Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

mercredi 23 avril 2014

Encourager les investissements dans l'agroalimentaire à travers le partenariat

Encourager les investissements dans l'agroalimentaire à travers le partenariat (ministre)

Le ministre de l'Agriculture et du développement rural, Abdelwahab Nouri, a souligné, lundi à Alger, la nécessité d'encourager les sociétés nationales et les investisseurs à créer des projets dans le domaine de l'agroalimentaire dans le cadre d'un partenariat efficace avec les agriculteurs et les équipementiers activant dans ce domaine.
Intervenant à l'ouverture de la 12ème édition du salon international de l'agroalimentaire "Djazagro2014", M. Nouri a précisé que le développement de ce type d'industries constituait un garant de la continuité de la production de l'agriculteur et de sa commercialisation et permettait d'assurer la disponibilité des intrants.
Il relevé à ce propos que le pays accusait un retard important dans le domaine de l'agroalimentaire, d'où la nécessité d'une "adaptation aux  développements technologiques au niveau international et de partenariats entre Algériens et étrangers".
Le ministre a ajouté que tous les mécanismes étaient disponibles pour assurer le développement de la production nationale en matière d'agroalimentaire d'autant que toutes les lois visent à garantir les facilités nécessaires à ces entreprises. M. Nouri a appelé les sociétés nationales à échanger les expériences et à s'enquérir des nouvelles techniques, des nouveaux équipements et des développements réalisés dans le domaine de ces industries au niveau mondial.
Le ministre a souligné dans le même contexte que le secteur œuvrait à garantir la sécurité alimentaire dans le pays au cours des cinq prochaines années. "l'Etat a dégagé un budget considérable et consenti d'importants efforts pour concrétiser cet objectif", a-t-il ajouté.
Le secteur de l'agroalimentaire est un prolongement du processus de développement dans le secteur agricole à travers la réalisation de la complémentarité entre l'agriculteur et l'investisseur et en évitant le gaspillage du surplus de production en développement des méthodes efficaces de stockage, d'emballage et de transformation vers d'autres produits pouvant être exportés.
Par ailleurs, le ministre a indiqué que le secteur était parvenu à atteindre l'autosuffisance et à exporter le surplus de la production de tomate et de pomme de terre "en attendant d'atteindre l'autosuffisance concernant d'autres produits qui ne connaissent pas la même dynamique".
Pour sa part, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a estimé que le salon "Djazagro" constituait une importante occasion pour les professionnels de l'agroalimentaire de se rencontrer.  Il a dans ce cadre appelé les investisseurs nationaux et étrangers à se conformer à la règlementation et aux législations en matière de sécurité et d'hygiène soulignant l'entrée en vigueur du décret fixant les conditions et modalités d'utilisation des additifs dans les denrées alimentaires.

Les participants aspirent à élargir leurs partenariats dans ce domaine

Plusieurs participants au Salon se sont intéressés aux différents produits et équipements exposés qui constitueront une assiette importante pour lancer des partenariats durables dans le secteur sous forme d'investissement ou de commerce.
Pour Recep Hafif, chef d'entreprise turque dans le domaine céréalier, cette manifestation est une occasion pour chercher des représentants de son groupe en Algérie et des clients potentiels.
Le directeur commercial de l'entreprise algérienne "Raja Food", spécialisée dans l'industrie de transformation du thon et de la sardine, Grifi Khaled a exprimé, dans une déclaration à l'APS, le souhait d'attirer de nouveaux clients vers les produits de l'entreprise à l'étranger notamment après l'expérience de celle-ci en matière d'exportation vers la Libye, le Nigeria et le Sénégal. L'entreprise, a-t-il dit, fait face à des problèmes liés au manque de matière première d'où les répercussions négatives sur ses activités.
Le représentant du groupe Ryad et directeur général des minoteries du Tel de Blida, Khedim Mustapha a, pour sa part, fait savoir que les subventions de l'Etat ont permis au groupe de reprendre la production à partir de janvier 2013 après un arrêt depuis 2002.
Créé en 1956 sous le nom de la "SEMPAC", le groupe est en mesure de développer ce segment des industries de transformation dans le pays. Il détient cinq autres usines dans les wilayas de Tiaret, Sidi Bel Abbès, Sétif, Constantine et Alger, a-t-il fait rappeler.
Le salon international de l'agroalimentaire "Djazagro 2014 " qui se poursuit jusqu'à jeudi prochain, offre aux industriels l'opportunité de dynamiser leurs entreprises, développer leurs activités, décrocher de nouveaux marchés et lancer des partenariats avec des étrangers.
Le salon, organisé cette année sous le thème "carrefour des filières agricole et agro-industrielle" verra la participation de plus de 600 exposants de 31 pays et 20.000 visiteurs représentant les différentes filières de l'agroalimentaire.
Le salon présente les nouveautés en matière d'équipements notamment dans le domaine de la transformation des produits agricoles et d'emballage et les matériels de boulangerie, pâtisserie et restauration. Le deuxième stand est consacré aux produits alimentaires et boissons.
Le salon est co-organisé par la Chambre algérienne du commerce et d'industrie (CACI) et la société française Comexposium.

APS

15ème édition du SITEV du 15 au 18 mai au palais des expositions

15ème édition du SITEV du 15 au 18 mai au palais des expositions

Le Salon international du tourisme et des voyages (SITEV) organisera sa 15ème édition du 15 au 18 mai au palais des expositions aux Pins maritimes (Alger) avec la participation de plusieurs exposants algériens et étrangers, a indiqué mardi le ministre du Tourisme et de l'artisanat, Mohamed Lamine Hadj Saïd.
Dans une déclaration à l'APS en marge de l'installation du nouveau directeur général de la chambre nationale de l'artisanat et des métiers, le ministre a affirmé que ce salon "permettra de consolider et de renforcer les liens de coopération artisans et investisseurs dans le domaine du tourisme".
L'accent sera mis, lors de ce salon, sur la nécessité d'améliorer la qualité des produits artisanaux et de relancer le secteur du tourisme, a ajouté le ministre.
Les préparatifs du 15ème SITEV sont en cours à la faveur d'une coordination entre toutes les parties concernées, a affirmé M. Hadj Saïd.
Le ministre du tourisme appelle à la promotion de l'artisanat
Le ministre du Tourisme et de l'artisanat, Mohamed Lamine Hadj Saïd a appelé, mardi à Alger, à consentir davantage d'efforts pour la promotion et la modernisation de l'artisanat.
Intervenant lors de l'installation du directeur général de la chambre nationale de l'artisanat et des métiers, Noureddine Sahi en remplacement de M. Gherbi Brahim, le ministre a souligné la nécessité de coordonner les actions entre artisans et décorateurs afin de moderniser les produits artisanaux tout en préservant leur authenticité.
Dans ce contexte, M. Hadj Saïd a mis en avant le rôle de la chambre nationale de l'artisanat et des métiers dans la formation d'artisans auxquels elle offre l'opportunité de créer, d'innover et d'établir une sorte de partenariat avec les décorateurs afin de redynamiser le secteur.
Le ministre a souligné l'importance de l'artisanat dans la promotion de la destination touristique de l'Algérie, une destination "authentique et unique" en son genre, a-t-il estimé.
"Le changement passe par la contribution de tous les artisans", a indiqué le ministre, soulignant la nécessité d'assurer la formation des artisans pour leur permettre de contribuer à tous les projets touristiques.
De son côté, le nouveau directeur général a affirmé qu'il ne ménagerait aucun effort à travers la coordination des actions entre cadres de la chambre afin de redonner à l'artisanat l'approche qui lui sied.
M.Sahi a appelé à l'élargissement de cette industrie qui "peut être très compétitive" dans le domaine économique au profit des jeunes.

APS

Plus de 1.000 entreprises s'invitent au 17ème salon international "Batimatec 2014"

Salon international "Batimatec"
Quelque 1.100 entreprises dont 651 étrangères prendront part au 17ème salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics "Batimatec 2014" prévue du 4 au 8 mai au Palais des Expositions (Pins maritimes, Alger). Placée sous le haut patronage du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, cette nouvelle édition accueillera 22 pays étrangers représentés par 127 exposants d'Espagne, 124 de Turquie, 120 de Chine, 92 d'Italie, 70 de France, 24 de Tunisie, 21 du Maroc, 20 du Portugal et 16 d'Allemagne.
Batimatec 2014, qui s'étalera sur une surface globale de plus de 44.000 m2 verra également la participation d'entreprises d'Autriche, de Belgique, du Danemark, de Corée du Sud, d'Egypte, des Emirats arabes unis, de Grande-Bretagne, de Finlande, de Grèce, d'Inde, de Pologne, de Suède ainsi que d'Ukraine.
Ces entreprises exposeront dans différents secteurs notamment dans les matériaux de construction, l'habitat et la construction, les travaux publics ainsi que les équipements et matériels de sécurité et de services.
Ce rendez-vous professionnel, organisée en partenariat entre la Société algérienne des foires et expositions (SAFEX) et la société Batimatec expo, "n'a cessé, au fil des années, de confirmer sa notoriété en devenant la plus grande manifestation et le principal événement annuel du marché de la construction à l'échelle du continent africain et du monde arabe", selon les organisateurs.
"Batimatec 2014, qui se tient dans un contexte positif porté par un marché prometteur, se positionne en véritable plateforme d'échanges d'expériences et de découvertes des plus récentes innovations dans les secteurs couverts mais aussi comme un espace de concertation, de mises en relations d'affaires entre tous les acteurs des filières représentées pour des opportunités d'investissements et de partenariat", souligne le PDG de Batimatec expo, Sadok Stiti.
En marge du salon, trois journées techniques (5, 6 et 7 mai) dédiées principalement à l'éco construction, à l'architecture de la terre cuite ainsi qu'aux projets et pôles urbains seront animées par des experts et des professionnels algériens et étrangers. Les responsables du ministère présenteront, à cette occasion, un bilan des réalisations du secteur de l'habitat et la stratégie adoptée pour le prochain programme quinquennal 2015-2019.
L'engouement s'accroît chaque édition
L'engouement envers ce salon est motivé par l'important développement enregistré ces dernières années dans le secteur mais aussi la mise en chantier par les pouvoirs publics de grands programmes de développement dans les secteurs de l'habitat, de la construction et des travaux publics, expliquent les organisateurs.
Il s'agit, entre autres, de la production de matériaux de construction, l'industrialisation du mode de construction, le développement de nouveaux produits ainsi que l'introduction et le transfert des technologies modernes de gestion et de construction, ajoutent-ils.
En 2013, cette manifestation a réuni plus de 1.021 exposants dont 541 venus de 24 pays étrangers tandis que l'édition de 2012 avait regroupé 992 exposants dont 487 étrangers de 23 pays.
Se voulant un véritable carrefour d'affaires et d'échanges pour l'ensemble des professionnels mais aussi des décideurs économiques, "Batimatec 2014" donne l'opportunité aux participants de présenter leurs nouveaux produits et procédés et leurs innovations notamment dans le secteur du BTP, les secondes œuvres, l'art urbain, la terre cuite, les équipements collectifs ainsi que les grands travaux d'infrastructures et d'ouvrages d'arts.
"Le secteur du BTP remplit indéniablement des fonctions stratégiques dans la relance économique et la promotion de l'investissement créateur de richesse et d'emplois et suscite un effet d'entraînement sur divers domaines comme les transports, l'agriculture, l'industrie et l'hydraulique", estiment les organisateurs qui tablent sur de "véritables partenariats à engager entre les entreprises algériennes et étrangères".

APS

dimanche 20 avril 2014

Un colloque Sénat-UbiFrance mi-mai aux Rencontres Algérie 2014 de Paris

Un colloque Sénat-UbiFrance mi-mai aux Rencontres Algérie 2014 de Paris

Un colloque Sénat-UbiFrance marquera le 15 mai prochain à Paris les Rencontres Algérie, un rendez-vous économique qu’abrite chaque année la capitale française pour faire le point sur le partenariat entre les deux pays, a-t-on appris jeudi auprès des organisateurs.
Le colloque, prévu au Palais du Luxembourg, se déclinera sous formes de témoignages sur l’évolution récente du marché algérien et sur les opportunités offertes aux entreprises françaises. Il sera suivi, le lendemain, à UbiFrance, de rendez-vous individuels entre partenaires de services privés implantés en Algérie et entreprises françaises intéressées par ce marché.
Après un message du président du Sénat français, Jean-Pierre Bel, le Vice-président de la Chambre haute, Jean-Pierre Raffarin, chargé par le président français de contribuer au développement des relations économiques bilatérales entre la France et l’Algérie, interviendra à cette occasion.
La situation et les perspectives économiques entre les deux pays, les dernières évolutions de l’environnement des affaires en Algérie et les partenariats franco-algérien (de l’accord commercial au partenariat industriel), l’Algérie, un marché pour les PME, sont les principaux axes sur lesquels interviendront des opérateurs économiques des deux pays, selon un programme du Sénat parvenu à l’APS.
Dans une présentation de l’évènement, la Chambre haute du Parlement français affirme vouloir une " grille de lecture" sur l’environnement politique algérien au lendemain des élections présidentielles du 17 avril, être informée sur la situation et les perspectives économiques du pays, connaitre les dernières évolutions sur l’environnement des affaires et les nouveautés introduites par la loi de finances.
Elle dit aussi vouloir saisir les opportunités offertes par le marché, échanger lors de moments de networking et s’entretenir, lors des rendez-vous individuels, avec des experts de l’Algérie.
Les Rencontres Algérie d’UbiFrance représentent un rendez-vous économique annuel de capitaines de l’économie des deux pays et d’hommes d’affaires.
Elles sont désormais perçues comme une véritable plateforme d’échanges et d’apartés entre les chefs d’entreprises algériens porteurs de projets et leurs homologues français.
Rencontres Algérie sont aussi un moment pour débattre des potentialités du marché avec des experts sectoriels, des prestataires de services dans les domaines juridique, fiscal, bancaire, des ressources humaines, de la formation, et des partenaires institutionnels d’UBIFRANCE aux services des entreprises.
APS

Forum des chefs d’entreprises : Regroupement régional à Oran

Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) organise une rencontre régionale à Oran regroupant tous les chefs d’entreprise de la région Ouest et les représentants d’administrations locales, en présence du wali d’Oran et des responsables de l’ANDI et de l’Aniref.
La rencontre, prévue le 23 avril, devrait permettre, selon une annonce du FCE, de «passer en revue les préoccupations des entrepreneurs de l’ouest du pays, de discuter avec eux des problèmes qu’ils rencontrent, d’identifier leurs attentes et d’échanger sur les questions d’actualité économique».Pour le FCE présidé par Réda Hamiani, ce regroupement régional «sera une occasion de débattre des opportunités de développement de la région» et d’engager «une réflexion en commun sur les voies et moyens de concrétiser les perspectives de développement de cette région». Le FCE entend «susciter le débat à travers une série de regroupements régionaux autour de la question importante de la relation entre la performance de l’entreprise et la dynamique de développement des territoires de façon générale».
Les regroupements régionaux annoncés par le FCE, qui débuteront par celui organisé dans quelques jours à Oran, interviennent quelques semaines après le soutien déclaré à la candidature de Bouteflika par une majorité de patrons affiliés à l’organisation, qui a vécu un véritable malaise suite à cet épisode de ralliement politique. L’élection de Bouteflika ayant été concrétisée par le scrutin du 17 avril dernier, M. Hamiani sonne ainsi le rappel des troupes pour planifier les actions qu’il compte entreprendre dans les cinq ans à venir, avec la bénédiction du Président.

EL WATAN

Relations Algéro-allemandes : Les possibilités de coopération énergétiques sous-exploitées


“Les relations germano-algériennes offrent un énorme potentiel, qui n’a malheureusement pas encore été exploité à sa juste valeur.” C’est la conclusion du DG de la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie à Alger, Christoph Partsch, dans la “Note du Cerfa”, publiée dans le cadre du “Dialogue d’avenir franco-allemand”, par l'Institut français des relations internationales (IFRI).
S’exprimant, à “titre personnel”, cet avocat, spécialisé dans les transactions internationales, estime que l’Algérie et l’Allemagne ont sous-exploité, voire complètement manqué les possibilités de coopération qui existent sur le marché de l’énergie. Christoph Partsch commence par constater que les relations bilatérales entre les deux pays sont officiellement qualifiées, par les deux parties, de bonnes et amicales.
“Pourtant, en Allemagne, les erreurs d’appréciation du ‘Printemps arabe’ qui avaient entraîné un manque d’intérêt pour le territoire algérien marquent encore la politique extérieure. Par ailleurs, en Algérie, l’absence de réforme isole le pays tant sur le plan politique que sur le plan économique, tandis que l’évolution du marché mondial de l’énergie s’annonce décisive pour son développement”, relève M. Partsch.
Selon lui, “si l’Algérie est actuellement un des pays les plus stables d’Afrique du Nord, elle connaîtra des turbulences avant 15 ans”. Faisant l’historique des relations germano-algériennes, Christoph Partsch indique que celles-ci “étaient initialement extrêmement prometteuses sur le plan politique et économique”. Il rappelle le soutien allemand pour “la décolonisation de l’Algérie tant politiquement… que matériellement”. Après l’indépendance, même si l’Algérie décida de ne pas rejoindre le bloc de l’Est et de rester neutre, ce qui provoqué la déception des sociaux-démocrates allemands, les efforts d’industrialisation de l’Algérie furent réalisés presque exclusivement au moyen de la construction mécanique ouest-allemande. Avec les exportations de l’ex-RDA, l’Allemagne divisée fut longtemps le premier partenaire économique de l’Algérie. “La crise pétrolière de 1986 mit un terme à ces bonnes relations économiques, lorsque le baril de pétrole chuta de 30 à 10 dollars”, relève-t-il. Christoph Partsch évoque les “tentatives de nouveau départ”. Il cite la visite officielle du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en Allemagne début avril 2001, “une première pour un président algérien”.
En décembre 2010, soit neuf ans plus tard, il revint à Berlin pour une deuxième visite. La venue du président allemand Horst Köhler en novembre 2007 constitua la première visite d’Etat d’un président de la République fédérale d’Allemagne en Algérie. En juillet 2008, Angela Merkel arriva en Algérie. La chancelière et l’ambassadeur en poste à l’époque, Johannes Westerhoff, réussirent à lancer toute une série de projets avec des entreprises allemandes. “Cependant, l’administration algérienne eut besoin de près de cinq ans pour convertir ces idées en véritables contrats, parmi lesquels figurent notamment la construction de la mosquée d’Alger ou la vente de frégates par Thyssen”, regrette M. Partsch.

Le partenariat énergétique comme garantie pour la sécurité
D’importants projets ont souffert de l’absence d’une politique extérieure économique soutenant durablement les intérêts des entreprises allemandes et l’attribution de marchés à ces entreprises. M. Partsch estime que “les conditions d’investissement en Algérie comptent parmi les pires qui soient à l’échelle mondiale”.
“La décision prise en 2009 de limiter à 49% la possession d’une entreprise de production algérienne par des capitaux étrangers, mauvaise au demeurant, n’est pas la première responsable de cette situation ; ce sont plutôt l’insécurité juridique, l’imprévisibilité d’une administration hypertrophiée et l’opacité de toutes les décisions d’attribution de marché”, analyse-t-il. Christoph Partsch souligne deux domaines importants de coopération entre l’Allemagne et l’Algérie, “auxquels la France doit être associée” : l’énergie et la sécurité. “Le fait d’offrir des garanties d’investissements aux industries allemandes pourrait être le point de départ d’un partenariat germano-algérien dans le domaine des énergies renouvelables”, suggère-t-il. Dans un premier temps, ce partenariat énergétique pourrait mener à une restructuration de la production d’énergie en Algérie afin d’économiser les précieuses ressources pétrolières et gazières. Parallèlement, il serait possible de connecter l’Europe à l’Algérie pour orienter la surproduction électrique européenne vers l’Algérie, et des années plus tard pour exporter l’électricité algérienne produite à partir d’énergies renouvelables, afin de réduire la dépendance de l’Europe au charbon, ainsi qu’au nucléaire et aux risques que représente le secteur. “Le partenariat énergétique pourrait également constituer l’élément fondateur d’un partenariat en matière de sécurité tout à fait judicieux”, affirme M. Partsch. Actuellement, le partenariat de sécurité germano-algérien se limite à la formation occasionnelle de militaires et à la vente d’armements, l’Algérie étant même devenue un important partenaire économique de l’industrie allemande dans ce secteur.

LIBERTÉ

La situation des agences immobilières en Algérie nécessite une régulation (FNAI)

La situation des agences immobilières en Algérie nécessite une régulation

La situation des agences immobilières en Algérie est "lamentable" nécessitant une régulation dans les plus brefs délais, a indiqué mercredi à Oran la présidente de la Fédération nationale des agences immobilières (FNAI), Mme Zahoua Maameri.
"Cette régulation doit intervenir dans le but de protéger les agences et leurs clients et les prémunir contre toutes les formes d’arnaques" a-t-elle déclaré à l’APS en marge d’une rencontre d’installation d’un bureau de la FNAI à Oran.
"Plusieurs agences immobilières activent en noir et sans registre de commerce", a-t-elle encore souligné.
Activant sous l'égide de l'Union Générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), la FNAI oeuvre actuellement dans le sens d’ouvrir des bureaux dans chaque wilaya pour parer au manque d’information et de communication qui caractérise le secteur.
Le dépôt de dossier d’agrément fait sujet de manipulation et d’arnaque, car le dernier délai étant dépassé (31 décembre 2013), a ajouté Mme Maameri faisant remarquer que "des personnes demandent aux agents immobiliers des montants allant jusqu’à 150.000 DA pour déposer leurs dossiers au niveau du ministère de l’Habitat, alors que cette procédure est gratuite".
Sur 6.500 agences immobilières recensées, seuls 3.200 ont déposé les dossiers de demande d’agrément au 31 décembre dernier, selon la même source qui a souligné que ceux qui n'ont pas déposé de dossiers "perdront leur statut pour devenir de simples courtiers et c’est aberrant".
Afin de réguler la profession et la faire respecter la profession, un projet d’une charte de déontologie est en étude. La FNAI demande aussi l’instauration d’une journée nationale dédiée à l’agent immobilier et œuvre à mettre en place une banque de données locale et nationale dont pourront bénéficier tous les agents immobiliers, a-t-elle indiqué.

APS

Energies conventionnelles: appel au relèvement du taux de récupération dans les unités de production

Energies conventionnelles: appel au relèvement du taux de récupération dans les unités de production

Des experts en énergie ont affirmé que le relèvement de 1% par an du taux de récupération des énergies conventionnelles, au niveau des unités de production et des mines, permettra de récupérer 500 millions de barils.
Les autorités de tutelle du secteur de l'énergie sont appelées actuellement à développer de nouveaux projets d'investissement dans les domaines de l'exploration et de l'extraction du pétrole et à relancer les projets en retard pour augmenter la capacité de récupération.
L'ancien président directeur général de Sonatrach, Abdelmadjid Attar a affirmé que le lancement de nouveaux projets d'investissement est nécessaire pour l'amélioration de la production des gisements de pétrole et de gaz du pays, soulignant qu'un taux de récupération de 1% par an au niveau des unités de production et des mines permettra de récupérer 500 millions de barils.
Le recul de la production du pétrole et du gaz de 7% par an depuis 2008 impose aux autorités concernées l'intensification des investissements dans ce secteur et la relance des projets en retard, notamment dans le cadre des défis techniques et environnementaux qui se posent en matière d'exploitation du gaz de schiste, a-t-il dit.
L'augmentation du taux de récupération nécessite d'importants investissements pour le forage de nouveaux puits et l'aménagement de nouvelles infrastructures, outre l'utilisation de nouvelles techniques dans l'exploration et l'extraction, a estimé M. Attar, soulignant qu'il est possible d'obtenir des résultats positifs à l'horizon 2030, date du lancement effectif de l'exploitation du gaz de schiste.
En dépit de l'abondance des réserves de gaz de schiste, "son développement, sa production et son exploitation restent difficiles, en raison des nombreux défis techniques" qui entravent actuellement la couverture de la demande nationale ou l'exportation, a-t-il dit. 
Cependant, le lancement de la production du gaz de schiste début 2025 est possible, pour la couverture en 2030 de la demande nationale seulement, a-t-il ajouté.
L'expert Mustapha Mekideche a, pour sa part, souligné la nécessité de développer la capacité de récupération, à travers l'extension des projets d'investissement du gaz et du pétrole, l'évaluation générale des projets en retard et l'examen des moyens d'aider à leur paracahevement.
La dernière loi sur les hydrocarbures est à même de developper l'investissement national dans ce domaine, a estimé M. Mekideche, soulignant qu'il est nécessaire de prendre en compte la demande nationale croissante qui augmente de 12% par an, tandis que ce taux ne dépasse pas 2,5% au niveau international.
        Nécessité de revoir le mode de consommation énergétique en Algérie
Cette question est susceptible de poser une problématique liée à "la suffisance des réserves nationales jusqu'en 2020", selon Mekidèche qui estime que les études réalisées à ce jour, révèlent que le pays n'est plus en position de procéder à la prospection de nouveaux champs semblables à ceux de Hassi Messaoud. Les concernés, a-t-il dit, devront s'employer dès lors à assurer le transfert des technologies modernes pour  permettre l'accroissement du taux de récupération au niveau des champs.
La consommation globale de gaz en Algérie, est estimée à 34% du total de la consommation énergétique au moment ou la moyenne mondiale est de 22% seulement ce qui exige, a-t-il poursuivi, l'élaboration d'un scénario pour augmenter la production de gaz jusqu'en 2025.        
L'intervenant a recommandé d'autre part, la révision du mode de consommation énergétique en Algérie et des prix appliqués aux produits énergétiques dans le but de mettre fin au gaspillage.
Il a souligné également l'importance la multiplication des investissements au niveau des champs pétroliers notamment ceux exigeant un transfert technologique qui confère davantage de dynamique aux opérations de production.
De son côté, l'expert économique Benyahia Boudali, a estimé que la lutte contre la contrebande au niveau des frontières implique impérativement une révision des prix "qui augmentent du fait de la hausse importante de la demande interne"
Ces mesures accorderont le temps nécessaire aux parties concernées pour améliorer leurs capacités de production et la poursuite de l'exploration du gaz de schiste jusqu'en 2030.
M. Boudali a souligné toutefois, que le gaz de schiste ne pourra satisfaire la demande croissante jusqu'en 2030 à moins que des moyens matériels et humains venaient à être consacrés afin de permettre l'extraction et la production de ce gaz et de relever les défis techniques.
Il a enfin, appelé à l'ouverture de nouveaux marchés et l'encouragement de l'exportation des énergies conventionnelles vers les pays d'Asie au regard du volume des marchés commerciaux importants existant entre les deux parties.

APS

L'Algérie acquiert 51% du capital Orascom Telecom Algérie OTA (FNI)

L'Algérie acquiert 51% du capital Orascom Telecom Algérie OTA

Le Fonds national d'investissement (FNI) a signé vendredi à Paris un contrat d'achat d'actions pour l'acquisition d'une participation de 51% dans la société Orascom Telecom Algérie SPA (OTA) pour un montant de 2,6 milliards de dollars, a annoncé le Fonds.
La signature de l'accord s'est déroulée à Paris auprès de Global Telecom Holding, filiale majoritairement détenue par la société VimpelCom, opérateur de service de télécommunications leader dans le monde, indique la même source dans un communiqué obtenu par l'APS.
L'accord "intervient au terme d'un processus long et complexe ayant mobilisé, depuis de nombreux mois, plusieurs cabinets conseils, notamment Shearman et Strerling LLP, qui a apporté tout son savoir-faire dans le montage juridique de l'opération et la rédaction des accords ainsi que FTI Consulting, expert financier impliqué dans la valorisation et la négociation des aspects financiers", a noté le FNI.
"L'accord intervenu entre le FNI et le groupe VimpelCom ouvre une ère nouvelle dans le développement de Djezzy en donnant à OTA un nouvel actionnariat solide et stable", souligne le Fonds.
Tout en consacrant l'ancrage algérien de Djezzy, cet accord va lui permettre de poursuivre son activité dans un marché dynamique, d'intensifier ses investissements notamment en renforçant et développant son infrastructure de réseau à l'heure où le marché de la téléphonie mobile se caractérise, grâce aux évolutions technologiques notamment la 3G, par une forte croissance des télécommunications de données par la voie mobile, estime le FNI.
Afin de faciliter la réalisation de l'opération, OTA apportera ses activités à OPtimum Telecom Algérie SPA, filiale entièrement détenue par OTA, ajoute la même source, assurant que "cette réorganisation interne de la structure de Djezzy n'aura aucun impact sur ses conditions d'exploitation et n'affectera pas les conditions d'emploi de son personnel".
Le partenariat ainsi institué entre le FNI et le groupe VimpelCom sera régi par un pacte d’actionnaires qui décrit la structure de gouvernance d’OTA et Optimum et encadre le sort futur des participations de chacun, ajoute le FNI.
Ce pacte d’actionnaires, précise-t-on, comporte aussi des clauses relatives à la composition, aux modalités de désignation et de révocation et aux pouvoirs des organes de direction et de surveillance des sociétés. Il permet à VimpelCom de conserver le contrôle managérial et opérationnel d’OTA mais confère au FNI des droits de veto sur les grandes décisions stratégiques.
La réalisation définitive de l’acquisition devrait intervenir avant la fin de l’année 2014 car elle est soumise à certaines conditions suspensives, dont l’obtention d’autorisations réglementaires.
"L’acquisition d’une participation de 51% dans OTA s’inscrit parfaitement dans la mission confiée par les pouvoirs publics au FNI de participer au développement économique de l'Algérie et dans notre plan stratégique", a indiqué Ahcene Haddad, PDG du FNI, cité par le communiqué.
Pour M. Haddad, cet investissement traduit la volonté du Fonds "de participer à la croissance d’une entreprise de haute technologie". "La qualité de Djezzy répond entièrement aux critères que nous nous sommes fixés dans notre politique d’investissement: une société à forte valeur ajoutée, profitable et présente dans un secteur clef du développement d’une économie moderne", a-t-il souligné.
"Nous sommes très fiers d’investir aux côtés du groupe Vimpelcom et de poursuivre avec lui le projet de croissance et de développement d’OTA" a poursuivi le premier responsable du FNI.

APS

L'Algérie reprend 51% d'OTA et achève un long processus de négociations

L'Algérie reprend 51% d'OTA et achève un long processus de négociations
L'acquisition par l'Algérie de 51% du capital de la société Orascom Telecom Algérie SPA (OTA) vient conclure un long et complexe processus de négociations et de consultations avec la société russe VimpelCom ainsi qu'avec des cabinets internationaux de conseil. Dans un communiqué transmis vendredi à l'APS, le Fonds national d'investissement (FNI) a annoncé avoir signé un contrat d'achat d'actions pour l'acquisition d'une participation de 51% dans la société Orascom Telecom Algérie SPA (OTA) pour un montant de 2,6 milliards de dollars.
L'accord du vendredi intervient donc "au terme d'un processus long et complexe ayant mobilisé, depuis de nombreux mois, plusieurs cabinets conseils, notamment Shearman & Sterling LLP, qui a apporté tout son savoir-faire dans le montage juridique de l'opération et la rédaction des accords ainsi que FTI Consulting, expert financier impliqué dans la valorisation et la négociation
des aspects financiers", souligne ainsi le FNI.
Il s'agit du deuxième accord entre les autorités algériennes et VimpelCom, propriétaire d'Orascom Telecom Holding (OTH) actionnaire majoritaire d'OTA, après celui conclu en janvier 2012 et dans lequel la firme russe avait accepté de céder à l'Etat algérien la majorité du capital de l'opérateur téléphonique (Djezzy).
En vertu du protocole d'accord de 2012, les deux parties avaient aussi confirmé leurs intentions de poursuivre les discussions en vue d'examiner les modalités d'une éventuelle cession à l'Etat algérien, par OTH d'une participation majoritaire dans le capital de sa filiale OTA.
Le processus d'évaluation du premier opérateur de téléphonie mobile en Algérie en termes de nombre d'abonnés a été ensuite lancé et la filiale française du cabinet Shearman & Sterling LLP s'est vue confier par les autorités algériennes cette mission d'évaluation.
Mais, en vertu de la clause de confidentialité, aucune annonce sur la valeur de Djezzy n'a été faite auparavant par les deux parties bien que l'ancien propriétaire de Djezzy avait fixé sa valeur à 7,8 milliards de dollars.
L'affaire Djezzy a, entre temps, a été porté dans les tribunaux lorsque OTA fut accusé d'avoir commis de 2007 à 2009 des infractions d'une valeur de 189 millions de dollars lors du transfert de capitaux vers l'étranger.
Le tribunal de première instance de Sidi M'Hamed avait condamné en mars 2012 OTA, personne morale à une amende de 93 milliards de DA et Tamer Mokhtar Mahdi, son directeur général, à deux (2) ans de prison ferme et à une amende de 6 milliards de DA. Citybank où l'opérateur Orascom Télécom était domicilié a été acquittée.
La Banque d'Algérie avait découvert que des infractions avaient été commises par Djezzy lors du transfert de capitaux vers l'étranger au niveau de Citybank.
Vimpelcom avait racheté en mars 2011 le groupe italien Wind Telecom qui détenait 51% d'OTH, propriétaire majoritaire d'OTA.
L'ancien propriétaire de Djezzy, le groupe OTH de Naguib Sawiris-fils, avait fixé sa valeur à 7,8 milliards de dollars lorsqu'il avait tenté de négocier avec le groupe de téléphonie sud-africain (MTN) la vente de Djezzy.
L'Algérie avait alors immédiatement fait prévaloir son droit de préemption et entamé par la suite des négociations pour le rachat de Djezzy, qui comptait 17.574.249 abonnés en 2013.
Par ailleurs, le FNI, (ex.BAD- Banque algérienne de développement), qui représente la partie algérienne dans l'actionnariat de l'OTA, est doté d'un capital de 1,5 milliard de dinars.
Cet établissement a contribué au financement de plusieurs projets d'investissements publics ou en partenariat notamment celui de l'usine Renault d'Oran, du complexe sidérurgique de Bellara (Jijel) et d'une cimenterie à Relizane.
 APS

samedi 19 avril 2014

Maison de l'Algérie : A l'attention de Monsieur le Président Abdelaziz Bouteflika




Maison de l'Algérie : A l'attention de Monsieur le Président Abdelaziz Bouteflika


 



Monsieur le Président,

A l’occasion de votre réélection, je tiens à vous adresser mes chaleureuses félicitations et mes vœux les plus sincères de réussite pour la haute mission que vous allez conduire au service de notre pays l’Algérie.

Je suis persuadé que vous saurez contribuer avec énergie au rayonnement de la jeunesse des deux rives (France- Algérie) et je forme le vœu que, sous votre impulsion, la confiance et l’amitié qui caractérisent la relation Franco-algérienne  continuent à se développer.

La période qui s’ouvre devant nous est riche de promesses pour la communauté algérienne résidant à l’étranger  comme pour son implication au développement économique et social de son pays natal. Je suis convaincu que votre programme ambitieux (2014-2019) au profit de la communauté algérienne sera suivi de près sur le terrain (France) et que la promotion de votre programme : http://maisondelalgerie-blog.blogspot.fr/2014/04/les-14-mesures-de-bouteflika-pour-les.html au sein des institutions algériennes (Ambassade et consulats) sera à la hauteur de vos espérances.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.



 
Longue vie à notre Algérie forte et prospère

Un pont entre deux cultures, un regard vers l'avenir bâtissons ensemble "Maison de l'Algérie"

Naima Iratni
Présidente "Maison de l'Algérie "


Abdelaziz Bouteflika réélu président de la République pour un 4ème mandat : Les 14 mesures de Bouteflika pour les Algériens à l'étranger


Abdelaziz Bouteflika réélu président de la République pour un 4ème mandat

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été réélu pour un quatrième mandat avec un taux de 81,53% (8.332.598 voix), a annoncé vendredi le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz.
Il est suivi de Ali Benflis (12,18%, soit 1.244.918 voix) ), de Abdelaziz Belaid (3,36%, soit 343.624voix), Louisa Hanoune (1,37, soit 140.253 voix), de Ali Fawzi Rebaine (0,99%, soit 101.046) et de Moussa Touati (0,56%, soit 57.590 voix).

APS

Les 14 mesures de Bouteflika pour les Algériens à l'étranger : Jeunes compétences : accès au dispositif ANSEJ, Baisse des prix des billets d'avion,Ouverture de succursales de banques algériennes, logement....

1. Accès au logement public en AlgérieAvant la fin 2014 deux formules pour l'accès au logement public en Algérie. La première formule dite d'accès au logement public unique (LPU) bénéficiera du soutien de l'Etat (prix du foncier, plafonnement des marges...) au profit de ceux qui souhaitent acquérir un bien immobilier pour y résider.
La deuxième formule concerne l'accès à des programmes immobiliers libres pour ceux qui désirent investir dans un bien pour le louer ou le revendre. Cette formule est destinée à contribuer à orienter l'excès d'épargne des résidents à l'étranger vers la dynamisation du marché immobilier en Algérie.
 
2. Garantie obsèques/rapatriement
Première mesure : élargissement des points de souscription de l'assurance rapatriement au niveau des consulats couplée avec la carte consulaire. Deuxième mesure : prise en charge par l'Etat de la prime d'assurance au profit de démunis (sous conditions de ressources).
 
3. Jeunes compétences : accès au dispositif ANSEJ
Les jeunes compétences issues de l'immigration accèderont dès janvier 2015 au dispositif de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) dans le cadre de l'entreprenariat autonome. La condition de résidence pour bénéficier du dispositif sera ainsi modifiée dans le cadre de la loi de finances pour 2015 afin de permettre à tous les concitoyens détenteurs d'un savoir-faire de créer leurs entreprises en Algérie dans le domaine productif ou des services. Le dispositif ANSEJ offrira une aide financière jusqu'à 10 millions de dinars (environ 95.000 euros) aux jeunes issus de l'immigration et qui ont gardé une attache avec le pays d'origine.
 
4. Ouverture de succursales de banques algériennes
Afin de faciliter la gestion de l'épargne de nos concitoyens résidant à l'étranger (transfert d'argent, crédit bancaire, investissement boursier en Algérie...), nous préparerons les conditions pour l'ouverture à court terme de succursales de banques publiques algériennes dans des pays à forte présence de la communauté algérienne établie à l'étranger, en particulier en France... Par ailleurs, ce dispositif profitera également aux entrepreneurs algériens en quête de croissance et de transfert technologique au profit du pays.
 
5. Baisse des prix des billets d'avion
Avec l'important renforcement de la flotte d'Air Algérie en 2015, notre pays sera capable de supporter une plus grande ouverture du ciel qui induira une plus grande concurrence entre les compagnies aériennes synonyme de baisse des prix des billets d'avion.
Nous conditionnerons désormais les autorisations de vols supplémentaires au profit des compagnies aériennes opérant vers l'Algérie, par la mise en place d'un quota conséquent de sièges avec des réductions familles et 3ème âge, notamment durant la haute saison.
Enfin, nous créerons les moyens d'émergence de la première expérience en Algérie de compagnie
low coast de droit algérien afin de proposer, toute l'année, des tarifs abordables.
 
6. Augmentation de l'offre transport maritime
Nous renforcerons les capacités de la compagnie ENTMV afin qu'elle augmente son offre et améliore ses prestations.
Augmentation de l'offre et des rotations avec les grands ports français et baisse des prix, en particulier en faveur des familles, y compris en été.
 
7. Maison de retraite, accueil 3ème âge
Nous offrirons toutes les facilités (accès au foncier, financement bancaire...) aux opérateurs disposant du savoir-faire désirant investir dans des structures spécialisées d'accueil de retaités en Algérie.
Nos concitoyens non-résidents pourront ainsi disposer de structures spécialisées et médicalisées dans leur pays d'origine tout en profitant pleinement du magnifique cadre de vie algérien.
 
8. Bourse aux stages
Nous mettrons en place avant la fin 2014 une bourse dématérialisée de stages professionnels dans des entreprises et institutions en Algérie au profit de jeunes diplômés de la communauté afin qu'ils puissent entamer une expérience dans la vie active. Ces stages seront des tremplins pour des emplois durables pour ceux qui souhaitent exercer durablement en Algérie.
 
9. Professionnels en médecine : offre d'un pacte de compétence
Dans le cadre de la construction de grands centres hospitaliers en Algérie et dont la gestion sera aux normes européennes, le système de santé a besoin de compétences parmi les professionnels en médecine établis et désirant retourner, définitivement ou pour un temps, exercer en Algérie.
Ces compétences seront gérées directement par le ou les titulaire (s) du contrat de management des futurs hôpitaux.
 
10. Encouragement du mouvement associatif
Nous allons encourager davantage le mouvement associatif activant dans les pays hôtes afin de : renforcer les liens avec le pays d'origine ; aider au retour des compétences au pays ; accroître l'investissement productif pour réduire les importations, contribuer au transfert technologique et du savoir-faire.
 
11. Accès des entreprises détenues par des Algériens aux marchés publics en Algérie
Nous mettrons en place pour 2015 un dispositif d'accès des entreprises détenues par des Algériens aux marchés publics en Algérie. Cet accès vise notamment : à faire bénéficier notre communauté de la croissance dans le cadre de l'effort de construction d'une économie forte ; le transfert technologique et de savoir-faire ; la réduction du transfert de devises.
 
12. Remise en place de colonies de vacances au pays
L'organisation de ces colonies dès 2015 sera confiée à des partenaires conventionnés. L'Etat pourra contribuer financièrement en prenant en charge une partie des frais de séjour (sous conditions de ressources des parents).
 
13. Amélioration des conditions d'accueil au niveau des consulats
Nous mettrons en place un programme d'urgence afin d'augmenter rapidement les capacités d'accueil et d'amélioration de service au niveau des grands consulats.
Ce programme se traduira notamment par : le réaménagement des locaux ; l'acquisition de nouveaux locaux ; le renforcement en moyens humains par le recrutement de compétences locales ; la révision de toutes les procédures en vigueur dans le but d'éliminer la bureaucratie.
 
14. Mise en place d'une aide juridique étendue
Nous mettrons en place au courant de l'année 2015 un dispositif gratuit d'aide juridique étendue autour des postes consulaires avec la collaboration d'associations activant dans l'intérêt de notre communauté.
 

mercredi 16 avril 2014

Isaab Rebrab, nouveau patron de FagorBrandt, a promis que le groupe serait pérenne

Siège de FagorBrandt à Rueil-Malmaison (92), le 6 novembre 2013. Francois Mori/AP/SIPA

Le tribunal de commerce de Nanterre a homologué mardi les projets de reprise de FagorBrandt soumis par le groupe Cevital.

Issad Rebrab, le patron du groupe algérien Cevital, a dévoilé mercredi 16 avril sa stratégie pour faire de FagorBrandt un groupe pérenne et rentable, après l'officialisation la veille de son investissement dans le spécialiste de l'électroménager.
Le tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine) a homologué mardi les projets de reprise de FagorBrandt, dont la maison-mère espagnole se trouve en faillite, soumis par le groupe Cevital .
Après avoir déboursé 25 millions d'euros pour acheter les marques Brandt, Sauter, Vedette et De Dietrich, Issad Rebrab a promis sur I>télé que la nouvelle société, rebaptisée Brandt, serait "un groupe pérenne qui va être rentabilisé".
"C'est une fierté pour nous de créer des emplois en France et d'en sauver d'autres", a-t-il affirmé alors que Cevital va notamment reprendre les sites d'Orléans et de Vendôme, le siège et les services après-vente, soit 1.225 salariés en France.
"Globalement il y a 80% des salariés qui sont sauvés aujourd'hui, 1.200 directement par Cevital, et un peu plus de 200 sur la Vendée grâce aux commandes que nous allons donner à deux repreneurs qui doivent faire la reconversion industrielle", a-t-il dit.

Pas de relocalisation en France

Les sociétés locales Variance Technologies, une PME de plasturgie, et S20 Industries, ont en effet prévu de reprendre les sites vendéens du groupe, permettant ainsi le maintien de 220 emplois, soit la moitié des effectifs.
Issad Rebrab a également confirmé qu'il allait prochainement soumettre des offres sur les actifs espagnol et polonais de FagorBrandt.
Contrairement à ce qu'il avait indiqué au magazine Le Point, il n'a jamais été question selon lui de relocaliser des activités de FagorBrandt vers la France.
"On va relocaliser en Algérie (les sites polonais et chinois, ndlr). En France, on garde les emplois actuellement pour les activités qui sont rentables", a-t-il expliqué.
"L'Algérie est aujourd'hui beaucoup plus compétitive que la Chine vu la proximité que nous avons avec l'Europe".
"Nous allons aussi ouvrir le marché maghrébin et du Moyen-Orient aux produits fabriqués en France et en Europe", a détaillé Issad Rebrab.
Concernant l'Hexagone, "il va y avoir des investissements au niveau de la publicité pour donner un peu plus de force aux marques françaises".
"La France aujourd'hui, elle peut être compétitive pour des produits de très haute technologie", a-t-il déclaré, rendant hommage à Arnaud Montebourg.
"J'y crois fortement, surtout avec le ministre de l'Economie et du Redressement productif qui fait énormément pour la France. Je suis persuadé que la France va très bien s'en sortir économiquement", a ajouté le président de Cevital.
Son conglomérat, présent dans des secteurs aussi diversifiés que l'électronique, l'agroalimentaire, la sidérurgie, le verre, l'électroménager, le BTP ou la distribution, a déjà sauvé de la faillite l'année dernière la société française Oxxo qui fabrique des portes et fenêtres en PVC pour le logement collectif.
Issad Rebrab a laissé la porte ouverte à d'autres investissements futurs en France: "on verra les opportunités qui pourraient s'offrir à nous, et qui auraient une synergie avec nos activités en Algérie", a-t-il conclu.

Challenges

(Avec AFP)

Le 12e salon international aura lieu du 21 au 24 avril à la Safex : Djazagro : le carrefour des filières agroalimentaires

Cette édition enregistre la participation de 562 entreprises et accueillera, selon ses organisateurs, quelque 20 000 visiteurs.
La 12e édition de Djazagro, carrefour international des filières agroalimentaires en Algérie, ouvrira ses portes du 21 au 24 avril 2014 au Palais des expositions des Pins-Maritimes de la Safex à Alger. Avec 562 entreprises présentes dont 52% de nouvelles et 131 qui exposent des nouveautés, le salon conforte sa place de leader, lieu de rencontre de tous les acteurs de la filière agroalimentaire.
Un salon dynamique qui s’annonce de grande qualité. À quelques jours de l’ouverture, Christophe Painvin, directeur du salon, ne cache pas son optimisme. “L’édition 2014 de Djazagro s’inscrit dans une dynamique positive. Notre ambition de participer au développement de l’industrie agroalimentaire en Algérie est plus que jamais d’actualité. Djazagro propose à ses visiteurs de découvrir une offre toujours plus large et internationale”, explique-t-il.
Se voulant une offre exhaustive et diversifiée, Djazagro est aujourd’hui le salon qui englobe toute la filière agroalimentaire du process au conditionnement jusqu’aux produits finis sur une superficie de plus de 15 000 m².
Ainsi, le “Hall 1 est dédié aux produits alimentaires, dont les ingrédients, arômes, additifs et les boissons. Le Hall 2 est réservé aux machines et équipements de boulangerie, pâtisserie et restauration. Il y est exposé également les procédés, le conditionnement et l’emballage. La grande majorité des secteurs accueille de nouveaux exposants et affiche une progression significative”, soulignent les organisateurs. L’édition 2014 verra la participation d’entreprises étrangères en provenance de 31 pays dont les principaux sont la France et la Turquie.
À noter la présence pour la première fois de sociétés venues d’Argentine, de Hongrie, du Japon, de Libye, de Malaisie, de Singapour et de Suède. Par ailleurs, de nombreuses actions de promotion sont menées à travers le territoire national afin de sensibiliser les professionnels du secteur à venir découvrir le salon.
Ces opérations de sensibilisation permettent, selon un communiqué, d’attirer des industriels des filières agroalimentaires, des distributeurs et importateurs d’équipements, des boulangers, des pâtissiers, des restaurateurs, des traiteurs, des importateurs et des grossistes de produits, des commerçants et autres détaillants… Les organisateurs comptent accueillir, selon eux, près de 20 000 visiteurs pendant les 4 jours du salon. Sur un autre registre, Djazagro est l’occasion pour le visiteur professionnel de prendre part à des événements devenus coutumiers et qui font la richesse du salon notamment la cuisine.
À ce propos, “la nouveauté 2014 est que la société organisatrice s’associe à Electrolux et propose un nouveau lieu de démonstrations culinaires. La cuisine mettra en avant les produits et techniques culinaires nouvelles en s’appuyant sur les matériels et équipements haut de gamme proposés par les exposants. Une cuisine aux saveurs, parfums et couleurs algériens réalisée par des chefs à partir de produits locaux. Une expérience inédite et insolite, un lieu de passage obligé du Hall 1 !” indique-t-on.
Le Hall 2 accueillera une nouvelle fois un fournil de boulangerie en fonctionnement. Pascal Tepper, qualifié de meilleur ouvrier de France, présentera aux visiteurs pendant 4 jours les techniques de panification à la française (pains et viennoiseries), ainsi que la fabrication de pâtisseries.

LIBERTÉ

ArcelorMittal signe une convention d’investissement avec l’Andi

La direction du complexe sidérurgique d’El-Hadjar annonce dans son dernier bulletin interne qu’une convention d’investissement a été signée récemment à Alger entre l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi) et ArcelorMittal Algérie représentée par Ahmed Benabbas, président du conseil d’administration. Ainsi, les responsables d’ArcelorMittal Algérie indiquent que “cet accord permettra à la société de bénéficier de l’avantage lié au régime de la convention dans le cadre de la réalisation, de l’exploitation et de l’investissement”. Nous apprenons, par ailleurs, qu’une équipe projet, composée de techniciens de l’unité et de la centrale automation, a été mise en place depuis plusieurs semaines, pour améliorer les performances de l’usine à chaux, une unité du complexe sidérurgique, qui joue un rôle important dans l’approvisionnement en chaux vive et dolomitique des aciéries à oxygène. Cette équipe a pour mission de réaliser une nouvelle armoire plus fiable, estiment les responsables d’AMA. Ceci en précisant que ce nouvel équipement devrait permettre la diminution des arrêts en utilisant des variateurs de vitesse modernes. Cette unité, explique-t-on, est équipée de deux fours rotatifs horizontaux avec une inclinaison de 3%, d’un diamètre de 3,5 m et d’une longueur de 85 m. Chaque four est entraîné par un moteur à courant continu qui fait varier la vitesse du four en fonction du débit de production. La commande de ce moteur se faisait par une ancienne armoire électrique, qui a été à l’origine de plusieurs dysfonctionnements à cause d’un variateur de vitesse devenu obsolète et irréparable. Selon la même source, “ce projet d’amélioration de performance est passé par plusieurs étapes, dont la réalisation d’une étude d’adaptation du schéma électrique, puis le montage des équipements, le câblage de l’armoire, les essais de la partie commande, le paramétrage statique et dynamique du variateur et enfin les essais à vide et en charge”. L’on précise que les équipements et pièces utilisés dans ce projet proviennent de la récupération interne, à l’exception du variateur de vitesse, qui est à l’état neuf. Mieux encore, deux mois après la mise en service, aucun dysfonctionnement n’a été signalé et le moteur fonctionne dans de bonnes conditions, affirme-t-on.

LIBERTÉ

Les exportateurs algériens plaident pour une révision urgente de la réglementation des changes

Les exportateurs algériens plaident pour une révision urgente de la réglementation des changes

Une révision de la réglementation des changes est "impérieuse" pour aller vers une relance significative du volume des exportations hors-hydrocarbures a estimé, mardi à Alger, le Président de l'Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), Ali Bey Nasri.
" Cette réglementation, datant du début des années 90 où l'Algérie connaissait de graves difficultés financières, doit être réaménagée " a-t-il déclaré sur les ondes de la radio nationale.
Insistant sur le fait que les entreprises candidates à l'exportation ont besoin d'un environnement de facilitation, M. Ali Bey Nasri a ciblé dans ses propos les principaux obstacles entravant l'acte d'exportation, soulignant ainsi la nécessité de réviser la réglementation des changes qui selon lui "étouffe les initiatives des opérateurs".
"Les exportations hors hydrocarbures stagnent de puis près d'une dizaine d'année autour de deux milliards de dollars et n'arrivent pas à dépasser ce cap" a déploré M. Ali Bey Nasri.
Rappelant  les 60 mesures en faveur de la relance des exportations hors hydrocarbures arrêtées lors de la réunion tripartite de septembre 2011, le Président d'Anexal a constaté que peu de dispositions ont été effectivement concrétisées sur le terrain.
Il a ainsi regretté le retard enregistré dans l'installation du conseil national consultatif de la promotion de l'exportation. L'installation de cet organe permettrait de lever beaucoup d'écueils et de prendre les mesures de facilitation requises pour impulser le volume des exportation a-t-il relevé.
L'excès de méfiance à l'égard des exportateurs est pour le moins injustifié, selon lui, ajoutant que ce sont les importateurs qui sont pour l'essentiel responsables des transferts illicites et des fuites de capitaux.
"La réglementation encadrant le régime douanier de l'admission temporaire et l'obligation de solliciter un accord préalable de la Banque d'Algérie constituent d'autres entraves qui bloquent les démarches des exportateurs", a affirmé le président de l'Anexal.
Mettant l'accent sur la nécessité d'une vision stratégique et d'une identification précise des secteurs d'activité disposant d'une réelle vocation à l'exportation, Ali Bey Nasri s'est attardé sur les immenses potentialités recelées par l'agriculture nationale.
"L'Algérie peut valoriser près de 50 millions d'hectares autour de spéculations tournées vers l'agriculture (maraîchage, agrumes, oléiculture, dattes...) et atteindre voire dépasser le niveau des exportations agricoles des pays voisins (entre 1 et 1.5 milliards de dollars)", a-t-il ainsi assuré.
Evoquant le faible niveau des échanges avec  les pays africains,  le président d'Anexal a regretté l'absence d'accompagnement des exportateurs par les banques nationales.
"La présence des banques nationales sur le continent africain est une nécessité pour booster le volume de nos exportations dans ces régions" a-t-il souligné.
Concernant les exportations avec les pays voisins, M. Ali Bey Nasri a regretté les entraves concernant l'application de l'accord préférentiel commercial liant l'Algérie à la Tunisie, entré en vigueur le 1er mars dernier. " Des exportations algériennes sont actuellement bloquées à l'entrée du territoire tunisien " a-t-il encore déploré.
APS

lundi 14 avril 2014

Téléphérique : Une entreprise suisse pour sa réhabilitation


Après un arrêt de plusieurs mois, le téléphérique d’Oran va bénéficier d’une importante opération de réhabilitation.
Selon le directeur des transports de la wilaya d’Oran, «l’opération a été confiée à une entreprise suisse, GRAVENTA. Le projet a été validé par la commission du ministère des Transports». Le même responsable a ajouté que les travaux vont  prochainement débuter, soit après l’expiration du délai des recours. «L’opération consiste à renouveler toutes les structures du téléphérique selon les normes internationales de sécurité», a-t-il souligné. Avant le lancement des travaux de réfection, une expertise a été effectuée par un bureau d’étude algéro-suisse. Elle a révélé que l’exploitation du téléphérique peut constituer un danger pour les usagers.
Aussi, une étude de faisabilité d’une éventuelle extension du téléphérique a été effectuée. Réalisé par une firme suisse pour renforcer les moyens de transport avec la ligne Oran-Les Planteurs et pour des besoins touristiques (en reliant la ville à ses hauteurs), le téléphérique n’a fonctionné que de 1988 à 1993. Malheureusement, au paroxysme de la violence terroriste, le téléphérique, qui a fait la fierté de la ville, a subi des actes de sabotage qui l’ont immobilisé. Il a été remis en service en 2007.
Mais à peine remis en vol, que les tracasseries de ses cabines se succèdent et se répètent. Le téléphérique a chaviré de nouveau dans la multitude de défaillances. Les pannes répétitives ont suscité une vive polémique au sein de la population sur la fiabilité de ce moyen de transport.         

EL WATAN

Salon du médicament et des équipements médicaux : La 17ème édition se tiendra du 23 au 26 avril



La 17ème édition du Salon International du Médicament et des Equipements Médicaux «SIMEM» aura lieu du 23 au 26 avril prochain à Oran au Centre des Conventions (CCO), annonce-t-on dimanche, lors d’une conférence de presse.
Selon Mr Chaouche, Président du comité d’organisation, ce salon international est organisé pour la troisième fois consécutive à Oran par l’Entreprise de Communication «Krizalid» sous le haut patronage du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Le SIMEM est un rendez-vous incontournable dédié aux professionnels de la santé. Il verra, au cours de cette nouvelle édition, la présence à Oran d’environ 200 firmes et groupements spécialisés au niveau de 80 stands d’exposition représentant  plus d’une vingtaine de pays dont la Turquie est l’invitée d’honneur.
Pour cette édition 2014, des équipements, des articles et des produits médicaux seront présents en force durant quatre jours au profit des professionnels et mis en démonstration par 400 experts qui sont attendus à cet évènement.
Sur place, les visiteurs pourront ainsi s’enquérir des dernières innovations technologiques médicales en matière d’imagerie, d’instruments médico-chirurgicaux, produits pharmaceutiques et surtout pour ce qui est du mobilier hospitalier et des tenues spécifiques adaptées pour le personnel médical.
Pour cette 17ème édition, qui sera marquée par une présence conséquente d’un important pôle des industries médicales de la Turquie, il est programmé, pour le jeudi 24 avril, des rencontres pour des opportunités d’affaires et de partenariat entre les opérateurs turcs et algériens. Le coup d’envoi officiel de ce Salon International, placé sous le thème «La santé au rendez-vous», sera donné le 23 avril à partir de 10 heures au CCO.Les étudiants en médecine et pharmacie  des universités de l’Ouest du pays sont conviés à une visite de ce salon international, les 24 et 25 avril.                        

EL WATAN

dimanche 13 avril 2014

La reprise prochaine du Groupe Fagor-Brandt permettra de créer 7.500 emplois en Algérie

PDG du groupe industriel Cevital, Issad Rebrab

La reprise prochaine de la société multinationale Fagor-Brandt par Cévital permettra de sauver les emplois et d’en créer "pas moins de 7.000 autres en Algérie", a affirmé, jeudi à Paris, le Président-Directeur général  du groupe industriel algérien, Issad Rebrab.
"La reprise, en cours de négociation, de ce groupe permettra de maintenir un peu plus de 1.200 emplois en France, plus de 300 en Espagne et environ 750 autres en Pologne, sans compter les agences de distribution au Royaume-Uni, en Suisse, en Chine, à Singapour, aux Etats-Unis, soit plus de 2.500 emplois sauvés", a-t-il déclaré à la presse, en marge d’un colloque sur les investissements étrangers en Algérie organisé dans la capitale française.
Selon l’industriel algérien, une fois le groupe multinational "bien redressé", non seulement d’autres emplois seront créés dans les pays cités, mais, en parallèle aussi, "7.500 emplois seront créés en Algérie".
"Il y aura des produits qui seront usinés en Europe et commercialisés en Algérie, dans le Maghreb, en Afrique et au Moyen-Orient, alors que d’autres produits, jusqu’à maintenant délocalisés en Chine et ailleurs, seront fabriqués en Algérie et exportés à travers tout le réseau de distribution", a-t-il ajouté.
Situant son prochain investissement à l’international sous l’angle de la co-localisation, l’industriel algérien a indiqué que l’objectif est de bâtir un groupe "homogène, prospère et lui assurer la pérennité dans tous les pays où il compte des salariés". Pour lui, il y a une "complémentarité" entre les économies française et algérienne.
"Quand il y a une certaine complémentarité avec des activités en Algérie, on s’intéresse à des entreprises en difficultés, en essayant de les restructurer, de garder les emplois et les activités rentables en France et développer ces emplois après être redressés, et, enfin, co-localiser (en Algérie) les activités qui ont délocalisées en Chine ou bien dans les pays de l’Est", a-t-il expliqué.
Selon le patron de Cévital, l’Algérie présente des "avantages comparatifs beaucoup mieux que la Chine". "Certains pays européens n’ont pas découvert les opportunités existant dans des pays comme l’Algérie où nous sommes à moins d’une heure d’avion, à partir de Marseille", a-t-il signalé, citant l’exemple des frais d’acheminement de réfrigérateurs entre la Turquie et l’Europe qui seraient de plus de 3000 euros, alors qu’une même opération, à un volume égal, entre l’Algérie et l’Europe coutera moins de 600 euros.
"Cela illustre les avantages comparatifs de la logistique et de la proximité, en plus du cout du transport maritime qui serait beaucoup moins cher que le transport routier", a-t-il précisé.
Reconnu comme un des capitaines de l’industrie algérienne, M. Rebrab a été récemment reçu, en compagnie de 34 industriels étrangers, par le président François Hollande à l’Elysée. Il a eu, à la faveur de la même visite parisienne, des entretiens avec le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg.
Présent dans une dizaine de filières, dont notamment l’agroalimentaire et l’électronique, le groupe Cevital a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires avoisinant les 3,5 milliards de dollars.

APS

Le projet de la ville nouvelle de Hassi-Messaoud, grandes opportunités d’investissements

Le projet de la ville nouvelle de Hassi-Messaoud

De grandes opportunités d’investissement dans différents domaines seront offertes aux investisseurs dans le cadre du projet de la ville nouvelle de Hassi Messaoud (80 km d’Ouargla), a affirmé le directeur de l’engineering et de la construction de l’entreprise de la ville nouvelle de Hassi Messaoud.
M. Kamel Djebali a indiqué lors de son intervention mardi soir, en marge du quatrième salon international des produits et services pétroliers organisé à Hassi Messaoud, que la ville nouvelle sera ouverte aux investisseurs et opérateurs économiques, et cela dans le cadre du plan d’aménagement de la ville et de son programme d’urbanisme.
L’investissement est largement ouvert dans la réalisation de la ville nouvelle, à l’instar de l’investissement dans le foncier, le logement, les équipements publics, la santé, l’éducation, les services et autres.
Il sera également mis à la disposition des investisseurs désireux d’élargir leurs champs d’activités et leurs domaines d’investissement, une zone logistique qui s’étend sur plus de 950 hectares, a indiqué à l’APS le même intervenant.
La nouvelle ville, qui va accueillir près de 80.000 habitants à l’horizon 2030, passera par plusieurs étapes importantes et chacune d’elles sera accompagnée par des investissements divers, publics et privés, ce qui va permettre d’offrir un bon nombre de postes d’emplois dans différents domaines, selon le responsable.
La première phase du projet qui sera lancée dans les prochains jours, sera réalisée en deux tranches, entre 2014 -2017 et 2017-2020, et sera consacrée à la réalisation des voies et réseaux divers (VRD), qui traceront les contours de la ville nouvelle.
Les deux autres phases seront réalisées à l’horizon 2025 et 2030, a ajouté M. Djebali.
L’intervenant a profité de l’occasion du salon pour lancer une invitation aux investisseurs et opérateurs économiques présents afin de saisir cette opportunités offerte afin d'élargir et développer leurs espaces d’investissement à travers l’accompagnent des différentes phases de réalisation de cette ville nouvelle.
"La ville nouvelle de Hassi Messaoud sera une véritable opportunité à ceux désirant investir dans différents domaines d’activités, à l’instar du logement, l’équipement public, la santé, l’éducation, l’énergie, l’eau", a-t-il assuré avant d’ajouter que "la nouvelle ville est un chantier ouvert jusqu'à l’horizon 2030".

APS

Urbanisme: révision du cadre règlementaire avant juin prochain

Urbanisme: révision du cadre règlementaire avant juin prochain (responsable)

Le cadre législatif et réglementaire du domaine de l'urbanisme et de l'architecture fera l'objet d'une révision profonde avant juin prochain, a annoncé dimanche un responsable au ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville.
"Une refondation du cadre législatif et réglementaire dans le domaine de l'architecture et de l'urbanisme, devenu obsolète, sera proposée avant la fin du premier semestre 2014", a indiqué à l'APS le directeur général de l'Urbanisme et de l'Architecture au sein du ministère, Mohamed Rial.
Un groupe de réflexion, réunissant les représentants des administrations centrales et locales ainsi que le Conseil nationale de l'Ordre des architectes (Cnoa) avait été mis en place afin de proposer une "refondation progressive" du cadre réglementaire dans le domaine de l'architecture et de l'urbanisme.
Selon M. Rial, "cette révision s'impose", du fait que la législation en vigueur ne répond plus aux exigences de l'urbanisme moderne et du développement socio-économique accéléré que connaît le pays".
"La législation en cours a été conçue dans un esprit coercitif et illusoire dans la mesure où elle n'a pas produit les effets attendus en terme de maîtrise de la croissance urbaine et d'amélioration de la qualité de notre urbanisme", a-t-il martelé.
Le caractère insuffisamment élaboré de ses instruments a rendu nécessaire la révision de cette législation qui remonte à 1990, a expliqué M. Rial.
Le concept de ces instruments, notamment le Pdau (plan directeur d'aménagement et d'urbanisme) et le Pos (Plan d'occupation des sols), doit être "reconsidéré" pour en faire des" instruments efficaces de projection, de planification, de création de villes nouvelles et de croissance de celles qui existent dans une approche intégrée".
Des projets de décret pour la révision de ces deux instruments, a-t-il poursuivi, ont été élaborés en concertation avec le Cnoa et transmis pour enrichissement aux walis, directions centrales, organismes sous tutelle du ministère, universités (USTHB-Epau), chambre nationale des notaires et autres institutions.
"Les actions engagées visent à alléger les procédures notamment en terme de délais et de contenu des documents à fournir", a-t-il ajouté.
Concernant l'amélioration urbaine, le directeur a souligné la nécessité d'un encadrement en matière de normes permettant d'atteindre les objectifs de qualité.
A ce titre, des cahiers de charge spécifiques pour la normalisation des différents travaux (perfection des trottoirs, routes, mobilier urbain, assainissement) sont en voie de finalisation par le ministère en collaboration avec le Cnoa, le Cnerib (Centre national d'études et de recherches intégrées du bâtiment), le groupe Genest et les directeurs de l'Urbanisme.
"Dans le même esprit, l'habitat rural groupé ne pourra à l'avenir être développé que de manière exceptionnelle, pour éviter qu'il soit synonyme d'habitat précaire en absence de VRD (voiries et réseaux divers)", a-t-il préconisé.
 APS

Développement des franchises en Algérie : Jennyfer ouvre boutique à Sidi-Yahia et à El-Biar



Le leader français dans le domaine du prêt-à-porter féminin, notamment pour jeunes, compte étendre son déploiement, aux autres grandes villes algériennes. Les jeunes adolescentes algériennes ont de quoi s’en donner à cœur joie en se laissant embarquer dans l’univers Jennyfer pour une “fashion trip” à travers les étals des boutiques de Sidi-Yahia depuis hier et celle d’El-Biar incessamment (l’avenue Ali-Khodja).
La marque française considérée comme un des leaders dans le domaine du prêt-à-porter notamment en direction des jeunes fait, ainsi, son entrée en scène apostrophant le marché algérien d’une nouvelle enseigne franchisée très stylée. Vêtements, chaussures et accessoires, Jennyfer nous met, ainsi, pleine la vue avec une collection assez étendue avec comme bonus le lancement de pas moins de 20% de réduction sur toute la collection durant 48h à compter de la date d’ouverture.
D’une fraîcheur extrême, Jennyfer reste fidèle à sa vocation initiale en proposant un style cool et Trendy agrémentée d’un soupçon  de style “sexy” sans verser dans l’extravagance. La marque a, en effet, évolué depuis son lancement en 1986 en s’adaptant aux mutations du marché et contrecarrant la concurrence devenue rude sur le sol français dans la catégorie de la gamme accessible voire bas prix.
Jennyfer revoie, par conséquent, sa stratégie de communication mais aussi la qualité de ses produits avant d’opter pour une tarification un peu plus élevée par rapport à ce qui était connu de la marque et ratisser plus large. Son apparition, aujourd’hui en Algérie, obéit aussi à ce souci de déploiement, à plus forte raison, dans un marché qui présente de grandes potentialisés.
C’est du moins la conviction des responsables de la communication de la marque à l’international présents hier lors de l’ouverture du magasin veillant à ce que le franchisé respecte, à la lettre, la charte notamment en termes d’identité visuelle sur laquelle la marque ne badine aucunement. Pour la circonstance, de nombreux jeunes recrus (permanents) ont reçu une formation en matière d’accueil et d’information sur le produit.
Ils travaillent sous l’ordre d’une directrice de boutique et autres responsables de rayon. Une nouvelle organisation à même d’inculquer une nouvelle culture commerciale et qui fait défaut dans notre pays où le client est loin d’être le “roi”. “À travers ces franchises, nous tenons à offrir au client algérien toutes les marques qu’il aime à des prix raisonnables sans se déplacer à l’étranger et accéder à des boutiques aux standards internationaux et à une prestation de qualité de façon à professionnaliser l’activité”, nous a  déclaré à l’occasion M. Nia, fort  de l’expérience dans le domaine  de la franchise avec les marques Dixit et Celio.
“La franchise en Algérie est loin d’être un créneau simple mais connaît une grande avancée dans notre pays. C’est aussi une activité qui offre de l’emploi et de la formation, ce qui n’est guerre de refus”, dira-t-il, et d’affirmer que la boutique de Jennifer, qui devra ouvrir ses portes à El-Biar dans deux jours, en plus de Celio, seront suivies par d’autres inaugurations dans les plus grandes villes d'Algérie

Liberté

samedi 12 avril 2014

Rachat du groupe français FagorBrandt par Cevital : La justice espagnole donne son feu vert


L ‘accord de cession des marques de FagorBrandt (Brandt, Vedette, Sauter, De Dietrich...) a été conclu entre Cevital et le groupe espagnol Fagor, maison-mère en faillite de FagorBrandt, pour  25 millions d’euros.
Après des mois de suspense et de tractations, le rachat de l’entreprise FagorBrandt par le groupe algérien Cevital est désormais possible.
Le tribunal de commerce espagnol de San Sebastian a accepté, hier matin, l’accord de cession des marques de FagorBrandt (Brandt, Vedette, Sauter, De Dietrich...) conclu entre le Cevital et le groupe espagnol Fagor, maison-mère en faillite de FagorBrandt, pour  25 millions d’euros.
La décision est tombée à quelques heures seulement de l’audience cruciale pour le sort du fabricant prévue en France.
Déposé il y a trois mois par Issaâd Rebrab, PDG du groupe Cevital, le plan de reprise était suspendu à cet accord de rachat des marques détenues par une autre filiale du groupe espagnol Fagor. Le tribunal de commerce basque avait bloqué la cession le 14 mars et exigeait 35 millions. Cevital et l’administrateur judiciaire français avaient fait appel de cette décision.
«Le tribunal a accepté leur recours, l’accord de cession des marques est validé. C’est une excellente nouvelle qui ouvre la voie à une levée de la condition suspensive à la reprise posée par Cevital et un immense soulagement pour l’ensemble des salariés», s’est réjoui Christian Legay, délégué CFE-CGC. Faute de pouvoir payer les fournisseurs, les quatre usines de FagorBrandt étaient à l’arrêt depuis la mi-mars. «La décision espagnole rend possible un plan de cession à Cevital. Des perspectives favorables s’ouvrent», a déclare un porte-parole de l’entreprise.
Le groupe Cevital prévoit de conserver les usines de Vendôme et Orléans, le siège de Rueil-Malmaison et les services après-vente basés à Cergy-Pontoise, soit 1200 emplois en France.
Il pérennise aussi 300 emplois en Espagne et 750 en Pologne. En France, le groupe de Issaâd Rebrab apportera 100 millions d’euros, à en croire les syndicats. Le tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine) devait examiner, hier après-midi, les offres de reprise de FagorBrandt, à commencer par celle de Cevital, la seule d’envergure.
Avec l’accord validé sur les marques, FagorBrandt «échappe à la liquidation pure et simple, c’est une grande satisfaction, ça sauve 1200 emplois», s’est félicité pour sa part Philippe Breger, représentant de la CGT, principal syndicat en France.
Ex-n°1 français de l’électroménager, FagorBrandt, en redressement judiciaire depuis novembre 2013, emploie 1800 salariés. Le tribunal de commerce de Nanterre devrait mettre sa décision en délibéré en début de semaine prochaine.
Confiant, M. Rebrab affirmait, le 14 mars dernier en marge d’un colloque organisé à Paris sur les investissements étrangers en Algérie, que la reprise de FagorBrandt par Cevital permettra, par ailleurs, de créer «pas moins de 7000 autres (emplois) en Algérie». «Il y aura des produits qui seront usinés en Europe et commercialisés en Algérie, dans le Maghreb, en Afrique et au Moyen-Orient, alors que d’autres, jusqu’à maintenant délocalisés en Chine et ailleurs, seront fabriqués en Algérie et exportés à travers tout le réseau de distribution», avait expliqué M. Rebrab.      

 El Watan

vendredi 11 avril 2014

De nouveaux amendements relatifs à l'organisation de l'activité de concessionnaire automobile agréé

De nouveaux amendements relatifs à l'organisation de l'activité de concessionnaire automobile agréé (Benbada)

Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a annoncé jeudi que le gouvrnement envisage l'introduction d'amendements sur l'organisation de l'activité de concessionnaire automobile agréé après avoir constaté, sur la base d'une étude, l'existence de "dysfonctionnements et dépassements" dans l'exercice de cette profession.
Le ministère du Commerce a réalisé depuis septembre 2013, une étude sur l'activité des concessionnaires agréés pour la vente de véhicules sur la base de relevés de comptes sociaux déposés par les sociétés entre 2010 et 2012, a indiqué M. Benbada lors d'une conférence de presse en marge d'une journée d'étude des responsables du Centre national du registre de commerce.
Il a précisé que ces relevés ont révélé "des dysfonctionnements liés à la commercialisation de véhicules ce qui a dicté une prise de mesures pour la régulation du marché".
Il a affirmé également que "les amendemants qui seront introduits prochainement par le gouvernement interviennent sur initiative du ministère du Commerce qui a présenté un dossier contenant une étude approfondie sur cette filière (...) et validée par le gouvernement".
Concernant le contenu des amendements, M. Benbada a souligné "la mise à jour de la terminologie organisationnelle contenue dans le décret exécutif en date de 2007" dont l'autorisation qui confère le droit d'exploitation.
Il a estimé que ce terme (qui octroie le droit d'exploitation) n'est pas défini de façon précise dans le cahier des charges de 1997, ce qui a généré un usage inapproprié.
En vertu de cette définition, il est permis à une société étrangère qui vend des véhicules à l'étranger délivrer un document au concessionnaire algérien pour la représenter ce qui a donné lieu à des "dysfonctionements et dépassements que nous comptons corriger à travers ces amendements", a-t-il encore poursuivi.
D'autre part, le ministre du Commerce a rappelé que le projet de loi amendant et complétant le décret exécutif en date du 12 décembre 2007 fixant les conditions et modalités d'exercice de l'activité de commercialisation de véhicules neufs était en cours d'examen au niveau du ministère du Développement industriel et de la promotion de l'investissement.
Un groupe de travail composé de représentants des ministères du Commerce, du Développement industriel et de la promotion de l'investissement et de l'Energie et des mines se penche actuellement sur l'amendement du texte de loi.
Il a fait remarquer également qu'il existait plusieurs activités en rapport avec la profession dont l'organisation de la vente de véhicules d'occasion, rappelant que l'objectif de ces textes consiste à créer une richesse alternative à l'économie nationale.
"Les concessionnaires de voitures sont tenus, à partir de la date de parution de la loi dans le journal officiel (31 décembre 2013), de créer une activité industrielle ou toute autre activité en rapport direct avec le secteur de l'industrie automobile dans un délai de trois ans au plus tard", stipule l'article 52 de la loi de finances 2014.
La non application de l'article après expiration du délai mènera au retrait de l'agrément, selon la même source.
 APS

L'accompagnement bancaire pour les entreprises connaît une amélioration

L'accompagnement bancaire pour les entreprises connaît une amélioration

Le ministre délégué auprès du ministère des Finances, chargé du budget Mohamed Djellab a souligné, mardi à Alger, que l'accompagnement des banques aux entreprises connaît une nette amélioration, surtout en termes de financement des projets d'investissement.
Intervenant lors d'une journée parlementaire organisée par l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Djellab a assuré que les pouvoirs publics sont déterminés pour mieux accompagner les entreprises à se financer et à se développer, relevant l'évolution constante des crédits à accordés par les banques de la place au secteur productif.
Il a précisé, dans ce sillage, qu'en 2013, "72% de l'ensemble des concours à l'économie ont été destinés à l'investissement" soulignant que les crédits à l'économie accordés durant l'année écoulée ont progressé de 20% contre 15% en 2012.
"Les sources de financement pour l'entreprise algérienne sont aujourd'hui plus diversifiées. Les pouvoirs publics ont réalisé un saut qualitatif en matière de prestations bancaires", a fait valoir M. Djellab lors de cette rencontre ayant pour thème "l'entreprenariat algérien face à la banque: réformes et défis".
De son côté, le ministre du Développement industriel et de la promotion de l'investissement, Amara Benyounès, a indiqué que "le seul critère pour l'octroi de crédit à une entreprise doit être sa solvabilité" tout en insistant sur la nécessité de mettre "l'entreprise au coeur du projet économique".
M. Benyounes a affirmé que l'amélioration de l'accompagnement des entreprises au niveau des banques est l'une des priorités des pouvoirs publics ajoutant qu'une commission chargée d'améliorer les relations banques-entreprises sera bientôt mise en place.
"Une commission dédiée à l'étude de la question relative à la relation entre l'entreprise et les banques sera installée la semaine prochaine au sein de notre ministère", a-t-il déclaré à des journalistes en marge de la rencontre animée par des experts et des représentants d'organisations patronales.
"L'économie est incontestablement le point de départ pour toute relance du développement, à condition qu'elle soit accompagnée du financement nécessaire (à)", a indiqué, pour sa part, M. Larbi Ould Khelifa, Président de l'APN.
M. Ould Khelifa a affirmé que les instructions adressées aux banques dans le cadre du plan d'action du président de la République "les incitent à améliorer leurs services afin de répondre aux standards internationaux en matière de transparence, de gestion des risques (à) et tant d'autres facteurs qui peuvent concrétiser, à la fois, la politique de rationalisation des dépenses et d'encouragement de l'investissement".
Intervenant à son tour, Réda Hamiani, président du Forum des chefs d'entreprises (FCE) a indiqué que la démarche de promotion des PME "passe impérativement par une promotion de la politique de financement".
Selon lui, 80% des PME algériennes ne recourent pas aux banques pour financer leurs investissements déplorant, dans ce même ordre d'idées, "la disparition chaque année d'environ 60.000 petites entreprises à cause d'un manque de financement".
Pour M. Hamiani, il existe en Algérie "verrouillage des capitaux des banques au secteur privé national alors qu'il est ouvert aux étrangers".
De son côté, Boulem Djebbar, président de l'Association des banques et établissements financiers (Abef) a souligné "l'engagement" des banques de la place à faciliter l'accès au financement aux entreprises de production.
"La banque considère l'entreprise comme un partenaire", a dit M. Djebbar en relevant la progression des crédits à l'économie ces dernières années.
L'expert en économie Abdelhak Lamiri a axé son intervention sur l'importance de créer des banques spécialisées dans le financement des investissements et d'un Fonds national pour la restructuration des entreprises.
Cet universitaire a également plaidé pour "le financement de l'expertise dans le domaine industriel" afin de mener à bien  le développement économique du pays.

APS

Signature de conventions entre le ministère du Tourisme et 5 banques privées pour l’accompagnement des investisseurs

Signature de conventions entre le ministère du Tourisme et 5 banques privées pour l’accompagnement des investisseurs

Le ministre du Tourisme et de l’artisanat, Mohamed Lamine Hadj Said, a annoncé jeudi à Boumerdes, la signature, dernièrement, de conventions avec cinq (5) banques privées, en vue de l’accompagnement des investisseurs dans le domaine touristique.
"Ces conventions s’ajoutent à d’autres accords déjà signés, en 2012, entre le ministère du Tourisme et six (6) banques publiques", a précisé le ministre dans une déclaration en marge d’une visite de travail dans la wilaya, dans le cadre des préparatifs de la saison estivale 2014.
Il a estimé que la signature de ces accords, de même que l’implication des banques dans les efforts de développement du secteur "sont la preuve que le secteur touristique algérien a acquis une importance économique" et que la "destination Algérie, qui est en phase de réhabilitation, est de plus en plus visible".
S’adressant à des opérateurs et investisseurs du secteur, M. Hadj Said les a invités à "exploiter les opportunités et avantages qui leur sont accordés au titre des ces conventions".
Dans ce sillage, le ministre a annoncé l’agrément, depuis décembre dernier, pour le soutien de 1500 demandes d’investissements touristiques à travers le pays, pour une enveloppe globale de près de 510 millions de Da.
"Des centaines d’autres demandes d’investissements sont en attente d’agrément au niveau des services compétents de la tutelle, dont près de 80% pour la seule wilaya de Boumerdes", a t-il fait savoir.
Par ailleurs, M Hadj Said a annoncé que son ministère s’attelle à la mise en place d’un groupe de travail, en vue de l’étude de la possibilité de la révision du statut du Fonds national de promotion des activités artisanales, et l’introduction d’articles pour l’encouragement de l’artisanat traditionnel.
Apres avoir appelé les artisans à s’organiser en associations et organisations professionnelles, en vue de la mise en place d’un système de production locale harmonieux, le ministre a annoncé la célébration officielle, à partir de cette année, de la "Journée nationale de l’artisan", au lieu de la "journée nationale de l’artisanat".
 APS