Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

mardi 22 janvier 2013

Les préparatifs du redémarrage du complexe gazier de Tiguentourine vont bon train


TIGUENTOURINE (IN AMENAS) - Alors que les forces de l’Armée nationale populaire (ANP) poursuivent la sécurisation des périmètres du complexe gazier de Tiguentourine à In Amenas dans la wilaya d’Illizi, les préparatifs du redémarrage de ce complexe vont bon train, a-t-on constaté.
Une dizaine de travailleurs algériens ont déjà regagné dimanche la base vie de ce complexe, situé à quelque 250 km du chef-lieu de la wilaya d’Illizi, alors que l’évaluation des dégâts des installations industrielles causés par l’attaque terroriste de mercredi dernier est programmée à partir de ce lundi dans une première étape avant de procéder au remplacement des équipements endommagés.
"Nous voulions revenir rapidement (au complexe) pour contribuer à la reprise de son activité", a ainsi affirmé un des travailleurs algériens rencontrés dans la base vie du site, ajoutant que d’autres collègues sont attendus dès lundi.
Deux tours du complexe servant à extraire le CO² (gaz de carbone) du gaz étaient partiellement noircies par le feu. "Ces deux tours étaient légèrement touchées par l’explosion d’une voiture piégée", expliquait Kamel Haouas, cadre de Sonatrach, à des journalistes en marge de la visite du ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, au site.
"J’ai constaté que les dégâts ne sont pas extrêmement importants. Une fois ces dégâts évalués, nous allons remplacer les équipements (endommagés)", a déclaré M. Yousfi, ajoutant que ’’nous allons également vérifier les installations de la salle de contrôle, et c’est à ce moment-là que nous évaluerons quand on va (faire) redémarrer (l’usine)’’.
’’Les pertes ont été limitées grâce à l’intervention rapide des forces de l’armée nationale, mais aussi des travailleurs et cadres de Sonatrach, qui ont arrêté la production dès les premiers instants de l’attaque’’, s’est félicité le ministre, saluant, au passage, le travail accompli jusqu’à présent par les forces spéciales de l’ANP pour libérer les otages pris lors de l’attaque terroriste et sécuriser la région.
En effet, les traces de l’attentat perpétré mercredi dernier par un groupe terroriste fortement armé ainsi que l’assaut donné par les forces spéciales pour le neutraliser et libérer les otages demeurent visibles à l’intérieur et aux alentours du site.
Outre les deux tours d’extraction de CO² noircies, des carcasses d’une dizaine de véhicules 4X4 utilisés par les terroristes et détruits par l’armée gisaient autour du complexe.
L’opération de sécurisation du périmètre du site de Tiguentourine qui produit 18% du gaz algérien exportable battait son plein, tandis que le déminage a permis de récupérer des mines anti-chars et aussi d’éviter des pertes humaines au niveau du complexe.
M. Yousfi était accompagné dans sa visite du vice-ministre japonais chargé des Affaires extérieures, Minuro Kiuchi. Ce dernier, qui a fait part de la volonté de son pays de poursuivre sa coopération énergétique avec l’Algérie, malgré l’attentat qui a coûté la vie à des ressortissants japonais.
"Le gouvernement japonais souhaite bien que le groupe JGC (Japan gaz corporation) poursuive sa collaboration avec l’Algérie, même si la décision de continuer ou non en Algérie dépend de la volonté du groupe", a déclaré le responsable nippon.
Les mêmes propos étaient tenus par un haut cadre de JGC, même si les deux responsables japonais ont évoqué "le renforcement de la sécurité des travailleurs" du groupe asiatique.
S’agissant toujours la question de sécurité, M. Yousfi a affirmé avec fermeté que l’Algérie ’’dispose des moyens nécessaires pour assurer la sécurité de ses installations énergétiques’’.
"Nous avons les moyens de sécuriser nos installations. Nous allons renforcer la sécurité et nous comptons d’abord sur nos moyens" pour assurer la sécurité de ces installations, a déclaré M. Yousfi à l’APS.
"Il n’est pas question d’accepter des forces de sécurité extérieures" pour prendre en charge la sécurité des installations pétrolières et gazières dans le sud du pays, a-t-il ajouté.
Le ministre a tenu ces propos, alors que certaines compagnies étrangères opérant en Algérie proposaient d’assurer la sécurité de leurs travailleurs et équipements à l’intérieur des installations qu’elles exploitent suite à l’attentat de mercredi.
Le complexe gazier de Tiguentourine, entré en production en 2006, produit et traite du gaz naturel et condensat, avec une capacité de production de 9 milliards de mètres cubes par an, tirée des gisements de Tiguentourine, Hassi Farida, Hassi Ouan Abecheu et Ouan Taredert.
Géré en association entre les groupes algérien Sonatrach, britannique BP et norvégien Statoil, ce complexe qui a coûté 2 milliards de dollars, a permis d’augmenter le volume des exportations gazières algériennes vers le marché européen.
APS

dimanche 20 janvier 2013

Nicole Bricq garde un oeil sur l'économie de l'Algérie

Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, et Pierre Moscovici, ministre de l'Economie et des Finances, ont réuni, les 17 et 18 janvier, les 110 chefs de service économique de la direction générale du Trésor qui ont pour rôle d'appuyer le développement des entreprises françaises à l'étranger et de promouvoir les intérêts économiques de la France, avec Ubifrance et l'Agence française des investissements internationaux. Les présents ont mis l'accent sur les relations avec l'Algérie pour appliquer les décisions prises lors de la visite du président français en Algérie.

L'EXPRESSION

Selon Oxford Business Group : l’économie algérienne en croissance en 2013



L’économie algérienne a obtenu de bons résultats en 2012, malgré les problèmes structurels auxquels elle doit faire face, selon la dernière édition d’Oxford Business Group (OBG), un cabinet d’intelligence économique et de consulting basé en Grande-Bretagne.

Le rapport, daté du 16 janvier 2013, souligne que le pays qui enregistre de bons résultats économiques fait face cependant à une hausse de l’inflation et pâtit de la récession qui frappe l’Europe, son premier partenaire commercial. L’économie algérienne a enregistré, selon OBG, une croissance du PIB de 2,6% en 2012 et devrait poursuivre sur cette lancée en 2013 pour atteindre une croissance de 3,4%. Le développement de secteurs tels que l’agriculture, le tourisme et l’industrie sera nécessaire, note-t-il par ailleurs, pour que l’Algérie puisse tirer pleinement parti de son potentiel économique, réduire son chômage et améliorer le niveau de vie de sa population. Le rapport met en relief l’expansion des relations commerciales de l’Algérie avec d’autres pays en développement.
«Le total des exportations vers l’Asie s’est élevé à 2,03 milliards de dollars au premier trimestre 2012, soit le double de ce qui avait été enregistré à la même période de l’année précédente», indique OBG qui signale que début 2012, un dixième des exportations algériennes a pris la destination de l’Asie, faisant de celle-ci le troisième marché exportateur de l’Algérie après l’UE. L’essor de nouvelles relations commerciales import-export a été soutenu par une augmentation considérable des capitaux en provenance des marchés d’Asie de l’Est ces dernières années, notamment la Corée du Sud et la Chine, pays qui participent désormais à divers projets dans les secteurs du bâtiment et des infrastructures.
Il est à noter par ailleurs qu’un rapport du FMI, daté du mois de novembre, avait confirmé que la croissance devrait rester solide en Algérie sur le court terme, soutenue par les prix élevés du pétrole, une forte demande intérieure et une économie hors hydrocarbures en plein développement. Selon les projections du FMI, reprises par OBG, l’excédent de la balance courante devrait se situer à 8,2% du PIB à la fin de l’année 2012, puis baisser en 2013 jusqu’à 7,1% en raison d’investissements publics plus importants. «En plus de vouloir stimuler la croissance des secteurs hors hydrocarbures de son économie, l’une des priorités majeures de l’Etat algérien en 2013 sera de ramener l’inflation au niveau recommandé de 4% à 4,5%, alors qu’elle atteignait 8,4% en 2012», ajoute encore Oxford Business Group.
Le rapport note que la dépendance du pays aux revenus des secteurs pétroliers et gaziers, qui représentent encore 97% de l’ensemble des exportations et contribuent au PIB à hauteur de 30%, reste un problème. Néanmoins, souligne OBG, «ces secteurs ont connu en 2012 des changements encourageants qui contribueront à assurer des rentrées confortables de recettes et de capitaux sur le moyen terme». Le rapport indique que l’Etat a fait part de son projet d’investir 80 milliards de dollars dans le secteur de l’énergie sur les cinq prochaines années afin de renforcer la production et l’exploration et rappelle qu’«un projet d’amendement à la loi sur les hydrocarbures, rendu public en novembre, apporte des modifications au système fiscal et encourage essentiellement le développement de réserves non conventionnelles et offshore».
Le projet de modification propose notamment d’annexer les impôts à verser par les entreprises étrangères sur les bénéfices et non plus sur le chiffre d’affaires. En plus d’avantages fiscaux, les sociétés qui investiront dans l’exploration des ressources non conventionnelles se verront accorder des licences de prospection pour une durée allant jusqu’à 11 ans et des licences d’exploitation de 40 ans pour le gaz de schiste et de 30 ans pour le pétrole de schiste.
 
Zhor Hadjam
EL WATAN

samedi 19 janvier 2013

Usine Renault de Oued Tlélat (Oran) : De la sous-traitance pour ENIE et CMA


La visite effectuée, mardi dernier à Sidi Bel Abbès par le ministre de l’Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprises et de la Promotion de l’investissement, Cherif Rahmani, a, incontestablement, ravivé l’espoir de voir se créer de nouveaux débouchés pour l’industrie locale.

Les deux pôles industriels de la région, que sont l’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE) et le Complexe de machinisme agricole (CMA), devraient tirer profit de la réalisation d’une usine automobile par le constructeur français Renault à Oued Tlélat, dans la wilaya d’Oran, selon les responsables de ces deux sociétés publiques. Le ministre de l’Industrie a, en effet, annoncé, à l’issue de sa visite à l’entreprise CMA, que celle-ci sera intégrée dans le tissu de sous-traitance de l’usine automobile Renault d’Oran. Dans une déclaration à l’APS, il a indiqué que cette entreprise sera parmi les unités industrielles qui accompagneront l’usine de voitures Renault par la sous-traitance industrielle. Le partenariat conclu en 2009 entre la société finlandaise Sampo et le CMA, qui dispose d’imposants ateliers de fabrication mécanique, permet à juste titre d’envisager une sous-traitance dans le domaine de la carrosserie et des métiers de la mécanique au profit de l’usine Renault, estiment des cadres du CMA.
Outre cet aspect, le Complexe de machinisme agricole, créé en 1976 avec l’aide de l’allemand Claas, dispose d’un savoir-faire technique spécifique et d’une offre importante en matière d’installations industrielles. La proximité du site avec la ville de Oued Tlélat, distante d’une cinquantaine de kilomètres, plaide largement pour une intégration dans le tissu de sous-traitance de la future usine Renault d’Oran. «Cette entreprise, spécialisée principalement dans la fabrication du matériel agricole comme les moissonneuses-batteuses et les tracteurs, devra assurer l’industrie de pièces dont aura besoin l’usine Renault», a précisé le ministre à l’APS, en soulignant que le CMA de Sidi Bel Abbès jouit de structures et du matériel «de qualité» en matière d’industrie mécanique, «surtout qu’il a bénéficié de plans d’investissement et de modernisation». Le CMA, qui emploie actuellement 400 salariés, fabrique et commercialise une panoplie de matériels agricoles et de pièces de rechange. M. Rahmani, qui a effectué mardi dernier une courte visite à l’ENIE, a eu également à s’enquérir des efforts de redressement entrepris par l’équipe dirigeante après l’assainissement financier dont a bénéficié cette société, ces deux dernières années.
Selon des cadres de cette entreprise, la mise en exploitation de l’usine Renault constitue une grande opportunité pour le développement de nouvelles gammes de produits électroniques destinées à l’industrie automobile. L’ENIE de Sidi Bel Abbès, qui a bénéficié au titre du programme 2011-2015 d’un investissement évalué à 14 milliards de dinars, s’est engagée récemment dans l’acquisition de nouveaux équipements de production destinés à augmenter son niveau de production.
Cet investissement sera mis à profit, selon le PDG de l’entreprise, pour la fabrication de sous-ensembles électroniques professionnels (cartes électroniques pour TV, PC,TIC…), de cellules et panneaux solaires, d’afficheurs LED, de systèmes de télésurveillance et de circuits imprimés.
Mammeri Abdelkrim
EL WATAN
e

Les hommes d'affaires britanniques maintiennent leur intérêt pour l'Algérie




La présidente du Conseil d'affaires algero britannique (ABBC), Lady Olga Maitland, a déclaré samedi a l'APS que les hommes d'affaires  britanniques maintenaient leur intérêt pour le marché algérien.
''Les hommes d'affaire avec lesquels je me suis entretenue ces derniers  jours m'ont affirmé qu'ils maintenaient leur intérêt pour l'Algérie, aucun changement  n'a été apporté à leurs programmes après ce qui s'est passé a In Amenas'', a-t-elle  affirmé.  ''Le terrorisme frappe partout dans le monde, les businessmen le savent, et il s'agit d'être plus prudents'', a-t-elle ajouté.  
''A la fin février, le Conseil d'affaires a prévu de conduire deux Tours opérateurs dans le sud algérien, (Ghardaia et Timimoun) et nous avons maintenu ce programme (à) j'ai dit qu'il fallait continuer'', a encore affirmé Mme Maitland, soutenant toutefois que tout le monde a été choqué par cette affaire. 
''Le message que la communauté d'affaires britannique veut adresser  au gouvernement algérien -qui est également choqué par cette prise dÆotages-  est que nous continuerons à faire du business avec l'Algérie'', a conclu Mme Maitland.
APS

mardi 8 janvier 2013

Youcef Yousfi présente le nouveau projet LE PROJET DE LOI SUR LES HYDROCARBURES DEVANT L’APN


 Le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a présenté mardi en début d’après-midi aux députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) le projet de loi sur les hydrocarbures.
Ce projet de loi modifiant et complétant la loi 05-07 du 28 avril 2005 relative aux hydrocarbures devait être ensuite débattu par les parlementaires.
Globalement, ce nouveau texte facilite davantage les investissements, notamment étrangers, dans l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures, introduit de nouveaux avantages fiscaux, et fixe les grandes lignes de l’exploration et l’exploitation des énergies non conventionnelles.
Ce projet de loi a été adopté par le Conseil des ministres au mois de septembre dernier.
APS

lundi 7 janvier 2013

ERENAV Oran : passer de la réparation à la construction navale


L’unité d’Oran de l’Entreprise nationale de réparation navale (ERENAV) aspire passer de la réparation à la construction navale. Le plan d’investissement qu’envisage de concrétiser cette unité consacre cet objectif "phare" de l’entreprise mère, qui regroupe trois unités à Oran, Alger et Béjaïa.
L’unité d’Oran, dont les chantiers sont implantés aux ports d’Oran et d’Arzew, vise à réaliser un essor, aussi bien qualitatif que quantitatif, en s’appuyant sur le plan d’investissement qui repose essentiellement sur le développement des ressources humaines et des outils de gestion.
Le développement technologique et l’amélioration des compétences techniques demeurent deux des plus grands défis que relève l’unité d’Oran, qui devra bénéficier d’un programme prometteur de modernisation dans le cadre d’un programme global doté d’un crédit d’investissement de 20 milliards de DA accordé par le gouvernement.
A ce propos, le directeur de l’unité, Mohamed Oulhaci a souligné à l’APS que la transition vers l’industrie navale est "essentielle et urgente" et nécessite le renforcement du capital expériences et des connaissances technologiques pour acquérir les moyens de compétitivité.
Passer de la réparation à la construction nécessite un investissement et une expérience technologique
Le programme d’investissement dont a bénéficié "ERENAV" constitue un stimulant pour aller de l’avant dans la croissance économique et contribuer au développement du pays, a souligné M. Oulhaci qui a ajouté qu’un tel essor "nécessite le développement des compétences et leur adaptation aux besoins nationaux, aussi bien sur le plan de la réparation ou la construction navale".
Dans ce sens, il estime que l’accès à la construction requiert un processus sur plusieurs étapes, en premier lieu la modernisation de la réparation et ensuite le lancement de petites constructions.
Ainsi, l’unité d’Oran s’apprête à se lancer dans la modernisation de ses installations et doubler ses capacités, ce qui lui permettra de développer les activités de réparation dans son chantier au port d’Oran.Un nouveau chantier sera réservé à Arzew pour le lancement de l’industrie navale.
Un organisme national spécialisé s’est lancé récemment dans l’élaboration d’une étude sur le nouveau chantier d’Arzew qui sera implanté sur une superficie de 7 hectares, a signalé le même responsable.
Ce nouvel espace sera doté d’équipements modernes, à même de s’adapter aux exigences du trafic maritime que connait le port pétrochimique de la région, a-t-on ajouté de même source. Dock flottant, un moyen important pour le développement de la réparation navale.
L’unité d’Oran de l’ERENAV compte acquérir, pour son nouveau chantier à Arzew, un "dock flottant" d’une capacité de 8.000 tonnes, qui sera utilisé pour répondre aux besoins de réparation des navires de gros tonnage.
Elle nécessite pour cela de nouveaux espaces ainsi qu’un bassin au niveau du port d’Oran afin de concrétiser son plan de développement et moderniser ses chantiers sur ce site, à l’instar d’espaces associés au bassin de traction des navires.
Les chantiers de réparation navale du port d’Oran seront dotés d’un dock flottant d’une capacité de 2.000 tonnes pour prendre en charge les navires moyens, ainsi que des grues de dernière technologie.
Cette entreprise économique aspire à suivre le rythme d’évolution de la construction et de la réparation navales, notamment le développement des capacités et la réhabilitation des compétences techniques en vue d’un accompagnement des activités de pêche dans la région.
A ce propos, l’unité d’Oran envisage le renforcement de ses chantiers par les moyens nécessaires à prendre en charge la réparation des bateaux de pêche au niveau du chantier d’Oran et leur construction au chantier du port d’Arzew.
Cette démarche intervient dans le cadre du plan de modernisation de l’ERENAV qui vise également à diversifier les prestations et à s’adapter aux exigences du progrès économique liés à toutes les activités maritimes dont secteur de la pêche. Ce secteur dispose de plus de 3.000 artisans dans la seule wilaya d’Oran.
Un Plan de modernisation pour la création d’emplois et la réhabilitation des compétences
A la faveur du plan de modernisation, 320 nouveaux postes d’emploi seront créés à l’unité d’Oran qui dispose actuellement de 120 employés dont 70 affectés aux chantiers entre ingénieurs et techniciens en génie maritime, génie mécanique, soudure et autres.
De par son unité d’Oran, l’ERENAV accorde une grande importance au développement des ressources humaines et leur réhabilitation à travers la création prochaine d’un centre de formation en réparation navale à Arzew.
En outre, elle a signé une convention avec l’Institut de génie maritime de l’Université d’Oran, pour permettre aux étudiants d’effectuer des travaux pratiques au niveau des chantiers de l’ERENAV qui pourra en contrepartie bénéficier de l’expérience scientifique et technologique des chercheurs et enseignants de l’institut.
D’autre part, l’unité continue de réaliser des bénéfices d’année en année, à la faveur de l’augmentation de la demande sur les prestations de réparation navale.
Depuis le début de l’année 2012, les différentes équipes de l’ERANAV sont réparé 125 navires de différents types au niveau des quais des ports d’Oran, Mostaganem, Arzew et Ghazaouet.
Il S’agit d’interventions pour des pannes techniques, mécaniques et autres, suites à des accidents entre navires ou pendant l’accostage. A ce propos, 21 arrêts techniques et 34 opérations de rénovation de navires ont été effectués par la même structure.
"L’actualisation et la modernisation de cette activité nécessite un nombre de conditions et de moyens, notamment l’encouragement de la sous-traitance et des services liés à la réparation et à la construction navales, a indiqué M. Oulhaci.
Ce secteur est appelé aujourd’hui à se hisser à un niveau de concurrence international, "chose qui ne pourra être réalisée que par la prise en charge de la demande nationale", a-t-il affirmé.
"Il est indispensable de développer l’industrie des pièces de rechange pour divers types de navires et de faciliter l’opération d’approvisionnement notamment en ce qui concerne les procédures douanières", a-t-il ajouté.
APS

Algérie-Qatar : signature de huit accords et mémorandums de coopération


 L’Algérie et le Qatar viennent de donner un coup d’accélérateur à leur coopération économique en signant lundi à Alger huit accords et mémorandums dans les domaines de l’énergie et des mines, du transport maritime et de la pétrochimie.
Le seul accord paraphé en présence du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et l’Emir du Qatar Cheikh Hamed Ben Khalifa Al Thani qui a effectué une visite officielle d’un jour en Algérie, a été celui de la création d’une usine sidérurgique à Bellara (Jijel).
Cet accord a été signé du côté algérien, par le président du conseil d’administration de Sider, M. Hasnaoui Chiboub et le directeur du Fonds national d’investissement, M. Haddad Hocine, et du côté qatari, par le président du conseil d’administration de Qatar Steel international, M. Ali Ben Hassan Al-Merikhi.
Le reste des accords et conventions ont été signés ont présence du Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal et du président du Conseil des ministres et ministre des Affaires étrangère, M. Hamed Ben Jassem Ben Jabar Al Thani.
Il s’agit d’un mémorandum d’accord dans le domaine des mines entre le Groupe Menal, présidé par M. Farid Ben Hadji et la compagnie Qatar Mining dirigée par, M. Mohamed Mebarek Chahouani, son directeur exécutif.
Un autre mémorandum d’entente dans le domaine de la production et de la commercialisation des engrais a été signé entre l’Office national des explosives (ONAX), le groupe Asmidal et la Compagnie Qatar Petrolium.
Ont paraphé les documents de cet accord cadre Miloud Louhichi PDG d’Asmidal, et Nacer Khalil El-Jida président exécutif de la compagnie qatarie.
Ces deux dirigeants ont également signé un mémorandum d’entente portant sur la coopération dans le domaine de la recherche et l’exploitation des mines.
De son côté, le PDG du groupe Sonatrach, M. Abdelhamid Zerguine a signé avec le président exécutif de la Compagnie Qatar Petrolium un mémorandum d’entente et de coopération dans le domaine des hydrocarbures et de la pétrochimie.
Toujours dans le domaine de l’énergie et des mines, les deux pays ont procédé à la signature d’un autre accord dans l’énergie et les minerais et qui porte également sur la coopération pétrolière et gazière.
Cet accord a été signé par le ministre de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi et le ministre de l’Economie et des Finances, M. Youcef Houssein Kamel.
Les deux pays ont convenu de renforcer leur coopération dans le domaine du transport en vertu d’une convention de coopération dans le transport maritime commercial et des ports, signé par le ministre des Transports, M. Amar Tou et le ministre qatari de l’Economie et des Finances, M. Youcef Houssein Kamel
Ils se sont également mis d’accord pour créer un Centre de reproduction d’outardes dans la région de Ghassoul dans la wilaya d’El Bayadh.
Une convention a été signée à cet effet par le ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, M. Rachid Benaïssa et le ministre des Finances et de l’économie, M. Youcef Houssein Kamel.
APS

mercredi 2 janvier 2013

Réalisation de l’usine Renault à Oran : la société mixte sera créée la semaine prochaine


Le contrat signé par les pouvoirs publics algériens se caractérise par un avantage certain accordé au constructeur français. C’est un contrat d’exclusivité de 3 années pour Renault sur le marché algérien.

La société mixte chargée de la réalisation d’une usine Renault en Algérie devrait probablement être créée la semaine prochaine. La société sera détenue à hauteur de 34% par la Société nationale des véhicules industriels, à 17% par le Fonds national de l’investissement et à 49% par le constructeur automobile français, Renault. Elle produira, dès décembre 2014, 25 000 véhicules par an, avant d’augmenter progressivement le rythme à 75 000, et enfin à 150 000 véhicules au bout de dix années. Une unité qui prévoit aussi un investissement initial de 50 millions d’euros et qui devrait atteindre les 170 millions d’euros en une décade.
Le contrat signé par les pouvoirs publics algériens se caractérise par un avantage certain accordé au constructeur français. C’est un contrat d’exclusivité de 3 années pour Renault sur le marché algérien. Un avantage excessif, disent certains, mais qui est motivé, pour d’autres, par l’objectif du gouvernement de s’assurer un partenariat permettant le développement réel de la sous-traitance. Pour le consultant en économie industrielle, Réda Amrani, la construction automobile actuelle ne s’appuie plus sur de la simple sous-traitance. Il s’agit en réalité de développer de véritables partenariats entre le constructeur automobile et ses fournisseurs.
Les autorités devront, en ce sens, aider les PME locales à s’associer avec les grands équipementiers spécialisés dans la fabrication de produits de première monte. Il est utile de rappeler que sur les 150 hectares dédiés au projet dans la zone de Oued Tlelat (wilaya d’Oran), 20 hectares devront recevoir une trentaine de PME, selon les propos du premier responsable de la SGP équipage qui s’exprimait il y a quelques jours sur le sujet. Celui-ci a précisé  que les entreprises nationales fabriqueront des éléments comme les vitres ou les équipements en caoutchouc. Chose qui pousse le consultant en économie industrielle à insister sur les produits de première monte, dont la fabrication implique une industrialisation développée de la filière.
Réda Amrani pense, à ce propos, que c’est à ceux qui ont signé avec Renault de continuer le travail et d’encourager des partenariats avantageux pour les sous-traitants nationaux avec les grands équipementiers. D’autant plus, dit-il, que le potentiel existe. Il rappelle à ce titre qu’«il y a déjà d’excellents industriels algériens qui travaillent depuis de nombreuses années avec la SNVI et l’ENMTP d’Aïn Smara et qui ont déjà accumulé un capital expérience appréciable».
Pour le consultant, c’est sur cette question que les pouvoirs publics devront se pencher et se concentrer. Et d’ajouter qu’ils devront négocier ce genre d’association avec Renault dans l’objectif de créer des partenariats entre les industriels algériens et les partenaires habituels du constructeur français. Pour M. Amrani, «c’est l’enjeu majeur pour la future unité. Celle-ci démarrera à un faible niveau de production avec 25 000 véhicules, même si une chaîne économiquement viable ne peut atteindre un seuil de rentabilité qu’à partir d’un niveau de production de 120 000 véhicules, autour de laquelle devront graviter des fournisseurs de produits et biens intermédiaires.» «La gestion de la future unité sera en ce sens primordiale, dans la mesure où il faudra jouer sur les coûts et gérer les aléas du climat des affaires», ajoute-il.
Le consultant qui s’est également exprimé sur le choix du site de Oued Tlelat pour l’implantation de l’usine Renault répond à «des considérations économiques d’aménagement du territoire, répondant à la nécessité d’industrialiser et de revivifier la région ouest du pays.» Il considère aussi qu’il appartient aujourd’hui au gouvernement de faciliter l’investissement privé dans l’industrie automobile. Citant les projets de Volkswagen et de Cevital avec Hyundai, M. Amrani a estimé que les conditions d’exclusivité sur le marché accordées à Renault devraient inciter les investisseurs potentiels à aller vers la construction automobile. Des velléités qu’il faut selon lui encourager !

 
Melissa Roumadi
EL WATAN

mardi 1 janvier 2013

Tipasa : 600 millions de DA pour la réhabilitation de 4 zones industrielles




Une enveloppe de plus de 600 millions de dinars a été débloquée par la direction de l’Industrie, de la petite et moyenne entreprise (PME) et de la promotion de l’investissement de la wilaya de Tipasa pour la réhabilitation- de quatre zones industrielles, dont celle de Koléa.

Une enveloppe de plus de 600 millions de dinars a été débloquée par la direction de l’Industrie, de la petite et moyenne entreprise (PME) et de la promotion de l’investissement de la wilaya de Tipasa pour la réhabilitation- de quatre zones industrielles, dont celle de Koléa.   
Cette zone, qui s’étend sur une superficie de 34 hectares et qui comporte 151 lots, a bénéficié de 180 millions de dinars pour sa protection contre les inondations  et la réhabilitation de son réseau d’assainissement, a indiqué le directeur  de wilaya de l’Industrie et de la PME, M. Djelloul Haidihin.  La zone d’activité de Gouraya, dont la superficie globale est estimée  à six hectares, a bénéficié, quant à elle, d’une enveloppe de 270 millions de dinars, a affirmé le même responsable.          
Des enveloppes de 140 millions et 40 millions de dinars ont été allouées respectivement pour les zones d’activité des communes de Hatatba et Sidi Amar, a ajouté M. Haidihin,  précisant que les travaux devraient être lancés lors du premier semestre 2013.          
D’autre part, la direction de l’Industrie et de la PME s’attelle actuellement à la réalisation d’études en vue de la création d’autres zones d’activités à l’extrême ouest de la wilaya, notamment à Damous.          
La réalisation de cette zone  revêt une "grande importance'', a ajouté  la même source  qui signale que ce projet aura des effets positifs sur le développement  économique de toute la région ouest de la wilaya, mitoyenne de la commune de  Ténès, dans la wilaya de Chlef, qui devrait enregistrer, elle aussi, de grands  projets de réalisation d’importantes infrastructures de base, dont des ports  et des axes autoroutiers.          
Outre ces quatre zones, la wilaya de Tipasa compte également des zones  d’activités implantées à Tipasa, Bou Ismail, Hadjout, Khemisti, Fouka et Bourkika, renfermant 12.000 PME.
 
EL MOUDJAHID



Au moment où se termine l'année 2012, riche en évènements : 

*Le 50ème  de l'indépendance de l'Algérie ;
*La consolidation de l'amitié franco-algérienne ;
*L'édification de la "Maison de l'Algérie".

Un Nouvel An pour un...Nouvel élan ! Que l'année 2013 vous apporte le bonheur et la réussite, le succès dans vos projets et l'accomplissement de vos rêves.

Meilleurs vœux 2013

L'équipe de "Maison de l'Algérie"