministère de l’Industrie et des Mines, initiatrice de cette conférence en collaboration avec le Programme de développement économique local durable.
 APS

mardi 3 juin 2014

Industrie: la sous-traitance et l’innovation sont des segments prioritaires

Industrie: la sous-traitance et l’innovation sont des segments prioritaires

La mise en place d’un réseau de sous-traitance et la promotion des projets d’innovation sont les deux axes prioritaires de la stratégie de développement de l'industrie, a affirmé lundi à Alger le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb.
S’exprimant en marge du débat sur le plan d’action du Gouvernement à l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre a indiqué que "la construction d’un réseau national de sous-traitance dans tous les domaines et le développement des projets d’innovation sont en première priorité" de son département.
Il a assuré que les projets dans ces segments d’activités (sous-traitance et innovation) vont bénéficier du soutien et de l’aide de l’Etat.
Evoquant la filière mécanique dans laquelle d'importants projets ont été lancés, M. Bouchoureb a fait savoir que l'identification des sous-traitants potentiels "est toujours en cours" précisant que "plus d’une dizaine d’entreprises (sous-traitantes) ont été identifiées" pour accompagner l'usine automobile Renault d'Oran.
Concernant le développement des filières stratégiques -un des points mentionnés dans le plan d’action du gouvernement- le ministre a souligné que des études avaient été déjà menées par le passé pour identifier ces filières stratégiques "mais nous devons les reprendre pour les actualiser et définir de nouvelles filières".
Dans son nouveau plan, le gouvernement entend développer le secteur industriel en promouvant davantage certaine filières notamment l’automobile, les médicaments et les équipements médicaux.
A propos de la décision du gouvernement portant création de groupes industriels performants", elle vise, selon M. Boucouareb, à "rationaliser les moyens mis par l’Etat dans le développement des entreprises publiques".
Par ailleurs, le ministre a justifié la transformation prévue de l’Agence nationale du développement de l’investissement (ANDI) en un "pôle spécialisé" par le fait que celle-ci "s’est retrouvée à gérer des missions qui n’étaient pas les siennes" initialement.
"L’ANDI n’a pas à gérer des avantages fiscaux ou d’autres fonctions administratives. L’ANDI a pour mission principale d’orienter et d’accompagner les investisseurs sur terrain et les aider par un appui et un suivi de leurs projets", a précisé le ministre qui a annoncé le lancement prochain d’un débat pour définir les mécanismes de mener ce changement.
 APS

lundi 2 juin 2014

Pêche et aquaculture: des incitations dans la formation prévues pour les investisseurs

Pêche et aquaculture: des incitations dans la formation prévues pour les investisseurs

Les investissements dans la pêche et l’aquaculture bénéficieront d’un cadre d’incitation indirect grâce à l’expertise et à la formation, a indiqué dimanche à Alger, le ministre de la Pêche et des ressources halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi.
"Il est prévu de nouveaux investissements avec un nouveau cadre d’incitation indirect qui encourage les investisseurs avec un accompagnement en expertise et en formation", a précisé à l’APS le ministre en marge des débats sur le plan d’action du gouvernement à l’APN.
"L’élément humain est un élément clé (du développement du secteur) puisque les professionnels restent au centre de la dynamique et il faut créer les moyens d’intégrer la pêche et l’aquaculture dans les priorités du gouvernement comme le développement industriel", a-t-il poursuivi.
M. Ferroukhi a aussi évoqué des exonérations fiscales et des bonifications des taux d’intérêt du crédit accordés aux investisseurs dans le domaine de la pêche. "Il y aura un taux de 0% aux opérateurs qui s’intègrent au plan aqua-pêche de 2020", a dit le ministre.
Par ailleurs, le ministre a souligné que les réalisations faites dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture seront renforcées à travers le plan d’action du gouvernement "car le secteur de l’aquaculture peut créer de l’emploi". L’aquaculture "peut améliorer, en même temps, les sources d’approvisionnement sur le marché", a-t-il affirmé ajoutant que la démarche suivie par son département est celle de promouvoir une "pêche responsable pour protéger la ressource et permettre sa croissance".
A propos de la cherté du prix du poisson, il a indiqué que "ce qui est important est de diversifier les sources d’approvisionnement du marché et de faire en sorte que progressivement l’économie et la rentabilité puissent permettre des améliorations sur les prix".

APS