Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence
Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

vendredi 28 février 2014

L’Algérie premier partenaire commercial du Royaume-Uni au Maghreb

Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays en 2013 a atteint  8,36 milliards de dollars.

L’Algérie est le premier partenaire commercial du  Royaume-Uni au Maghreb, selon des données communiquées lors d'une rencontre  qui vient d'être organisée à Londres par la Chambre de commerce arabo-britannique  (ABCC).         

Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays en 2013 a atteint  8,36 milliards de dollars en hausse de 3,6 milliards de dollars par rapport  à 2012 avec un excédent favorable à l’Algérie de 6,01 milliards de dollars.        

Au cours de cette rencontre qui a eu pour thème "opportunités au Maghreb",  Mme Carolyne Akers, responsable du département Afrique au sein de l’Agence du  Royaume-Uni pour le commerce et l’investissement (UKTI), a donné un aperçu de  l’engagement de l’UKTI dans les pays africains notamment au Maghreb. Elle a indiqué que le marché algérien présente de "grandes possibilités  (mais qui sont) encore mal connues des entreprises britanniques".         

La conférence a été l’occasion, également, pour la représentante du  gouvernement britannique, Mme Akers, d’évoquer le projet de création de chambres  de commerce avec chacun des pays du Maghreb.        

Lady Olga Maitland, présidente du Conseil d’affaires algéro-britannique  (ABBC), et Abderrezak Osmani, président du Conseil d’affaires UK-ABC, ont respectivement  mis en avant les possibilités d’affaires dans les différents secteurs et montré  avec des chiffres la progression du commerce et des investissements entre l'Algérie  et le Royaume-Uni.        

Quelque 70 opérateurs économiques britanniques et arabes ont participé  à cette conférence qui a souligné l’importance d’un marché unique maghrébin  pour l’attractivité des investissements étrangers
 

APS

Suez s’installe à Adrar

Un protocole d’accord a été ratifié, mercredi passé, entre Madani Fouatih, wali d’Adrar, et Didier Holleaux, directeur exploration et production de GDF-Suez International SA, portant sur un projet d’appui au développement de la région d’Adrar.
Une initiative de GDF-Suez, une société pétrolière explorant du champ gazier du Touat, arrêtée conjointement avec les autorités de la wilaya et qui s’inscrit dans ses activités en tant qu’entreprise citoyenne. Celle-ci vise à développer un certain nombre d’actions au bénéfice des populations locales, notamment les oasiens, par l’apport des nouvelles technologies adaptées à l’environnement et la reproductivité ainsi que le savoir-faire.
Les domaines retenus dans cette première convention d’assistance ont trait à la protection de l’environnement, l’hydraulique, l’agriculture et  la culture. Ainsi quatre projets ont été retenus, notamment la mise en place d’une station-pilote d’épuration des eaux usées au niveau du ksar de M’raguène dans le domaine de l’environnement. Pour l’amélioration de la productivité maraîchère, il a été décidé de mettre en place un parc de production maraîchère (PPM) au sein de l’Institut technique de développement de l’agronomie saharienne (ITDAS) de Sbâa. Les deux parties comptent lancer une étude technique sur la constitution d’une coopérative et la création d’une unité de conditionnement de dattes au niveau du ksar de Tamentit. Selon,  Didier, 150 000 euros seront débloqués chaque année, et ce, pendant quatre année.
EL WATAN

L'Algérie et l'Espagne peuvent développer un partenariat hors du domaine de l'énergie

Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra
L'Algérie et l'Espagne peuvent développer un partenariat stratégique permettant d'ouvrir leur coopération bilatérale à d'autres domaines outre les hydrocarbures, a affirmé à Madrid le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
"J'ai bon espoir qu'à terme l'Algérie et l'Espagne pourront développer un partenariat stratégique dans lequel, à côté du secteur de l'énergie, se développent d'autres piliers de coopération, notamment en matière d'industrie, de tourisme et d'agro-alimentaire", a-t-il soutenu lors d'une conférence animée mercredi au siège de la Casa Arabe à Madrid.
M. Lamamra a saisi cette occasion pour encourager les hommes d'affaires espagnols à explorer les opportunités d'affaires et d'investissement que leur offre l'Algérie dans tous les domaines.
"Dans leurs plans d'expansion les entrepreneurs espagnols peuvent compter sur l'appui des autorités algérienne et d'un cadre juridique qui offre de nombreux avantages fiscaux pour les investissements étrangers qui souhaitent développer de véritables projets en Algérie, en association avec des entreprises locales et à partir d'une perspective à long terme qui peut nous garantir le transfert effectif de la technologie, de la formation et du savoir-faire", a-t-il soutenu.
Le ministre a indiqué, dans ce contexte, que les gouvernements des deux pays ont favorisé les instruments juridiques bilatéraux nécessaires pour mener à terme le développement de leurs relations économiques.
Depuis la signature, en 2002, du Traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération entre les deux pays, plusieurs accords et conventions bilatérales ont été signés pour permettre le développement de la coopération économique et les relations d'affaires, a-t-il rappelé.
Les perspectives d'évolution des flux commerciaux entre l'Algérie et l'Espagne sont, a-t-il dit, "prometteuses", ajoutant qu'en 2011, l'Espagne s'était située au rang de troisième client de l'Algérie derrière les Etats-Unis d'Amérique et l'Italie, et de 4ème fournisseur après la France, la Chine et l'Italie.
L'Espagne a été également le premier investisseur étranger en Algérie. En 2013, les échanges commerciaux bilatéraux ont dépassé les 15 milliards de dollars, faisant de l'Espagne le premier partenaire commercial de l'Algérie.
La présence de l'entreprise espagnole sur le marché algérien a, pour sa part, évolué de manière très significative ces dernières années.
Au plan euro-méditerranéen, M. Lamamra a affirmé que l'Algérie était un "partenaire actif" au sein du processus de l'Union pour la Méditerranée, processus actuellement en butte à des obstacles. Dans ce cadre, l'Algérie est, a-t-il ajouté, "vivement intéressée par un approfondissement de sa coopération avec l'Union Européenne dans le cadre de la politique nouvelle de voisinage et des opportunités qu'elle ouvre.
Au plan régional, M. Lamamra a affirmé que l'Algérie était profondément animée par la volonté d'aller de l'avant dans la réalisation du Maghreb Arabe et "reste convaincue que les difficultés, même objectives et sérieuses, ne sauraient constituer un frein durable face à la nécessité pressante de l'intégration maghrébine".
Concernant la question du Sahara Occidental, il s'agit a-t-il dit, d'"un cas de décolonisation encore inachevée", et l'Algérie soutient pleinement les efforts des Nations Unies pour parvenir à un règlement juste et durable consacrant le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. "Dans cette voie, l'Algérie ne désespère pas d'un rapprochement entre nos frères marocains et sahraouis pour ensemble faire de la solution de ce conflit un facteur d'impulsion de la construction maghrébine", a-t-il souhaité.
S'agissant de la situation dans la région du Sahel, et plus particulièrement au Mali, pays qui sort d'un grave conflit interne, M. Lamamra a affirmé que l'Algérie appuyait "pleinement" les efforts menés pour la restauration totale de l'autorité de l'Etat au Mali.
D'un autre côté, l'Algérie reste pleinement engagée pour apporter comme elle l'a toujours fait par le passe, son aide pour le règlement de la question du Nord du Mali, question sur laquelle il y a toujours eu une médiation algérienne.
"Sur cette question, nous avons toujours plaidé pour une solution visant à la réconciliation dans le cadre du dialogue et de la concertation confortant l'unité et l'intégrité territoriale de ce pays frère et voisin. Les efforts en cours de l'Algérie relèvent de cette cohésion", a-t-il expliqué.
Concernant la région sahélo-saharienne, fragilisée au cours des dernières années par la conjonction de plusieurs phénomènes criminels comme le terrorisme, le crime organisé et le trafic de drogue, l'Algérie a toujours été à la pointe de la coopération régionale, multipliant les initiative destinées à assurer le traitement de ce problème par les pays de la région dans un cadre solidaire, a ajouté le ministre, rappelant la coopération "ambitieuse" en matière de sécurité initiée dans le cadre de pays du champ.
S'agissant de la situation dans les pays arabes touchés par le phénomène appelé "printemps arabe", le chef de la diplomatie algérienne a souligné que l'Algérie, qui a fait de la non ingérance, un principe cardinal de sa diplomatie "croit aux vertus du dialogue et à la nécessité de la réconciliation nationale ainsi qu'aux transitions pacifiques et inclusives", a encore souligné M. Lamamra.

APS

jeudi 27 février 2014

Partenariat algéro-français : trois usines d’aliments de bétail prochainement en Algérie (opérateurs)

Partenariat algéro-français : trois usines d’aliments de bétail prochainement en Algérie (opérateurs)
 Trois usines de fabrication d’aliments de bétail d’une capacité globale de 300.000 tonnes/an seront prochainement réalisées en Algérie, au titre d’un partenariat algéro-français visant à répondre à une demande locale grandissante en la matière, a-t-on appris mercredi à Paris en marge d’une rencontre entre industriels des deux pays.
Selon le P-DG du groupe SIM Algérie, Abdelkader Taïeb Ezzraimi, il s’agit de trois modules analogues localisés respectivement dans les wilayas d’Ain-Defla (Centre), d’Oran (Ouest) et de Sétif (Est) avec une capacité de production de 100.000 tonnes/an pour chacune d’elles.
Ces usines, présentées comme uniformes, sont en cours de réalisation en partenariat avec le Groupe français Sanders, filiale de Sofiprotéol, et l’une d’entre elles est "sur le point de démarrer son activité".
"L’usine de Ain-Defla dont les travaux ont commencé il y plus d’un an, démarrera ses activités en septembre 2014", a annoncé l’industriel algérien à l’APS, estimant que les besoins du pays en aliments de bétail se situeraient autour de "800.000 tonnes/an".
Le président de Sofiprotéol, Xavier Beulin, s’est, de son côté, félicité de ce partenariat algéro-français, jugeant qu’il "faut dépasser le seul cap des relations commerciales avec l’Algérie, et passer à un partenariat gagnant-gagnant".
Tout en soulignant la position géographique de l’Algérie, qui doit constituer, selon lui, un "hub" pour pénétrer le marché sub-saharien et africain, il a affirmé que la règle d’investissement du 49/51 "n’a pas posé de problème pour faire aboutir son projet de partenariat".
"Il suffit d’identifier les bons partenaires et d’instaurer une relation de confiance", a-t-il préconisé, affirmant s’être frotté, lors de son expérience, à des industriels de "très grande qualité" en Algérie.
M. Beulin avait, en sa qualité d’industriel et de Président de la FNSEA (Fédération française des syndicats d'exploitants agricoles), eu des entretiens, dans la matinée, avec le ministre de l’Agriculture et du développent rural, Abdelwahab Nouri, en visite de travail depuis mardi à Paris, à l’invitation
de son homologue français, Stéphane Le Foll.
Selon M. Ezzraimi, le taux d’intégration des aliments de bétail est de 70% en Algérie. "L’Algérie continue d’importer comme 30 % de ces produits et notre objectif est de porter Sofiprotéol, qui exporte vers l’Algérie, à produire localement", a-t-il expliqué.
APS

lundi 24 février 2014

Salon de l’Investissement et de l’Entrepreneuriat France-Algérie : Pour un partenariat privilégié

La  première édition du Salon international de l’investissement et de l’entrepreneuriat France-Algérie «SIEFA» se déroulera du 13 au 15 mars 2014, au CNIT – Paris La Défense (France).
Cet évènement qui viendra consolider la dynamique de coopération entre les deux pays vise à encourager les «perspectives d’investissement et d’entrepreneuriat entre l’Algérie et la France dans les différents secteurs économiques», note le communiqué de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie. Le Salon constituera, dans cette optique, une «plateforme de rendez-vous pour les porteurs de projet dans les deux pays». Il s’agira de donner l’opportunité aux opérateurs économiques des deux parties de s’enquérir des possibilités d’investissements et de partenariat, pour concrétiser, ainsi, les engagements mutuels quant à aller vers une coopération stratégique. Une coopération dont les contours ont été scellés par la «Déclaration d’Alger sur l’amitié et la coopération» signée le 19 décembre 2012 par les présidents de deux pays à l’occasion de la visite du Président de la République française, François Hollande, dans notre pays, en décembre 2012.
Il y a lieu de rappeler que le cadre de coopération entre l’Algérie et la France repose sur le socle d’une dynamique de haut niveau en ce sens qu’elle implique  les administrations et institutions économiques et financières des deux États sur le long terme. Une vision réaffirmée à l’occasion de la tenue de  la première réunion du Comité mixte économique algéro-français (Comefa), les 27 et 28 novembre 2013 à Paris, la première depuis la création, à Alger, du comité le 28 mai 2013. Les deux parties avaient saisi l’opportunité pour aborder les moyens susceptibles de concourir à l’impulsion des investissements productifs, ainsi que de la relance de la coopération entre entreprises dans les domaines d’expertise et de formation dans le secteur industriel, ainsi que la normalisation,  la métrologie et l’appui technique. La rencontre d’affaires algéro-française qui a suivi la première réunion du comité intergouvernemental bilatéral de haut niveau, pour rappel, a été marquée par la signature de 13 accords de coopération dans les secteurs de l’industrie, l’énergie solaire et les télécoms.
Le déplacement à Alger du Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, les 16 et 17 décembre 2013 pour une visite officielle, devait permettre, dans ce cadre, d’approfondir le dialogue bilatéral. Ce déploiement économique en Algérie de la France n’est pas étranger aux derniers développements intervenus sur le marché algérien. Les données confirment, en effet, une rude concurrence imposée à la France par la Chine. Sur la période s’étalant de janvier à septembre 2013, la Chine a été classée premier fournisseur de l’Algérie avec 4,95 milliards de dollars, représentant 11,98% des importations globales du pays. La deuxième place est revenue à la France, avec 4,70 milliards (11,37 %).  Concernant les investissements directs, les données émanant de ce pays indiquent que les IDE français ont totalisé un flux de 211 millions d’euros en 2012. À la même année, la part de la France sur le marché algérien a été 12,8%.                 
El MOUDJAHID

Communiqué final de la 16e tripartite

16ème tripartite à Alger
La 16e tripartite (gouvernement, syndicat, patronat), tenue dimanche à Alger, a été sanctionnée par un communiqué final, dont voici le texte intégral :
"Sous la haute autorité de son excellence Monsieur le président de la République, s'est tenue, le dimanche 23 février 2014, à Djenane El-Mithak, la 16e réunion tripartite consacrée à la restitution des conclusions des groupes de travail installés lors de la 15e tripartite.
Présidée par le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, cette rencontre a regroupé des membres du Gouvernement, la direction nationale de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), les organisations et associations patronales, les dirigeants de grandes entreprises publiques, ainsi que les experts.
Dans son discours d'ouverture, M. Abdelmalek Sellal, a tenu à mettre en exergue la portée symbolique de la date de la tenue de cette rencontre, à savoir la veille de l'anniversaire de la création de l'UGTA et de la nationalisation des hydrocarbures.
Le Premier ministre, et après avoir rappelé les décisions de la 15e tripartite, a ensuite passé en revue les défis socio-économiques que l'Algérie doit relever, invoquant la nécessité d'+avoir de l'ambition pour notre pays et nous projeter dans le futur en valorisant nos avantages et nos atouts qui sont importants+.
Après avoir écouté les rapports des cinq groupes de travail institués lors de la 15e tripartite, il a été procédé à leur approbation et valorisation, notamment :
1. Le Pacte national économique et social de croissance se donne les objectifs d'accélération du processus des réformes économiques, de développement industriel, d'amélioration du climat des affaires, du système de santé et de la protection sociale, de l'accès au travail et l'amélioration du pouvoir d'achat, de l'adéquation du système de formation avec les besoins de l'entreprise ainsi que de sécurité énergétique. A cet effet, il est retenu la mise en place d'un mécanisme de mise en œuvre et d'évaluation à travers un Comité national de suivi, associant toutes les parties concernées.
2. Les modalités de contribution du Fonds national d'investissement (FNI) au financement de l'investissement national public et privé consistent à se donner les moyens de développer l'activité de financement de l'entreprise par des actions de formation de son personnel et par l'implémentation de procédures de traitement des dossiers des investisseurs dans des délais courts. Le FNI s'attèlera à vulgariser la politique d'investissement du fonds, particulièrement en ce qui a trait à la stratégie, au niveau d'intervention, aux conditions et aux méthodes d'évaluation des projets et des entreprises, et ce, afin d'encourager l'investissement national.
3. L'encouragement de la production nationale repose sur la promotion et la protection de la production nationale, la régulation du commerce extérieur, le crédit à la consommation pour les produits locaux, la promotion des exportations hors hydrocarbures et, enfin, l'amélioration du système d'information économique.
4. La facilitation de l'intervention des entreprises nationales du BTPH dans la réalisation du programme national d'équipement a été approchée à travers les volets juridiques et réglementaires, le règlement des contentieux, la formation et les ressources humaines ainsi que la modernisation, l'équipement, l'industrialisation et les investissements. Dans ce cadre, il a été décidé de développer davantage la promotion immobilière par le recadrage de la loi, ainsi que l'adaptation de la réglementation sur les marchés publics pour améliorer les critères d'accès à la commande publique et la normalisation des cahiers des charges, l'adaptation du cadre légal devra s'accompagner de l'assainissement de l'environnement de l'entreprise, notamment dans ses relations avec les maîtres d'ouvrages, afin d'encourager et de développer le recours à l'outil national.
5. L'encadrement des actes de gestion préconise la promotion des bonnes pratiques managériales et la mise en place de mécanismes de diffusion des règles de bonne gouvernance au sein des entreprises à même de leur permettre de s'inscrire dans la compétitivité et la concurrence. Des mesures d'ordre organisationnel et juridique devront être initiées pour mieux contribuer à la protection des gestionnaires publics.
6. La revendication portée par l'UGTA concernant l'article 87-bis, relatif aux relations de travail, a fait l'objet d'un échange serein et responsable entre les différentes parties associées à cette 16e tripartite.
Il a été décidé d'abroger, de revoir l'article 87-bis de la loi 90-11 et de rédiger une nouvelle définition, en concertation avec les partenaires sociaux, à la faveur de la loi de finances 2015. Cette nouvelle approche permettra de consolider un revenu minimum et de rattraper les salaires des travailleurs des basses catégories professionnelles et, aux entreprises, plus de flexibilité pour mieux rétribuer les rendements des travailleurs.
Les parties contractantes représentant le cadre tripartite, à savoir pouvoirs publics, UGTA et organisation patronales, ont procédé à la signature solennelle du Pacte national économique et social de croissance dans l'objectif d'assurer une meilleure croissance de l'économie en développant davantage les capacités nationales et en assurant une meilleure prise en charge du travail et des travailleurs.
Enfin, les participants ont salué fortement les résultats concrets auxquels a abouti la 16e session de la tripartie, estimant que ces résultats sont de nature à donner une réelle impulsion au développement socio-économique et à la croissance, objectif majeur du programme du président de la République".

APS

Tripartite: appel à revoir le statut et la gestion des entreprises publiques économiques

Tripartite: appel à revoir le statut et la gestion des entreprises publiques économiques
Un groupe de travail de la tripartite (Gouvernement-UGTA-patronat) a recommandé dimanche à Alger de revoir le statut des Entreprises publiques économiques (EPE) et leurs modes d'administration.
"Le statut ambivalent des EPE et les modes  d'administration et de fonctionnement actuels doivent être profondément révisés en délimitant les responsabilités des différents acteurs (gestionnaires, ministères de supervision, organes sociaux)", souligne le groupe de travail chargé de l'encadrement des actes de gestion, dans son rapport final présenté lors de la 16e réunion de la tripartite.
Selon ce groupe, les objectifs de l'Etat actionnaire qui a en charge la délimitation des priorités, stratégie et la régulation, doivent être clarifiés.
"Il faut mettre fin aux situations disparates des modes d'organisation et de gestion en mettant en place le cadre juridique approprié visant la gestion, le suivi et le contrôle des participations de l'Etat", est-t-il souligné.
Le groupe propose d'inscrire l'EPE dans la sphère du droit des sociétés et faire appliquer les règles d'administration et de gestion prévues par le code de commerce en matière d'organisation, de fonctionnement et de contrôle.
A cet égard, il est nécessaire de désigner les gestionnaires salariés et les administrateurs sur la base d'une procédure privilégiant en toute transparence le profil, l'itinéraire et les qualités intrinsèques des candidats.
La tripartite prône la limitation, sauf exception, du nombre de mandats du gestionnaire salarié principal et des cadres dirigeants de l'EPE à un mandat renouvelable une seule fois.
Le groupe préconise, par ailleurs, de libérer les initiatives, de valoriser les compétences et assurer ainsi la pérennité, le développement et le rôle social de l'entreprise.
En outre, il est "impératif" de limiter le risque pénal des entreprises par  la mise en en place des mécanismes de contrôle en prévoyant des sanctions administratives, disciplinaires ou pécuniaires.
D'après les recommandations du groupe, il faut renforcer le rôle préventif de la commission bancaire afin qu'elle puisse agir en amont des poursuites pénales notamment en ce qui concerne le respect des procédures et formalités édictées par la Banque d'Algérie.
Concernant le traitement judiciaire, le groupe recommande d'éviter les poursuites basées uniquement sur les lettres anonymes et ne donner suite qu'aux dénonciations dont les auteurs sont identifiés.
Il est aussi recommandé de renforcer le dispositif préventif en amont des poursuites pénales en privilégiant les vérifications et les contacts préalables entre le ministère et l'ensemble des organes de contrôle et de supervision.
La tripartite a appelé à poursuivre le processus d'adaptation de la législation pénale au contexte économique afin de sécuriser les gestionnaires dans leurs fonctions, libérer leurs initiatives pour améliorer la compétitivité de l'entreprise.
Il est à rappeler que beaucoup de gestionnaires avaient appelé à la dépénalisation de l'acte de gestion estimant que la responsabilité pénal fait naître une "forte frilosité" dans la prise de décisions au sein des entreprises.

APS

Tripartite : nécessité d'insuffler une nouvelle dynamique à l'économie nationale

Tripartite : nécessité d'insuffler une nouvelle dynamique à l'économie nationale
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a affirmé, dimanche à Alger, que le gouvernement, la centrale syndicale et le patronat ‘‘ont convenu d'insuffler une nouvelle dynamique à l'économie nationale sur la base d'une série de décisions et recommandations dont les plus importantes tendent à opérer une rupture avec la dépendance aux hydrocarbures et promouvoir la production nationale’‘.
Dans son allocution de clôture des travaux de la tripartite (Gouvernement-UGTA-Patronat), M. Sellal a indiqué qu'‘‘un accord a été dégagé autours de la nécessité d'insuffler une nouvelle dynamique à l'économie nationale afin d'opérer une rupture avec la dépendance aux hydrocarbures et promouvoir les activités productives et génératrices de richesse et d'emplois hors hydrocarbures pour satisfaire la demande nationale et mieux s'intégrer à l'économie mondiale à travers les exportations’‘.
Ces conclusions ont été adoptées par les cinq groupes issus des travaux de la précédente tripartite (15ème session) organisée dans le cadre de la concertation et du dialogue entre les différents acteurs sur la scène économique, a fait savoir M. Sellal.
Parmi ces résultats, la promotion du label algérien face à une concurrence féroce induite par des importations de plus en plus croissantes ces dernières années et l'amélioration de la qualité de la production nationale pour se mettre au niveau des exigences de productivité et de compétitivité des marchés internationaux.
Les partenaires se sont également accordés à maintenir la consolidation de l'économie du marché sociale dans laquelle les transferts sociaux et le soutien aux couches défavorisées seront poursuivis car, ont-ils souligné, ‘‘nous rejetons l'ultralibéralisme’‘.
Afin de réunir les conditions d'une meilleure compétitivité et d'un équilibre des activités économiques à travers le territoire nationale, les participants ont convenu de poursuivre le programme public d'investissements notamment dans le secteur des infrastructures.
Ils ont également souligné la nécessité de réaliser une croissance économique plus forte et durable précisant qu'‘‘il faut tout d'abord nous départir du pessimisme ambiant à travers une plus grande mobilisation et valorisation de nos capacités humaines’‘.
‘‘Il nous appartient d'accorder la priorité à l'émergence de notre économie’‘ à travers la définition de règles régissant une économie basée sur la production, l'efficience, la diversité et une moindre dépendance aux hydrocarbures, a soutenu le Premier ministre.
Pour cela, ajoute M. Sellal, ‘‘les efforts en cours se poursuivront dans le sens de la libération des initiatives publiques et privées, l'encouragement des investissements productifs et créateurs des richesses et d'emplois.
Ces efforts se traduiront par un intérêt particulier aux développements agricole, rurale, halieutique et agroalimentaire eu égard à leur apport à la sécurité alimentaire, et ce dans le cadre de la promotion et le soutien des activités économiques.
Il sera, également, question d'améliorer le climat des affaires à travers la simplification des procédures de création d'entreprises notamment par la disponibilité du foncier, l'accès au crédit et à un service public de qualité, la modernisation de l'administration économique, la lutte contre les pratiques bureaucratiques et la décentralisation de la prise de décision.

APS

jeudi 20 février 2014

L'Italie souhaite entrer en partenariat avec les entreprises algériennes du secteur de l'habitat

L'Italie souhaite entrer en partenariat avec les entreprises algériennes du secteur de l'habitat
L'ambassadeur d'Italie à Alger, Michele Giacomelli, a exprimé lundi lors d'une audience que lui a accordée le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville, Abdelmadjid Tebboune, le souhait de son pays d'entrer en partenariat avec les entreprises algériennes activant dans le secteur de l'habitat, indique un communiqué du ministère de l'Habitat.
L'ambassadeur italien, précise le communiqué, a fait part de la disponibilité de son pays à oeuvrer "à développer le volume de la coopération entre les deux pays amis et réaliser des projets communs dans le secteur de l'habitat, de l'urbanisme et de la ville avec les entreprises algériennes concernées par la réalisation des programmes arrêtés pour les prochaines années".
De son coté, le ministre de l'Habitat a mis en relief "la coopération fructueuse" entre l'Algérie et l'Italie dans le secteur de l'habitat, de l'urbanisme et de la ville ainsi qu'en matière d'équipements publics, au cours de la rencontre qui s'est articulée autour du renforcement des relations bilatérales et la promotion du partenariat algéro-italien.
Les deux parties ont mis l'accent sur la nécéssité de promouvoir la coopération basée sur l'échange d'expériences, la concertation et la coordination dans le domaine de l'habitat et des équipements publics et évoqué les opportunités de partenariat dans la réalisation des différents programmes de logement et le transfert des technologies modernes, ainsi que la création de filiales des entreprises algéro-italiennes, ajoute encore le communiqué.
 APS

mardi 18 février 2014

La prochaine tripartite "porteuse de bonnes nouvelles" pour les travailleurs

Tripartite du 10/10/2013
La tripartite, prévue dimanche prochain, sera "porteuse de bonnes nouvelles" pour les travailleurs et leurs familles, a déclaré lundi à Alger le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Said, en marge de la cérémonie de signature des conventions de jumelage des établissements hospitaliers.
La réunion entre le gouvernement, le syndicat et le patronat "sera porteuse de tout le bien pour l'Algérie. Nous apporterons de bonnes nouvelles aux travailleurs et leurs familles", a souligné M. Sidi Said précisant que les trois partenaires "affichent une volonté" à "atténuer" les pressions exercées sur les travailleurs.
Invité à expliciter ses propos relatifs à "la consultation autour de l'article 87 bis", le secrétaire général de la centrale syndicale a noté que "les trois partenaires discutent pour faire avancer les choses".
"Jusqu'au 23 février, nous continuerons à discuter, à négocier et nous travaillons sérieusement sur la question afin de tomber d'accord et trouver un consensus", a-t-il précisé.
Selon lui, il y a "une dynamique de consensus" au sein de la tripartite afin de trouver les moyens pour prendre en charge les préoccupations aussi bien des travailleurs, de l'employeur et du régulateur qu'est le gouvernement, insistant sur le fait qu'"il n'y a aucune agressivité ou animosité".
"Nous discutons sereinement pour le bien des travailleurs et de l'économie du pays", a-t-il dit, qualifiant la prochaine rencontre de "très importante" du fait que des décisions seront soumises au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour trancher en sa qualité de premier magistrat du pays.
"La tripartite fait des propositions et c'est au Président de trancher", assure M. Sidi Said.
A la question de savoir comment compte-t-il agir pour concilier la revendication salariale et le refus d'une partie du patronat qui considère que toute hausse des salaires serait fatale pour l'économie nationale, le secrétaire général de l'UGTA déclare "la conciliation c'est le consensus".
La prochaine tripartite, 16ème du genre, examinera cinq dossiers dont la relance de l'économie nationale, notamment par l'encouragement de la production locale, et le pacte économique et social de croissance.
Il s'agit de l'élaboration d'un pacte économique et social de croissance rénové et de la poursuite des consultations sur l'article 87 bis de la loi 90-11 relative à la relation du travail.

APS

jeudi 6 février 2014

Investissements étrangers : la règle du 51/49 n’est pas un obstacle (responsable français)

La règle dite du 51/49 régissant depuis 2009 les investissements étrangers en Algérie "n’est pas un obstacle" en témoigne le nombre de joint-ventures montées à ce jour entre opérateurs français et algériens, a indiqué jeudi à Paris le Haut responsable de la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, Jean-Louis Levet.
"Par pragmatisme, ce n’est pas un obstacle", a affirmé le responsable français lors d’une rencontre avec la presse, signalant que ces joint-ventures créées tant avec de grands groupes français qu’avec des PME sont là pour le prouver.
Au sein de ces entités mixtes, a-t-il relevé, deux sujets sont abordés : la décision stratégique (processus de production, commercialisation etc…) est prise à "l’unanimité", le principe de majorité ne jouant plus, alors que la répartition des postes clés dans le management global prend en compte les compétences, qu’elles soient algériennes ou françaises.
"Le message que je fais passer aux entreprises françaises c’est d’utiliser ce 51/49 comme un outil d’implantation en Algérie, parce que cet outil (les) contraint positivement à trouver un partenaire algérien", a indiqué M. Levet, qui s’exprimait en présence d’acteurs de projets initiés entre les deux pays.
Il a également appelé ces entreprises à ne "pas être timides" dans cette démarche d’implantation en Algérie. "Il se trouve, que par le plus grand des hasards, cet environnement algérien est exactement le même pour les sociétés françaises, coréennes, chinoises ou autres. Si les Allemands, les Coréens, les Chinois, les Canadiens, les Américains, les Italiens, les Portugais ou les Espagnols sont extrêmement présents, il n’y a aucune raison pour que les Français ne le soit pas", a-t-il dit.
Pour M. Levet, sa mission lui permet surtout de mener un "travail de pédagogie" auprès du monde économique français dont une partie a "encore une image très controversée de l’Algérie".
"C’est une image un peu décalée dans le temps et mon rôle c’est aussi de faire en sorte, qu’à travers les structures d’intermédiation, les Fédérations professionnelles, les Chambres de commerce et d’industrie, les Régions, les acteurs territoriaux, que nous puissions allers au plus près des entreprises, à la fois faite témoigner celles qui sont présentes en Algérie et surtout auprès de celles qui n’y sont pas encore", a-t-il expliqué.
Interpellé sur le rôle de la diaspora franco-algérienne pour accompagner ce partenariat, le responsable français a jugé "très essentielle" son implication "quel que soit la taille" du projet envisagé. "La taille n’est pas important, ce qui l’est plus, c’est d’amplifier ce mouvement, en multipliant les projets", a-t-il souligné, affirmant avoir "beaucoup apprécié" sa rencontre (mardi) avec le président du Cnes, Mohamed Seghir Babès, et l’appel de ce dernier à cette diaspora.
Jean-Louis Levet a été nommé en mai 2013 Haut Responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne. Cette Mission, basée à la Délégation interministérielle à la Méditerranée (DiMed), a pour objet de préparer et de mettre en œuvre une coopération pour "un partenariat industriel et productif" entre la France et l’Algérie.

APS

Investissements étrangers : la règle du 51/49 n’est pas un obstacle (responsable français)

La règle dite du 51/49 régissant depuis 2009 les investissements étrangers en Algérie "n’est pas un obstacle" en témoigne le nombre de joint-ventures montées à ce jour entre opérateurs français et algériens, a indiqué jeudi à Paris le Haut responsable de la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, Jean-Louis Levet.
"Par pragmatisme, ce n’est pas un obstacle", a affirmé le responsable français lors d’une rencontre avec la presse, signalant que ces joint-ventures créées tant avec de grands groupes français qu’avec des PME sont là pour le prouver.
Au sein de ces entités mixtes, a-t-il relevé, deux sujets sont abordés : la décision stratégique (processus de production, commercialisation etc…) est prise à "l’unanimité", le principe de majorité ne jouant plus, alors que la répartition des postes clés dans le management global prend en compte les compétences, qu’elles soient algériennes ou françaises.
"Le message que je fais passer aux entreprises françaises c’est d’utiliser ce 51/49 comme un outil d’implantation en Algérie, parce que cet outil (les) contraint positivement à trouver un partenaire algérien", a indiqué M. Levet, qui s’exprimait en présence d’acteurs de projets initiés entre les deux pays.
Il a également appelé ces entreprises à ne "pas être timides" dans cette démarche d’implantation en Algérie. "Il se trouve, que par le plus grand des hasards, cet environnement algérien est exactement le même pour les sociétés françaises, coréennes, chinoises ou autres. Si les Allemands, les Coréens, les Chinois, les Canadiens, les Américains, les Italiens, les Portugais ou les Espagnols sont extrêmement présents, il n’y a aucune raison pour que les Français ne le soit pas", a-t-il dit.
Pour M. Levet, sa mission lui permet surtout de mener un "travail de pédagogie" auprès du monde économique français dont une partie a "encore une image très controversée de l’Algérie".
"C’est une image un peu décalée dans le temps et mon rôle c’est aussi de faire en sorte, qu’à travers les structures d’intermédiation, les Fédérations professionnelles, les Chambres de commerce et d’industrie, les Régions, les acteurs territoriaux, que nous puissions allers au plus près des entreprises, à la fois faite témoigner celles qui sont présentes en Algérie et surtout auprès de celles qui n’y sont pas encore", a-t-il expliqué.
Interpellé sur le rôle de la diaspora franco-algérienne pour accompagner ce partenariat, le responsable français a jugé "très essentielle" son implication "quel que soit la taille" du projet envisagé. "La taille n’est pas important, ce qui l’est plus, c’est d’amplifier ce mouvement, en multipliant les projets", a-t-il souligné, affirmant avoir "beaucoup apprécié" sa rencontre (mardi) avec le président du Cnes, Mohamed Seghir Babès, et l’appel de ce dernier à cette diaspora.
Jean-Louis Levet a été nommé en mai 2013 Haut Responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne. Cette Mission, basée à la Délégation interministérielle à la Méditerranée (DiMed), a pour objet de préparer et de mettre en œuvre une coopération pour "un partenariat industriel et productif" entre la France et l’Algérie.

APS

Le développement de la coopération agricole au centre d’entretiens entre Sellal et Le Foll

Le développement de la coopération entre l’Algérie et la France dans le domaine de l’agriculture a été au centre d’entretiens jeudi à Alger entre le Premier ministre, Abdelmalek Sellal et le ministre français de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, indique un communiqué du Premier ministère.
Les deux parties ont également abordé les voies et moyens de développer et renforcer l’agriculture, à la mesure des ambitions communément exprimées, précise la même source.
La rencontre a permis également de mesurer les enjeux d’une dynamisation du développement agricole dans un contexte où la sécurité alimentaire à l’échelle mondiale apparaît comme la seule source de paix et de stabilité durables, selon la même source.
L’audience s’est déroulée en présence du ministre de l’Agriculture et du développement rural, Abdelouahab Nouri.

APS

Promotion des exportations hors hydrocarbures : nécessité de développer l’investissement et l’agriculture


L’Algérie doit se doter d’une stratégie nationale pour la promotion des exportations hors hydrocarbures soutenue notamment par une politique de développement de l’investissement et de l’agriculture, recommande dans son rapport le groupe de travail chargé de la protection et de la promotion de la production nationale, issu de la tripartite tenue en octobre dernier.
Cette stratégie qui nécessite, selon le rapport, la contribution de l’ensemble des partenaires intervenants dans l’acte d’exporter dans son élaboration, "ne peut être réaliste et réalisable que si elle est soutenue par une politique de développement de l’investissement (..) et une assise agricole développée et organisée".
"L’action de développement et de promotion des exportations hors hydrocarbures doit découler d’une volonté politique au plus haut niveau et ne doit pas être une réaction conjoncturelle qui répondrait à des évolutions que connaît le marché international", soutient le groupe de travail.
Ainsi, le développement de l’investissement permettra de libérer l’acte d’investir de toute contrainte et de soutenir les nouveaux investissements destinés à l’exportation entièrement ou partiellement par des avantages plus conséquents.
Aussi la stratégie doit être adossée à un tissu industriel dense et à une assise agricole développée et organisée, propose-t-on encore. Le rapport qui doit être soumis à la prochaine rencontre de la tripartite prévue le 23 février souligne que cette stratégie doit servir de référentiel pour l’ensemble des secteurs qui développent des politiques comportant un volet promotion des exportations en son sein.
Toujours dans le cadre de la promotion des exportations hors hydrocarbures, le groupe de travail suggère la mise en place d’un Conseil national consultatif de promotion des exportations (CNCPE) comme une autorité devant superviser la stratégie gouvernementale de développement des exportations.
"Le CNCPE est tout à fait indiqué pour assumer cette fonction (..) d’autant plus qu’il regroupe en son sein l’ensemble des ministres en charge de portefeuilles ayant une relation directe avec les exportations", estime le groupe de travail.
D’autre part, l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX) doit être déployée aussi bien au niveau national qu’au niveau international et disposer de plus d’autonomie afin d’agir sur le terrain avec la célérité voulu pour répondre à la politique des pouvoirs publics et aux sollicitations des opérateurs et acteurs de l’exportation.
S’agissant du Fonds de soutien et de promotion des exportations (FSPE), le document estime nécessaire de prioriser la prise en charge des activités situées en amont de l’acte d’exporter.
"Une attention particulière doit être accordée aux entreprises exportatrices devant bénéficier d’avantage d’appuis de la part des pouvoirs publics pour assurer leur pérennisation sur ces marchés et garantir le maintien de leur activité", indique-t-on.
Alléger davantage les procédures fiscales
En matière de procédures douanières et fiscales, le sous-groupe chargé de la promotion des exportations hors hydrocarbures recommande d’alléger davantage les procédures fiscales au profit de toutes les entreprises exportatrices quelque soit leur statut juridique. "Les avancées réalisées en matière de facilitations douanières notamment la mise en place du couloir vert demeurent insuffisantes et devraient être élargies à l’ensemble des produits exportables", estime-t-on.
Le sous-groupe —issu du groupe de travail chargé de la protection et de la promotion de la production nationale— relève la nécessité de développer davantage l’exportation des services, la facilitation du transfert de devises, sur fonds propres, et d’autoriser l’implantation de représentations de liaison ou de comptoirs algériens à l’étranger.
Par ailleurs, afin d’améliorer leurs compétitivités sur le marché national et à l’international, les entreprises exportatrices doivent se mettre à niveau de façon permanente.
"A ce titre, l’amélioration des capacités managériales de l’entreprise et l’investissement nécessaire à réaliser pour développer les actions de marketing de ces produits et services devient primordiale pour garantir la présence des produits algériens sur les marchés mondiaux", conclut le sous groupe.

APS

dimanche 2 février 2014

Louvre Hotels Group : Bientôt trois établissements en Algérie

 
 Le Golden Tulip Hotel Sabri  à Annaba du groupe Louvre Hotels.
Louvre Hotels group souhaite doubler son parc hôtelier en Afrique.
Filiale du groupe Louvre, propriété du fonds d’investissement Starwood Capital Group, Louvre Hotels Group compte ouvrir trois établissements hôteliers en Algérie en 2014, a annoncé le groupe français dans une interview accordée vendredi à l’agence Bloomberg. Cette annonce s’inscrit dans le cadre d’un plan de développement plus global visant l’ouverture de 16 hôtels, au cours de l’année 2014, en Afrique. Le même groupe hôtelier inaugurait, pour mémoire, en avril 2013, ses deux premiers hôtels en Algérie, dans la ville de Annaba : le Golden Tulip Hotel Sabri et le Tulip Inn Rym El Djamil, deux établissements de 4 et 3 étoiles, propriété d’investisseurs locaux.
Outre ces trois établissements prévus en l’Algérie, Louvre Hotels Group va ouvrir, au Maghreb, deux hôtels en Tunisie et sept au Maroc. Ces ouvertures d’hôtels concernent aussi le Sénégal, le Burkina Faso, le Rwanda et l’Ethiopie, a indiqué Alain Sebah, directeur des opérations du groupe, précisant que des travaux devraient être lancés fin février au Bénin et un bureau régional ouvert à Abidjan, en Côte d’Ivoire. «La demande est en hausse», a souligné Alain Sebah à Abidjan, où il se trouvait pour présenter le plan de développement de son groupe. «La croissance de l’Afrique crée de la richesse et stimule la circulation de la communauté d’affaires et le développement du secteur hôtelier», a-t-il ajouté. D’ici 2017, Louvre Hotels Group souhaite doubler son parc hôtelier en Afrique où il est implanté dans six pays (Maroc, Algérie, Tunisie, Tanzanie, Ghana, Nigeria).
Le groupe, qui exploite 27 hôtels, compte six marques : Première Classe, Campanile, Kyriad, Tulip Inn, Golden Tulip et Royal Tulip. Sa direction étudie la possibilité de créer un fonds d’investissement finançant le développement de son parc dans le continent noir. Louvre Hotels Group, dont le siège est basé à Paris, en France, exploite environ 95 000 chambres sous enseigne à la fin 2013 pour plus de 1100 hôtels à travers le monde

EL WATAN