Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

jeudi 28 mars 2013

BMW réalise des ventes historiques en Algérie


BMW dz
La prestigieux marque allemande BMW a réalisé des ventes historiques en Algérie. Preuve en est,  la barre historique des 1000 voitures vendues fut franchie en 2012, ce qui représente une croissance  supérieure à 15%, s’est réjoui Christophe De Coatpont, directeur général de Bavaria Motors Algérie (BMA), représentant exclusif de BMW et MINI en Algérie. Dans une déclaration à Algérie-Focus, Christophe De Coatpont a fait savoir que BMW ambitionne de devenir le leader du segment premium, à savoir le segment des voitures de luxe, du marché automobile algérien d’ici 2014 en essayant de vendre a u moins 2000 voitures par ans.
Et pour atteindre cet objectif, BMW n’a pas lésiné sur les moyens. L’été prochain, juste après le Ramadan, le représentant de la luxueuse marque allemande  en Algérie va inaugurer un nouveau Flagship BMW et MINI à Alger. Situé à quelques encablures de l’aéroport international d’Alger, il offrira les derniers standards requis du BMW Group « avec pour ambition de renforcer son Service Premium à tous les clients qui nous ont fait confiance depuis 2007″, explique à ce sujet Christophe De Coatpont.  Quant à la participation de BMW au 16e  salon international de l’automobile d’Alger, force est de constater que le stand de la marque allemande n’a pas désemplit depuis l’ouverture de cette exposition à la Safex. Ce salon »reste pour nous  la fête automobile incontournable à laquelle nous  voulions activement  participer. Avec un stand de conception international, les derniers modèles de  la gamme  BMW seront exposés avec des offres Premium », a-t-on affirmé chez Bavaria Motors Algérie.
Et à cette occasion, sur toutes les berlines incluant BMW Série 1, BMW Série 3, et BMW Série 5, les automobilistes algériens peuvent bénéficier du nouveau Kit BMW M Performance qui sera offert. Il s’agit d’un Kit qui renforce la Sportivité avec un aérodynamisme incomparable à chacune de ses séries et qui leur donne un caractère unique. Par ailleurs,  sur toute sa gamme SUV, incluant BMW X1, BMW X3, BMW X5 et BMW X6, le système BMW xDRIVE sera offert. Il s’agit d’un système de commande et de répartition du couple entre les deux trains. En usage normal, la répartition du couple s’effectue sur le schéma suivant : 40% à l’avant et 60% sur l’arrière.  Avec toutes ses avantages, les amoureux de BMW ont assez d’arguments convaincants pour casser leur tirelire…
ALGERIE FOCUS

jeudi 21 mars 2013

L’ambassadeur de France à Constantine “Les relations entre nos deux pays se sont améliorées”


Dans une conférence de presse qu’il a tenue dans la soirée de mardi à l’Institut français à Constantine, Son Excellence l’ambassadeur de France, André Parant, a estimé que les relations politiques entre son pays et l’Algérie étaient meilleures depuis que François Hollande est président et que les choses étaient en train de s’améliorer.
“Il y a sans doute eu des occasions manquées, mais nous sommes dans une nouvelle phase, il y a une volonté d’aller de l’avant des deux côtés, c’est en tout cas ce que j’ai pu constater lors de la visite du président François Hollande à Alger. Nos relations politiques sont objectivement meilleures qu’avant, ce n’est pas un mystère, il y a eu certes un refroidissement des relations, mais on est fort heureusement sorti de cette période. Les enjeux pour la France sont importants, pour l’Algérie aussi, les relations dépassent les conjonctures politiques”, dira-t-il. 
Pour sa première visite dans la capitale de l’Est, André Parant s’est entretenu avec le wali ainsi que des personnalités de la ville, et, apparemment, l’évènement culturel que s’apprête à accueillir la ville en 2015, “Constantine capitale de la culture arabe”, attise l’intérêt des entreprises françaises, comme l’a fait savoir M. Parant, qui a annoncé qu’un projet de coopération pourrait se matérialiser. Il sera notamment question de l’implication des musées français dans la création de trois musées prévus à Constantine, la restauration architecturale de sites historiques de la ville, ou encore l’aménagement des berges du Rhumel. À ce titre, l’ambassadeur insistera sur la relance du jumelage entre les villes de Constantine et Grenoble, qui, il faut le dire, est au point mort depuis des années déjà. 
Par ailleurs, l’ambassadeur a jugé que le climat des affaires en Algérie était globalement satisfaisant, le gouvernement algérien, estime-t-il, a levé beaucoup de contraintes et souhaite rendre le pays plus attractif. Il a aussi rappelé que parmi les entreprises étrangères implantées en Algérie, les françaises étaient les plus présentes en dehors du secteur des hydrocarbures, ce qui n’empêche pas pour autant la volonté des investisseurs français à renforcer leur présence dans le cadre du partenariat dit gagnant-gagnant. Il précisera, en outre, que la prise d’otages de Tiguentourine n’a pas affecté les entreprises françaises en Algérie. “Celles qui sont implantées au nord du pays n’ont rien modifié à leurs contrats et celles au Sud ont pris des mesures de sécurité provisoires”, a-t-il expliqué. 
Concernant l’inauguration du nouveau centre de visas d’Alger implanté au parc zoologique de Ben Aknoun, l’ambassadeur a expliqué que cette infrastructure permettrait d’améliorer les conditions d’accueil et de tri des dossiers. Ce centre, plus spacieux et mieux équipé pour traiter notamment les données biométriques, facilitera de ce fait la tâche aux employés de la société prestataire qui prend en charge l’opération de tri des dossiers et, par conséquent, il y aura moins de refus des demandes — 15% actuellement pour le consulat d’Alger —. 
M. Parant a révélé que les demandes de visa avaient beaucoup augmenté par rapport à 2007, et qu’en même temps le nombre des visas octroyés a, lui aussi, connu une hausse (120 000 en 2007, près de 210 000 en 2012). Il a aussi affirmé que les visas de circulation sur l’ensemble des trois consulats généraux représentaient presque 35% des visas octroyés, près de 45% à Alger. 
Commentant l’actualité internationale, l’ambassadeur de France a souligné que la dernière suggestion franco-britannique de vouloir armer l’opposition syrienne n’était  qu’“une proposition et non pas une décision, il y a des règles internationales. La proposition doit être prise en concertation avec les pays de l’Union européenne, donc l’embargo sur la livraison d’armes n’a pas été levé”. 
Par contre, pour ce qui est de la guerre au Mali, l’ambassadeur a défendu la politique internationale de son pays, estimant que la coopération de lutte antiterroriste avec l’Algérie dans le cadre malien se porte bien. “Est-ce que vous avez réfléchi à une non-intervention militaire de la France ? L’intervention ne règle pas tout, mais les autorités françaises ont estimé que c’était la seule façon d’éviter que Bamako ne tombe entre les mains de groupes terroristes. C’était aussi l’avis du gouvernement malien, des pays africains de la Cédéao, et je pense que c’est le même avis des autorités algériennes, même si je ne l’ai pas entendu”, a-t-il répondu à un journaliste.
Liberté

ils seront opérationnels cette fin de mois De nouveaux locaux pour Visa France


Les locaux de Visa France seront transférés au nouveau siège sis aux Deux-Bassins, plus exactement dans la résidence Sahraoui. L’inauguration officielle se fera jeudi, tandis que l’ouverture au grand public devrait se faire d’ici la fin du mois en cours.
Plus spacieux (3 000 m2), les nouveaux locaux disposent de 50 guichets pouvant recevoir 1 500 demandeurs par jour.
Le nombre de stations biométriques sera augmenté (18) pour désengorger ce service qui constituait jusque-là un véritable goulot. Sur un parcours linéaire, les nouveaux locaux constituent un cadre beaucoup plus agréable que les anciens situés dans une villa devenue trop exiguë pour de tels services. Un très beau cadeau d’adieu de la part du consul général de France qui devrait quitter Alger dans les prochains jours.
Selon le consul général de France à Alger, Michel Dejaegher, le consulat d’Alger est le second au monde, après celui de Moscou, en matière de délivrance de visas. L’externalisation du traitement des demandes de visa, via TLS Contact, avait débuté, pour rappel, en 2008.
Le consul général de France a tenu à rappeler que, lors de sa visite en décembre dernier, le président français s’était engagé à améliorer la circulation des personnes entre la France et l’Algérie et les conditions d’accueil des demandeurs de visa.
“C’est un engagement tenu”, précisera-t-il.
Cependant, les nouveaux locaux, même s’ils sont spacieux, posent un sérieux problème : pas trop de places de parking, sauf à squatter le petit parking du parc zoologique, encore faut-il y trouver de la place !
Autre problème qui risque de prendre du temps pour être résolu : les délais des rendez-vous. L’an dernier, selon le consul de France, 750 à 800 personnes étaient reçues quotidiennement dans les locaux de Visa France, dans des délais de 48 heures parfois. Cette année, les locaux reçoivent 1 100 à 1 300 demandeurs par jour, dans des délais qui dépassent les 20 jours. M. Dejaegher fera remarquer que la productivité avait augmenté de 31% entre 2011 et 2012. Cela a été rendu possible grâce à la simplification des modalités d’obtention de visa pour les professionnels et leur famille, les commerçants ainsi que pour le renouvellement des visas de circulation. D’autres pistes sont à l’étude pour simplifier davantage les modalités de délivrance de visas.
Les locaux de Visa France, qui abritent, par ailleurs, les services externalisés du consulat d’Italie, pourraient voir d’autres pays de l’espace Schengen s’y ajouter, sachant que plusieurs pays ont entamé des démarches pour externaliser la délivrance des visas. Enfin, pour rappel, le taux de délivrance des visas aux Algériens est en nette augmentation, passant de 69% en 2008 (80 473 visas accordés) à 79% en 2012 (136 379 visas accordés).
Liberté

Gestion du réseau AEP d’Annaba et Tarf : un appel d’offres sera lancé incessamment (ministre)



Un appel d’offres international sera lancé prochainement pour relancer la gestion déléguée du réseau d’AEP et d’assainissement des villes d’Annaba et de Tarf, après la résiliation du contrat de l’allemand Gelssen-Wasser signé en 2007, a indiqué jeudi le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib.
"Nous allons lancer, très prochainement, un appel d’offres international pour la gestion déléguée du réseau d’alimentation en eau potable et d’assainissement des villes d’Annaba et d’El Tarf", a déclaré le ministre en marge de l’ouverture de l’exposition du secteur des ressources en eau pour célébrer le cinquantenaire de l’indépendance.
Signé en 2007, le contrat de gestion déléguée des services de l’eau de ces villes a été résilié en avril 2011 après trois mises en garde adressées par l’Algérienne des eaux (ADE) à l’opérateur allemand Gelssen-Wasser.
La capitale Alger a été la première ville à avoir délégué la gestion de ses services liés à l’eau suite à l’accord conclu en novembre 2005 entre l’Algérienne des eaux (ADE) et l’Office national d’assainissement (ONA) d’une part et la compagnie française Suez Environnement.
Ce contrat qui a donné naissance en 2006 à la Société d’eau et d’assainissement d’Alger (SEAAL) a été renouvelé en 2012 pour une durée de cinq ans.
Le réseau d’Oran a été confié en gestion déléguée à l’espagnol Agbar Agua qui a signé un contrat de cinq ans en 2009 avec la partie algérienne (ADE et ONA).
Le réseau de la ville de Constantine a été attribué à la Société des eaux de Marseille (SEM) qui a décroché en juin 2008 le marché relatif à la gestion déléguée des eaux de cette ville.
Ces contrats permettront à l’Algérie à améliorer les capacités managériales des entreprises nationales.
"La gestion du service public de l’eau doit se faire selon des techniques modernes répondant aux standards internationaux", a soutenu M. Necib.
Par ailleurs, le ministre a fait état d’un taux de remplissage historique atteignant les 80% des capacités des 70 barrages en exploitation en Algérie.
APS

La construction de l’usine Renault-Algérie lancée en septembre prochain


Les travaux de réalisation de l’usine Renault-Algérie seront lancés en septembre prochain, a annoncé mercredi à Oran M. Jean-Christophe Kugler, leader du Comité de Management de la Région Euromed au sein de cette entreprise de construction automobile.
"La réalisation de cette usine sera entamée en septembre", a affirmé M. Kugler lors d’une conférence de presse animée au siège de la wilaya d’Oran en présence de plusieurs cadres de la marque au losange et de M. Abdelkader Bensaid, chef de la Daïra de Oued Tlélat où sera implantée la société de production.
"Le choix du terrain qui s’étend sur 15 hectares est excellent", a-t-il affirmé, signalant que les prochaines étapes de cette opération porteront sur la viabilisation, la délivrance du permis de construire attendue en juin prochain, et des travaux préparatoires avant le lancement de la construction de l’usine. La sortie de la première voiture Renault-Algérie de l’usine de Oued Tlélat, au sud-est de la ville d’Oran, est prévue quant à elle en novembre 2014, a confirmé M. Kugler en rappelant que le modèle du véhicule, dit "Symbol", vient d’être dévoilé au Salon de l’automobile d’Alger.
L’usine de Oued Tlélat fonctionnera dans une première phase à un rythme de production de 25.000 véhicules/an, a indiqué le responsable.
"Ce projet avance au rythme convenu", a-t-il fait valoir, rappelant que cette opération matérialise l’accord signé en décembre dernier à Alger à l’occasion de la visite du président français, M. François Hollande.
Cet accord a permis la création de la société Renault Algérie Production (RAP) regroupant trois grands partenaires avec, côté algérien, la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) et le Fonds national d’investissement (FNI), et la marque au losange côté français.
"Les fournisseurs algériens de la future usine sont déjà identifiés", a fait savoir M. Kugler, précisant que la présélection de ces opérateurs est menée par la SNVI.
Interrogé sur divers points relatifs à la qualité et à la sécurité du futur véhicule "made in Algeria", il a assuré que "l’usine de Oued Tlélat bénéficiera de la meilleure plateforme technologique Renault", permettant ainsi de produire une voiture aux mêmes normes appliquées en France.
S’agissant de l’accord d’exclusivité accordé à son groupe en Algérie, il a tenu à indiquer qu’il porte uniquement sur l’exclusivité industrielle et non administrative, expliquant que cet accord donne à l’usine de Oued Tlélat un délai de trois ans pour devenir suffisamment robuste avant l’implantation de toute autre usine automobile.
M. Kugler qui a fait référence aux allégations attribuant des avantages à son groupe auprès des administrations algériennes, a affirmé que "l’accord d’exclusivité ne donne aucun avantage à Renault au plan administratif, et que si appel d’offres il y a, le groupe y postulera au même titre que les autres soumissionnaires".
Le volet de la formation a été également évoqué lors de cette rencontre, le représentant de Renault révélant à ce titre que son groupe contribuera à la mise en place de modules théoriques et pratiques au niveau du Centre de formation professionnelle de Oued Tlélat, non loin de l’usine qui générera 350 emplois directs dans une première phase.
De son côté, le chef de la daïra de Ouet Tlélat a évoqué la création d’un port sec, attenant à l’usine, qui facilitera les formalités douanières et la livraison dans les meilleurs délais des équipements, ajoutant que l’acheminement par voie ferroviaire à partir du port d’Oran est également envisagé.
APS

mercredi 20 mars 2013

Recensement économique : l’ONS va réaliser une enquête approfondie sur les entreprises


La seconde phase du Recensement économique (RE), qui vise à réaliser une enquête statistique approfondie sur les entreprises, sera lancée dimanche prochain, indique mercredi l’Office national des statistiques.
Cette enquête, qui va durer trois mois, est une suite de la première phase du RE qui a permis la constitution d’un répertoire national des entités économiques et qui sert comme base de travail pour cette seconde phase, précise l’ONS.
Les principaux objectifs de cette opération se résument en l’élaboration d’une nouvelle base de données pour la comptabilité nationale, l’actualisation des structures de pondérations de différents indices, la mise à jour du répertoire national des entreprises et des activités ainsi que des produits, selon l’ONS.
Cette enquête de structure, qui sera réalisée auprès des entreprises publiques et privées de 10 salariés et plus et d’un échantillon représentatif, pour les entreprises privées de moins de 10 travailleurs, permettra également la réalisation d’études sectorielles et l’élaboration de nouveaux indicateurs économiques, ajoute l’Office dans un communiqué.
Elle touchera une population d’environ 40.000 entreprises couvrant l’ensemble des secteurs d’activité économique (hors agriculture) et concernera plus de 600 communes à travers les 48 wilayas du pays.
L’encadrement de l’enquête sur le terrain, relève l’ONS, se fera avec le concours du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales qui aura à mobiliser les responsables des services statistiques de wilaya et les délégués communaux, et ce, en plus des cadres des directions régionales et centrales de l’Office.
La première phase du RE avait recensé 990.496 entreprises sur le territoire national, en relevant la "prédominance" du secteur commercial et le caractère "tertiaire de l’économie nationale".
Sur ce total, on dénombre 934.250 entités économiques, représentant plus de 94% du total et le reste (56.246), soit 6%, sont des entités administratives, selon les résultats de la première phase publiées en août dernier.
Le tissu économique national est fortement dominé par les personnes physiques à 95% (888.794) alors que les personnes morales (entreprises) représentent seulement 5%, soit 45.456 entités, selon l’Office qui avait estimé que "ce résultat est révélateur d’une économie basée essentiellement sur des micros entités".
APS

mardi 19 mars 2013

Prix de transfert : un arrêté ministériel précise les modalités de documentation


Lorsque, d’un côté, les groupes de sociétés stipulent des prix de transfert, de manière à affecter les bases imposables de chacun
des pays concernés dans lesquels leurs sociétés opèrent, par des opérations de transfert, il est normal que les administrations fiscales
de chacun des territoires veillent à ce que les assiettes fiscales ne soient pas minorées au moyen de ce qui est communément consacré par le prix de transfert.

L’arrêté du ministre chargé des Finances du 12 avril 2012, relatif à la documentation justifiant les prix de transfert appliqués par les sociétés apparentées, a été publié au journal officiel n° 4 du 20 janvier 2013 et précise les modalités attendues depuis la loi de finances complémentaire pour 2010 qui normalisait de  façon plus formelle le contrôle des prix de transfert.
L’arrêté en question précise que cette obligation documentaire, en matière de prix de transfert, prévue à l’article 21 de la loi n° 10-01 26 août 2010, portant loi de finances complémentaire pour 2010, constitue la documentation mise à la disposition de l’administration fiscale pour permettre de justifier la politique de prix de transfert pratiquée dans le cadre de transactions de toute nature réalisées par les sociétés apparentées.
Le texte énonce les entités concernées par cette production documentaire et rappelle, de façon précise, les contribuables concernés qui en fait relèvent de la Direction des grandes entreprises (DGE) :
- les personnes morales ou groupements de personnes morales, de droit ou de fait, exerçant dans le domaine des activités des hydrocarbures ainsi que leurs filiales telles que prévues par la loi ;
- les sociétés de capitaux ainsi que les sociétés de personnes ayant opté pour le régime fiscal des sociétés de capitaux telles que visées par l’article 136 du code des impôts directs et taxes assimilées dont le chiffre d’affaires, à la clôture de l’exercice, est supérieur ou égal à cent millions de dinars (100 000 000 DA) ;
- les groupements de sociétés, de droit ou de fait, lorsque le chiffre d’affaires annuel de l’une des sociétés membres est supérieur ou égal à cent millions de dinars (100 000 000 DA) ;
- les sociétés implantées en Algérie membres de groupes étrangers ainsi que celles n’ayant pas d’installation professionnelle en Algérie telles que visées par l’article 156-1 du code des impôts directs et taxes assimilées.
Il convient de rappeler que l’article 21 de la LFC 2010 a créé au code des procédures fiscales, un article 169 bis exigeant des sociétés énumérées ci-dessus et qui relèvent de la DGE, tant pour leurs obligations déclaratives que de paiement d’impôts, de mettre à la disposition de l’administration fiscale, en plus des déclarations prévues à l’article 161 du même code, une documentation permettant de justifier la politique des prix de transfert pratiquée dans le cadre des opérations de toute nature réalisées avec des sociétés liées. Cet article renvoyait à des modalités d’application qui finalement n’ont été publiées qu’en janvier 2013.
Par ailleurs, l’article 141 bis du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées accorde le droit à l’administration fiscale de reformuler les bénéfices imposables d’une entreprise apparentée exploitée en Algérie, lorsqu’elle est liée commercialement ou financièrement, à une autre entreprise par des conditions différentes de celles qui auraient prévalu entre des entreprises indépendantes, pour atteindre les bénéfices qui auraient dû être réalisés, mais qui n’ont pu l’être du fait de ces conditions différentes.
Entreprises considérées comme liées
C’est dans l’article 141 bis du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées que la définition d’entreprises liées est donnée. Il faut conclure que deux entreprises sont considérées liées dans leurs relations commerciales ou financières lorsqu’elles présentent l’une des situations suivantes :
- si une entreprise exploitée en Algérie ou hors d’Algérie participe directement ou indirectement à la direction, au contrôle ou au capital d’une entreprise exploitée en Algérie ou  hors d’Algérie ;
- si dans une entreprise exploitée en Algérie ou hors d’Algérie les mêmes personnes participent directement ou indirectement à la direction, au contrôle ou au capital d’une entreprise exploitée en Algérie ou hors d’Algérie.
Cette définition est assez proche de celle de la loi comptable pour ce qui concerne les entités contrôlées ou associées et sa particularité réside dans le fait qu’elle n’exclut pas que des entreprises sans relation avec des groupes étrangers puissent être liées au sens de la réglementation sur les prix de transfert. Cette distinction est importante, car autant la pratique que les textes focalisent le plus souvent le sujet des prix de transfert sur les groupes étrangers et leurs filiales.
Contrairement à la compréhension étendue de la problématique des prix de transfert aux seuls groupes intervenant sur plusieurs territoires, des entreprises locales peuvent donc se trouver dans des situations de prix de transfert. C’est pour cette raison que la mesure de l’article 141 bis du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées s’applique dans les mêmes conditions aux entreprises liées exploitées en Algérie et ayant entre elles des liens de dépendances sous quelque forme qu’elles soient. C’est donc à toutes ces entreprises, dites liées, que l’obligation de documentation des prix de transfert s’applique avec un dur labeur au programme.
Un dur labeur en perspective et en rétrospective
L’arrêté du ministre chargé des finances du 12 avril 2012 relatif à la documentation justifiant les prix de transfert appliqués par les sociétés apparentées, bien que récemment publié, prescrit que l’obligation documentaire en question s’applique aux opérations réalisées à partir de l’exercice 2010, ladite documentation devant être jointe à la déclaration annuelle de résultats. Voilà de quoi occuper les préparateurs des états financiers et des déclarations de résultat (bilan fiscal) de toutes les entités concernées, non seulement pour l’exercice 2012, mais également pour toutes les opérations antérieures intégrant un prix de transfert, rétroactivement jusqu’à celles de l’exercice 2010.
Si d’un point de vue légal la rétroactivité trouve son sens dans le fait que le texte de la LFC 2010 annonçait des modalités d’application à préciser par un arrêté du ministre chargé des finances, l’aspect opérationnel de la préparation de la documentation occupera intensément les comptables et fiscalistes d’entreprises qui auraient grand intérêt à planifier sa formalisation. C’est dans ce contexte que les déclarations de résultat de l’exercice 2012 pour les entreprises concernées devra inclure :
• une documentation de base relative à des informations générales concernant le groupe auquel la société déclarante est liée ;
• une documentation spécifique à la société qui établit sa déclaration.
La documentation de base, outre les informations à caractère général sur l’activité exercée, la structure organisationnelle et la nature des relations qui lient les sociétés liées, doit surtout décrire la politique de transfert du groupe.
La documentation spécifique doit comprendre :
• la description de la société, des activités qu’elle exerce et la nature des transactions qu’elle réalise en incluant les changements intervenus au cours de l’exercice ;
• la description des opérations réalisées avec d’autres sociétés apparentées incluant la nature des flux et les montants, y compris les redevances. Ces éléments peuvent être présentés par flux globaux par type de transaction ;
• les copies des rapports annuels du commissaire aux comptes et des états financiers pour l’exercice visé par la documentation ;
• la liste des principaux actifs incorporels détenus (brevets, marques, noms commerciaux, savoir-faire ... ) en relation avec la société ;
• les copies de tous les contrats entre les sociétés concernées ;
• les informations financières, frais généraux et administratifs, coûts de recherche et de développement ;
• la présentation de la méthode de détermination des prix de transfert appliqués et la justification de cette méthode au regard du principe de pleine concurrence et permettant une analyse de comparabilité (analyse du marché, analyse fonctionnelle, situation économique, les clauses contractuelles).
Ce formalisme doit être pris au sérieux, car le fait de ne pas produire la documentation requise ou la production d’une documentation incomplète expose la société, après mise en demeure et un délai de trente jours, à la réintégration des bénéfices transférés majorés d’une amende de 25% des «bénéfices transférés».Les entreprises apparentées, qui ne relèvent pas de la DGE, également concernées
En effet, dès lors que le  droit de contrôle par l’Administration des documentations justifiant les prix de transfert a été harmonisé par la LF 2013, avec un article 20 ter du Code des Procédure Fiscales reformulé, pour permettre à l’Administration d’obtenir une documentation similaire, lors des vérifications courantes de comptabilité ou lors des vérifications ponctuelles, les entreprises apparentées qui ne relèvent pas de la Direction des Grandes Entreprises sont également concernées par la préparation de la documentation.
Dans le cas où elles se trouveraient dans une situation d’application de prix de transfert, ces autres entreprises apparentées sont logées à la même enseigne de présomption de transferts indirects de bénéfices.
La documentation en question est réputée préparée et disponible à toute requête de l’Administration. C’est du moins ce que les bonnes pratiques commanderaient de faire.
Samir Hadj Ali : expert -comptable
EL WATAN

samedi 16 mars 2013

Projet 42 zones industrielles : 10 sites prioritaires seront lancés au 1er semestre 2013


Les travaux d’aménagement d’une dizaine de parcs industriels "prioritaires" inscrits dans le programme national de réalisation de 42 zones industrielles seront lancés au cours du 1er semestre 2013, a indiqué Mme Hassiba Mokraoui, directrice générale de l’Agence nationale de régulation du foncier (ANIREF).
"Nous allons lancer les travaux au niveau d’une dizaine de sites implantés à l’est, au centre, à l’ouest et au sud, en tenant compte du respect de l’équilibre régional", a-t-elle déclaré à l’APS.
L’ANIREF est en phase de préparation des cahiers des charges relatifs à des études de maîtrise d’oeuvre et de réalisation, alors que les études d’impact ont été presque totalement finalisées, a-t-elle précisé.
Mme Mokraoui a souligné que les avis d’appels d’offres nationaux et internationaux pour les études des parcs industriels prioritaires seront lancés prochainement.
L’Agence avait signé en septembre 2012 avec la Direction Générale du Domaine National une décision pour aménager 42 sites en zones industrielles dans 34 wilayas pour un financement de 88 milliards de DA. La superficie globale de ces zones sera de 9.572 hectares, selon la directrice générale de l’ANIREF.
Interrogée sur l’entrée en exploitation des dix parcs industriels, elle a indiqué que cela dépendra de la superficie et les travaux d’aménagement qui seront lancées par chaque wilaya.
" Tout dépend de la dynamique de l’entreprise retenue (...) pour l’aménagement des site mais aussi de la superficie de ces derniers", étant donné que les grands sites industriels nécessitent plus de temps que d’autres. Les travaux d’aménagement des autres sites seront lancés avant le mois de mai prochain si toutes les conditions seront réunies, ajoute Mme Mokraoui.
Elle a souligné par ailleurs l’importance de l’observatoire mis en place pour collecter les données sur le foncier industriel disponible au niveau national et sur la mercuriale des prix du foncier dans chaque wilaya. Pour la directrice de l’ANIREF, il s’agit surtout d’équilibrer l’offre et la demande de terrains industriels pour réduire la formidable pression sur les wilayas du centre du pays (Alger, Tipaza, Blida, Boumerdes).
Elle préconise également de multiplier les rencontres régionales au profit des investisseurs pour les informer sur la disponibilité du foncier, le cadre juridique relatif à l’attribution des assiettes foncières et les facilitations accordées pour les projets d’investissement. Créée en 2007, l’Aniref est représentée au niveau local par un réseau de 10 directions régionales qui couvrent chacune un large espace territorial du pays.
APS

vendredi 15 mars 2013

Une délégation américaine du secteur de l’habitat prochainement à Alger et Oran : Partenariat en construction



Une délégation d’hommes d’affaires américains du secteur de l’habitat effectuera une visite du 17 au 22 mars à Alger et Oran, a indiqué à l’APS, le président du Conseil d’affaires algéro-américain (USABC), M. Smaïl Chikhoune.  La visite de cette délégation, composée de dirigeants de dix (10) entreprises américaines spécialisées dans les domaines de la construction, de l’habitat et de production des nouveaux matériaux de construction, est organisée par l’ambassade d’Algérie à Washington en coordination avec l’USABC. C’est la deuxième mission à être effectuée par des entreprises américaines spécialisées dans l’habitat après celle de novembre dernier qui visait à prospecter le marché algérien du logement et aussi à discuter des opportunités d’investissements  et de partenariat pour la fabrication de matériaux de construction en Algérie. Au cours de cette prochaine mission, l’une de ces sociétés, Icon Group, qui est basée dans le Michigan, signera un accord de joint-venture pour la création d’une société mixte de construction de logements avec une entreprise privée à Oran, selon la même source. En outre, deux autres sociétés américaines effectueront ce déplacement en  Algérie dans le but de chercher un partenariat avec des entreprises algériennes publiques ou privées, pour créer des sociétés mixtes spécialisées dans les panneaux de maisons préfabriquées. Dans ce cadre, elles vont rencontrer la SGP Indjab et sa filiale Groupe des entreprises publiques de construction (Grepco, siège à Annaba), ainsi que le Centre national d’études et de recherches intégrées du bâtiment (Cnerid). Au cours de son séjour en Algérie, cette délégation de dirigeants d’entreprises  américaines prendra part également à une conférence sur le secteur de l’habitat qui se tiendra le 18 mars à l’hôtel Hilton (Alger) et aura des rencontres “Business to business” (B to B) avec leurs homologues algériens. Quant à leur visite prévue à Oran du 20 au 22 mars, ces hommes d’affaires américains participeront à une conférence qui regroupera les entreprises de construction et de l’habitat de l’ensemble de la région ouest du pays, et effectueront une visite à l’exposition Batimat.
Il est à rappeler que le gouvernement algérien s’est engagé à intensifier la construction de logements en livrant 1,28 millions unités avant la fin du  programme quinquennal actuel (2010-2014) qui comprend la réalisation de quelque 2,5 millions de logements. Pour la réalisation de ce programme, l’Algérie a opté pour la diversification  de ses partenaires étrangers dans le domaine du bâtiment, à la faveur d’un partenariat durable et équilibré. À travers cette démarche, il s’agit non seulement de répondre à la forte  demande de logements, mais aussi d’accentuer la concurrence, et lancer la compétition entre les différentes entreprises, y compris les sociétés algériennes. D’ailleurs, des discussions avec plusieurs pays ont été engagées pour prendre en charge une partie des projets de logements publics dans le cadre du plan gouvernemental arrêté à travers la création d’entreprises mixtes. Dans ce sillage, certains protocoles d’accord ont été déjà signés récemment pour la création de joint-ventures conformément aux dispositions de la règle 51-49% du capital. Le programme algérien de logement vise à produire 200.000 unités par an, alors que les capacités nationales ne dépassent pas les 80.000 unités actuellement, sachant que la demande annuelle moyenne de logements s’élève à 225.000 unités.
APS

jeudi 14 mars 2013

Développement des franchises en Algérie DIM s’installe à Kouba

L’Algérie devient un marché propice à même de susciter l’intérêt des plus grandes marques d’habillement, de chaussures et plein d’autres produits étrangers. La dernière apparition en date concerne DIM qui vient de s’installer à Kouba. Un début modeste sur 40 m2 qui propose différents produits destinés aux hommes et aux femmes. En conférence de presse, hier, en collaboration avec UbiFrance, les responsables de DIM ont fait part du partenariat qui les lie désormais à Playmode en guise de représentant exclusif en Algérie. Fort de son expérience de par sa représentation de différentes marques de renom, celui-ci compte déployer les mêmes efforts pour introduire la marque qui affiche déjà des ambitions. Des objectifs précis qui nous projettent dans les trois années à venir pour l’ouverture de cinq boutiques, sept “shop in shop” avec une priorisation des villes d’Alger, d’Oran et de Annaba. L’aspect tarifaire a été d’ailleurs longuement débattu lors de cette rencontre qui a dévoilé à la fois les points forts et les inconvénients du marché algérien… du moins du point de vue de l’investisseur étranger. Il relève que l’Algérie est le pays le plus riche d’Afrique du Nord en PIB, qu’il a du potentiel de développement du marché retail, que le marché du sous-vêtement y est quasi neutre en marques internationales. Il atteste aussi de la prédominance marché parallèle et de la contrefaçon, des procédures douanières lourdes longues et élevées en coûts (30%) et des emplacements boutiques chers et difficiles. Ceci pourrait peut-être expliquer les prix élevés que propose DIM compte tenu du pouvoir d’achat algérien. “Nous avons fait beaucoup d’efforts pour pouvoir rester sur les mêmes tarifs que ceux pratiqués en France. Les charges sont trop élevées notamment par rapport aux taxes douanières et la TVA”, a indiqué la représentante de DIM sans pouvoir convaincre de la pertinence d’accrocher une affiche à la vitrine mentionnant “réservée aux femmes”. Il apparaît clairement un réel besoin de mieux connaître le marché algérien et la spécificité de la population. “Nous ramènerons les mêmes collections que celles affichées dans les autres pays et nous prendrons le temps de mieux connaître le marché et nous y adapter”, a rassuré les responsables de DIM qui disent ne ménager aucun effort pour la formation et la création de l’emploi. Reste le problème du marché parallèle et de la contrefaçon auxquels fait face DIM devra mener une bataille rude… au risque de subir le même sort qu’Etam.

Liberté

Mme Lagarde satisfaite des performances de l’économie algérienne durant la dernière décennie


La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Mme Christine Lagarde, a exprimé mercredi à Alger sa satisfaction de la performance réalisée par l’économie algérienne durant la dernière décennie, soulignant les défis auxquels cette économie est confrontée.
"J’ai félicité les autorités algériennes des progrès accomplis durant la dernière décennie. (...) Malgré un environnement extérieur difficile, la croissance devrait rester vigoureuse, entre 3 et 3,5% durant les deux prochaines années", a affirmé Mme Lagarde lors d’une conférence de presse à Alger.
L’Algérie a "un potentiel important, mais elle est confrontée à plusieurs défis, notamment une inflation et un chômage élevés, surtout chez les jeunes et les femmes", a indiqué la directrice générale du FMI, ajoutant avoir encouragé les autorités algériennes à "prendre des mesures supplémentaires pour préserver la stabilité macro-économique et assurer la viabilité budgétaire à long terme".
Pour elle, il est nécessaire "d’améliorer l’accès des jeunes au marché du travail à travers, notamment l’accès à une formation adéquate".
Elle a également souligné la nécessité du développement du secteur privé pour "promouvoir une croissance solidaire et réduire le chômage".
Pour Mme Lagarde, l’Algérie doit "mettre en oeuvre des réformes structurelles visant à améliorer le climats des affaires, à attirer les investissements directs étrangers, à développer le secteur financier et à doter la main d’oeuvre des compétences dont l’économie a besoin".
A cet effet, elle a rappelé la disponibilité du fonds pour "continuer à fournir des conseils de politique économique et de l’assistance technique en vue d’accroître la robustesse de l’économie algérienne".
Réitérant ses remerciement à l’Algérie pour son "important soutien" au renforcement de la capacité de prêt du FMI, Mme Lagarde a affirmé que l’institution financière multinationale "attache une grande importance à ses relations de collaboration constructive avec l’Algérie".
A propos de la règle 49/51% régissant l’investissement étranger en Algérie, elle a affirmé qu’il s’agissait d’une "décision souveraine" de l’Etat algérien. "Même si je n’étais pas convaincue de la nécessité de partager l’actionnariat entre les investisseurs algériens et les étrangers, cela reste une décision souveraine de l’Algérie", a-t-elle dit à ce sujet.
APS

Algérie-Allemagne : les perspectives de renforcement de la coopération économique examinées à Berlin



Les perspectives de renforcement de la coopération économique entre l’Algérie et l’Allemagne ont été examinées mercredi à Berlin par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et le vice-chancelier allemand et ministre de l’Economie et de la Technologie, Philipp Rosler.
Les deux ministres ont, à cet égard, mis l’accent, lors d’un entretien, sur les secteurs qui offrent des possibilités de partenariat mutuellement avantageux, notamment en matière d’énergies renouvelables, d’industries mécaniques et chimiques, où la partie allemande a marqué sa disponibilité à assurer un transfert technologie.
Ils ont aussi abordé la question du transfert de technologie et de la formation professionnelle où l’Allemagne, grâce à son système "dual", dispose d’une "grande expérience qui peut offrir à l’Algérie un système de formation qui répond aux besoins du pays et aux attentes des jeunes en particulier".
Une large convergence de vues s’est dégagée à l’issue de cet entretien et les deux parties se sont mises d’accord pour instruire la prochaine session de la Commission mixte algéro-allemande qui se réunira à Berlin le 7 mai prochain pour examiner toutes ces propositions d’élargissement de la coopération bilatérale.
Dans la soirée, le ministre des Affaires étrangères rencontrera les industriels et hommes d’affaires allemands pour leur exposer la situation économique en Algérie et les possibilités qu’offrent son potentiel d’investissement, de partenariat et d’affaires.
Jeudi, le chef de la diplomatie algérienne rencontrera dans la matinée le président de la commission des Affaires étrangères du Bundestag (parlement), et aura dans l’après-midi des entretiens avec son homologue allemand, Guido Westerwelle.
M. Medelci a entamé mercredi une visite officielle de deux jours à Berlin, à l’invitation de M. Westerwelle.
APS

mercredi 13 mars 2013

Christine Lagarde en visite à Alger : l’Algérie en partenaire du FMI


De simple membre du Fonds monétaire international, l’Algérie, avec la visite de Christine Lagarde, se pare désormais du statut de créancier du FMI. En cela, la présidente de la toute-puissante institution est dans nos murs pour courtiser notre pays.

La directrice générale du Fonds monétaire international  (FMI), Christine Lagarde, a entamé hier une visite officielle de trois jours en Algérie, où elle doit rencontrer plusieurs hauts responsables des secteurs économiques et financier, rapporte l’APS, qui cite la Banque d’Algérie.     Outre ces entretiens officiels, la directrice du FMI animera également une conférence de presse, ainsi qu’une conférence sur «le développement et les défis économiques dans le monde et en Algérie».
L’objectif principal de cette visite officielle est de passer en revue l’évolution des relations entre les deux parties, indique la même source, sans avancer davantage de détails. Membre du Fonds monétaire international, l’Algérie, convient-il de rappeler, arbore depuis peu un statut de créancier de cette institution financière internationale, dont elle a subi, il  y a une vingtaine d’années, les sévères cures de rigueur liées aux conditionnalités de l’ajustement structurel.
L’Algérie a en effet consenti en octobre dernier un prêt de 5 milliards de dollars en faveur du Fmi, sous forme de titres libellés en droits de tirage spéciaux (DTS), répondant ainsi à l’appel du Fonds pour renforcer ses ressources financières afin de faire face notamment à la crise des dettes souveraines. Ainsi, l’Algérie, de par la bonne tenue de ses indicateurs macrofinanciers et ses confortables réserves de change, est devenue depuis peu, un partenaire très courtisé par les institutions financières internationales. A son arrivée hier à Alger, la directrice générale du FMI a ainsi déclaré être venue en visite officielle afin d’évoquer «le partenariat entre l’Algérie et le FMI et de voir, a-t-elle dit, ce que nous pouvons apporter à l’Algérie et ce que nous pouvons apprendre aussi de l’Algérie».
Cette visite, a encore ajouté la première responsable de l’institution de Breton Woods, permettra également d’évoquer la situation de l’économie algérienne, ses perspectives de croissance, mais aussi ses besoins de diversification.
«Les potentialités énormes» dont dispose l’Algérie sont à même de lui permettre de réaliser à moyen terme «une croissance de 6%», tout en ramenant son «taux de chômage à 5%», a estimé hier, lors d’une rencontre à Alger,  le conseiller au département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, Zeine Ould Zeidane, cité par l’APS. «Vu la taille de son marché, celle de sa population et ses disponibilités financières, a précisé le même expert, l’Algérie dispose d’un grand potentiel de croissance  notamment dans le secteur de l’Agriculture et dans la pétrochimie, la pharmacie, le tourisme, les TIC et les services en général».
Toutefois, a-t-il estimé, il faudrait «réduire la rigidité des marchés du travail et des biens et services, mettre la formation  en adéquation avec l’emploi et travailler sur une croissance hors hydrocarbures inclusive».
Le conseiller du FMI a par ailleurs mis en évidence l’urgence pour l’Algérie d’œuvrer à assainir son environnement des affaires en renforçant le fonctionnement  de l’Administration, de combattre «clairement le secteur informel depuis ses sources», de donner plus d’attention à la productivité, mais aussi de pérenniser autant que possible ses réserves des hydrocarbures.
Akli Rezouali
EL WATAN

dimanche 3 mars 2013

1er Forum algéro-britannique Tenue des travaux le 4 mars


Le premier forum algéro-britannique sur les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et les changements climatiques se déroulera le 4 mars prochain à l’hôtel Hilton.

Ce forum sera rehaussé par la présence d’un haut responsable britannique du ministère des Affaires étrangères (FCO : Foreign and Commonwealth Office) et se déroulera avec la participation d’experts du département de l’énergie et du changement climatique (DECC : Department of Energy and Climate Change). Ce forum d’une journée s’articulera principalement autour des deux thèmes suivants :
n Identification des défis, des enjeux et des risques : quels programmes ? Quelles stratégies ? Quel cadre législatif et institutionnel ?
n Energies renouvelables et efficacité énergétique  : quelle contribution dans les futurs mix-énergétiques ?
Ces deux thèmes seront déclinés sur toute une journée organisée en sessions plénières animées par des experts des deux pays.

samedi 2 mars 2013

Programme d’urgence des centrales électriques 2015-2017 General Electric remporte le contrat des turbines


General Electric s’engage à réaliser un complexe industriel de fabrication de turbines en Algérie.

La décision des pouvoirs publics de renforcer en urgence le parc des centrales électriques avec une nouvelle capacité de 8400 MW durant la période 2015-2017, vu la demande croissante en énergie électrique, a connu jeudi la première étape de sa concrétisation avec l’attribution d’un important contrat de fourniture de turbines. Le groupe américain General Electric a remporté jeudi l’appel d’offres portant fourniture d’îlots de puissance et engagement à réaliser un complexe industriel de fabrication de turbines à gaz, turbines à vapeur et des alternateurs ainsi que leurs systèmes de contrôle commande. L’offre de Général Electric était meilleure que celle du groupe allemand Siemens qui était en compétition lui aussi. La sélection était basée sur le coût moyen du kWh.
Pour le coût global, General Electric a proposé 1,868 milliard de dollars pour la partie en devises et 3,6 milliards de dinars pour la partie en monnaie nationale. Siemens a proposé un coût uniquement en devises d’environ 1,931 milliard d’euros. Avec un taux de change de 78,19 DA pour un dollar et de 103,40 DA pour un euro, Général Electric se classe premier. Pour le coût moyen du kWh, l’offre de General Electric est de 2,27 DA, tandis que celle de Siemens est de 2,41 DA. Cette première partie de l’avis d’appel remportée provisoirement par General Electric porte sur la fourniture d’un bloc de puissance de 8400 MW pour 6 nouvelles centrales électriques, et concerne «la conception, l’ingénierie, la fourniture des turbines à gaz, turbines à vapeur, alternateurs, leur système de contrôle commande et leurs pièces de rechange, la supervision des travaux de montage de ces équipements, la formation du personnel d’exploitation, les essais et mise en service des tranches en cycle ouvert, puis en cycle combiné des centrales», selon Sonelgaz.
Lors de la séance d’ouverture des plis, les deux offres de General Electric et de Siemens avaient été déclarées recevables. Au moment du lancement de l’avis d’appel  d’offres, 4 groupes auraient retiré le cahier des charges. En plus de General Electric et Siemens, le groupe français Alstom et le groupe italien Ansaldo avaient montré leur intérêt sans toutefois faire de soumission. Il faut dire que l’avis d’appel d’offres était divisé en deux lots et le soumissionnaire devait aussi s’engager à réaliser en partenariat un complexe de fabrication. Le deuxième lot concernait, selon Sonelgaz, «l’engagement à réaliser, dans le cadre d’une société en partenariat, les études, la fourniture, les travaux de génie civil et de charpente, le montage des équipements, les essais et la mise en route d’un complexe industriel ainsi que sa maintenance, et ce, pour assurer la fabrication en Algérie et la commercialisation des équipements suivants : turbines à gaz, turbines à vapeur, alternateurs et systèmes contrôle commande de ces équipements». Selon les résultats de l’avis d’appel d’offres de jeudi, General Electric et Siemens ont remis l’engagement d’investir, la garantie bancaire de soumission et le projet d’accord d’association paraphé et signé.
Ce choix de faire engager un constructeur et fournisseur de services procède de la volonté des autorités de créer une industrie de fabrication des turbines. Le secteur de l’énergie en Algérie est un grand consommateur de turbines, notamment Sonatrach et Sonelgaz, et le choix a été fait de donner des contrats à un constructeur qui s’engage à investir en Algérie dans ce secteur à travers la réalisation d’un complexe industriel. Concernant le programme de renforcement du parc des centrales électriques décidé par les autorités, la deuxième étape consistera à procéder à la sélection des constructeurs qui seront chargés d’intégrer les équipements portant sur 8400 MW et de construire les centrales avec la participation de trois entreprises nationales, filiales de Sonelgaz (Inercga, Transmex et Etterkib). Selon Sonelgaz, l’appel d’offres est en cours. Les nouvelles centrales électriques seront implantées à Mostaganem, Kais (Khenchela), Djelfa, Oumache (Biskra), Naâma et Jijel.

 

«Nous sommes en contact avec SNC Lavalin», déclare le PDG de Sonelgaz :

Sonelgaz serait en contact avec la firme canadienne SNC Lavalin pour vérifier des informations selon lesquelles le contrat portant sur la centrale électrique de Hadjret Enouss avait été obtenu grâce à un intermédiaire moyennant un pot-de-vin, selon le PDG du groupe Sonelgaz, Noureddine Boutarfa.
Des informations ont circulé dans la presse sur ce contrat dès que le groupe canadien SNC Lavalin avait confirmé qu’il était en relation d’affaires avec Farid Bedjaoui, l’intermédiaire de l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, dans les nombreux contrats conclus entre Sonatrach et Saipem et qui ont donné lieu à des pots-de-vin portant sur environ 200 millions d’euros de 2007 à 2009. «Tous les contrats de Sonelgaz sont conclus dans la transparence et séance tenante.
Nous n’avons pas relevé d’interventions d’intermédiaires. Mais s’il s’avère qu’il y a une quelconque intervention qui entrave cette transparence, nous poursuivrons la partie concernée», a indiqué le responsable de Sonelgaz en marge de la séance d’ouverture des plis.   Selon lui : «Le contrat de Hadjret Enouss a été bien négocié et constitue l’un des meilleurs contrats selon les standards internationaux.» 
«Nous sommes en train de vérifier, y compris auprès de SNC Lavalin, si un intermédiaire est intervenu sur nos affaires, et si cela s’avère, nous allons défendre nos intérêts», a-t-il affirmé. Concernant les avantages liés à l’exploitation de cette centrale, ils sont répercutés sur les tarifs d’électricité qu’elle produit et destinée au marché algérien, a expliqué M. Boutarfa.
Liès Sahar
EL WATAN

vendredi 1 mars 2013

RESERVES DE CHANGE ET CREDITS A L’ECONOMIE EN HAUSSE EN 2012



Les réserves de change de l’Algérie, or non compris, se sont établies à 190,66 milliards de dollars (mds usd) à fin 2012, alors que les crédits à l’économie progressaient de 17%, a affirmé lundi à Alger le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA) Mohamed Laksaci.
Le ratio réserves de change/PIB et la progression des crédits à l’économie constituent les points forts de l’année 2012", a résumé M. Laksaci lors de la présentation à la presse et aux dirigeants des banques les grandes tendances monétaires et financières du second semestre de l’année écoulée.
Avec 190,66 mds usd de réserves de change, soit 39 mois d’importations, l’Algérie "récolte le fruit de sa gestion macroéconomique prudente des surcroîts de ressources financières", s’est-il félicité en laissant entendre qu’une telle performance n’est pas tant le fruit des recettes d’hydrocarbures mais plutôt de leur gestion.
Ces exportations (d’hydrocarbures), soutenues par une appréciation du dollar par rapport à l’euro, ont d’ailleurs reculé de 12% à 70,59 mds usd en 2012 par rapport à 2011.
Après avoir atteint un plus haut de 119,3 dollars/baril au premier trimestre 2012, le prix moyen du baril de pétrole est descendu à 108,5 usd au deuxième semestre pour fléchir, en moyenne annuelle, à 111 dollars/baril en 2012 contre 112,94 dollars/baril en 2011.
Confirmant encore une fois "la faible diversification de l’économie nationale", regrette M. Laksaci, les exportations hors hydrocarbures se sont quant à elles stabilisées à 1,2 md usd en 2012 dont 740 millions usd réalisés durant le 2ème semestre.
Les importations de biens ont par ailleurs augmenté de 7,5% en 2012 à 48,27 mds usd dont 23,64 mds usd au premier semestre et 24,63 mds usd au second semestre.
La baisse de performance enregistrée ainsi par la balance commerciale de l’Algérie a fait reculer à 15,5 mds usd (19,8 mds sud en 2011) l’excédent du compte courant extérieur, un élément pivot de la balance des paiements, souligne M. Laksaci.
Par ailleurs, l’encours de la dette extérieure à moyen et long terme a baissé à 2,48 mds usd à fin 2012 contre 3,26 mds usd à fin 2011, selon le gouverneur.
La dette extérieure à court terme s’est de son côté stabilisée à un (1) milliard usd à la même période. "Cela confirme la très bonne soutenabilité de la dette extérieure de l’Algérie dans un contexte international marqué par la persistance de l’acuité des risques souverains", a-t-il commenté.
D’autre part, les entrées nettes d’IDE (investissements directs étrangers), ont reculé à 1,7 md usd contre 3 mds usd en 2011, note-t-il sans donner plus d’explications sur les raisons de ce recul.
Crédits à l’économie en hausse
Ainsi, la balance des paiements a affiché en 2012 un solde global positif de 12 mds usd. Lancée par une politique de stabilisation du taux de change effectif du dinar et un taux de change effectif réel du dinar en hausse de 5,8%, la position financière extérieure nette de l’Algérie s’est ainsi "consolidée davantage en 2012", estime M. Laksaci.
Le taux de change annuel moyen du dinar (da) est resté quasi stable par rapport à l’euro (+0,05%) en 2012 passant de 102,2 euros/da en 2011 à 102,16 euros/da en 2012. Le taux s’était tout de même apprécié au cours du quatrième trimestre 2012 de 3,37%.
Par rapport au dollar américain, le taux de change annuel du dinar s’est établi à 77,55 usd/da en 2012 contre 72,85 usd/da en 2011, soit une dépréciation de 6,45% .
L’intervention de la BA sur le marché interbancaire des changes a permis "d’atténuer l’impact de la volatilité accrue des cours de change des principales devises sur l’économie nationale" en réduisant notamment l’effet sur les prix intérieurs.
L’autre point fort de la situation financière et monétaire de l’Algérie en 2012 a été la progression remarquable des crédits à l’économie. Selon la BA, ces crédits ont augmenté de 15,3% en 2012 contre 14% en 2011, une croissance qui atteindrait même 17% en y intégrant les rachats effectués par le Trésor.
Les crédits bancaires aux entreprises privées ont ainsi grimpé à 1.949,2 mds de da à fin 2012 contre 1.683 mds de da à fin 2011. Mais le vrai "exploit" en la matière, estime le gouverneur de la BA, est le fait que la part relative des crédits à moyen et long termes, donc destinésà financer l’investissement, a augmenté à 68,6% en 2012 alors qu’elle était de 63,4% en 2011.
Ce "dynamisme" des crédits bancaires à l’économie témoigne surtout de "l’amélioration des conditions de financement en Algérie". C’est aussi la preuve que "l’épargne profite de plus en plus à l’investissement", a-t-il expliqué.
Cette performance a d’ailleurs permis à la BA d’être bien notée par la banque mondiale dans le cadre de son programme d’évaluation du climat des affaires dans le monde en 2012, a fait savoir M. Laksaci.
APS