Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence
Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

samedi 30 novembre 2013

INVESTISSEMENT FRANÇAIS : L'idylle franco-algérienne

L'usine Renault, seul investissement probant en Algérie
Le patronat français salue la volonté politique de l'Algérie à assainir le climat des affaires.

C'est l'idylle entre le patronat français (Medef) et les autorités algériennes. Une volonté politique affirmée d'assainir le climat des affaires ainsi que l'enthousiasme des entreprises françaises à investir sur le sol algérien sont à l'origine de cette dernière. En effet, côté français l'on mise plus que jamais sur l'Algérie, un pays que l'on juge de politiquement stable et jouissant de ressources sans cesses prometteuses, avec à la clé des indicateurs macroéconomiques au vert.
Alors qu'il était en escale à Paris, Amara Benyounès, ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, a affirmé de vive voix aux responsables français la disposition, sinon la volonté de l'Algérie à assainir durablement le climat des affaires et l'investissement. Une déclaration qui a rassuré les patrons français qui auront à moult reprises exprimé leur méfiance vis-à-vis d'une administration algérienne embourbée dans la bureaucratie.
Benyounès était dans l'Hexagone à la veille de ce week-end. Il était alors accompagné du ministre du Commerce, Mustapha Benbada. Tous deux devaient prendre part à la première réunion du Comité mixte économique France-Algérie (Comefa). Le patronat français est «rassuré» par la volonté de l'Algérie de donner à l'industrie et au développement des industries agricoles un rang de priorité absolue, a affirmé de son côté, à Paris, le président du Conseil des chefs d'entreprise France-Algérie de Medef international, Jean-Marie Dauger.
Tout en soulignant que le Medef est «plus que jamais impliqué» dans la relation économique avec l'Algérie, M. Dauger a indiqué que, derrière les paroles du ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, Amara Benyounès, il y a une «volonté absolument farouche du gouvernement algérien de donner à l'industrie et au développement des industries agricoles un rang de priorité absolue». «Dans ces domaines, toutes les entreprises représentées à la rencontre avec le ministre lui ont fait part de leur volonté de s'inscrire dans ce mouvement et de s'adapter aux règles qui, pour ce faire, seront mises en place par l'Algérie», a-t-il déclaré à l'issue d'une rencontre entre le ministre algérien et un panel d'entreprises françaises activant dans divers secteurs.
Tout en assurant que les entreprises françaises ont «toujours été présentes en Algérie et ne l'ont jamais quittée, même dans les pires moments», le directeur général adjoint de GDF Suez a affirmé que les «perspectives en Algérie sont bonnes» et le pays a un «potentiel qui existe et qui existera».
«La croissance et les besoins y sont considérables et nous voulons y participer. Pour les entreprises, l'essentiel est de disposer d'un bon climat des affaires, qui soit favorable aux investissements à long terme», a-t-il expliqué, signalant avoir reçu le message «très clair» de M.Benyounès assurant que son ministère et l'ensemble des autorités algériennes «travaillaient à toujours améliorer le climat des affaires de façon à favoriser l'investissement et les partenariats».
Signalons que Benyounès avait, en marge de la réunion avec le Medef, rencontré, en banlieue parisienne, des responsables du constructeur automobile français Renault pour notamment passer en revue le projet de l'usine de la marque au Losange dont le premier coup de pioche a été donné en septembre dernier à Oued Tlélat, près d'Oran.

L'EXPRESSION

USINE RENAULT D'ORAN : La première voiture en novembre 2014


Le premier véhicule Renault-Algérie sortira de l'usine de Oued Tlélat, près d'Oran, en novembre 2014, a confirmé à partir de Paris le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, Amara Benyounès. «Lors de ma rencontre, mercredi dernier, avec des responsables du Technocentre de Renault, ces derniers m'ont réaffirmé solennellement leur engagement à être au rendez-vous de novembre 2014 pour la sortie de l'usine du premier véhicule Renault-Algérie», a affirmé Benyounès à l'issue d'une rencontre, au Medef (Patronat) international, avec des entreprises françaises. Selon le ministre, il s'agit de la nouvelle Symbol de gammes moyenne et supérieure, celle Basic étant produite en Roumanie. «Les Algériens pourront, à partir de novembre 2014, conduire leur première voiture qui sortira de l'usine de Oued Tlélat à Oran», a-t-il assuré.

L'EXPRESSION

Le patronat français rassuré par la volonté de l’Algérie de prioriser l’industrie (Medef)


Le patronat français est "rassuré" par la volonté de l’Algérie de donner à l’industrie et au développement des industries agricoles un rang de priorité absolue, a affirmé jeudi à Paris le président du Conseil de chefs d’entreprise France-Algérie de Medef international, Jean-Marie Dauger.
Tout en soulignant que le Medef est "plus que jamais impliqué" dans la relation économique avec l’Algérie, M. Dauger a indiqué que, derrière les paroles du ministre du Développement industriel et de la promotion de l’investissement, Amara Benyounes, il y a une "volonté absolument farouche du gouvernement algérien de donner à l’industrie et au développement des industries agricoles un rang de priorité absolue".
"Dans ces domaines, toutes les entreprises représentées à la rencontre avec le ministre lui ont fait part de leur volonté de s’inscrire dans ce mouvement et de s’adapter aux règles qui, pour ce faire, seront mises en place par l’Algérie", a-t-il déclaré à l’APS à l’issue d’une rencontre entre le ministre algérien et un panel d’entreprises françaises activant dans divers secteurs.
Tout en assurant que les entreprises françaises ont "toujours été présentes en Algérie et ne l’ont jamais quittée, même dans les pires moments", le directeur général adjoint de Gdf Suez a affirmé que les "perspectives en Algérie sont bonnes" et le pays a un "potentiel qui existe et qui existera".
"La croissance et les besoins y sont considérables et nous voulons y participer. Pour les entreprises, l’essentiel est de disposer d’un bon climat des affaires, qui soit favorable aux investissements à long terme", a-t-il expliqué, signalant avoir reçu le message "très clair" de M. Benyounes assurant que son ministère et l’ensemble des autorités algériennes "travaillaient à toujours améliorer le climat des affaires de façon à favoriser l’investissement et les partenariats"
Le ministre du Développement industriel et de la promotion de l’investissement est depuis mercredi à Paris où il doit prendre part, jeudi, avec le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, à la première réunion du Comité mixte économique France-Algérie (COMEFA).
Mercredi, il avait rencontré, en banlieue parisienne, des responsables du constructeur automobile français Renault pour notamment passer en revue le projet de l’usine de la marque au losange dont le premier coup de pioche a été donné en septembre dernier à Oued Tlélat, près d’Oran.

APS

Première réunion du COMEFA : renforcer la coopération entre Paris et Alger (ministre)


La 1ère réunion du Comité mixte économique France-Algérie (COMEFA), tenue jeudi à Paris, s’inscrit dans le sillage de la déclaration d’Alger, signée par les présidents Abdelaziz Bouteflika et François Hollande, lors de la visite de celui-ci en Algérie il y a une année, pour renforcer la coopération bilatérale, a déclaré la ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq.
"Cette instance de pilotage de la relation économique entre la France et l’Algérie, qui se réunira une fois par an, en alternance, entre Paris et Alger, vise à assurer un suivi des projets économiques et commerciaux en cours", a-t-elle expliqué à l’APS au terme de la réunion de cette instance de coopération.
"Lors de cette réunion formelle, nous avons fait le point sur les projets coopération qui ont été engagés, en terme de partenariat industriel car nous considérons du côté français, que l’Algérie est un partenaire industriel, et en même temps cela nous permet de suivre les volumes des échanges commerciaux entre les pays", a-t-elle précisé.
Les conclusions de ce comité, a-t-elle dit, permettront de préparer le volet économique du Comité Intergouvernemental de Haut niveau, qui se réunira le 16 et 17 décembre à Alger sous l’égide des Premiers ministres français et algérien.
Amara Benyounes, ministre du Développement industriel et de la promotion de l’investissement qui a co-présidé cette 1ère réunion du COMEFA, aux côtés de Mustapha Benbada, ministre du Commerce du côté algérien, et de Mme Nicole Bricq et Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif du côté français, a déclaré avoir constaté avec "satisfaction, une bonne évolution" des projets engagés entre l’Algérie et la France, lors de cette rencontre.
"Ce sont de très gros projets qui sont en train d’être réalisés entre les deux pays" a-t-il affirmé, qualifiant de "bonnes" les relations économiques entre les deux pays, "contrairement à ce qui se dit".
"Et comme nous sommes exigeants, tant du côté algérien que français, nous voulons que ces relations soient exemplaires, car j’ai constaté que la volonté politique existe des deux côtés pour atteindre cette exemplarité et c’est à nous de le prouver et le concrétiser", a-t-il ajouté.
Mustapha Benbada a, quant à lui, estimé que cette 1ère réunion du COMEFA, permettra notamment de passer de "l’étape des voeux à celle de la concrétisation de ce nous avons convenu au niveau du document-cadre de partenariat économique".
Il a cependant relevé qu’à propos du mémorandum de coopération commerciale, et notamment s’agissant des échanges commerciaux entre les deux pays, la France a "maintenu sa position sur une certaine catégorie de produits, notamment les produits agricoles".
"Or c’est justement dans ces domaines où nous avons une capacité de contrôle. Par contre, la France a régressé sur le plan des échanges, dans les produits industriels, tels que la sidérurgie, et les produits électroniques et c’est là où nous n’avons pas cette capacité de contrôle", a-t-il dit.
"D’où l’importance de la coopération entre l’Algérie et la France dans le domaine du contrôle économique, à travers l’appui à la mise place du Laboratoire national d’essai (LNE) et l’Ecole de formation et de perfectionnement des agents de contrôle et de la répression des fraudes", a-t-il ajouté.
MM. Benyounes et Benbada ont eu dans la matinée une rencontre avec un panel d’entreprises françaises au siège de Medef international (patronat français).
Arrivés la veille à Paris, ils ont rencontré des responsables du constructeur automobile français Renault pour passer en revue le projet de construction de l’usine Renault à Oued Tlélat, près d’Oran.

APS

Forum économique à Paris en prélude au sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique

Un forum économique consacré aux partenariats entre entreprises africaines et françaises se tiendra mercredi prochain à Paris, en prélude au sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité dans le continent, prévu les 6 et 7 décembre dans la capitale française, a-t-on appris vendredi auprès des organisateurs.
Quelques 600 participants d’une trentaine de pays, dont des chefs d’Etats et membres de gouvernement africains, y sont attendus dont 560 chefs d’entreprises (280 françaises et autant africaines), dirigeants d’institutions financières, représentants d’organisations régionales africaines.
Organisée par le ministère français de l’Economie et des finances et le Medef International, la rencontre sera "exclusivement" consacrée au thème des partenariats économiques, industriels et financiers entre entreprises africaines et françaises, considérées comme le véritable "moteur" de la relation.
Les débats sont prévus dans quatre panels qui aborderont les thèmes suivants : financer les infrastructures et le développement du secteur privé en Afrique, mobiliser le capital humain, de la demande locale au développement des capacités productives et, enfin, la croissance de la population et sécurité alimentaire.
Décliné sous le slogan "Pour un nouveau modèle de partenariat économique entre l’Afrique et la France", le forum se propose, selon ses initiateurs, de "faire neuf" en escomptant développer un nouveau modèle de coopération avec l’Afrique, basé sur les flux (financier, humain, intellectuel, immatériel, etc.). Cette nouvelle approche sera contenue dans le rapport d’Hubert Védrine, ancien ministre français des Affaires étrangères, qui sera officiellement remis à l’occasion de cette journée économique. L’idée consiste, selon un organisateur, à "basculer" d’un modèle économique basé sur la seule gestion des stocks (mobilisés en cas de crises) vers un modèle adossé à un partenariat "gagnant-gagnant", le but étant la croissance tant de la France que celle de l’Afrique. C’est l’esprit même du rapport dont a été chargé en avril dernier l’ancien chef de la diplomatie française, par le ministre de l’Economie et des finances, Pierre Moscovici. Une fois adopté, le rapport servira de document de travail pour l’élaboration de la Déclaration de Paris qui sanctionnera le sommet Elysée-Afrique. Des interventions de trois chefs d’Etat africains (Tanzanie, Cote d’Ivoire et Sénégal) et une allocution du président français François Hollande, clôtureront le forum. Le sommet "Pour la paix et la sécurité en Afrique" se tiendra les 6 et 7 décembre à Paris, en présence d’une quarantaine de dirigeants africains. Outre des dirigeants africains, il accueillera le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, le président de la Commission européenne, José Manuel Barrosso, ainsi que la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma. Ce sommet sera consacré aux questions de défense et de sécurité dans le continent, qui feront l’objet d’une première table ronde à huis clos le 6 décembre, au cours de laquelle les participants examineront les menaces qui pèsent sur l’Afrique, dont le terrorisme, la piraterie et la sécurité des frontières. Les chefs d’Etat et de gouvernement plancheront, le lendemain, sur le partenariat économique et de développement, sur la base du rapport Védrine. Le sommet prendra fin par une table ronde sur les questions climatiques, prélude à la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, prévue en 2015 en France. Premier investisseur étranger en Afrique, la France dénombre pas moins de 62.000 entreprises et micro entreprises actives dans le continent.

APS

mercredi 27 novembre 2013

STÉPHANE LE FOLL, MINISTRE FRANÇAIS DE L'AGRICULTURE À L'EXPRESSION

Stéphane Le Foll, ministre français de l'Agriculture
Stéphane Le Foll, ministre français de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, une personnalité proche du président François Hollande en viste en Algérie à l'occasion de la première conférence 5+5 sur l'agriculture et la sécurité alimentaire, éclaire dans cet entretien les ambitions que se donne cette rencontre pour assurer durablement à tous les habitants de la Méditerranée occidentale leurs besoins alimentaires.

L'Expression: M. le ministre, la sécurité alimentaire ramène la question agricole au premier plan des priorités de la communauté internationale. Y a-t-il des mesures spécifiques entre nos deux pays pour lutter contre la volatilité des prix des denrées alimentaires?
Stephane Le Foll:
Nous allons travailler ensemble, France et Algérie, au sein de Ciheam pour justement mettre en place les outils d'information et de coordination des politiques agricoles et de stockage, à l'échelle de l'espace méditerranéen pour éviter les phénomènes spéculatifs sur les matières premières agricoles et alimentaires. C'est un enjeu prioritaire pour la sécurité alimentaire.

Vous avez indiqué dernièrement que la coopération agricole entre la France et l'Algérie sera renforcée. Votre département est-il prêt à apporter un soutien conséquent pour l'introduction des techniques agricoles performantes, notamment dans les filières céréales et lait?
Nous le faisons déjà. Nous avions présenté à la FAO un mémorandum commun sur l'agro-écologie pour développer une double performance économique et écologique. Nous poursuivons ce travail, en même temps que les industriels et les instituts français, qui sont là pour développer un partenariat technique et agronomique permettant à la production algérienne de se développer dans les céréales, le lait, et dans d'autres domaines d'ailleurs.

Vous appartenez à une équipe gouvernementale diversifiée. Il se trouve que cette diversité affiche depuis quelques semaines, une très mauvaise mine. Faouzi Lamdaoui et Christiane Taubira, pour ne citer que ces deux figures, subissent des attaques et des insinuations xénophobes au sein même du Parti socialiste. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette question?
Le racisme et toutes les formes de discrimination doivent faire l'objet d'une lutte sans relâche. Rien ne doit être toléré en la matière quand certains cherchent à jouer sur la peur de l'autre.
Vigilance et détermination sont les maîtres mots dans ce combat de tous les jours, les socialistes et tous les républicains sont unis dans cette bataille.

Ne pensez-vous pas que le fait de reléguer la diversité au second rôle, le PS tend directement la perche à l'extrême droite?
Le gouvernement auquel j'appartiens nous rappelle justement que le président de la République et le Premier ministre ont choisi d'accorder leur confiance et des missions de première importance à des responsables politiques issus de la diversité.
Chacun d'entre eux démontre chaque jour que ce sont de grandes personnalités qui honorent l'action publique, cela vaut tous les discours.

L'EXPRESSION

Le ministre du Commerce jeudi à Paris pour participer à la réunion de la commission économique mixte

Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, participera jeudi à Paris à la commission économique mixte algéro-française sur la coopération économique entre les deux pays et les moyens de la promouvoir, indique mercredi un communiqué du ministère.
La commission traitera de la réalité économique, financière et industrielle française et algérienne ainsi que des relations économiques bilatérales (échanges économiques et investissements), a ajouté la même source.
Les participants évalueront l’état d’avancement des projets bilatéraux notamment ceux à caractère industriel et examineront les modalités de coopération en matière de renforcement des relations entre les entreprises dans les domaines de l’expertise et la formation plus précisément.
Les travaux de la commission économique porteront également sur la coopération institutionnelle, le soutien des initiatives incitatives au partenariat et les facteurs favorisant le rapprochement entre les petites entreprises dans les deux pays.
La commission économique mixte algéro-française est un mécanisme de renforcement et de diversification des relations économiques, industrielles et commerciales entre l’Algérie et la France. Elle participe à la promotion des projets de partenariat et la définition des perspectives d’investissement.

APS

mardi 26 novembre 2013

Stéphane LE FOLL : « La coopération bilatérale est bien engagée»

Stéphane LE FOLL : « La coopération bilatérale est bien engagée»

 A la faveur de la visite de travail qu’il effectue aujourd’hui en Algérie dans le cadre des « 5 + 5 », le ministre de l’agriculture français, Stéphane Le Foll, fait le point pour El Watan sur la coopération franco-algérienne et sur son évolution.

 
Pourriez-vous, M. Le ministre, nous faire un bilan succinct un an après la signature d’une convention bilatérale sur le partenariat et la coopération entre l’Algérie et la France dans le domaine agricole?

Le voyage du Président de la République en Algérie a créé un souffle nouveau entre nos deux pays et entre nos deux présidents, François Hollande et Abdelaziz Bouteflika. Cette coopération, nous l’avons souhaitée lors du voyage du Président de la République, elle est désormais en cours de mise en œuvre avec des objectifs bien engagés, sur l’enseignement en particulier et dans le domaine économique. Restent des points sur lesquels nous devons encore peser pour faire avancer les choses, en particulier dans le domaine de la viande bovine.

Chaque année la facture alimentaire de l’Algérie augmente. Elle avoisine les 40 milliards de dollars pour 2013. Que peut faire concrètement la France pour aider l’Algérie à baisser cette facture ? Et quels sont les axes prioritaires de coopération mis en place pour atteindre cet objectif?

L’objectif que nous poursuivons, c’est ce que nous appelons un partenariat doublement bénéfique : en développant à la fois les échanges, certes, mais aussi la production algérienne. Des accords ont été passés avec certaines entreprises françaises dans le domaine des céréales, des oléo-protéagineux, du lait, pour développer la production en Algérie. Concrètement, la France souhaite être dans une action de partenariat d’égal à égal.

Où en est le projet de formation de vétérinaires algériens dans les écoles françaises ?

On a un accord sur ce sujet qui est en cours de mise en œuvre, et il nous faut surmonter encore quelques difficultés car la question sanitaire, pour l’Algérie comme pour la France, est un enjeu majeur. La France a là aussi une expérience qu’elle souhaite partager avec l’Algérie.

Comment la France contribue-t-elle au développement d’une agriculture écologique plus respectueuse de l’environnement en Algérie ? y a –t-il des projets pilotes dans ce domaine ?

La France et l’Algérie ont présenté ensemble le 17 octobre dernier dans le cadre de la FAO à Rome, un projet sur l’agro-écologie. A ma demande, deux anciens Présidents de l’INRA sont venus en Algérie pour travailler sur la dimension agronomique et technique, et il y a dans ce domaine de beaux progrès à faire, sur la protection de la ressource, la limitation du recours aux phytos, et sur une autre manière de produire qui garantisse la durabilité de l’agriculture et un haut niveau de production.

Un vent de racisme et de xénophobie souffle à nouveau sur la France. Comment le gouvernement français prévoit-il de lutter efficacement contre ces atteintes aux principes républicains?

Le combat contre le racisme et toutes les formes de discrimination est un combat de tous les jours et de toujours. On ne doit rien laisser passer dans ce domaine, même si certains cherchent aujourd'hui à instrumentaliser la peur de l’autre. Nous sommes vigilants et déterminés à lutter contre toutes les formes de racisme.
EL WATAN

dimanche 24 novembre 2013

La loi de finances de 2014 vise à encourager l’investissement et la production (DGI)


Promouvoir l’investissement et encourager la production nationale sont parmi les objectifs assignés à la loi de finances 2014, a affirmé, dimanche à Alger, le directeur général des Impôts, Abderrahmane Raouya, soulignant que cette loi prévoit de nombreuses mesures en faveur de l’investissement étranger mais aussi en faveur du secteur de l’agriculture et du tourisme.
"La loi de finances 2014 contient des dispositions qui vont vers l’encouragement des investissements et du secteur productif ", a-t-il déclaré à la Radio nationale. M. Raouya a cité, à ce titre, "la dispense des investissements étrangers, lorsqu’ils ne sollicitent pas l’octroi d’avantages, de l’accord préalable du Conseil national des investissements" pour entamer leurs projets.
La loi de finances 2014 prévoit également "l’encouragement des investissements étrangers qui contribuent au transfert du savoir-faire ou qui produisent des biens avec un taux d’intégration supérieur à 40 % et qui seront réalisés conformément à la règle 49/51", a-t-il ajouté.
A propos du secteur du tourisme, il a indiqué que "les agences de voyages sont soumises à l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) à un taux de 19% au lieu de 25 % auparavant".
Dans le domaine de l’agriculture, le directeur général des Impôts a indiqué que loi de finances de 2014 a instauré l’autorisation d’importation d’équipements de moins de deux ans pour pouvoir aider les agriculteurs à acquérir l’outil de production.
Cette "mesure d’aide" est conditionnée par le maintien de l’équipement dans l’actif de l’entreprise pendant au moins cinq ans.
En ce qui concerne l’aviculture bénéficiant de la suppression de la TVA et des droits de douanes sur les aliments de bétail, M. Raouya a affirmé que cette mesure a été prise pour protéger cette filière de "la fluctuation des prix sur le marché local".
Vers la révision de la stratégie de la filière avicole
Selon ce responsable, les pouvoirs publics vont revoir leur stratégie concernant cette filière afin d’asseoir de nouvelles règles suite à la sollicitation des députés.
Le DG des Impôts a souligné qu’"en principe des impositions forfaitaires sont prévues sur la production agricole mais elles connaissent des difficultés d’application sur le terrain à cause des aléas climatiques".
Evoquant la limitation d’importation de véhicules aux seuls concessionnaires de marque automobile, M. Raouya a précisé que les autres concessionnaires multimarques peuvent acquérir des capacités pour la fabrication de pièces détachées ou créer d’autres activités autour du secteur.
M. Raouya considère que les taux de l’IBS de 19% pour les activités de production et de tourisme et de 5% pour les autres activités sont "relativement bas" par rapport aux autres pays.
A propos de la TAP, il a rappelé que son produit bénéficie aux collectivités locales avec un montant avoisinant 300 milliards DA et que des études seront entreprises prochainement "pour trouver une solution à cette taxe" décriée par les entrepreneurs. "Nous avons commencé" à chercher une alternative même s’il est difficile d’y remédier du jour au lendemain", a-t-il concédé.
Le rejet du bilan comptable, a-t-il poursuivi, n’est pas lié automatiquement à des sanctions et les contrôleurs sont chargés de taxer convenablement les entreprises pour avoir moins de contentieux. La lutte contre la fraude et l’évasion fiscales font l’objet d’un renforcement des capacités d’intervention, a-t-il dit.
La fiscalité ordinaire a augmenté pour suivre le taux de croissance, a-t-il ajouté, faisant remarquer que cette hausse est aussi le résultat de l’évolution du recouvrement.
Les signes extérieurs de richesse sont pris en compte, a rappelé le premier responsable de la DGI, soulignant que les vérifications des situations fiscales au premier semestre de 2013 concernent 220 dossiers contrôlés qui ont permis de récupérer plus de 1,2 milliard DA. Pour les 8 premiers mois de 2013 le recouvrement de la fiscalité ordinaire a atteint 1.325 mds DA.
M. Raouya considère que les recettes de l’IBS en 2009 et 2010 étaient plus importantes que celle de l’IRG mais que l’apport de ce dernier a ensuite augmenté avant de connaître en 2012 et 2013 un fléchissement à cause de l’effacement de l’effet des primes sur les salaires et l’IRG a baissé cette année de moins 30 % par rapport à 2012.
En ce qui concerne l’impôt unique forfaitaire (IFU) exigé des 800.000 petits contribuables avec un taux de 5% à 12 % sur chiffre d’affaires, il a souligné que cette mesure vise à éliminer l’informel.

APS

samedi 23 novembre 2013

L'ÉCONOMIE DOPE LES RAPPORTS ENTRE ALGER ET PARIS : La recette d'une embellie

La France n'a jamais été aussi offensive au plan économique
                                La France n'a jamais été aussi offensive au plan économique
 
Cette offensive intervient dans un climat politique serein entre les deux pays. En témoignent les visites du maire de Paris et celle très attendue du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault.

Il y a un temps pour la guerre et un temps pour la paix. Fini les bouderies entre l'Algérie et la France? Depuis l'arrivée aux affaires du président François Hollande, Alger et Paris ouvrent un chapitre de paix au plan politique et entament une douce lune de miel économique à l'ombre des salons. La France n'a jamais été aussi offensive au plan économique. Les entreprises de l'Hexagone sont présentes, -et en force- dans les manifestations qui se déroulent en Algérie. Depuis avant-hier, plus de 27 entreprises françaises sont à Alger dans le cadre du Sitp (Salon international des travaux publics) qui se clôturera le 25 novembre prochain. Pour cette 10e participation consécutive, la présence des entreprises françaises a connu cette année une nouvelle progression avec 27 exposants (24 en 2012). Plusieurs de ces sociétés comptent développer prochainement des investissements en partenariat en Algérie. Elles investissent les secteurs du textile, de l'industrie et du médicament. En septembre dernier, c'était Sanofi qui s'est distinguée par un investissement jamais égalé en Algérie dans le secteur du médicament. Le laboratoire français a entamé les travaux de construction d'une usine de médicaments implantée sur une superficie de 6,6 hectares au sein du pôle pharmaceutique et biotechnologique de la ville de Sidi Abdellah. Il s'agit du plus grand investissement de la firme française en Afrique et dont le montant a été estimé à 70 millions d'euros. Au plan industriel, la domination française est incontestable. Du marché automobile avec l'usine de fabrication de véhicules Renault à Oran et le marché juteux des transports, notamment dans les tramways. Cette dynamique a connu un réel ressort depuis la visite du président François Hollande, en décembre 2012 en Algérie, sous le sceau d'un «nouvel âge et une continuité». Les deux pays ont convenu alors de dynamiser leurs relations économiques par le biais de partenariats interentreprises de type gagnant-gagnant. Comme il y a en perspective le premier Salon de l'investissement et de l'entrepreneuriat France-Algérie (Siefa) qui se tiendra du 13 au 15 mars 2014 au Centre des nouvelles industries et technologies (Cnit) à Paris. Il verra la présence d'une centaine de chefs d'entreprises de France et d'Algérie. Plus d'une centaine d'exposants et autant d'experts sont attendus pour cet événement économique, a indiqué Christian Zabat, directeur de la société. Entre les deux rives, précisant que ce salon a pour vocation de soutenir les projets d'investissement et d'entrepreneuriat entre la France et l'Algérie. Au regard de toutes les potentialités existantes et à venir qu'offre le marché algérien dans les transports, le BTP, l'agroalimentaire, l'industrie, l'économie verte et tenant compte des énergies entrepreneuriales qu'elles offrent, ce salon serait un accélérateur de mise en relation du vivier de la communauté franco-algérienne, importante en France. Cette offensive économique intervient dans un climat politique serein entre les deux pays. En témoignent les visites de deux jours, les 24 au 26 novembre prochains, du maire de Paris, Bertrand Delanoë, à Alger pour «promouvoir la coopération entre Paris et la capitale algérienne».
Et surtout la visite attendue que doit effectuer, en décembre prochain, le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault. Pour les observateurs, ce déplacement couronnera tous ces succès économiques que réalisent, doucement, mais sûrement, les deux pays. A cela, il faut ajouter bien évidement la collaboration sécuritaire. L'Algérie est un partenaire «incontournable», notamment en ce qui concerne les questions de sécurité en Afrique et la coopération avec sa police nationale est «très importante», a affirmé, mercredi dernier à Paris, le directeur de l'Institut français des hautes études de sécurité et de justice (Inhesj), André-Michel Ventre. «La coopération avec l'Algérie est très importante en qualité et le pays est un partenaire incontournable notamment pour ce qui concerne toutes les questions de sécurité en Afrique, là nous avons beaucoup de choses à faire ensemble», a déclaré M.Ventre à l'issue d'entretiens avec le directeur général de la Sûreté nationale (Dgsn), le général-major Abdelghani Hamel.

L'EXPRESSION

1er Salon de l’investissement et de l’entreprenariat France-Algérie en mars à Paris


Le premier Salon de l’investissement et de l’entreprenariat France-Algérie (siefa) se tiendra du 13 au 15 mars 2014 au Centre des nouvelles industries et technologies (Cnit) à Paris, en présence d’une centaine de chefs d’entreprises de France et d’Algérie, a-t-on appris vendredi auprès des organisateurs.
Plus d’une centaine d’exposants et autant d’experts sont attendus pour cet événement économique, a indiqué à l’APS Christian Zabat, directeur de la société "Entre les deux rives", précisant que ce salon qui a pour vocation de soutenir les projets d’investissement et d’entrepreneuriat entre la France et l’Algérie, se veut également le premier rendez-vous des différents porteurs de projets, publics et privés, des deux pays.
’’Notre souci, à travers cet événement est par conséquent d’informer et de mettre en contact investisseurs et entrepreneurs avec des institutions publiques, des partenaires privés, des experts et des conseils des deux pays’’, a-t-il dit.
Au regard de toutes les potentialités existantes et à venir qu’offre le marché algérien dans les transports, le BTP, l’agroalimentaire, l’industrie, l’économie verte et tenant compte des énergies entrepreneuriales qu’elles offrent, ce salon serait un ’’accélérateur de mise en relation du vivier de la communauté franco-algérienne, importante en France, a-t-il estimé.
Avec ses 920.000 entreprises d’artisanat, ses exportations dans le domaine des métiers du graphisme et de l’animation, de la mode, du textile et bien d’autres métiers, la France pourrait de son coté contribuer à la faveur de salon, et en commun avec l’Algérie, ’’à canaliser et fédérer les énergies des porteurs de projets des deux pays’’, a souligné l’organisateur du salon.
Un programme spécial est en outre prévu dans ce sens en direction des jeunes pour créer une entreprise en Algérie, en leur dédiant un espace appelé ’’La pépinière’’, où ils seront mis en contact avec des Ecoles de formation, pour trouver des conseils, découvrir des expériences et assister à des ateliers de coaching.
Des conférences-débats et des ateliers thématiques seront également organisés lors de cette manifestation économique, autour de différents thèmes dont ’’l’Entreprenariat’’, la ’’Conjoncture économique’’, et ’’l’Environnement durable’’.
Quelque 20.000 visiteurs sont attendus à ce rendez-vous économique, qui réunira 120 exposants sur une superficie de 5000 M² .

APS

vendredi 22 novembre 2013

visite du premier ministre à CHLEF Il s’est entretenu avec la société civile pendant trois heures : Les décisions du Premier ministre


Chlef est aujourd’hui une région où la paix règne grâce à la politique de réconciliation initiée par le président de la République, aux sacrifices des services de sécurité et au génie du peuple.

De notre envoyée spéciale :Neïla B.


Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, l’a déclaré lors de sa rencontre avec les représentants de société civile. A l’issue de sa visite dans cette wilaya. M. Sellal a rappelé, à l’assistance, la situation sécuritaire dans les années 90 dans cette région qui a enduré les affres du terrorisme et payé un lourd tribut pour défendre la patrie. « La stabilité règne aujourd’hui grâce au peuple, aux héros des services de sécurité et à un grand homme, le président Abdelaziz Bouteflika, qui a réussi à travers la politique de réconciliation nationale à convaincre les Algériens des vertus du pardon et de la coexistence », a estimé le Premier ministre. « Les Algériennes et les Algériens ont définitivement tourné la page de la douleur, tout en préservant la stabilité du pays et ses institutions. Le temps est venu aujourd’hui pour aller tous ensemble, avec la même détermination, vers la concrétisation de la renaissance économique de l’Algérie », a-t-il lancé à l’adresse des cadres, élus et représentants de la société civile.

Les chalets du séisme  de 1980 seront éradiqués

A l’occasion, il a annoncé plusieurs mesures en faveur de la wilaya de Chlef. Il s’agit en premier lieu d’« un programme exceptionnel pour éradiquer de façon définitive les chalets et l’habitat précaire ». Le gouvernement s’est réuni mercredi dernier et a pris la décision de régler ce problème définitivement, à travers la mise en place de mécanismes qui permettront aux occupants des chalets de construire leurs propres habitations. « J’affirme solennellement, devant vous, aux autorités locales, que ce programme est un engagement irréversible des plus hautes autorités du pays et qu’il ne sera admis, dans sa concrétisation, aucune excuse, aucun retard ou atermoiement, surtout que nous avons activé et facilité toutes les procédures administratives », a précisé le Premier ministre. En outre, l’objectif du gouvernement dans cette wilaya « est de changer le visage urbain de la ville et des autres circonscriptions », a ajouté M. Sellal. Concernant le secteur de l’agriculture, le Premier ministre a mis l’accent sur son importance. « L’Algérie n’a pas d’autre choix que de développer son agriculture », a-t-il résumé. En ce sens, il a estimé que l’ambition est de faire de la wilaya de Chlef, classée à la 12e place au niveau national, « un modèle de concrétisation de la politique de l’Etat dans les domaines agricole et du développement rural ».

Prise en charge des préoccupations des citoyens

Les représentants de la société civile, des sportifs, des imams, des étudiants, des handicapés et des artistes ont exposé leurs problèmes au Premier ministre. En réponse à leurs doléances, M. Sellal a fait savoir que de « hauts fonctionnaires se sont déplacés dans les différentes wilayas pour prendre connaissance des difficultés que rencontrent les citoyens ». Dans le domaine de la santé, il a demandé au wali la programmation d’un complexe mère-enfant, pour une enveloppe de 3 milliards de dinars. Concernant l’absence d’un CHU (centre hospitalo-universitaire) à Chlef, le Premier ministre a expliqué que ce genre de structure nécessite le recrutement de professeurs en médecine. Evoquant le problème des logements de type F1, M. Sellal a rappelé que le président de la République avait interdit la construction de ce genre de logements, qui « ne répondent pas aux besoins des citoyens ». Ainsi, il a été décidé le règlement de ce problème dans les plus brefs délais. « Les services de la wilaya vont traiter 100 dossiers en premier lieu par le relogement des habitants des F1 dans des logements F3 ou F2 après étude des cas », a-t-il promis. Dans le domaine sportif, plusieurs projets de réalisation de stades sont programmés. « Tous les stades construits selon les normes internationales seront couverts, c’est la nouvelle politique de l’Etat, de même pour le stade 5-Juillet. Les supporters ont le droit à la même protection que les officiels et les responsables », a-t-il précisé. A l’occasion, il a annoncé la programmation à Chlef d’un complexe olympique avec un stade de football couvert d’une capacité de 40.000 places. Le Premier ministre a évoqué également le problème de raccordement au réseau de gaz naturel. A propos du conflit entre le recteur de l’Université Hassiba-Ben-Bouali et les étudiants, posé lors de cette rencontre, le Premier ministre a insisté sur la nécessité d’ouvrir un dialogue avec les étudiants. « Un responsable doit être à l’écoute. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique va suivre ce problème et se rendra bientôt à l’université pour s’enquérir de la situation », a-t-il promis.

Horizons

M. Farouk Chiali inaugure le 11e salon des travaux publics : L’autoroute des Hauts-Plateaux lancée avant la fin de l’année


Les deux précédents plans quinquennaux (2005-2009 et 2010 -2014), qui ont nécessité des investissements de l’ordre de 70 milliards de dollars, soit 7.000 milliards DA, ont permis d’atteindre une forte croissance de l’ordre de 6 à 7%, ce qui a fait « tirer l’économie vers le haut en participant à la création de l’emploi et à la résorption du chômage », a estimé le ministre. Selon M. Chiali, il y a 23 projets routiers qui vont relier le Nord, les Hauts-Plateaux et le Sud. L’autoroute des Hauts-Plateaux devrait démarrer d’ici la fin de l’année avec un tronçon de 620 km de Batna à Tiaret-Saïda. Quant à l’autoroute Est-Ouest, elle est « au stade des équipements » (relais routiers, stations d’entretien…) puisque les sociétés soumissionnaires « sont déjà connues et les accords seront signés d’ici la fin de l’année », précise M. Chiali. Ces accords sont à « l’étude au niveau de la commission nationale des marchés », poursuit-il.

250 entreprises nationales capables de prendre en charge les grands projets


Sur la capacité des entreprises nationales à répondre à un tel plan de charges, le ministre note que le secteur dispose de 6.500 entreprises de réalisation classées de 1 à 9, mais 250 émergent du lot car « nous avons des capacités réelles », selon lui, comme « le montrent les projets réalisés dans le domaine des ouvrages d’art (ponts, tunnels, ports et aéroports) ». Mais il a rappelé que ces entreprises ont encore besoin d’un partenariat avec les entreprises étrangères pour « être dans les délais, réduire les coûts », mais aussi et surtout dans l’optique d’une plus grande maîtrise « des analyses poussées de laboratoire ». Des accords ont été signés, à cet effet, avec les Portugais et les Italiens lors de ce salon. Toutefois, le ministre des Travaux publics a souhaité « encourager » les opérateurs publics et privés à favoriser un partenariat national. Ils seront, d’ailleurs, réunis prochainement par ses soins pour voir comment mettre en pratique cette stratégie. Le ministre ne cache sa volonté d’atteindre « une utilisation maximale » de l’outil national, qui signifie plus d’emplois avec, en parallèle, certainement moins de transfert de devises. A propos justement de cette idée de préservation des ressources, M. Chiali a déclaré que la prochaine étape sera celle de la maintenance et de la sauvegarde du patrimoine car « cela ne sert à rien d’investir pour voir tout ce qu’on a fait se dégrader aussitôt ». Le ministre poursuit que depuis son installation à la tête de ce département, il n’a cessé de donner la priorité « à la satisfaction de l’usager », en décrétant la mobilisation pour traiter ce qu’on appelle « les points noirs » en procédant à l’éclairage de certains tronçons qui en sont dépourvus. Sur certaines « malfaçons » constatées ici et là, M. Chiali a reconnu que des tronçons nécessitent « une mise à niveau » parce qu’ils ont été réalisés dans les années 2000 où « les standards étaient différents » par rapport à ceux de l’autoroute Est-Ouest.

Horizons

mardi 19 novembre 2013

Le marché algérien de la construction revêt une importance stratégique pour le groupe français : Lafarge implante un laboratoire de recherche et développement à Alger

L’entreprise française de matériaux de construction Lafarge a choisi Alger pour y implanter un laboratoire de recherche. L’inauguration a eu lieu hier en présence du directeur général de la filiale algérienne, M. Luc Callebat, ainsi que le représentant du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, M. Ali Boularès. Ce laboratoire constitue “une plateforme technologique permettant de coordonner et d'accélérer l'innovation au service des besoins du marché algérien de la construction”, a affirmé le DG de Lafarge Algérie.
Il s’agit du quatrième du genre après ceux de Lyon en France, de Chongqing en Chine et de Mumbai en Inde. “Ces laboratoires forment le réseau international de recherche et développement de Lafarge et permettent une approche davantage axée local, répondant ainsi au mieux aux besoins spécifiques de chacun de nos marchés”, est-il précisé sur le site Internet du groupe. Le choix de l’implanter à Alger n’est donc pas fortuit et démontre l’intérêt porté au marché algérien de la construction. Un secteur qui enregistre un taux de croissance annuelle de 8%.
Ce que confirme le P-DG du groupe Lafarge, Bruno Lafont, qui a estimé que le marché algérien “se porte bien”, soulignant son caractère “dynamique” et l’importance qu’il représente dans la stratégie de développement du groupe.
Le laboratoire qui se situe dans la zone industrielle de Rouiba a nécessité un investissement de 190 millions de dinars. D'une superficie de   2 290 m2, il comprend notamment des laboratoires de contrôle et de recherche dans les ciments, le béton, le granulat et les systèmes de construction. Le laboratoire organise, en outre, des formations spécialisées dans les métiers de la construction et a déjà lancé une formation dans la maçonnerie au profit des ouvriers d'une entreprise privée de BTPH. Ce projet vise à “contribuer au développement de systèmes, de solutions et de matériaux de construction concourant à un habitat répondant mieux aux exigences croissantes en termes de qualité, de coût et d'efficacité énergique”, selon le DG de Lafarge-Algérie. Quant au budget d'équipement alloué à cette nouvelle structure, il dépasse les 35 millions de dinars.
De son côté, le représentant du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Ali Boularès, a relevé l'importance de ce projet qui permet de “combler le déficit dans la recherche dans le secteur de la construction”. Il ajoute, de plus, que “ce laboratoire sera un instrument pédagogique pour le gouvernement dans le cadre de sa stratégie de modernisation du secteur”.
Il est à noter que Lafarge en Algérie c’est : des investissements de quelque 240 millions d'euros depuis six ans, deux cimenteries à M'sila et à Oggaz (Mascara) et la gestion, en partenariat avec le groupe Gica, de la cimenterie de Meftah, dont elle détient 35% du capital. L'Entreprise compte également 19 centres de production de béton d'une capacité d'un million de m3. En outre, elle a participé à la réalisation de différents projets tels que : l’autoroute Est-Ouest, le métro d’Alger, l’aéroport d’Alger, les barrages de Chlef et de Koudiat, des résidences AADL, le terminal gazier (Arzew, Skikda), la Faculté de droit d’Alger et les centres commerciaux (El-Qods, Bab-Ezzouar).

Liberté

lundi 18 novembre 2013

Le groupe français JCDecaux remporte trois contrats en Algérie

Le groupe de communication extérieure français JCDecaux a annoncé, lundi 18 octobre, avoir renouvelé son contrat de concession publicitaire avec l'aéroport d'Alger et avoir remporté les contrats de concession publicitaire des aéroports du centre et de l'ouest de l'Algérie, selon l'agence Dow Jones.
Le montant de ces contrats n'a pas été précisé. Le premier contrat porte sur l'exploitation exclusive des espaces publicitaires intérieurs et extérieurs des deux terminaux (national et international) de l'aéroport d'Alger pour une durée de 8 ans.
Les deux autres contrats, d'une durée de 7 ans chacun, portent sur l'exploitation exclusive des espaces publicitaires intérieurs et extérieurs des sept aéroports du centre de l'Algérie (Hassi-Messaoud, Béjaia, Chlef, Ghardaia, In Aménas, Tamanrasset et Djanet), gérés par l'EGSA-Alger, et des six aéroports de l'Ouest (Oran, Tlemcen, Bechar, Tindouf, Adrar, Timimoun), gérés par l'EGSA-Ouest.
Ces contrats, qui permettent au groupe de toucher annuellement plus de 2,8 millions de passagers, renforcent la position de ce dernier dans le pays

TSA

dimanche 17 novembre 2013

DEVENUE PREMIER FOURNISSEUR DU PAYS AVEC 4,95 MILLIARDS DE DOLLARS : La Chine déclasse la France en Algérie

 La Chine déclasse la France en Algérie
Prés de 60% des échanges commerciaux de l'Algérie réalisés durant les neuf premiers mois de 2013, ont été effectués avec les pays de l'Union européenne (UE).
Cependant, c'est la Chine qui prend la place de premier fournisseur de l'Algérie déclassant ainsi la France. La Chine est ainsi classée premier fournisseur de l'Algérie avec 4,95 mds usd (11,98%) des importations globales du pays. Les quatre premières places ont été occupées par des pays de l'UE. La France, qui était pendant des années le premier des principaux fournisseurs de l'Algérie, vient d'être dépassée par la Chine qui devient le premier fournisseur du pays avec 4,95 mds usd (11,98%). La 2ème place est revenue à la France avec 4,70 mds (11,37%), suivie par l'Italie 3,95 mds (9,57%), l'Espagne 3,93 mds (9,52%) et l'Allemagne 2,13 mds (5,17%) du montant global des importations algériennes durant les neuf mois de 2013. Le montant global des échanges commerciaux réalisés de janvier à septembre 2013 a totalisé 90,82 milliards de dollars (mds usd) dont 54 mds usd ont été effectués avec les pays de l'UE, soit 59,48%, indique-t-on auprès des Douanes. Les importations algériennes de l'UE ont atteint près de 21,50 mds usd, les neuf premiers mois de 2013 soit plus de 52% des importations globales du pays, en hausse de 15,7%, par rapport à la même période en 2012, selon les chiffres du Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis). Les exportations algériennes vers ces pays ont atteint 32,52 mds usd soit 65,7% des exportations globales du pays, en hausse également de 9,54% par rapport à la même période de comparaison, précise le Cnis. Sur les pays de cet ensemble économique, l'Espagne est le principal client de l'Algérie. Elle absorbe 7,47 mds usd (15%) des ventes algériennes à l'étranger, suivie par l'Italie de 6,94 mds (14%), la Grande-Bretagne 5,50 mds (11,11%) et la France 5,21 mds (10,52%), selon les chiffres des Douanes.
Les pays de l'Ocde (hors UE) viennent en deuxième position avec une part de 12,56% (5,2 mds usd) des importations de l'Algérie, et de 19,81% (9,8 mds usd) des ventes algériennes à l'étranger. Par rapport à la même période de 2012, les exportations réalisées avec ces pays ont reculé de 33,78%. Par contre, les importations en provenance de ces pays ont augmenté de plus de 13,5%. Les échanges commerciaux de l'Algérie avec les pays de l'Ocde, durant les neuf premiers mois de 2013, ont été réalisés essentiellement avec les Etats-Unis qui sont devenus 5ème client de l'Algérie avec 7,05% (3,49 mds usd) et 6ème fournisseur avec 4,38% (1,82 md usd), précise encore le Cnis. Le 2ème pays de la région Ocde est la Turquie qui est devenue 8ème client de l'Algérie avec 4,14% (2,05 mds usd) et 7ème fournisseur avec 3,91%, soit 1,61 md usd durant les neuf premiers mois de 2013. L'Amérique du Sud absorbe 3,51% (1,73 md usd) des ventes algériennes à l'étranger alors que ses exportations vers l'Algérie ont totalisé 6,40% (2,64 mds) de la valeur globale des importations durant la période de référence. Parmi les pays de cette région, le Brésil est classé 10ème client et 11eme fournisseur. Il absorbe 3,17% (1,57 mds) des exportations de l'Algérie et exporte vers elle 2,26% (932 millions). Les pays d'Asie ont absorbé 5,35% des exportations algériennes (2,65 mds) et ils ont expédié 18,84% (7,78 mds) de leurs marchandises vers l'Algérie. Au sein de cette zone géographique, la Chine reste un «important» partenaire de l'Algérie. Elle est devenue le premier fournisseur du pays durant les neuf mois de 2013 avec un taux de près de 12% (4,95mds usd) et 12ème client avec 2,53% (1,25 md). Durant les neuf premiers mois de 2013, le volume des échanges avec les pays du Maghreb (UMA) a augmenté de 34,45% par rapport à la même période de l'année dernière passant de 2,08 mds usd à 2,80 mds usd.
Les pays arabes (hors UMA) quant à eux, ont enregistré une hausse de 46,72% par rapport à la même période de comparaison, le volume global des échanges commerciaux est passé de 1,74 mds usd à 2,55 mds usd. Dans le Monde arabe, seulement la Tunisie et le Maroc figurent parmi les 15 premiers partenaires commerciaux de l'Algérie en occupant respectivement la 11ème et 15ème place dans la liste des principaux clients du pays avec 1,29 mds usd (2,62%) et 719 millions usd (1,45%) de la valeur globale des exportations algériennes. Les exportations algériennes ont atteint 49,5 mds usd durant les neuf mois de 2013 et les importations, elles, se sont établies à 41,33 mds usd, soit un excédent commercial de près de 8,17 mds usd.

L'EXPRESSION

vendredi 15 novembre 2013

Obligation de garantie des biens et des services à partir d’octobre 2014 (JO)

Les opérateurs économiques seront tenus, à partir d’octobre 2014, de garantir les biens et les services livrés au consommateur, en vertu des dispositions d’un décret exécutif publié au dernier numéro du journal officiel.
Selon ce décret qui fixe les conditions et les modalités de mise en place de la garantie des biens et des services, l’acquéreur de tout produit neuf ou d’occasion consistant en un appareil, un instrument, un véhicule, une machine, un outil ou tout autre bien d’équipement, bénéficie de plein droit d’une garantie qui s’étend également aux services.
Ainsi, tout intervenant est tenu de livrer au consommateur un bien ou un service conforme au contrat de vente, et est responsable des défauts existant lors de sa délivrance ou de la prestation d’un service.
La garantie s’étend aussi aux défauts des services liés à l’acquisition du bien notamment son emballage, ses instructions de montage ou sa mise en service lorsque ceux-ci sont réalisés sous la responsabilité de l’intervenant.
En outre, le consommateur peut exiger l’essai du produit acquis sans exclure l’obligation de garantie de l’intervenant, précise le texte.
Cette garantie se matérialise par la remise, de plein droit au consommateur, d’un certificat de garantie qui doit indiquer, entre autres, la nature du bien vendu, son prix ainsi que la durée de la garantie.
Toutefois, la garantie demeure valable même en cas de non délivrance ou de perte du certificat. Le consommateur peut présenter une facture, un bon d’achat, un ticket de caisse, ou autre document similaire pour faire prévaloir son droit.
L’exécution de l’obligation de garantie doit s’effectuer, sans aucun frais supplémentaire pour le consommateur, soit par la réparation du bien ou la mise en conformité du service, par son remplacement, ou par le remboursement de son prix. En cas de panne répétée, le bien doit être remplacé ou son prix remboursé.
Non-exécution de la garantie : une amende de 100.000 DA à 500.000DA
Si l’intervenant ne procède pas à la réparation du défaut, le consommateur peut faire exécuter la réparation, lorsque celle-ci est possible, par un professionnel qualifié de son choix et aux frais de l’intervenant, ajoute le décret.
Lorsque l’intervenant ne peut procéder à la réparation du bien, il est tenu de le remplacer ou de rembourser le prix dans un délai de 30 jours à partir de la date de déclaration du défaut.
La durée de garantie pour chaque type de bien sera précisée ultérieurement par le ministère de commerce, mais elle ne peut être inférieure à six mois pour les produits neufs ou les services, ou à trois mois pour les produits d’occasion.
Cependant, le texte précise que le consommateur ne bénéficie de la garantie que suite à une réclamation écrite ou introduite par tout moyen de communication approprié, auprès de l’intervenant.
Ce dernier, peut exiger dans un délai de dix jours à compter de la date de réception de la réclamation, l’accomplissement d’une constatation contradictoire faite en présence des deux parties au lieu où se trouve le bien garanti, à ses frais.
Lorsque l’obligation de garantie n’est pas exécutée dans un délai de 30 jours, le consommateur doit mettre en demeure l’intervenant par lettre recommandée avec accusé de réception. Dans ce cas, l’intervenant dispose de 30 jours pour l’exécution de la garantie.
L’intervenant sera puni d’une amende de 100.000 DA à 500.000 DA lorsqu’il n’exécute pas la garantie du produit et d’une amende de 50.000 DA à 100.000 lorsqu’il enfreint l’obligation d’essai du produit.
Il est permis aux opérateurs de consentir au consommateur une garantie supplémentaire plus avantageuse qui prendra la forme d’un engagement contractuel écrit.
Le texte précise que ces dispositions entrent en vigueur une année après sa date de publication au journal officiel, soit à partir d’octobre 2014.

APS

lundi 11 novembre 2013

Arcofina et Faw ont signé un accord de partenariat : Les Chinois produiront des véhicules utilitaires en Algérie

 
Cette démarche répond aux dernières mesures annoncées par le gouvernement algérien qui, à travers le projet de loi de finances 2014, impose aux concessionnaires automobiles d’investir dans une activité de production locale.

Ainsi, après la première voiture “made in Algeria” qui sortira de l’usine du groupe Renault à Oued Tlélat, à Oran, c’est au tour des Chinois de faire leur entrée sur le marché de production locale de véhicules. En effet, un accord de partenariat a été signé entre le holding privé Arcofina et le constructeur automobile public chinois Faw. L’accord, signé samedi soir à Alger, prévoit la réalisation d’une usine d’assemblage de véhicules utilitaires en Algérie.
Le document, paraphé par le par le P-DG d’Arcofina, Abdelouahab Rahim, et le patron de Faw, Wang Zhijian, prévoit un investissement initial de 5 milliards de dinars pour cette future usine qui produira dans un premier temps 10 000 véhicules. Selon un communiqué rendu public par le groupe Faw, ce partenariat, basé sur la règle d'investissement (51%-49%), vise aussi le développement d’un réseau national de sous-traitance avec l’objectif d’arriver, trois ans après la mise en service de l’usine, à un taux d’intégration de plus de 40%. Mieux, cette usine devra employer, dans un premier temps, 1 000 travailleurs, entre ingénieurs, monteurs, techniciens et autres assistants en montage industriel.
Et si pour le moment, les deux parties n’ont pas révélé le lieu d’implantation de cette unité industrielle, il est évident que les deux partenaires se sont entendus sur un cahier des charges, de façon à travailler dans le respect des règles régissant l’investissement et les facilitations accordées par le gouvernement algérien, notamment en ce qui concerne l’attribution de l’assiette foncière.
De son côté, M. Rahim s’est dit également “confiant” quant à la concrétisation du projet avec ce groupe public chinois qu’il a qualifié de “fiable”. Il précisera, également, que les Chinois ont accordé un grand intérêt à ce projet, et ce, en consacrant un fonds de 30 milliards de dollars pour financer les investissements chinois à l’étranger.
D’ailleurs, le patron du groupe chinois s’est félicité de la signature de ce contrat, soulignant l’importance du marché algérien qui permettra à Faw à l’avenir de pénétrer les marchés africain et européen. Présent à la cérémonie, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi-Saïd, a salué la conclusion de ce partenariat qui entre, dit-il, dans le cadre du “développement de l’industrie automobile en Algérie”.
Pour sa part, le président de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob), Abdelhakim Berrah, s’est félicité également de la signature de l’accord avec le groupe Faw, qui entrera bientôt en Bourse en Chine. Signalons que la cérémonie s’est déroulée en présence de représentants d’organisations patronales et de cadres du secteur de l’industrie. Créée en 1953, Faw est une entreprise étatique chinoise spécialisée dans la construction automobile.
Elle emploie plus de 130 000 employés à travers le monde. En 2012, elle a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 61 milliards de dollars pour un volume de vente de 2,6 millions d’unités.
 
Liberté

samedi 9 novembre 2013

Sid-Ahmed Ferroukhi à l’ouverture du Salon de la pêche et de l’aquaculture : « L’observatoire socioéconomique bientôt opérationnel »


L’Algérie a entamé la mise en place de l’Observatoire socioéconomique du domaine de la pêche, qui rentre dans le cadre de la coopération avec l’Organisation mondiale de l’alimentation (FAO). Cet Observatoire aura pour mission de définir les critères socioéconomiques des professionnels de la Pêche.

« Beaucoup de pays pensent que le développement d’un secteur est tributaire de la mise en place des moyens techniques et des infrastructures mais, depuis dix ans, les recherches ont prouvé que le suivi technique n’est pas suffisant et ne donne pas les résultats escomptés, d’où la nécessité de mieux valoriser les critères socio-économiques », a expliqué le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid-Ahmed Ferroukhi, en marge de l’inauguration du Salon international de la pêche et de l’aquaculture, à Oran. La première étape de ce programme consiste en la formation des encadreurs pour mieux maîtriser ces critères. Deux opérations sont en cours et concernent la feuille de route pour la mise en place d’un Observatoire dans toutes les villes côtières et quelques villes de l’intérieur. La deuxième opération consiste en le lancement d’enquêtes socioéconomique dans 19 ports. « Nous sommes en train d’examiner ces données dont les résultats sont attendus dans un mois », a indiqué le ministre. Evoquant la coopération avec les pays arabes, M. Ferroukhi a affirmé que des projets sont menés par ces pays dans les domaines de l’élevage et de l’aquaculture dans le sud et dans les barrages. « De nouveaux projets seront entamés pour mieux consolider cette coopération, notamment avec les pays ayant des capacités qu’ils souhaitent exploiter, notamment dans les domaines de la recherche et du contrôle technique ». Interrogé sur la construction navale en Algérie, le ministre a expliqué que la flotte dont disposent les entreprises nationales « est encore efficace » même si en termes de quantité, des insuffisances sont à déplorer. Selon lui, la nouvelle politique d’encouragement de l’investissement national prônée par le Gouvernement vise à encourager la coopération algéro-algérienne. « La coopération avec les étrangers pour faire évoluer les choses n’est pas interdite », a indiqué le ministre. « Nous préférons une coopération algéro-algérienne pour bien saisir les occasions qui se présentent et créer de la valeur ajoutée et des emplois ». A propos du quota de l’Algérie dans la pêche au thon rouge, M. Ferroukhi a affirmé que la réunion de la commission pour la conservation des thonidés de l’Atlantique aura lieu à la fin du mois en cours. « On défendra notre position si la question de la révision des quotas sera relevée », a-t-il précisé. Autrement dit, « nous allons pêcher la totalité de notre quota ». Sur la vision de la pêche dans le monde, le ministre a estimé qu’en plus du thon rouge, plusieurs autres espèces seront soumises à la règle du stock partagé. « Il est donc important pour nous de maîtriser le processus de pêche, car on est appelé à défendre nos intérêts d’autant que ce segment fait vivre 80.000 familles algériennes ». Le ministre a, par ailleurs, annoncé la réouverture de la pêche au corail et ce, dans un cadre organisé pour éviter l’exploitation irrationnelle de cette richesse.

HORIZONS

Registre du commerce : Nouvelles facilitations pour l’inscription

Le Centre national du registre du commerce (CNRC) a annoncé, dans un communiqué, de nouvelles facilitations pour l’inscription au registre du commerce par l’allégement du dossier administratif pour créer une activité commerciale. Désormais, la copie de l’insertion dans la presse écrite nationale du contenu des actes constitutifs de sociétés, les transformations, les modifications et les opérations portant sur le capital social, les nantissements, les locations-gérances, les ventes de fonds de commerce ainsi que les comptes et avis financiers, n’est plus exigée dans le dossier d’inscription au registre du commerce, selon un avis du Centre adressé aux notaires, aux avocats et aux opérateurs économiques. L’objectif de cette nouvelle mesure, qui s’inscrit dans le cadre des facilitations introduites en faveur des opérateurs économiques, est de réduire davantage les documents et les frais nécessaires pour l’inscription, la modification ou la radiation du registre du commerce, explique le CNRC. Elle vient en application des dispositions de l’article 13 de la loi 13-06 du juillet 2013 modifiant et complétant la loi 04-08 de 2004 relative aux conditions d’exercice des activités commerciales, explique-t-on. Cet article annule les dispositions de l’article 14 de la loi 04-08 de 2004 qui stipulent que « les publicités légales font l’objet d’une insertion à la charge et aux frais de la personne morale dans la presse écrite nationale ou tous autres supports appropriés
HORIZONS

vendredi 8 novembre 2013

La dernière tripartite marquée par un consensus autour du développement de l’investissement


La dernière tripartite s’est déroulée dans une "totale transparence" et a été marquée par "un consensus autour de la nécessité de développer l’investissement et de créer des emplois", a indiqué, jeudi à Batna, le président de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), Habib Yousfi.
Intervenant au cours d’une rencontre régionale des opérateurs économiques dans l’Est du pays, M. Yousfi a souligné que les "débats constructifs", engagés lors de cette tripartite, ont "particulièrement convergé vers les modalités de mise en place d’une stratégie économique nouvelle, favorisant la création de petites et moyennes entreprises génératrices de richesses et d’emplois".
Il a également insisté sur la nécessité de promouvoir l’entreprise algérienne et de mobiliser toutes les potentialités du pays pour engager la croissance économique voulue et réduire la dépendance à l’égard de la rente pétrolière.
Le président de la CGEA a considéré que pour y parvenir, il était "nécessaire de cesser la dichotomie public-privé en y substituant la notion d’entreprise algérienne, œuvrant à investir au service du développement".
En mettant en œuvre le programme du président de la République, les autorités publiques ont "consolidé les infrastructures de base du pays qui représentent le substrat de toute stratégie génératrice de richesses et d’emplois", a également ajouté M. Yousfi, plaidant pour "le soutien de l’entreprise économique dans ses actions d’investissements".
Il a rappelé que cette rencontre, tenue en marge du renouvellement du bureau de Batna de la CGEA, vise à sensibiliser les opérateurs économiques de l’Est à l’importance d’une nouvelle stratégie économique pour l’Algérie, qui soit de nature à faire face aux défis économiques mondiaux et à consolider le développement économique et social du pays.
La rencontre a abordé diverses préoccupations et problèmes rencontrés par les opérateurs économiques, dont le manque de main-d’œuvre qualifiée n’est pas le moindre des tracas.
Toutes ces préoccupations ont été débattues au cours de la tripartite, a encore affirmé le président de la CGEA, soulignant que cinq commissions chargées d’apporter les solutions idoines aux problèmes posés ont été créées.

APS

mercredi 6 novembre 2013

Finances : Accord de coopération entre la Cosob et Paris Europlace



La Commission d’organisation et de surveillance des  opérations de bourse (Cosob) et l’organisation Paris Europlace vont signer aujourd’hui à Alger un accord de coopération visant à promouvoir la place financière d’Alger.
« Le protocole d’accord vise à renforcer les relations entre les deux places financières et à développer le marché financier algérien », précise-t-on  auprès de la Cosob, l’autorité en charge de la régulation du marché financier algérien.
L’accord porte principalement sur deux axes de coopération, à savoir  le soutien au développement de la place financière d’Alger, en particulier de sa Bourse des valeurs mobilières, et l’accompagnement des entreprises vers la  cotation en bourse.
Aux termes de cet accord, Paris Europlace, l’organisation en charge de promouvoir la place financière de Paris, s’engage à apporter une assistance à la Cosob dans les domaines de la recherche, de l’innovation et de la prospective  financière, selon la même source.
Le marché financier en Algérie est encore à la traîne, ne contribuant pratiquement pas au financement de l’économie, essentiellement supporté par les banques, le budget de l’Etat ainsi que par le recours aux avoirs du Fonds de régulation des recettes, alimenté par les revenus supplémentaires du pétrole.
La Bourse d’Alger compte seulement quatre titres cotés, à savoir ceux de la chaîne EGH El Aurassi, du groupe Saidal, d’Alliance Assurance et de NCA  Rouiba. Une étude sur la réforme du marché financier algérien menée conjointement par la COSOB, la Bourse d’Alger et le PNUD (Programme des Nations unies pour  le développement) a fait état d’un déséquilibre entre le niveau de la capitalisation boursière de l’Algérie et la taille de son économie.
Selon les résultats de cette étude, le marché algérien devrait atteindre, comme objectif cible, une capitalisation boursière de 40 milliards de dollars avec la cotation de 150 sociétés en Bourse.
 Mais il a été proposé de retenir comme objectif, dans cinq ans, le quart  de cette capitalisation boursière, soit 10 mds de dollars, ce qui représente  environ 5% du PIB de l’Algérie. Une source proche de la Cosob a affirmé à l’APS que le gouvernement a entamé la mise en œuvre de cette réforme, en donnant, en septembre dernier au cours du dernier conseil des participations de l’Etat, son feu vert à l’introduction  en bourse de 8 entreprises publiques, dont l’opérateur de la téléphonie mobile Mobilis.

EL MOUDJAHID

"On ne peut pas continuer à exporter de gaz naturel sans développer les gaz de schiste" (ancien ministre)



L’expert et ancien ministre de l’Energie, Nordine Ait-Laoussine, a affirmé, mardi à Paris, que l’Algérie se devait d’exploiter les gaz de schiste pour continuer à exporter les quantités voulues en gaz naturel.
"On ne peut pas continuer à exporter du gaz naturel et ne pas développer le gaz de schiste", a-t-il déclaré à l’APS, en marge du 18e Sommet international du gaz et de l’électricité qui se tient (5 et 6 nov) dans la capitale française.
Pour le président du sommet et président de Nalcosa, une société de conseil en énergie basée à Genève, si la consommation nationale en gaz "continue de grimper au top que nous avons connu ces dernières années, c’est-à-dire un des taux les plus élevés au monde, et si on veut continuer à remplir notre capacité d’exportation pour laquelle on a investi des milliards de dollars, le conventionnel ne suffira pas à faire face aux deux".
"C’est l’un ou l’autre choix. Si on ne commence pas à exploiter le gaz de schiste, autant commencer à réduire les capacités d’exportation, pour que nos enfants puissent avoir du gaz naturel", a-t-il fait valoir.
Le 17 septembre dernier, le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi, a affirmé que le développement des hydrocarbures non conventionnels, notamment le gaz de schiste, est un projet "incontournable" pour l’Algérie.
"Dans notre stratégie, les projets d’hydrocarbures non conventionnels s’inscrivent comme des projets incontournables", a déclaré M. Yousfi, dans un discours lu en son nom par un de ses conseillers à l’ouverture d’une rencontre sur les gaz non conventionnels.
L’Algérie a donné en 2013 le feu vert à l’exploitation du gaz de schiste après l’amendement de la loi sur les hydrocarbures. L’Algérie disposerait de réserves estimées à 600 trillions de m3 de gaz de schiste après études sur 180.000 km² de terrain et avec un taux de récupération de 20%, selon des chiffres officiels. Ce chiffre, s’il était confirmé, représenterait quatre fois les réserves conventionnelles actuelles de l’Algérie, selon les mêmes sources.
L’Algérie possèderait alors un des plus importants gisements du monde alors qu’elle est déjà un grand producteur de gaz conventionnel, qui fournit près de 12% du marché européen, et de pétrole.
Le Sommet international du gaz et de l’électricité est une conférence organisée chaque année à Paris depuis 1996 par IFP Training, filiale de l’Institut Français du Pétrole, la revue spécialisée Pétrostratégies et l’IFP Energies nouvelles, organisme public de recherche, d’innovation et de formation dans les domaines de l’énergie, du transport et de l’environnement.

APS

mardi 5 novembre 2013

Adrar : de grands atouts pour un développement prometteur


La wilaya d’Adrar, dans l’extrême Sud-ouest du pays, qui s’apprête à accueillir mercredi le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, possède de grands atouts et indices prometteurs, tous secteurs confondus, susceptibles de la hisser au rang de pôle économique national, notamment dans les domaines de l’agriculture, du tourisme et de l’industrie.
Plusieurs opérations de développement ont été déjà concrétisées à travers les communes de la wilaya, à la faveur de programmes multisectoriels visant l’amélioration de l’infrastructure et du cadre de vie de la population de cette région frontalière s’étendant sur 427.000 km2.
L’agriculture, une soupape pour le développement local
Le développement de la wilaya repose grandement sur l’agriculture qui possède une superficie globale de 336.077 ha, dont 35.698 ha de surfaces agricoles utiles (SAU) et 27.460 ha de terres irriguées, en plus de terres arables susceptibles d’être exploitées dans la céréaliculture irriguée et appelées à constituer le grenier de la région.
Le secteur a enregistré, ces dernières années, un bond remarquable en matière d’exploitation des terres arables, à l’appui de programmes d’accompagnement et de soutien en différents moyens et équipements des investisseurs et jeunes promoteurs.
Ces programmes visant la propulsion les différentes filières agricoles dans la région ont permis, outre la remise de titres de concession au profit des jeunes dans le cadre des mesures préconisées par l’Etat, de générer des emplois et de contribuer à la sécurité alimentaire.
Adrar renferme d’autres potentialités nécessaires à cet essor agricole consistant en une richesse phoénicicole de 3,7 millions de palmiers, dont un effectif productif de 2,7 millions de palmiers offrant 49 variétés de dattes.
Une enveloppe de 16 milliards DA a été allouée au secteur agricole pour préserver le développement de la phoéniciculture, a souligné le directeur des services agricoles (DSA) de la wilaya.
A ces efforts de développement agricole, viennent se greffer la création, dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du gouvernement inhérentes à l’encouragement de l’emploi, de plusieurs périmètres agricoles, dont celui de "Oued Ghezala" (commune d’Adrar) regroupant 800 détenteurs de titres de concession, et des surfaces similaires au niveau des communes d’Ougrout et de Zaouiet-Kounta.
Ces efforts de développement ont été appuyés par la réalisation d’une série d’opérations devant impulser les différents créneaux agricoles, consistant en l’amélioration des systèmes d’irrigation agricole, moderne et traditionnel, dont la réalisation de plus de 200 forages et la réhabilitation et l’entretien de plus de 40 foggaras, patrimoine économique et culturel ancestral de la région.
Le tourisme, en plein essor, orienté vers le professionnalisme
Le secteur du tourisme, qui dispose de diverses potentialités constitue, lui aussi, un puissant levier à même de participer au développement de cette wilaya, considérée, à juste titre, comme une des destinations touristiques privilégiées du pays.
Ce secteur a connu, ces dernières années, une nette relance, à la faveur de projets réalisés ou en voie de l’être et devant étoffer un patrimoine englobant, autour des régions phares du Touat (Adrar) et du Gourara (Timimoune), une multitude de sites touristiques, à l’instar des vieux ksours, des palmeraies, des sites archéologiques, des foggaras et du riche legs culturel des manuscrits reflétant l’histoire profonde de cette région du pays.
La wilaya d’Adrar s’est dotée de nombreux projets touristiques, accompagnés d’une stratégie de promotion et d’écoulement de ses produits tant à l’échelle nationale qu’internationale, susceptibles de créer de nouveaux emplois, notamment dans les activités artisanales et de contribuer à la promotion du cadre de vie de la population locale.
Cette relance s’est traduite par le lancement d’une série de projets et de structures d’hébergement ayant contribué à l’accroissement des capacités d’accueil de 380 lits en 2001 à plus de 1.090 lits exploitables actuellement.
Le secteur qui verra s’accroître prochainement ses capacités d’hébergement à plus de 1.200 nouveaux lits, s’est vu accorder la délimitation de cinq (5) zones d’expansion touristique (ZET) destinées à accueillir de nouveaux projets touristiques.
Le secteur, qui table sur la promotion de la qualité de ses prestations, vient d’enregistrer la signature par l’hôtel privé "Massine" d’une convention de partenariat avec la chaîne hôtelière internationale "Vendôme", spécialisée dans la gestion des structures hôtelières.
Le logement rural, la formule d’habitat la plus sollicitée dans la région
La wilaya d’Adrar, connue pour ses étendues sahariennes où sont disséminés plus de 490 vieux ksours, a bénéficié, au titre de l’actuel programme quinquennal de développement (2010-2014), d’un total de 28.000 aides à l’habitat rural, dont 13.000 retenues pour cette année seulement et dont une tranche de 9.000 aides a été déjà consommée.
Le parc immobilier de la wilaya a été renforcé, durant cette période, par 7.150 logements sociaux dont les chantier pour leur réalisation ont été lancés, hormis un quota de 240 unités non encore lancé en travaux dans les régions de Bordj Badji-Mokhtar et Timiaouine, en raison de l’absence, localement, d’entreprises de réalisation.
D’autres projets pour la réalisation de 1.000 logements promotionnels aidés et 500 autres de type promotionnels publics et de 800 unités selon la formule "AADL" ont également été accordés à la wilaya d’Adrar.
Dans le souci de palier au problème du foncier auquel font face les bénéficiaires de l’habitat, les services de la wilaya ont procédé à la délimitation de lotissements dans l’ensemble des communes pour accueillir les projets d’habitat.
D’importants projets pour l’amélioration de la couverture médicale
S’agissant du secteur de la santé, d’importantes actions visant le rapprochement des structures et l’amélioration des prestations de prise en charge médicale, ont également été menées dans la région.
Le secteur a ainsi été consolidé par la réalisation, pour un investissement de 15 milliards DA, d’un pôle médical regroupant un hôpital de 240 lits et un centre anticancéreux, en plus d’autres hôpitaux de 60 lits et des polycliniques à travers les daïras de la wilaya d’Adrar.
Toutefois, l’encadrement médical spécialisé demeure une des préoccupations soulevées aussi bien par les responsables locaux que par la population.
Développement qualitatif en matière de structures pédagogiques
La wilaya d’Adrar offre, en matière de scolarisation, une disponibilité suffisante de structures pédagogiques ayant permis d’atténuer la surcharge des classes et d’épargner aux élèves les longs déplacements vers d’autres régions pour leur scolarité.
Le secteur a réceptionné, en une année, sept nouveaux lycées et deux collèges, et lancé en travaux, cette année, quatre chantiers pour la réalisation de lycées.
Un réseau routier conséquent pour désenclaver la région et impulser le développement
Située à 1.500 km d’Alger, la wilaya d’Adrar s’est vu doter d’importants projets routiers, permettant de relier les localités autant à l’intérieur de la wilaya qu’à l’extérieur de la région avec des raccordements avec les wilayas limitrophes d’El-Bayadh au nord, Tindouf à l’ouest et Tamanrasset au sud-est.
D’intenses efforts sont également menés pour la réalisation de la route Reggane-Bordj Badji-Mokhtar, traversant sur 650 km le désert du Tanezrouft (sud d’Adrar), en plus de la réalisation de 190 km de routes communales pour le désenclavement des ksour de la wilaya.

APS

lundi 4 novembre 2013

Ghoul reçoit l’ambassadeur de l’UE : “Notre partenariat est basé sur l’équation gagnant-gagnant”

Le ministre des Transports a reçu, hier au siège de son département, l’ambassadeur de l’Union européenne, Marc Skoli, une rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la mise en place de la deuxième étape du plan touchant plusieurs volets du secteur, notamment la gestion des infrastructures modernes et leur maintenance. Amar Ghoul s’est félicité des résultats de la rencontre lors du point de presse tenu en marge de l’entretien. “La visite aujourd’hui de Son Excellence l’ambassadeur de l’UE vient confirmer la volonté de part et d’autre de la Méditerranée d’aller vers un partenariat dont l’équation est le gagnant-gagnant.” “Notre entretien a porté sur un ensemble de points dont le renforcement de la sécurité et la stabilité dans la région qui nous concernent en matière de transport. L’Algérie, de par sa position géostratégique et de porte de l’Afrique pour l’Europe, et vice-versa pour l’Afrique vers l’Europe, doit jouer un rôle primordial dans la région”, a affirmé le ministre, qui a annoncé la tenue des Assises des transports les 3 et 4 décembre prochain au Club-des-Pins où une série de mesures seront prises.
Le plan en question prévoit également les volets accompagnement, la mise à profit de l’expérience, la gestion des infrastructures et la maintenance de ces dernières. Les discussions ont porté également sur la question des accidents de la route et les voies et solutions à même de réduire ce fléau qui endeuille des milliers de familles et coûte à l’État des sommes faramineuses. L’ambassadeur de l’UE a, de son côté, montré sa satisfaction sur les résultats de cette entrevue avec le ministre des Transports et exprimé la volonté de l’UE de renforcer son aide à l’Algérie.
Il s’est, cependant, gardé de faire tout commentaire sur les derniers évènements qui ont émaillé les relations algéro-marocaines, notamment par le comportement condamnable dont s’est illustrée une poignée de sujets bourrés de kif en s’attaquant à notre consulat et en déchirant l’emblème national. Amar Ghoul n’a pas manqué à ce sujet de féliciter la réaction de la presse nationale qui, comme d’habitude, a été unanime pour condamner l’acte. À rappeler que le programme de soutien dans le secteur des transports en partenariat avec l’UE contribue à la mise en œuvre de la nouvelle stratégie algérienne pour les transports. Une attention particulière est apportée à l’amélioration de la sécurité et la réglementation des transports, ainsi qu’au développement des compétences de tout le personnel concerné. Il soutient également le renforcement de la stratégie sectorielle du pays, l’adéquation avec les réglementations de l’UE dans le domaine des transports et l’amélioration du service météorologique pour le compte des secteurs maritime et aérien.
 
Liberté

Près de 32 milliards de dollars d’investissements réalisés en 10 ans (ANDI)


Plus de 32.000 projets d’investissements, dont 410 projets étrangers ont été réalisés en Algérie entre 2002 et 2012 pour un montant global de 2.547 milliards de DA (31,8 milliards de dollars au taux actuel), a révélé une enquête de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI).
Ces 32.004 projets réalisés, soit 91% de l’ensemble des projets déclarés (35.177 projets), ont généré 300.000 emplois directs, selon les résultats de l’enquête, la deuxième du genre, arrêtée à juin dernier.
En dépit de la conjoncture économique internationale défavorable, les investissements réalisés durant cette décennie ont connu "une évolution substantielle", a affirmé lundi à l’APS, Abdelkrim Mansouri, directeur général de l’ANDI.
Le contexte économique international, a-t-il ajouté, "nous impose d’aller vers une diversification soutenue des investissements tant locaux qu’internationaux pour pouvoir relever les défis".
Sur l’ensemble des projets déclarés, 2.580 projets n’ont pas été entamés, soit 7% du total, et 593 projets ont été abandonnés, soit seulement 2% des projets déclarés (35.177).
Les 410 projets d’investissements étrangers réalisés pour un montant de 803 milliards de DA (environ 10,85 milliards de dollars), soit le tiers des investissements réalisés, ont généré 42.959 emplois, soit 14% du nombre global des postes crées.
Les investisseurs étrangers attirés par l’industrie
Les investisseurs étrangers sont attirés, essentiellement, par le secteur de l’industrie, selon les résultats de l’enquête qui relève que les projets d’investissement étrangers réalisés dans ce secteur ont représenté 56% de l’ensemble des secteurs d’activité, 74% de la valeur financière et 57% des emplois générés.
"Ces chiffres montrent l’intérêt que portent les investisseurs étrangers pour le secteur industriel, à forte valeur ajoutée et rentable sur le court terme au détriment d’autres secteurs où le retour sur investissement risque de prendre des années, notamment dans le tourisme, la santé ou encore l’agriculture où les projets se comptent à l’unité", a commenté le même responsable.
Les investissements réalisés en 2002 n’ont pas dépassé les 1% (443 projets), alors que leur taux a atteint les 22% (7.013 projets) en 2009 avant d’enregistrer une baisse durant deux années consécutives, en 2010 et 2011, à 11% (+3.600 projets). En 2012, le taux des investissements réalisés était seulement de 6%, soit 1.880 projets.
Les nouvelles créations ont représenté 59% des projets réalisés, 65% en termes de valeur et 59 % en termes d’emplois générés.
Le choix d’encourager le partenariat entres les secteurs public et privé nationaux "semble être une formule intéressante pour les deux parties", a estimé encore le premier responsable de l’ANDI.
Prédominance du secteur privé
L’enquête a souligné une très forte prépondérance du secteur privé avec 31.638 projets réalisés durant la période 2002 à 2012, soit 99% du total, pour une valeur de 1.378 milliard de DA et générant 264.964 emplois.
En revanche, le secteur public n’a réalisé que 328 grands projets pour une valeur de 777 milliards de DA alors que le secteur mixte (public-privé) a réalisé 38 projets pour 391 milliards de DA.
Concernant le nombre d’emplois créés, la même tendance a été observée avec 264.964 emplois (89%) crées par le secteur privé, 31.024 emplois (10%) par le secteur public, alors que le secteur mixte a généré 3.127 postes d’emploi, soit 1%.
Le classement des investissements réalisés durant la dernière décennie montre la quasi dominance du secteur de l’industrie sur tous les plans (nombre de projets, montant et emploi) avec respectivement 11%, 62% et 35%, suivi du secteur des BTPH avec 18%, 9% et 34%, et enfin les services avec 9%, 13% et 12%, selon les résultats de l’enquête.
Par filières, les industries agroalimentaires occupent la tête du classement suivies de la chimie et plastique, des industries du bois et papier, des industries textiles puis par les cuirs et peaux et enfin des matériaux de construction et verre.
67% des projets d’investissement réalisés sur le territoire national sont concentrés dans la région du Nord du pays (nord centre, nord est et nord-ouest). Les autres régions, à savoir les Hauts plateaux-est et le Sud-est n’ont capté que 11% pour chaque région.
Les régions des Hauts plateaux-centre et des Hauts plateaux-ouest et du Sud-ouest ont attiré un taux de 3% et 4% pour chaque région en termes de projets réalisés, alors que la région du grand sud a enregistré moins de 1%.
L’enquête a souligné que les investissements de moins de 10 millions de DA occupent la première place avec 65% en terme de nombre de projets réalisés et seulement 3% en termes de valeur.
La prépondérance des TPE (toute petite entreprise) et l’émergence des PME caractérisent les investissements réalisés durant ces dix dernières années, selon les résultats de cette enquête.
Plus de 50% des investissements réalisés sont de grands projets
Toutefois, de grands projets par leur poids financier, ont été réalisés durant cette période (2002-2012) dans la mesure où les projets dont le montant dépasse 1,5 milliard de DA ont représenté 62%, du total.
Les investissements déclarés en Algérie, ont plus que doublé durant le premier semestre 2013, pour atteindre 856,7 milliards de DA (11,2 milliards de dollars) contre 411,6 milliards de DA à la même période en 2012, en hausse de 108%.
Les investissements déclarés durant le seul 1er semestre 2013 représentent plus du tiers des investissements réalisés en Algérie en 10 ans, selon les chiffres de l’ANDI.
Cette performance est due essentiellement à l’amélioration du climat des affaires suite aux différentes mesures d’incitation et d’encouragement à l’investissement prises par les pouvoirs publics, notamment dans les régions des Hauts plateaux et du Sud.
Le projet de loi de finances actuellement en débat au Parlement, vise l’encouragement et l’encadrement de l’investissement.
Le projet de loi prévoit, ainsi, la suppression des dispositions spécifiques relatives aux modalités d’octroi des avantages pour les projets d’investissement dont le montant est supérieur à 500 millions de DA et inférieur à 1,5 milliard de DA et un allégement des procédures d’agrément en faveur des projets d’investissement étrangers directs ou en partenariat avec des capitaux étrangers.
L’encouragement des investissements étrangers qui contribuent au transfert du savoir-faire ou qui produisent des biens avec un taux d’intégration supérieur à 60% figure également parmi les mesures de ce projet de loi.

APS

dimanche 3 novembre 2013

Condor et Djezzy lancent un projet de "communauté de développeurs algériens"

Condor Djezzy Algérie

Sofiane Meghlaoui et Samir Benaskeur au 2e DevFest de Google Developer Group Algiers (Ph. A. Zahar)
 
A quelques semaines du lancement de la 3G, les opérateurs et les acteurs IT en Algérie affutent leurs armes. Le fabricant algérien de produits électroniques, Condor, et l’opérateur mobile, Djezzy, annoncent l’"Initiative for Algerian Developers", un partenariat pour aider les jeunes programmeurs d’applications mobiles pour smartphones et tablettes.


Devant plus de 150 participants à la seconde édition du DevFest, organisé le 2 novembre 2013, par le Google Developer Group (GDG Algiers), à la salle de conférence de la bibliothèque El Hamma, le fabricant algérien de produits électroniques, Condor, et l’opérateur mobile, Djezzy, ont annoncé le lancement d’un partenariat pour aider les jeunes développeurs d’applications mobiles pour smartphones et tablettes. Baptisé "Initiative for Algerian Developers", le partenariat vise à « créer une communauté de développeurs algériens », selon Sofiane Meghlaoui, représentant de Djezzy pour annoncer cette initiative. Cette initiative est ouverte aux étudiants des filières technologiques et à tous les développeurs de logiciels qui souhaitent se lancer dans la conception d’applications mobiles, explique encore Samir Benaskeur, directeur Condor ICT, filiale de la société mère Condor. « Nous prévoyons d’investir ensemble dans les compétences humaines. Nous voulons prendre le meilleur du meilleur », ajoute-t-il. Sont également prévus des partenariats avec les étudiants qui souhaitent lancer des projets, avec notamment le lancement d’une plateforme de développement, déjà opérationnelle sur le site des applications de Condor. La société, qui a fabriqué le premier smartphone algérien, envisage un « investissement lourd pour développer le contenu local pour les smartphones et tablettes » fonctionnant sous la plateforme Android de Google.
Il s’agit, expliquent les représentants de Condor et Djezzy, de créer un « écosystème IT dz » comprenant les développeurs, les entreprises, les startups et les étudiants en Algérie. Pour Samir Benaskeur, cet investissement « est stratégique » car « basé sur le savoir ». Les deux partenaires de "Initiative for Algerian Developers" veulent «  contribuer directement » dans « le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication en Algérie » y compris des « projets eCommerce ». Condor et Djezzy se disent prêts à sponsoriser d’autres évènements de ce genre pour « encourager l’innovation » en Algérie. Le directeur de Condor ICT annonce même que des formateurs et autres experts seront ramenés lors de prochaines journées dédiées au développement d’applications pour smartphones et tablettes, pour encadrer les jeunes étudiants et les compétences qui veulent lancer des logiciels destinés à l’environnement Android.
Un écosystème algérien d’applications mobiles
« Nous ne devons pas attendre que des américains ou des étrangers produisent un contenu destiné aux algériens. Nous devons nous-même produire nos propres contenus. Vous avez les compétences pour le faire. Condor et Djezzy, en tant que leaders dans le marché algériens des IT et de la téléphonie mobile, nous sommes là pour vous apporter toute l’aide nécessaire », ajoute Samir Benaskeur. Pour le représentant Djezzy, les jeunes développeurs algériens ont une formidable opportunité pour se lancer dans le monde des applications mobiles. « Avec "Initiative for Algerian Developers" vous avez une immense opportunité de montrer vos compétences. S’il était difficile, par le passé, de suivre les pays développés, avec les nouvelles technologies, et les possibilités qu’offrent des plateformes comme celle d’Android de Google, pour le développement d’applications. Vous avez la possibilité de vous battre à armes égales avec les précurseurs dans les domaines technologiques. Ne sous-estimez pas vos compétences. Certains parmi vous lanceront peut être une application qui va avoir un succès mondial. Pourquoi pas avoir un Mark Zuckerbeg qui sortira d’ici ? C’est tout à fait possible. La technologie est ouverte à tout le monde. Vous avez, comme l’a dit Samir, deux leaders respectivement dans leurs domaines en Algérie, pour vous soutenir. Alors, allez-y », conclut Sofiane Meghlaoui.
 
Maghreb Émergent