Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence
Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

lundi 29 avril 2013

Plan de développement de contrats de performance : "Il s'agit de 15 nouveaux projets dont 7 sont des partenariats"



La relance de l'industrie est une  garantie  de  l'emploi économique et de la sous -traitance en Algérie ainsi qu'une source de substitution aux importations ", a souligné, hier, à Alger, Cherif Rahmani, ministre de l'industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement, en marge de la cérémonie de signature de 5 contrats de performance entre  la tutelle et les entreprises publiques économiques de fabrication de la cellulose, du verre, de la peinture, de la résine et encre, de détergents et produits d'entretien ainsi que de la parapharmacie, lesquelles se sont engagées par contrats avec le ministre pour relever le défi de la croissance et l'augmentation de la production  dans certains cas de 5 à 31 % durant quatre ans (2013- 2016).
C'est ainsi que le ministre a expliqué les objectifs de ces contrats de performance,  qui font suite à ceux conclus par le même ministère avec des entreprises publiques qui activent dans le secteur de la mécanique et de la métallurgie, en termes de croissance, d'augmentation de la production, de chiffres d'affaires et de la valeur ajoutée. “Avant de fixer de tels objectifs nous avons procédé à l'évaluation  des points forts et des faiblesses de chaque entreprise engagée dans ce challenge de la promotion de la production nationale dans une économie de marché ouverte et dans un climat d'affaires et social favorable”, a-t-il ajouté, mettant en évidence l'exigence du développement de la culture collective et d'entreprise pour réaliser les clauses des 5 contrats de performance avec des périodes d'évaluations pour corriger le tir et remettre le train en marche. M. Rahmani a annoncé aussi la conclusion de 7 partenariats qui sont, dit-il, en cours de réalisation.
Ainsi le développement de la filière de la chimie et pharmacie porte sur 37 % au titre de la modernisation, 61 % au titre du développement de projets nouveaux et 2 % concernent la formation.
M Bounab Cherif, P-DG de la filière de la chimie et pharmacie a précisé,  quant à lui, que le programme de développement des projets industriels nouveaux s'achèvera à la fin de l'année 2017." 15 nouveaux projets dont 7 sont des partenariats portent sur la création de 15 unités industrielles dans les domaines de papier et cellulose, anneaux photovoltaïques et miroirs solaires, le vitrage automobile, chlore et soude ainsi que résine et encres " indique M Bounab. La croissance moyenne annuelle sera, durant la période 2013-2016, de 6 % du chiffre d'affaires et de 11% de la valeur ajoutée.
La création de l'emploi fixe est estimée à 1 300 postes de travail durant les 4 ans de réalisation,  alors que la formation concerne 3 100 employés, couvrant, dit-il, le corps des métiers de base, d'agents de maitrise  et de mangement. Et puis selon le ministre, les bénéfices dégagés généreront une capacité de remboursement et d'autofinancement suffisante  pour assurer l'expansion des entreprises relevant de la SGP QGEPHAC.
 Meziane Atmani

Important effort financier de l’Algérie pour la réalisation de la Transsaharienne



L’Algérie a consacré 150 milliards DA (environ 2 milliards de dollars) pour ses projets routiers entrant dans le cadre de la route transsaharienne (Alger-Tamanrasset) pour le quinquennat 2010-2014, a annoncé lundi à Alger le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul.
’’Uniquement pour la période 2010-2014, l’Algérie a alloué une enveloppe de l’ordre de 150 milliards DA, soit environ 2 mds de dollars pour aménager en autoroute le tronçon de la transsaharienne sur l’axe Alger-Ghardaia, et la réalisation du tronçon Tamanrasset-frontière malienne’’ a-t-il indiqué lors des travaux de la 58e session du comité de liaison de la Transsaharienne (CLRT).
Cette réunion se penchera notamment sur l’examen de l’avancement des travaux de ce projet commun et l’élaboration d’un plan d’action de mise en chantier de deux tronçons au Niger et au Tchad.
Soulignant l’impact de cette route continentale sur le développement des économies des pays traversés et sur le renforcement de la paix et la stabilité de la région, M. Ghoul a affirmé que l’Algérie a déjà initié plusieurs projets routiers reliant ses zones frontalières à la Mauritanie, au Mali, au Niger, au Tchad et à la Tunisie.
D’une longueur totale de 9.000 km, avec un axe central reliant Alger à Lagos sur 4.600 km, la Transsaharienne avait été lancée en travaux dans les années 1970. Elle compte plusieurs branches qui vont jusqu’à la Tunisie et le Tchad.
’’L’Algérie, a-t-il poursuivi, a parachevé sa section qui s’étire d’Alger jusqu’à Tamanrasset sur 2.400 km alors que les travaux se poursuivent actuellement pour l’aménager en autoroute entre Alger et Ghardaia dans une première phase’’.
’’Nous avons alloué le budget nécessaire (à ce tronçon) et les études sont en cours en vue de promouvoir en voie express tout le tronçon Algérie de la Transsaharienne d’Alger aux frontières tunisiennes, maliennes et nigérienne’’, a expliqué le ministre.
Il a également indiqué que cette route panafricaine sera confortée, en Algérie, par les nouvelles liaisons routières et autoroutières telles que l’autoroute Est-Ouest (1.216 km) en cours d’achèvement, et les pénétrantes Béjaïa-Bouira (87 km) et Jijel-Sétif (100 km).
Evoquant, par ailleurs, les deux sections qui restent à réaliser au Niger (entre Assamaka et Arlit sur 221 km), et l’axe Ngouri-Frontière du Niger (331 km) au Tchad, M. Ghoul a relevé la nécessité d’aller vers une coordination plus accrue entre les six pays membres du CLRT et les bailleurs de fonds internationaux en vue de les parachever.
’’Les bailleurs de fonds se sont engagés à financer la section nigérienne, on est au stade des procédures et les travaux de réalisation de cette section seront lancés fin 2013 ou en 2014’’, a-t-il précisé dans une déclaration à la presse en marge de la réunion à laquelle prennent part des responsables du secteur des routes des pays membres du CLRT et leurs ambassadeurs accrédités à Alger.
De son côté, le secrétaire d’Etat tunisien au Développement et à la coopération, Noureddine Kaabi, a insisté sur le rôle de la Transsaharienne dans ’’l’impulsion de l’intégration africaine’’, ajoutant que le gouvernement de son pays "est très engagé" dans ce projet qui permettra de hisser le niveau de la coopération entre les pays du Maghreb et du Sahel.
Il a fait savoir que la Tunisie a réalisé 360 km de routes dans le cadre de la Transsaharienne et 800 km sont en cours de réalisation pour relier la Tunisie à l’Algérie, ajoutant qu’une nouvelle liaison Sousse-Gafsa-frontière algérienne sera lancée en 2014.
Le secrétaire général du CLRT, Mohamed Ayadi, a salué, quant à lui, l’engagement des institutions de financement pour parachever la Transsaharienne, citant notamment la Banque arabe de développement économique en Afrique (BADEA), la Banque islamique de développement (BID), la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds de l’OPEP, et des Fonds Koweitien, saoudien et d’Abou Dhabi.
APS

jeudi 18 avril 2013

16ème Salon international du médicament et de l’équipement médical à Oran


Pas moins de 248 firmes représentant 26 pays participent au 16ème Salon international du médicament et de l’équipement médical, ouvert mercredi à Oran.
Les deux tiers de ces participants qui occupent 96 stands sont des entreprises nationales, a souligné M. Mohamed Chaouch, organisateur de l’évènement.
La 16ème édition du Salon international du médicament et de l’équipement médical (SIMEM) est marquée par le retour du pavillon français après des années d’absence, a-t-il ajouté.
Six firmes françaises d’équipements et matériels médicaux prennent part à ce salon sous le label de l’Agence pour le développement international des entreprises (UBI France), a affirmé un responsable de cette agence, avant d’ajouter que d’autres firmes françaises prennent part à ce rendez-vous via leurs partenaires algériens, élevant ainsi le nombre à 25 firmes.
Le marché algérien de l’équipement médical et du médicament est "très important et attractif pour la France. L’Algérie demeure un partenaire de premier plan", a déclaré le même responsable, soulignant que les sociétés participantes au salon "entretiennent, pour leur majorité, des relations de partenariat avec des entreprises algériennes, parmi lesquelles deux sont déjà installées (Algérie) pour un partenariat de production".
Cette exposition, à laquelle participent également 30 firmes chinoises d’équipements médicaux et de laboratoires, présente différents équipements et instruments médicochirurgicaux, d’imagerie médicale, des équipements et réactifs de laboratoires, ainsi que des consommables, des fluides médicaux, du matériel de stérilisation, du mobilier hospitalier et autres services spécialisés.
D’autre part, une matinée sera dédiée jeudi au thème "Secteur d’équipement médical polonais-Construisons ensemble" avec au programme plusieurs conférences sur l’équipement médical polonais et les perspectives de partenariat avec l’Algérie.
"L’industrie médicale en Pologne", "Les implants orthopédiques" et "Le secteur produits de chirurgie cardiaque" dans ce pays, sont autant de thèmes de conférences à présenter et à débattre.
APS

Quand Paris et Pékin s'arrachent l'Algérie, c'est la Chine qui gagne


Ministère des Finances d'Alger. Photo : Fay-control/Flickr / cc
L’ambitieuse Chine s’est installée depuis plusieurs années en Afrique où elle découvre de juteux marchés florissants. En Algérie, les entreprises chinoises s’apprêtent désormais à dépasser la France en termes d’échanges commerciaux et de parts de marché. Une bonne nouvelle pour Alger qui voit sa croissance augmenter d’année en année.
A Alger, l’heure est à l’autosatisfaction. Alors que les pays voisins peinent à se remettre de leurs révolutions qui ont durablement mis à mal les économies nationales, en Algérie, les compteurs sont au vert.

Les chiffres prometteurs du FMI pour l’Algérie

C’est en tout cas ce qu’indiquent les chiffres publiés dans le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI), rendus public mardi 16 février.
L’institution prévoit ainsi, dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales, une croissance du PIB de 3,3% en 2013 et de 3,4% en 2014. En 2012, cette croissance avait été de 2,5%.
Les chiffres sont également positifs pour ce qui concerne la balance des comptes courants du pays qui, selon le FMI, devrait s’établir à 6,1% du PIB contre 5,9% en 2012.
Concernant le chômage, source de violents conflits sociaux dans le pays, celui-ci devrait également être à la baisse. Fixé à 30% de la population active en 1999, le taux de chômage était de 9,7% en 2012. Il devrait baisser à 9,3% en 2012 et atteindre 9% en 2014.

La Chine se satisfait de son entente avec l’Algérie

Si les Algériens peuvent s’enthousiasmer de cette situation économique florissante, les Chinois la regardent aussi avec satisfaction. Quelques jours avant la publication de ces chiffres, l’ambassadeur chinois en Algérie, Liu Yuhe, annonçait que la Chine avait investi, sur une décennie, un total de 1,5 milliards de dollars.
La coopération sino-algérienne est de plus en plus solide selon l’ambassadeur. « Plus de 30 000 Chinois travaillent en Algérie dans les secteurs comme le bâtiment et la construction des infrastructures routières et ferroviaires. Ils contribuent aussi au développement du secteur de l’hydraulique dans le pays, » a indiqué Liu Yuhe selon des propos rapportés par le quotidien chinois Liberté.
Dans les faits, la Chine est véritablement en train de trouver sa place de premier partenaire économique de l’Algérie. 50 entreprises chinoises ont d’ores et déjà signé des contrats avec l’Algérie, pour une valeur de 20 milliards de dollars. Un montant qui fait de l’Algérie le premier marché africain pour les entreprises de construction chinoises et même l’un des plus importants au monde, selon les chiffres de la Banque Africaine de Développement (BAD).

La France détrônée

Grande victime de cette expansion à la chinoise, la France risque alors de se faire détrôner de son statut de premier partenaire algérien.
Bien que plusieurs projets soient en cours, notamment relancés durant la dernière visite de François Hollande à Alger – le projet Renault-Algérie avait alors largement fait parlé de lui – la part de marché de la France en Algérie baisse largement au profit de la Chine.
Selon l’ambassade de France à Alger, les investissements français en Algérie se chiffreraient à 2,5 milliards de dollars. A ces investissements, doivent désormais s’ajouter les projets en cours de finalisation, qu’il s’agisse du projet TOTAL et Sonatrach, l’industrie de production pharmaceutique de Sanofi à Saidi-Abdallah ou encore le partenariat entre Lafarge et Gica.

La coopération florissante des pays du Sud

Les flux d’investissements français en Algérie sont passés de 431 à 327 millions d’euros entre 2009 et 2010.
En 2011, la France était encore le quatrième client de l’Algérie avec pas moins de 15% de parts de marché, contre 10% pour la Chine. En 2012, le niveau des échanges entre Paris et Alger croit toujours, ce dernier serait de 10,6 milliards d’euros. Mais en termes de parts de marché, la Chine talonne de près.
Jol Press
A la fin de l’année, la France comptait ses parts de marché à 12,8% contre 12,56% pour la Chine.
Une coopération « très solide » qui peut, selon l’ambassadeur chinois en Algérie, « résister à toutes les épreuves du temps et aux aléas internationaux » et illustre parfaitement l’exemplarité des relations entre pays du Sud.

mardi 16 avril 2013

Forum de Partenariat franco-algérien


Concrétisez vos projets d’investissement et de partenariat en Algérie

Ce forum de partenariat réunit pendant 2 jours les entreprises françaises et algériennes susceptibles d'une part de nouer des partenariats industriels et commerciaux et d'autre part de réaliser des transferts de technologie nécessaires au développement économique de l'Algérie.

Il est réalisé avec le soutien de l'Agence Nationale de Développement de la PME (ANDPME), l'ANDI des Conseillers du Commerce Extérieur (CCEF), de la Chambre de Commerce et d'Industrie Algéro-Française (CCIAF) et des associations patronales algériennes (FCE, CAP, CACI, CEIMI, UPIAM, CNCPME) et avec le concours du Ministère de l'Industrie, des PME et de la Promotion de l'investissement.

Secteurs cibles mis en avant lors de 4 ateliers :

Ces secteurs répondent à une demande forte de l'Algérie, nécessaires à son développement économique :

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Sous-traitance Automobile 
Atelier mardi 28 mai, 14h00
Agro-industrie
Atelier mardi 28 mai, 14h00

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Industrie pharmaceutique 
Atelier mercredi 29 mai
BTP et Matériaux de construction 
Atelier mercredi 29 mai


NB : Votre participation sera soumise à la validation du Comité de sélection franco-algérien qui procèdera à l'étude de votre dossier de candidature

Pourquoi participer au Forum de partenariat franco-algérien ?

  • Pour rencontrer vos futurs partenaires lors de rendez-vous B2B préparés sur mesure par les experts sectoriels d'Alger 
  • Pour assister à des tables rondes sectorielles animées par des professionnels pour mieux appréhender le potentiel du marché algérien
  • Pour anticiper l'avenir et prendre des positions commerciales sur un marché porteur très convoité 
  • Pour échanger avec l'ensemble des participants lors de déjeuner et dîner de Gala.

    Source UBIFRANCE

Signature d’un protocole de coopération entre Sonelgaz et le groupe italien Enel


Un protocole général de coopération dans le domaine de la distribution de l’électricité a été signé lundi à Alger par le groupe Sonelgaz et la société italienne Enel, a indiqué Sonelgaz dans un communiqué.
Ce protocole vise notamment à évaluer les technologies et les synergies possibles, à identifier les solutions pour faire face à des "défis" technologiques et à tester des solutions à travers des projets pilotes en Algérie et en Italie, explique la même source.
Ainsi, les deux sociétés et leurs filiales vont mettre en œuvre des solutions "innovantes" afin d’améliorer le fonctionnement des réseaux de distribution, particulièrement en matière d’optimisation des coûts d’exploitation, de maintenance et de gestion.
Pour cela, Sonelgaz et Enel ont prévu des échanges de visites techniques pour "mutualiser" les savoir-faire et les expériences, selon le communiqué.
Le protocole a été signé par le Directeur général des activités de distribution et des technologies associées à Sonelgaz, Omar Tiar, et le responsable du développement des affaires internationales à Enel, Claudio Zito.
Pour M. Tiar, "ce protocole témoigne de la volonté des deux sociétés et leurs filiales d’échanger leurs expériences et de tester et d’améliorer les solutions techniques au bénéfice des deux parties", selon les déclarations rapportées par la même source.
"L’expérience des opérateurs algériens et italiens dans le domaine de la distribution de l’électricité permettra d’améliorer la qualité de service dans les deux pays, l’objectif étant de répondre à la demande des consommateurs et d’honorer la mission de service public dans les meilleures conditions de qualité et de sécurité", a-t-il ajouté.
M. Zito a exprimé de son côté sa satisfaction de signer ce protocole qui marque le rapprochement entre deux grands acteurs dans le domaine de la distribution de l’électricité.
Le groupe public italien ’’Enel’’ assure la distribution du gaz et de l’électricité en Italie. Il est implanté dans 40 pays sur quatre continents.
APS

Les opportunités d’affaires en Algérie présentées à Londres



Le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a présenté, lundi à Londres, les opportunités d’affaires en Algérie devant un parterre de représentants de compagnies britanniques opérant dans plusieurs secteurs.
La rencontre qui s’est tenue au siège de la banque HSBC, a été marquée par la présence de Lords Risby, représentant du PM britannique pour le développement de la coopération avec l’Algérie, et d’une importante participation de chefs d’entreprises, dont certaines de renommée mondiale.
M Yousfi a évoqué dans sa présentation le programme de développement d’un montant de 300 milliards de dollars alloués notamment aux secteurs de l’Education Nationale, des Transports de la Santé et de l’Energie, mettant en exergue les principaux paramètres économiques qui soulignent la santé financière du pays.
Il a expliqué devant les hommes d’affaires du Royaume-Uni que les objectifs essentiels de l’Algérie au cours des prochaines années sont la diversification de l’économie et la réduction de la dépendance aux hydrocarbures, la lutte contre le chômage et l’amélioration du climat des affaires.
"Les investissements sont très importants dans tous les secteurs" a déclaré M. Yousfi soulignant que l’Algérie veut concrétiser ces projets multisectoriels en partenariat avec des compagnies étrangères y compris les compagnies britanniques.
"Tous les ingrédients pour accélérer le rythme de croissance, existent en Algérie qui bénéficie aussi d’une population jeune et formée" a souligné le ministre invitant les Britanniques à "s’impliquer dans cet effort gigantesque entrepris par le gouvernement".
L’intervention du représentant du gouvernement algérien a été suivie d’un riche débat qui a porté sur l’exploitation du gaz de schiste en Algérie, les lenteurs administratives, les lois sur les investissements directs étrangers (IDE) ainsi qu’un certain nombre de questions liées au développement de secteurs particuliers comme la construction et le tourisme.
Un participant a interpelé le ministre de l’Energie sur "l’absence de débat national en Algérie sur l’exploitation du gaz de schiste". M. Yousfi a clairement affirmé que cette question (gaz de schiste) a été débattue pendant plusieurs semaines à l’Assemblée Populaire Nationale (APN) et au Senat dans un cadre totalement démocratique. "Une seule voix contre a été enregistrée a l’APN", a-t-il précisé.
A un participant qui a exprimé sa préoccupation sur le climat des affaires en Algérie, le ministre de l’Energie a indiqué que "cette question figure au top des priorités dans l’agenda du gouvernement".
La présidente du Conseil d’affaire algéro-britannique (ABBC) Lady Olga Maitland, a demandé des détails sur le développement du tourisme dans le sud de l’Algérie et les infrastructures d’accueil dans ces régions affirmant qu’"ABBC enregistre de nombreuses demandes de voyages de la part de Britanniques qui veulent découvrir le Sahara algérien".
APS

lundi 15 avril 2013

Les géants mondiaux du BTP candidats pour la réalisation de logements en Algérie


Le programme algérien de logements attire les géants mondiaux du BTP. Selon nos informations, 110 entreprises et groupes algériens et étrangers ont répondu à l’appel d’offres lancé par le ministère de l’Habitat pour la constitution d’une short-list de sociétés pour la réalisation du programme national de deux
millions de logements.
Parmi les candidats figurent notamment les géants français Bouygues et Vinci, chinois CSCEC, l’italien Astaldi, le sud-coréen Daewoo, les espagnols FCC Construction et Corsan, le portugais Teixeira Duarte, l’égyptien Orascom construction et les groupes algériens Cosider et ETRHB Haddad.
La participation à cette short-list a été limitée aux entreprises de grande taille, ayant les qualifications et les capacités de réalisation nécessaires pour construire des cités modernes, dotées de toutes les commodités et dans les délais contractuels, selon les mêmes sources. Certains groupes étrangers ont préféré s’associer avec des bureaux d’études et des entreprises algériennes.
« Le programme de logements porte sur des cités de 2000 à 5000 logements dans les 48 wilayas du pays, avec des crèches, des parkings, des mosquées. etc. La hauteur des bâtiments varie, selon les régions et la disponibilité du foncier, entre un étage et 16 étages. Le prix du mètre carré bâti n’est pas encore fixé, mais il variera entre 50000 dinars et 100000 dinars », explique le directeur général d’un groupe privé candidat à ce programme. Les candidats retenus dans la short-list participeront ensuite aux appels d’offres qui seront lancés par le ministère de l’Habitat pour la réalisation de ses programmes de logements.
La France, l’Italie, l’Espagne, la Chine et d’autres pays ont bénéficié chacun d’un quota de 50000 logements pour leurs entreprises. L’Algérie veut mettre en chantier deux millions de logements d’ici à 2014. 
TSA

Forum d’affaires algéro-espagnol : signature de cinq protocoles d’accords de partenariats


Cinq protocoles d’accords de partenariats industriels notamment dans les secteurs du BTPH, de la chimie, de la mécanique et de l’ingénierie ont été signés lundi entre des entreprises algériennes et espagnoles, lors d’un forum d’affaires algéro-espagnol tenu à Alger.
La cérémonie de signature de ces accords a été présidée par le ministre de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement, Cherif Rahmani, et le ministre espagnol de l’Industrie, de l’énergie et du tourisme, José Manuel Soria Lopez.
Le premier protocole d’accord, signé par la filiale de la SGP-Gephac (Chimie-pharmacie) "Africaver" et l’entreprise espagnole "Sunco clean energy solution" porte sur la production et la transformation du verre plat à usage solaire photovoltaïque.
Le deuxième accord, signé par la SGP-Cabelec (câbleries et équipements électriques) et l’entreprise espagnole "Tracasa", est relatif à l’ingénierie d’espace rural et cadastral, aux systèmes d’information et au domaine informatique.
Le pacte d’actionnaires déterminant l’organisation et la gestion de la future société mixte algéro-espagnole, qui sera créée entre l’Entreprise nationale des travaux publics (ENTP) et Europactor a été également signé.
Cette société sera spécialisée dans la fabrication de compacteurs (engins de travaux routiers) de 5 à 25 tonnes au niveau de l’usine de Ain Smara de Constantine avec une cadence de production annuelle de 200 à 300 engins.
Un autre protocole de coopération a été signé par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) et la Confédération espagnole des organisations patronales, (CEOE).
Dans le secteur du BTPH, un protocole d’accord a été signé par l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) et la Confédération asturienne de la construction (Asprocon-Cac) pour la formation de la main d’œuvre algérienne dans ce secteur.
"L’Algérie n’est pas uniquement un marché ou un espace de distribution de marchandises, mais doit être une économie productive", a indiqué M. Rahmani, lors d’une conférence de presse tenue en marge du forum.
La nouvelle ambition industrielle vise le développement d’une industrie de production notamment dans les filières de la métallurgie, la sidérurgie, les matériaux de construction, la manufacture et l’agro-alimentaire, a-t-il ajouté.
Le partenariat algéro-espagnol est basé sur le transfert du savoir-faire, pour que l’Algérie s’approprie la technologie nécessaire pour la fabrication des équipements industriels comme les engins de travaux routiers notamment avec le lancement de grands chantiers comme les autoroutes, le rail, les barrages, a souligné le ministre.
APS

dimanche 7 avril 2013

Algérie: L’industrie pour soutenir l’agriculture


Valoriser l’utilisation des produits agricoles dans l’industrie alimentaire est un autre créneau pouvant favoriser l’évolution du secteur agricole en Algérie.

Il s’agit, selon Dr Amine Bensemmane, président du Sipsa  et de la Fondation Filaha-Innove de stimuler les synergies fertiles subsistant entre l’agriculture et l’agro industrie. Dr Bensemmane a rappelé lors d’une conférence de presse organisée ce dimanche à Alger l’importance de recourir à la production nationale dans les cas de certaines industries puisque cela va contribuer au renforcement de certaines filières agricoles. Il cite notamment le cas  de la production des boissons qui nécessite l’importation de 90% du concentré. Seuls 10% de la production nationale est utilisée.
Les experts présents à cette conférence ont soutenu l’utilité de valoriser la production et maintenir une activité économique fortement pourvoyeuse d’emplois.
Toutefois, cela nécessite, précise-t-on, d’aller vers la mécanisation de certaines filières agricoles. Cela s’impose vu, notamment, le manque de main d’œuvre souvent rencontré par les opérateurs du domaine.
Sipsa et Agrofood du 15 au 18 mai
S’inscrivant dans cette logique, le 13eme salon  Sipsa Agrofood devant se tenir entre le 15 et 18 mai au Plais des Expositions à Alger va  recevoir les intervenants du secteur agricole mais aussi industriel.
« Cette 13eme édition  sera marquée par la fusion naturelle d’Algéroexpo avec l’ensemble de ses secteurs  (technologies végétales, machinisme agricole et énergies renouvelables)  et le Sipsa-Agrofood avec le secteur des productions et santé animales et la filière agroalimentaire », explique  Dr Bensemmane dans sa communication.
Cette 13eme édition verra la participation de 550 exposants, dont 350 sont issus de 30 pays autres que l’Algérie. Quelques 20 000 visiteurs professionnels sont attendus.
On explique l’engouement des sociétés étrangères par le fait que le potentiel du marché algérien est intéressant pour les investisseurs.  Des réunions interprofessionnelles  et des c concours sont organisés à l’occasion de ce salon. Pour plus d'informations sur le salon consulter ce lien.
Mina Adel
EL WATAN
 
 

mercredi 3 avril 2013

La ministre française du Commerce extérieur l’a annoncé hier à Paris : Mise en place d’un comité mixte algéro-français en mai prochain


La France apportera son appui à l’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et à la mise en place d’un accord de libre-échange “complet” et “approfondi” avec l’Union européenne, a déclaré, hier à Paris,  la ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq, à l’ouverture d’un atelier consacré au développement “des partenariats avec l’Algérie”, organisé par UbiFrance.

La ministre française, citée par l’APS, a annoncé la mise en place, lors d'un déplacement fin mai prochain à Alger, d’un Comité mixte économique franco-algérien (Comefa) devant regrouper plusieurs ministères concernés côté algérien comme français. “Il s’agira d’un moyen, dans la continuité de l’excellent travail fourni par Jean-Pierre Raffarin, d’évoquer tous les sujets et les perspectives à tracer, comme celles de l’appui que nous pouvons apporter pour l’accession de l’Algérie à l’OMC, la mise en place d’un accord de libre-échange complet  et approfondi entre l’UE et l’Algérie”, a précisé la ministre française. Cette dernière a rencontré le jour même le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Chérif Rahmani.
Dans un communiqué, la ministre française du Commerce extérieur a salué les résultats 2012 qui ont permis de dépasser un nouveau record 10,3 milliards d’euros, au niveau des échanges commerciaux entre les deux pays. La France confirme sa place de premier partenaire commercial, avec 6,4 milliards d’euros d’exportations vers l’Algérie en 2012, soit la 3e principale destination mondiale hors OCDE. Pour Nicole Bricq, “ces bons chiffres ne doivent pas nous faire oublier que nous avons assisté entre 2005 et 2011 à une baisse de 40% du nombre de PME françaises travaillant en Algérie. Il faut donc renforcer notre présence et ne pas rester sur nos acquis car la concurrence est de plus en plus rude. Les 28 et 29 mai prochain, en marge du premier Comité mixte franco-algérien, nous réunirons avec Chérif Rahmani et en lien avec UbiFrance, une centaine de PME françaises et algériennes afin que nos communautés d’affaires apprennent à mieux se connaître, échangent entre elles… Il s’agit là d’un engagement de la déclaration d’Alger signée par les deux chefs d’État en décembre dernier. L’objectif est clair : la France doit rester le premier partenaire commercial de l’Algérie”.  Au cours de leur entrevue, indique le communiqué, les ministres ont abordé les projets d’investissement en cours par des entreprises françaises en Algérie (la France est le premier investisseur, hors hydrocarbures, sur place). Ils se sont également engagés à ce que les premiers exemples concrets de “colocalisation” d’activités industrielles entre les deux rives de la Méditerranée se développent, à l’image de ce qui se passe dans le secteur automobile, autour de l’implantation de l’usine Renault à Oran. D’autres projets, dans les domaines de la santé, de l’agroalimentaire et de l’aéronautique sont en cours.

M. Rahmani souligne la nécessité  de privilégier l’investissement à long terme
Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement, pour sa part, a réaffirmé, hier à Paris, l’engagement  de l’Algérie à améliorer le climat des affaires pour les investisseurs tant nationaux qu’étrangers. “Nous sommes convaincus que les pays qui ont réussi sont ceux qui ont amélioré leur climat des affaires. Nous voulons le faire parce que cela est aussi important que l’amélioration des infrastructures”, a-t-il déclaré. M. Rahmani, rapporte l’APS, a souligné la nécessité de privilégier l’investissement à long terme. “L’acte libre d’investir est un pari sur le futur, se base sur l’anticipation et appelle la certitude et la sécurité”, a-t-il dit. L’Algérie, a ajouté le ministre, est “déterminée à garantir la visibilité et l’égard institutionnel à tous les investisseurs, sans discrimination”.
Liberté

Le projet de l’usine Renault-Algérie est entré dans sa phase pratique (Montebourg)


 Le projet de l’usine Renault dont le pacte d’actionnaires a été signé en décembre dernier à Alger est entré dans sa phase pratique avec l’installation en cours de sous-traitants, a indiqué mercredi à Paris le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg.
’’Nous sommes passés aux travaux pratiques (à) et travaillons à ce que les entreprises françaises et algériennes se rejoignent, et qu’autour de Renault puissent s’installer des sous-traitants en Algérie et faire l’apprentissage de la fabrication des pièces qui seront assemblées à Oran’’, a déclaré M. Montebourg après l’entretien qu’il a eu avec le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Chérif Rahmani, en visite de travail en France.
’’Cela représente un travail de conquête de tous les savoir-faire’’, estime le ministre français qui a précisé que ’’notre effort commun est de faire en sorte que tout le monde soit gagnant : la France, l’Algérie, Renault et Oran’’, lieu d’implantation de la future usine de la marque au losange, a-t-il dit.
A la question de savoir s’il y a un calendrier précis pour la sortie de la toute première voiture Renault fabriquée en Algérie, le ministre français a répondu que ’’nous sommes en train de travailler avec les gens de Renault, les entreprises algériennes et françaises’’, pour être dans les délais (2014).
Il a relevé qu’il y a ’’ beaucoup d’entreprises françaises qui veulent revenir travailler en Algérie, s’y établir, nouer des accords et des partenariats de long terme’’.
Arnaud Montebourg a cité le cas des transports et de la construction.
’’Ce qui est un partenariat gagnant-gagnant entre la France et l’Algérie là encore. Ce qu’on a fait chez Renault, on le fait dans le ferroviaire, la construction et dans beaucoup d’autres domaines’’, a ajouté le ministre français.
De son côté, M. Rahmani a fait part de la réalisation près de la future usine Renault, d’une école de formation qui fournira des ingénieurs non seulement pour Renault-Algérie, mais aussi pour les sous-traitants, à savoir les PME algériennes.
’’Cette école ne se contentera pas uniquement de former pour les composants lourds, mais également pour les équipements, les composants et tout ce qui gravite autour de l’automobile’’, a-t-il précisé.
Le démarrage effectif de la fabrication des véhicules de la marque Renault en Algérie devrait intervenir dans les 14 mois qui ont suivi la création, en janvier dernier, de la joint-venture dénommée "Renault Algérie Production".
L’accord table sur la production de 75.000 voitures par an, avant d’atteindre progressivement 150.000 unités/an, dont une partie sera destinée à l’exportation.
L’usine produira des véhicules avec un taux d’intégration de la production nationale de 20% à 25% dans une première étape et qui pourrait passer à 60% avec l’intégration des segments pneumatique et vitrage, rappelle-t-on.
APS

Il sera organisé les 6 et 7 avril à Marseille : 1er Sommet des présidents de Parlement des pays de l’UPM


 
 Martin Schulz, président du Parlement européen et président de l'assemblée parlementaire de l'UPM
Les présidents de Parlement de l’Union pour la Méditerranée tiendront leur premier sommet les 6 et 7 avril dans la ville française de Marseille.

 Une quarantaine de présidents de Parlement de l’Union européenne et des pays méditerranéens, dont le président de l’Assemblée populaire algérienne, se réuniront pour un premier «rassemblement politique de haut niveau de l’Union pour la Méditerranée organisé depuis le sommet de Paris, en 2008». Ce rendez-vous, qui semble redonner vie au mécanisme de l’UPM, se donne pour objectif de réactiver le dialogue politique entre l’UE et la Méditerranée. «Tout comme la coopération euro-méditerranéenne repose sur trois éléments que sont les moyens financiers, la mobilité et les marchés, autant le dialogue politique doit se construire autour de trois axes : les peuples, les Parlements et la participation.
Pour réussir, la relance du dialogue euro-méditerranéen doit s'articuler autour de la mobilisation de la société civile et des citoyens pour la Méditerranée», soulignent dans un message commun Martin Schulz, président du Parlement européen et président en exercice de l'Assemblée parlementaire de l'Union pour la Méditerranée, et André Azoulay, président de la fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures. Cette rencontre aura lieu en marge d’un grand forum regroupant pas moins de 1000 organisations et institutions de la société civile des pays de l'Union pour la Méditerranée organisé par la fondation Anna Lindh dans la même ville de Marseille, et ce, du 4 au 7 avril.
Sous le titre un «Vent de citoyenneté doit souffler en Méditerranée», le message commun signé par Martin Schluz et André Azoulay se veut un appel à une meilleure compréhension et entraide entre les deux rives de la Méditerranée. «La Méditerranée est tiraillée entre le renouveau et la crise. Les nouvelles réalités politiques, sociales et culturelles s'installent avec difficulté. Du nord au sud, l'attente et l'incertitude sont palpables et aucun cap clair n'est encore tracé», est-il noté dans ce message. Ce dernier s’interroge aussi sur l’existence d’une volonté politique réelle pour qu’un nouvel élan voie le jour en Méditerranée, dans un contexte de changement de régimes dans des pays de la rive sud de la Méditerranée.
«Une chose est sûre au regard des événements qui ont ébranlé les sociétés de la région : les structures gouvernementales et autres formes traditionnelles d'autorité locale doivent être remises entre les mains des citoyens et avoir pour centre de leurs préoccupations ces mêmes citoyens… Les régimes axés sur le maintien de l'ancien ordre sont voués à l'échec», dit encore le message des deux responsables en ajoutant ce slogan : «Le partenariat méditerranéen doit être pensé pour les citoyens, émaner des citoyens et aboutir aux citoyens.»               
Nadjia Bouaricha
EL WATAN

mardi 2 avril 2013

Le projet de loi sur les activités commerciales présenté par le ministre du Commerce devant la commission ad hoc


Le projet de loi modifiant et complétant la loi du 14 août 2004 relative aux conditions d’exercice des activités commerciales a été présenté lundi par le ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada, devant la commission des affaires économiques, du développement, du commerce, de l’industrie et de la planification de l’APN.
A cette occasion, M. Benbada a précisé que ce texte de loi avait pour objet "de combler les lacunes de la loi de 2004 en vue de l’adapter à la situation économique actuelle, notamment en ce qui concerne la facilitation de la création d’entreprises et d’emplois au profit des jeunes", a indiqué l’Assemblée populaire nationale dans un communiqué.
Les amendements proposés consistent notamment en la reformulation de l’article 8 de ladite loi, à travers la modification de la liste de délits et de crimes qui privent leurs auteurs du droit au registre de commerce.
Le texte stipule, selon le ministre, l’amendement de certaines dispositions inhérentes à la publicité légale et au dépôt des comptes sociaux, desquelles les entreprises publiques à caractère industriel et commercial seront désormais exemptes.
Le projet de loi qui renferme également des mesures prises par le gouvernement dans le cadre du soutien à l’emploi de jeunes et à la création d’entreprises, prévoit l’exonération des sociétés émergentes du paiement des droits de dépôt des comptes sociaux pour une durée d’une année, à partir de la date d’enregistrement au registre de commerce.
Les sociétés créées dans le cadre du dispositif de soutien à l’emploi de jeunes en seront également exonérées durant les deux années qui suivent l’enregistrement au registre de commerce.
M. Benbada a ajouté que le projet consacrera l’amende de transaction comme mesure pénale alternative à l’amende relative à la non publication des données juridiques. Une mesure susceptible d’alléger la charge des juridictions, à travers la réduction des dossiers de poursuite.
Le texte encadre, par ailleurs, l’exercice de certaines activités commerciales en période de congés annuels, de week-ends et lors des jours fériés. Il propose aussi l’introduction de nouvelles mesures coercitives en cas de non respect de l’article définissant la validité du registre de commerce.
Lors de la réunion, présidée par M. Toufik Tourèche, président de la commission parlementaire, les membres de cette dernière ont soulevé leurs préoccupations, en présence du ministre des relations avec le Parlement, M. Mahmoud Khedri.
Le débat du projet de loi amendant et complétant la loi sur l’exercice des activités commerciales figurent à l’ordre du jour de la session de printemps de l’APN, qui examinera également dix autres projets de loi.
APS

Cherif Rahmani à Paris pour renforcer les relations économiques algéro-françaises


Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Cherif Rahmani, a entamé mardi à Paris une visite de travail visant à renforcer les relations économiques entre l’Algérie et la France à la lumière des décisions prises à l’occasion de la visite d’Etat effectuée en Algérie par le président français, les 19 et 20 décembre dernier.
A l’invitation de la ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq, Rahmani a étrenné sa visite par une intervention lors d’une rencontre "Développer des partenariats avec l’Algérie » organisée au siège d’Ubifrance, en présence, notamment de Mme Bricq et de Jean-Pierre Raffarin, vice-président du Sénat, ancien Premier ministre et envoyé spécial du président français pour les relations économiques franco- algériennes.
Cette journée, qui a rassemblé pas moins de 150 entreprises françaises et 60 entreprises algériennes, permettra, selon ses organisateurs, d’établir un état des lieux des partenariats industriels et d’implantations sur ce marché (dans une perspective de co-localisation), et de faire un point sur les différents projets d’investissement.
Elle intervient en amont d’un Forum de partenariat qu’Ubifrance compte organiser à Alger les 28 et 29 mai prochain, et auquel la ministre française du Commerce extérieur devrait prendre part. De nombreuses PME et ETI françaises et algériennes y sont attendues.
Après avoir pris part à une partie des travaux de la journée sur les partenariats avec l’Algérie, Rahmani aura des entretiens successivement avec Nicole Bricq à Bercy, et Jean-Pierre Raffarin au siège du Sénat suivi d’un déjeuner de travail.
Il sera reçu en audience, en début d’après-midi, par le secrétaire général de la présidence française, M. Pierre-René Lemas.
Mercredi, la délégation ministérielle algérienne rencontrera un panel d’entrepreneurs et d’hommes d’affaires au siège du Medef (Patronat), avant d’avoir des entretiens avec le ministre du Redressement productif, M. Arnaud Montebourg.
La France est le premier partenaire commercial de l’Algérie. Elle y détient 12,8 % de parts de marché en 2012. En retour, la France est le quatrième client de l’Algérie avec une part de 8,2 % de ses exportations. Les échanges entre les deux pays ont atteint le montant record de 12,8 milliards de dollars en 2008, puis ont reculé à 10,5 milliards de dollars en 2010 et conservé presque le chiffre en 2011.
APS