Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence
Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

samedi 23 février 2013

Des Allemands pour booster l’industrie du plastique


L’expérience allemande a été présentée lors d’une journée d’étude devant les cadres algériens, qui ont affirmé que tous les ingrédients pour la concrétisation de cette nouvelle stratégie sont réunis. 

La direction des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l’investissement de la wilaya de Sétif, en collaboration avec l’association allemande GEZ, a organisé, jeudi dernier, une journée d’étude à l’hôtel El-Rabia. Le thème retenu pour cette journée, qui entre dans le cadre des échanges avec l’Union européenne, est “l’encouragement et la promotion des investissements dans les zones rurales de la wilaya de Sétif”.
Pas moins de 40 participants, venus de divers secteurs ayant une relation avec l’investissement, ont pris part à cette manifestation. L’expérience allemande a été présentée devant les cadres algériens qui ont affirmé que tous les ingrédients pour la concrétisation de cette nouvelle stratégie  sont réunis. Le réseau routier, les infrastructures, le gaz naturel et la main-d’œuvre sont des atouts qu’il faut savoir mettre au profit de l’industrie.
L’industrie du plastique, très répandue dans la région des Hauts-Plateaux, puisque Sétif est la première au niveau national dans ce domaine avec plus de 2000 entreprises, a été choisie comme modèle d’étude. Le directeur des PME de Sétif, Aïssa Belouifi, a mis l’accent sur l’importance qui doit être accordée au soutien et à l’accompagnement des industriels activant dans la transformation de plastique au niveau local, en adoptant une stratégie de travail qui vise à encourager cette industrie.
“Cela permettra de former une main-d’œuvre qualifiée, de créer de nouveaux postes d’emploi et une valeur ajoutée, tout en prenant en considération les spécificités de la wilaya”, dira M. Belouifi. Par ailleurs, des participants activant dans le domaine ont demandé aux responsables de prendre les décisions nécessaires afin de leur faciliter l’exportation de leurs produits. La séance a été sanctionnée par l’installation d’un groupe de travail formé de professeurs universitaires, chefs d’entreprise ainsi que des associations de professionnels dans l’industrie du plastique pour recenser les points forts et les points faibles de cette activité.
Notons que Sétif compte 18 000 PME activant dans différents créneaux, dont le bâtiment, les travaux publics, l’hydraulique, l’agroalimentaire et les services.
Liberté

INDUSTRIE : MODERNISER L’OUTIL DE PRODUCTION (RAHMANI)


Les industriels et les chefs d’entreprises doivent moderniser leurs outils de production et mettre à niveau leurs entreprises afin d’augmenter la production nationale et de limiter la dépendance du pays vis-à-vis de l’étranger, a déclaré jeudi à Blida le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M.Cherif Rahmani.
Présidant l’ouverture de la quatrième rencontre régionale préparatoire de la conférence nationale de la production industrielle, en présence notamment du secrétaire général de l’UGTA, M.Abdelmadjid Sidi Said, de représentants d’organisations patronales et de responsables d’institutions publiques industrielles et financières, M.Rahmani a particulièrement appelé les industriels et les chefs d’entreprises à "se rapprocher de l’Agence nationale de développement de la PME (ANDPME)",pour laquelle a été affecté "une enveloppe de plus de 3 milliards de dollars pour la concrétisation des opérations la modernisation de l’outil national de production industrielle".
"Il n’y a pas d’industries qui ne se transforment pas ou qui n’innovent" a observé M.Rahmani à cet égard. Cette rencontre, qui a réuni 13 wilayas du Centre du pays, est la dernière de la série de rendez-vous régionaux qui se sont tenus durant les mois de janvier et février à travers le pays.
Au cours de débats, les participants auront à proposer "les meilleurs moyens" d’exploitation du potentiel industriel à même de définir une stratégie nationale capable de "jeter les bases d’une réactivation rapide et substantielle de la production nationale", selon les organisateurs.
L’organisation de la conférence nationale sur la production industrielle a été convenue en novembre 2012 lors de la dernière tripartite, qui a regroupé les partenaires sociaux (Gouvernement, UGTA et Patronat), rappelle-t-on.
Le ministre a révélé, dans ce cadre, que sur 15.000 PME/PMI recensées à l’échelle nationale, seules 240 se sont rapprochées à ce jour de l’ANDPME, relevant, à titre illustratif, que uniquement trois et sept entreprises l’ont été respectivement dans les wilayas de Ain Defla et de Médéa.
Il a toutefois indiqué que, dans le cadre de la stratégie nationale visant l’accroissance de la production et la réduction de la dépendance vis à vis de l’extérieur, la "priorité" sera accordée aux entreprises "productives et exportatrices et celles qui font de la sous-traitance".
A ce propos, M. Rahmani a rappelé que la production industrielle ne représente que 0,8% de la production nationale et qu’elle ne participe qu’à hauteur de 5% à la réalisation du produit intérieur brut (PIB) du pays.
Soulignant que l’industrie est le "moteur" de la croissance économique, le ministre a plaidé, à cet effet, pour la "protection, la préservation et le développement de l’outil de production afin de relancer la production nationale",car, selon lui, le déficit de la production signifie "dépendance" vis à vis de l’extérieur.
"Il faut produire national et consommer national", a-t-il déclaré dans ce contexte, estimant enfin, en s’adressant à l’assistance que "nous sommes au début d’un chantier que nous allons continuer ensemble". " un chantier qui doit s’appuyer sur un réseau de confiance", a-t-il dit.
Une stratégie partagée par le SG de l’UGTA et par le président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), M. Nait Abdelaziz Mohand Said, qui, tout deux, ont mis en avant lors de leurs interventions, la nécessité d’instaurer un climat de dialogue et de confiance entre toutes parties impliquées dans la relance de la production industrielle.
"Nous avons fait un pas immense dans la confiance entre les différentes parties concernées (Gouvernement, Syndicat-Patronat)", a indiqué, à cet égard M. Sidi Said, soulignant que ces parties ont fait "de la force du consensus et du dialogue un élément de développement et d’épanouissement".
"Nous sommes sur une nouvelle trajectoire qui va donner une impulsion forte à notre industrie", a indiqué, pour sa part, M. Nait Abdelaziz, qui a exhorté à "pérenniser et à élargir le dialogue social".
Cette rencontre, qui a réuni 13 wilayas du Centre du pays, est la dernière de la série de rendez-vous régionaux qui se sont tenus durant les mois de janvier et février à travers le pays.
Au cours des débats, les participants auront à proposer "les meilleurs moyens" d’exploitation du potentiel industriel à même de définir une stratégie nationale capable de "jeter les bases d’une réactivation rapide et substantielle de la production nationale", selon les organisateurs.
L’organisation de la conférence nationale sur la production industrielle a été convenue en novembre 2012 lors de la dernière tripartite, qui a regroupé les partenaires sociaux (Gouvernement, UGTA et Patronat), rappelle-t-on.
APS

samedi 16 février 2013

PARTENARIAT Algérie-France : l'économie bénéficie de l'effet Hollande


Entre les deux rives de la Méditerranée, les échanges se renforcent. Automobile, santé, infrastructures... Les Français investissent. Main dans la main avec les entreprises locales.
Français et Algériens veulent dynamiser leurs relations économiques. Les patronats des deux pays l'ont réaffirmé à l'occasion de la visite de François Hollande en Algérie (du 19 au 20 décembre 2012), durant laquelle Jean-Marie Dauget, représentant du Medef International, a rappelé que 450 entreprises françaises - qui emploient 35 000 personnes - opéraient dans le pays.
Une visite qui a vu le lancement de la société mixte Renault Algérie Production, qui montera prochainement une usine automobile à Oran. Détenue à hauteur de 51 % par la partie algérienne et de 49 % par le constructeur français, cette coentreprise produira au début 25 000 véhicules par an, avec pour objectif une production de 150 000 après dix années d'exercice. D'autres partenariats, de moindre envergure, ont été noués. Le groupe pharmaceutique français Sanofi-Aventis a signé avec la direction des Domaines l'acte de concession d'un terrain en périphérie d'Alger pour accueillir sa future usine de médicaments. Les premières boîtes devraient sortir dans trois ans (à raison de 100 millions produites annuellement) pour un investissement estimé à 70 millions d'euros.

Autre contrat, celui paraphé entre les entreprises Biogeaud (France) et Bifruit (Algérie) pour monter une usine de confiture à Constantine. Les sociétés algérienne Vicralys et française Péters Surgical ont, pour leur part, monté une société mixte, Sutural, spécialisée dans la fabrication de sutures chirurgicales. Enfin, le français Medasys, éditeur de logiciels de santé, ouvrira prochainement une filiale à Alger, en partenariat avec le groupe Hasnaoui. Autant de projets qui devraient favoriser les transferts de technologies.

Colocalisation
D'autres grands contrats sont en cours de négociation, comme la mise en place d'une nouvelle cimenterie par Lafarge à Biskra, au sud-est d'Alger, et d'un centre de biotechnologies de Sanofi. Total et Sonatrach ont aussi un grand projet d'installation d'un complexe de vapocraquage d'éthane à Arzew, près d'Oran, pour un investissement de 5 milliards de dollars (3,8 milliards d'euros). Toutefois, les deux partenaires ne parviennent pas à se mettre d'accord sur le prix du gaz destiné au fonctionnement de l'usine. Suez Environnement et Veolia proposent, eux, leurs services dans le domaine de l'assainissement urbain. Industriels et groupes de construction français lorgnent enfin sur les juteux marchés d'infrastructures et de services (extension du métro d'Alger, tramways, routes, barrages, universités...).

La France ne désespère pas pour sa part d'attirer les investissements algériens. Les entrepreneurs des deux pays ont décidé de se revoir courant 2013 pour faire un inventaire et dresser les perspectives du partenariat économique. Les pouvoirs publics des deux pays poussent à la colocalisation, un nouveau modèle dans lequel les emplois créés en Algérie induisent en retour du travail en France. Nicole Bricq, la ministre française du Commerce extérieur, Arnaud Montebourg, son collègue du Redressement productif, et Cherif Rahmani, le ministre algérien de l'Industrie, ont signé en décembre une déclaration conjointe de partenariat industriel. Et Jean-Pierre Raffarin, l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac - bien introduit dans les milieux d'affaires algériens -, continue de favoriser le rapprochement économique.
Toutes ces initiatives devraient permettre de conforter les échanges entre la France et l'Algérie. Ceux-ci ont quadruplé depuis 1996 pour atteindre plus de 10,1 milliards d'euros en 2011. Toutefois, la part de marché de la France (15 %) a tendance à s'éroder face à la montée en puissance de la Chine (10 %). Mais à présent, les Algériens semblent moins priser leur partenaire asiatique et vouloir intensifier le recours à l'expertise française.

Jeune Afrique



jeudi 14 février 2013

Municipales de 2014 : le pari(s) de la jeunesse!


Lucas Elalouf
Lucas Elalouf
Dans un an, en février 2014, la première vraie campagne post-présidentielle sera à son apogée. La droite, soucieuse de se refaire une image honorable aux yeux des Français après les couacs répétitifs des mois passés, livrera une bataille dure et sans doute féroce pour conquérir Paris, une des clés, selon elle, pour la présidentielle trois ans plus tard.
Leur candidat(e) potentiel(le), tient Paris comme un moyen essentiel de se donner une légitimité afin de prétendre à d'autres ambitions et n'hésitera pas à être fidèle aux "traditions éthiques" de la droite parisienne bien connues.
Nathalie ou François, se seront, vous le pensez bien, quelques mois avant l'échéance, découvert une passion extraordinaire pour la Capitale, ils auront eu le temps en quelques semaines d'élaborer un projet sérieux et de nouer un dialogue constructif avec les Parisiens ! Du bluff, bien sur.
Alors même qu'au cours de la dernière mandature la droite est restée immobile et taisante sur les grandes innovations telles que le tramway, les espaces verts, les vélibs ou encore la question capitale du logement.
La vérité est simple : la droite à Paris est polluée par ses barons locaux, les parisiens ne veulent pas d'un parachutage de dernière minute et enfin, la jeunesse de la capitale, cette jeunesse qui fera l'élection de 2014 et le Paris de demain, souhaite amplifier le chemin initié pour elle depuis plus de 10 ans à Paris. 
La jeunesse parisienne sera un élément central et décisif de l'élection. Les 18-30 ans, plus présents à Paris que n'importe où en France, ne pourront s'investir dans cette campagne que si la gauche les associe pleinement à sa démarche.
Vouloir en appeler à la jeunesse pour Paris n'est pas une simple posture ni un pur artifice créé pour une campagne électorale, parler de la jeunesse à Paris c'est parler pour l'ensemble des Parisiens.
C'est comprendre en effet que Paris et les Parisiens depuis toujours pensent la ville comme un lieu de modernité, d'innovation et de dynamisme.
C'est soutenir les avancées significatives de ces dernières années encore plus haut, plus fort, plus vite et associer la jeunesse à Paris, par exemple, penser de nouveaux outils de démocratie locale décentralisés, innovants et ambitieux, permettant aux jeunes d'être consultés par l'exécutif pour mieux répondre à leurs aspirations.
C'est aussi se pencher sur la nuit, confirmer que Paris n'est pas une "belle endormie", définir par exemple certains quartiers dédiés à la nuit, ouvrir un débat public sur les horaires de transports en commun ou des bars et cafés.
Penser la jeunesse, c est penser l'accessibilité de la capitale, pour que les jeunes restent, rêvent et puissent construire leur ville, au contraire de grandes autres métropoles européennes comme Londres qui deviennent inabordables et inaccessibles.
C'est la construction de nouveaux logements pour les plus défavorisés, qui sont souvent des jeunes précaires, étudiants ou non, et qui payent des fortunes pour des surfaces extrêmement petites et souvent insalubres. 
Penser la jeunesse de Paris, c'est aussi continuer de développer le lien intergénérationnel, une ville n'est grande que si elle est solidaire envers ses aînés, en luttant contre l'isolement par exemple: un parisien sur deux habite seul. 
Enfin, penser le Grand Paris des jeunes, c'est travailler à la création d'un lien fort entre la capitale et ses banlieues et donc affirmer et affermir les relations de solidarité entre ses jeunes habitants.
Avec la gauche, Paris ne sera jamais une "Ville-Musée", Paris sera notre ville, lumière pour tous les Parisiens. 
Paris a toujours été en avance sur son temps. Plus que jamais, continuons à donner ce temps d'avance à Paris.
Lucas ElaloufLucas Elalouf est étudiant à Paris. Militant politique et associatif il est membre du PS et du collectif "J’ai rêvé ma ville :Paris 2020".

L’Allemagne veut conclure un accord énergétique avec l’Algérie


L’Allemagne veut conclure un accord de coopération énergétique avec l’Algérie, à l’instar des accords qu’elle a conclus avec d’autres pays africains, a annoncé, hier à Alger, le vice-chancelier allemand et ministre de l’Economie et de la Technologie, Philipp Rosler. « Nous allons évoquer avec les responsables algériens l’élargissement de notre coopération et proposer, notamment, un accord en énergie semblable aux accords que nous avons conclus sur le continent africain », a déclaré M. Rosler à la presse, à son arrivée, à Alger, pour une visite de travail à la tête d’une délégation d’hommes d’affaires. Le vice-chancelier n’a, cependant, pas avancé de détails sur l’accord escompté ni sur le type d’énergie visé. Le mémorandum d’entente dans le domaine des énergies renouvelables a été signé en décembre 2011 à Bruxelles entre Sonelgaz et l’entreprise allemande, Desertec initiative (DII). Ce mémorandum porte sur le renforcement des échanges d’expertise technique, et la promotion commune du développement des énergies renouvelables en Algérie et à l’international. Le projet Desertec prévoit la production d’électricité à partir de l’énorme potentiel énergétique des déserts de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena), dont l’Algérie et ce, dans la perspective d’exporter vers l’Europe. « Nous connaissons parfaitement l’objectif ambitieux que le gouvernement algérien s’est fixé en matière d’énergie », a souligné M. Rosler. L’Algérie avait identifié une soixantaine de projets dans le domaine des énergies renouvelables devant propulser sa production d’électricité à partir de ces énergies alternatives, solaire et éolienne, à 3.000 MW à l’horizon 2020. Le ministre allemand s’est réjoui, d’autre part, des « bonnes relations économiques et politiques liant l’Algérie et l’Allemagne », des liens que l’Allemagne veut « approfondir, à travers la contribution concrète, en Algérie, aux projets industriels créateurs d’emplois ». M. Rosler sera reçu par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et s’entretiendra avec le ministre de l’Energie et des Mines et celui des Finances. Le ministre allemand été reçu à l’aéroport international d’Alger par le ministre des Finances, Karim Djoudi. De son côté, M. Djoudi a souligné l’importance de cette visite qui permettra « d’évaluer la coopération algéro-allemande, notamment en matière de finances, d’énergie et d’industrie et étudier les possibilités de les développer davantage ». En 2012, l’Allemagne a été classée 5e fournisseur de l’Algérie, avec 2,57 milliards de dollars d’importations algériennes de la première puissance industrielle de l’UE.
APS

mercredi 13 février 2013

En partenariat avec l’entreprise Agro-industrie Deutz-Fahr réalisera une usine de montage de tracteurs à Tlemcen


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Un autre grand constructeur mondial de tracteurs agricoles va bientôt entrer en production en Algérie. En effet après l’Américain «Massey Fergusson» qui a conclu un partenariat avec PMA Algérie et dont les premiers tracteurs sont sortis de l’usine de Constantine, au mois de décembre dernier, c’est au tour, aujourd’hui, de l’Allemand Same Deutz-Fahr de se lancer en Algérie. C’est le résultat d’un accord de partenariat entre le constructeur allemand et la Sarl algérienne Agro-industrie du groupe Kherbouche. Selon Fethi Kherbouche, directeur général de la Sarl les deux parties vont procéder à la signature du contrat de partenariat lors de la grande exposition de l’agriculture, commémorant le Cinquantenaire de l’indépendance qui va se dérouler du 18 au 24 février aux Pins maritimes d’Alger.
M. Kherbouche, qui était hier l’invité du centre de presse d’El Moudjahid a indiqué que dans l’accord de partenariat, il est prévu la réalisation d’une unité de montage de tracteurs agricoles Deutz-Fahr et une école de formation pour techniciens et conducteurs à Tlemcen.  Dans ce cadre, une douzaine de formateurs algériens bénéficieront d’une formation en mai prochain en Italie pour encadrer les jeunes de cette école, a précisé M. Kherbouche, ajoutant que la société travaillera aussi en partenariat avec le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels.  Les premiers tracteurs de moyenne puissance sortiront de l’usine en 2014 et «à des prix très concurrentiels» a-t-il déclaré. Il a aussi affirmé que les deux partenaires visent «à court terme 20% du marché national. Et nous arriverons, de par notre expérience dans la vente de ce produit, le niveau d’assistance technique et le service après-vente que nous comptons déployer à travers tout le territoire, du moins dans un premier temps, là où la demande est forte», à atteindre cet objectif.
La réalisation du projet permettra la création de 150 emplois lors du démarrage de l’activité de l’unité, et ce nombre augmentera jusqu’a 300 employés en 2016. Le prix de ces tracteurs, qui seront montés localement pour répondre à une demande nationale estimée à près de 12 000 tracteurs/an, seront moins chers par rapport à ceux importés. Au sujet de la concurrence, M. Kherbouche dira qu’elle ne constitue pas un frein, bien au contraire, «car nos agriculteurs savent discerner le matériel performant de celui qui ne l’est pas», sans  oublier de rappeler que «la marque Deutz n’est pas inconnue dans le milieu des gens de la terre. Elle est présente depuis plus de quarante ans», et les agriculteurs connaissent les qualités de ses tracteurs.  
Le directeur général d’Agro-industrie a tenu en outre à rappeler que l’hydraulique et l’agriculture sont les axes essentiels de son entreprise. Pour preuve, «nous sommes les premiers à avoir produit des pivots d’irrigation», argue-t-il.Par ailleurs, dans la perspective de promouvoir les produits agricoles du terroir, et par delà, l’agriculture, le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Rachid Benaïssa a inauguré, hier au cœur d’Alger, précisément dans la rue Didouche Mourad, un espace de promotion et de commercialisation des produits du terroir algérien, le premier du genre au niveau national. La Caisse nationale de la mutualité agricole (Cnma) a mis gracieusement l’espace à la disposition des professionnels pour qu’ils exposent et vendent leurs produits du terroir. «Cette initiative permettra de rapprocher les consommateurs des producteurs et de faire connaître aux Algériens la diversité des produits issus de plusieurs terroirs, ainsi que toute l’histoire et les valeurs que véhicule chaque territoire», a souligné M. Benaïssa. La Cnma compte réaliser une trentaine d’espaces similaires à travers le territoire national, et prochainement à Oran, Tizi Ouzou et Constantine, a indiqué son directeur général, Kamel Arba. Une filiale de valorisation des produits du terroir, sous forme de mutuelle, sera également créée pour gérer ces espaces, selon la même source. A terme, la Cnma en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, compte créer une base de données sur les produits du terroir algérien, leurs richesses et leurs histoires ainsi que les producteurs qui les préservent. La Cnma compte aussi tisser des relations avec les hypermarchés pour promouvoir et faciliter la commercialisation des produits du terroir algérien.
 Ziad Abdelhadi
La Tribune