Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence
Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

mardi 31 décembre 2013

Maison de l'Algérie vous présente ses meilleurs voeux pour la nouvelle année 2014


La loi de finances 2014 par les chiffres

La loi de finances (LF) pour 2014, signé lundi par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, permettra la mise en œuvre de la dernière tranche des dépenses d’équipement inscrites dans le programme quinquennal 2010-2014.
Voici les chiffres clés de cette loi :
1- Le cadrage macroéconomique :
La LF 2014 est basée sur :
  • - Un prix de référence de pétrole de 37 dollars et d’un prix du marché à 90 dollars.
  • - Un taux de change de 80 DA/dollar
  • - Des exportations d’hydrocarbures de 57,4 milliards (mds) de dollars.
  • - Des importations de 50 mds de dollars.
  • - Une croissance économique de 4,5% et de 5,4% hors hydrocarbures.
  • - Une inflation de 3,5%
2- Les dépenses :
  • - Les dépenses projetées par la LF 2014 sont de 7.656,16 mds de DA, contre des dépenses de 6.879,8 mds DA dans la loi de finances (LF) pour 2013, soit une hausse de 11,28%.
  • - Plus de 4.714,45 mds de DA de ces dépenses sont consacrés au fonctionnement, contre 4.335,6 mds DA en 2013, et 2.941,71 mds de DA, contre 2.544,2 mds DA en 2013, à l’équipement.
  • - Les dépenses de fonctionnement projetées pour 2014 s’affichent ainsi en hausse de 8,7 % par rapport à 2013 alors que celles d’équipement sont en hausse de 15,6%. Les dépenses d’équipements sont réparties à raison de 2.050,34 mds de DA pour l’investissement et 891,36 mds de DA pour les opérations en capital.
Pour ce qui est de l’investissement, les crédits sont répartis comme suit :
- 781,6 mds de DA pour les infrastructures économiques et administratives
- 243,8 mds de DA pour l’éducation et la formation.
- 236,6 mds de Da pour la réalisation d’infrastructures socio-culturelles.
- 203,5 mds de DA pour l’agriculture et l’hydraulique.
- 127,5 mds de DA pour le soutien de l’accès à l’habitat
- 29,3 mds de DA pour le soutien aux services productifs.
- 2,8 mds de DA à l’Industrie.
- 65 mds de DA pour les PCD (Plans communaux de développement)
- 360 mds de DA pour des dépenses diverses.

Quant aux opérations en capital, elles portent sur :
  • - Le soutien à l’activité économique (dotation des comptes d’affectation spéciale et bonification des taux d’intérêt) : 661,3 mds de DA
  • - Programme complémentaire au profit des wilayas : 70 mds de DA
  • - Provision pour dépenses imprévues : 160 mds de DA.
Les autorisations de programme ont été plafonnées à 2.744,3 mds de DA contre un plafond de 2.240,2 mds DA en 2013. Ces autorisations couvrent le coût des réévaluations du programme en cours et celui des programmes neufs susceptibles d’être inscrits au cours de 2014.
3- Les ressources :
  • - Les ressources attendues sont par ailleurs de 4.218,18 mds de DA contre 3.820 mds de DA en 2013, soit une hausse de 10,4%.
Les ressources ordinaires sont de 2.640,45 mds de DA, contre 2.204,1 mds DA en 2013. La fiscalité pétrolière budgétisée pour 2014 s’élève à 1.577,7 mds de DA (1.615,9 mds DA en 2013).
Le déficit budgétaire prévu pour 2014 est de 3.438 mds de DA (45 milliards de dollars), contre un déficit de 3.059,8 mds DA en 2013. Le texte prévoit une croissance de 4,5% (contre 5% en 2013) et une inflation de 3,5% (4% en 2013).
APS

La loi de finances 2014 : continuité de la croissance économique et développement humain


La loi de finances 2014 qui a été signée lundi par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, s’inscrit dans la continuité du programme de soutien à la croissance économique et de la mise à niveau des indicateurs sociaux et humains.
Ainsi, la consolidation de la croissance est projetée à un taux de 4,5% et 5,4% hors hydrocarbures permettant de poursuivre la résorption du taux de chômage qui a évolué de 30% en 1999 à 10% en 2012, indique une note du ministère des Finances.
De même, le taux d’inflation stabilisé à 3,5% permet de conforter le pouvoir d’achat des ménages, qui, au vu des enquêtes de l’ONS, s’est traduit sur 5 ans par une multiplication par 3 des revenus et un doublement de la consommation, de renforcer les transferts sociaux à la population par près de 9% du PIB, tout en maintenant une politique de soutien des prix des produits alimentaires du logement, de l’énergie et en assurant la gratuité des soins et de l’enseignement.
L’action de confortement des revenus des ménages se lit aussi dans la croissance des régimes indemnitaires avec une masse salariale qui représente près de 50% des dépenses de fonctionnement de l’Etat, souligne la note.
Le soutien de l’Etat s’apprécie également dans le confortement des dispositifs de solidarité (FAS- projet de développement communautaire) représentant près de 50 milliards DA en 2014.
Les dispositifs en faveur de la santé des citoyens, outre les mesures en vigueur, bénéficieront de la réception de 74 nouvelles structures de santé en 2014 et des moyens financiers afférents ainsi que d’une enveloppe affectée au seul traitement anticancéreux.
Tout en maintenant un niveau de dépenses d’équipement nécessaires pour conforter les réalisations effectuées au titre des 3 programmes quinquennaux précédents, le loi de finances pour 2014 prône la sécurisation des équilibres financiers internes et externes de l’Algérie, dans un monde en crise et en contexte de déclin de la croissance mondiale.
Dans cette optique, les dépenses vont croître de 11%, les recettes fiscales de 10,4%, alors que l’épargne publique devrait s’établir à 30% du PIB et la position financière extérieure du pays sera renforcée.
Après la réalisation des équipements publics nécessaires, l’enjeu de l’économie algérienne est "de repositionner les populations dans leur lieu de vie, de consolider le pouvoir d’achat des populations et de diversifier plus significativement notre production nationale", a souligné le doucement.
Dans ce sens, les dispositifs d’emploi seront soutenus avec l’allocation de plus de 200 milliards de DA.
Poursuite du soutien à l’investissement
Outre les mesures de soutiens financiers alloués au titre des investissements (sur les plans fiscal, douanier, domanial, bancaire), cette loi de finances accorde plus de soutien à l’acte d’investissement.
Ainsi, aucune décision ne sera requise pour bénéficier des avantages offerts jusqu’à un seuil de 7,5 milliards de DA (soit 3 fois qu’auparavant).
De même, aucun agrément ne sera requis pour les investissements seuls ou en partenariat, alors que les avantages au titre de la réalisation de l’investissement ne seront plus plafonnés dans la durée, explique-t-on.
En outre, des avantages additionnels seront accordés aux productions assurant un taux d’intégration supérieur à 60%.
Ces mesures, entre autres, se complètent avec une nécessaire plus grande implantation des banques sur tous les points du territoire.
Pour ce faire, une disposition donnera à la Banque d’Algérie le pouvoir de soumettre les banques de la place à cette obligation.
Ce cadre de facilitation qu’offre la LF 2014 s’appréciera ainsi au plan de la trésorerie des opérateurs qui ne seront plus soumis qu’à un dépôt de 25% entre les mains de notaire sur toutes transactions, et leur financement sera renforcé pour l’accès aux marchés financiers qui bénéficiera d’exonération fiscale.
"Dans ce cadre général, la place du jeune est fondamentale. Il doit trouver sa place dans le schéma de production, et pour ce faire, outre l’amélioration de l’activité globale et les divers soutiens fiscaux", souligne, par ailleurs, le document.
"Les dispositifs d’emploi bénéficieront des mesures de soutiens complémentaires, telle la bonification à 100% des intérêts de crédit, l’allongement et l’approfondissement des avantages fiscaux au titre de l’IRG, la TAP et l’IBS", a-t-on précisé.
"Le rôle régulateur de l’Etat nécessite qu’il anticipe des événements pouvant déstructurer un marché, induire des hausses de prix, favoriser des pertes de concurrence ou casser des industries naissantes", souligne la même source.
Ainsi des avantages fiscaux seront accordés sur différents produits de consommation finale ou intermédiaire, telle la filière avicole, des exonérations de douanes et de TVA sur le minerai de zinc, sur les intrants à la production sidérurgique, exonération de la taxe de circulation des remorques produites localement, exonération de l’IBS sur l’urée, l’obligation faite aux concessionnaires automobiles d’investir dans un délai de 3 ans.
D’autre part, le monde de la culture et du savoir bénéficiera d’une exonération sur les cachets des artistes, un taux réduit du TVA sur les livres diffusés par voie électronique.

APS

dimanche 29 décembre 2013

L’Algérie en tête des pays d’Afrique à fort potentiel de développement économique et socialen 2013 (étude)


L’Algérie est arrivée en 2013 en tête des pays d’Afrique à fort potentiel de développement économique et social, révèle une étude élaborée par la revue Jeune Afrique.
L’Algérie se positionne en tête du classement des 54 pays africains en termes d’efforts en matière de développement économique et social devant l’Egypte, l’Ile Maurice, la Libye ou encore l’Afrique du Sud, précise l’étude qui a pris en compte deux principaux facteurs à savoir le niveau de développement économique et social.
L’étude publiée dans l’édition hors-série n°35 de la revue relève "la montée en puissance" de l’Algérie, qui, grâce à l’exploitation de ses ressources naturelles a enregistré des performances économiques notables.
Sur le plan économique, cinq indicateurs sont retenus issus de bases de données statistiques d’organismes internationaux. Il s’agit du Produit intérieur brut et le revenu par habitant, le montant des exportations hors pétrole, la valeur ajoutée industrielle (qui mesure la capacité de transformation manufacturière) et le niveau d’endettement qui reste un élément fondamental des finances publiques des pays concernés.
Pour la mesure sociale, elle se réfère au classement établi par les Nations unies pour le développement (PNUD) selon l’indice de développement humain (IDH) qui tient compte de la richesse, de l’éducation et de la santé de la population de chaque pays.
Ainsi, la richesse est mesurée grâce au revenu national brut par habitant (dont les transferts de l’étranger et l’aide au développement), alors que l’IDH tient compte de la durée attendue de la scolarisation des enfants et le nombre d’années de scolarisation de la population adulte et enfin l’espérance de vie qui demeure un indicateur essentiel de santé.
Dans ce palmarès, l’évolution la plus marquante est celle de la Libye qui passe de la 19e position en 2012 à la 4 e place en dépit de l’instabilité politique. Mais la reprise rapide d’activité hydrocarbure qui représente les deux tiers du PIB, a permis à ce pays de gagner quelque places au classement général. L’Afrique du sud perd pour sa part 5 places en raison essentiellement des nombreuses grèves qui secouent son économie et son secteur minier.
De bonnes performances qui améliorent la croissance du continent
L’Afrique garde une bonne vitesse de croisière en terme de croissance, déjà située à 5,5 % en 2013 elle devrait s’établir autour de 5,9% au cours de 2014, soit des résultats que seule l’Asie peut égaler au niveau mondial, révèle l’étude. Soutenue par la montée des prix de ses matières premières, l’Afrique subsaharienne pourrait même enregistrer une croissance de plus de 6% en 2014, alors que l’Afrique du nord progresserait de 4,7%.
De ce fait, l’investissement local et étranger, la bonne santé des exportations et une demande vigoureuse, l’économie du continent montre une résilience certaine et poursuit une expansion à peine ralentie par la crise financière mondiale de 2009, souligne-t-on.
Le classement économique place l’Algérie à la première place en termes de dette estimée à 2% du PIB, au 4e rang avec un PIB de 207,79 millions de dollars et au 9e rang avec 5432 dollars PIB/habitant.
Pour ce qui est du classement de l’indice de développement humain 2013 élaboré par le PNUD où les Seychelles arrivent en tête, l’Algérie est à la 4e place avec un indice de 0,713 derrière la Libye et l’Ile Maurice.
S’agissant de l’espérance de vie, elle est la plus longue en Afrique du Nord avec une moyenne de 74,7 ans en Algérie, de 74,3 ans en Tunisie, de 73,5 ans en Egypte et 72,4 ans au Maroc alors que la Libye est en tête avec une moyenne de 75 ans.

APS

mardi 24 décembre 2013

Les dirigeants de PME peinent à saisir les enjeux de la mise à niveau


De nombreux dirigeants de PME peinent encore à saisir pleinement les enjeux et les objectifs de la mise à niveau des entreprises et se satisfont, dans bien des cas, du diagnostic effectué par des experts sans poursuivre le processus jusqu’à son terme.
Ce constat est relayé aussi bien par des experts que par des responsables de la promotion de la PME qui appellent à une réorientation des actions de l’Agence nationale de la promotion de la PME (ANDPME) pour mettre fin à cette carence.
L’une des pistes avancées pour parvenir à cet objectif est celle de "la création d’espaces mixtes entre les institutions publiques et le secteur privé", a suggéré Hamid Ali Kerkoub, économiste et expert conseil en entreprise.
Cet expert regrette que la mise à niveau se limite actuellement à la phase du diagnostic ce qui a pour résultat, a-t-il dit," peu d’entreprises sont réellement mises à niveau" dans le cadre du plan national décidé en 2010 et doté d’une enveloppe de près de 4 milliards de dollars.
"Même si un plan de développement est établi suite au diagnostic, il n’est presque jamais mis en £uvre que ce soit en matière de formation destinée au chef d’entreprise qu’à ses cadres", a-t-il souligné.
Dans un autre domaine et malgré l’insistance de certains experts sur le plan de développement des TIC, "peu d’entreprises ont implémenté des nouvelles solutions" laissant l’outil de production dans un état désuet, a-il ajouté.
Pour illustrer ce peu d’engouement des entreprises à aller au bout du processus de mise à niveau, le même expert a indiqué que les patrons se satisfont de l’analyse des données liées, entre autres, à la comptabilité et aux ressources humaines, "sans plus".
"Ce sont toutes ces hésitations qui révèlent le peu de disponibilité des chefs d’entreprises à saisir les enjeux de la mise à niveau", a-t-il fait remarquer.
Des guides pour expliquer le processus de mise à niveau
Au sein de l’ANDPME, l’on est bien conscient de cette problématique. Selon, son directeur général, Rachid Moussaoui, les dirigeants de PME ont effectivement des difficultés à s’imprégner des objectifs de la mise à niveau.
En outre, il n’y a aucune obligation pour qu’un adhérent au processus suive toutes les étapes. En effet, une entreprise peut prendre connaissance de ses lacunes à travers un diagnostic et décider de suivre seule les autres étapes sans passer par une institution quelconque.
L’Agence a alors fait recours à l’élaboration de guides pour expliquer toutes les étapes de ce processus et répondre ainsi aux interrogations des patrons.
En 2013, seulement 3.000 PME ont adhéré au plan de mise à niveau bien loin de l’objectif de 20.000 unités tracé il y a cinq ans. Parmi elles, seule la moitié a obtenu une notification de financement et aucune n’a achevé le processus.
En 2012, le nombre de PME ayant bénéficié de la mise à niveau était de 719 sur les 2.153 dossiers déposés.
En plus des actions de sensibilisation conduites à travers des séminaires tenus en décembre dans trois régions du pays, l’ANDPME a aussi annoncé une refonte de ses statuts pour faciliter la relation avec les entreprises mais aucun détail n’a été donné sur ce chantier.
De son côté, le président du Conseil national consultatif de la PME, Zaïm Bensaci, pense qu’il ne faut pas s’arrêter à la phase du diagnostic, regrettant le nombre restreint des experts en charge du diagnostic, estimé à 450 professionnels et qui ne peuvent pas prendre en charge une masse importante d’entreprises.
Même avec l’expertise européenne à travers le programme PME II doté de 44 millions d’euros, il n’y a eu que 200 entreprises qui sont mises à niveau. Selon M. Bensaci les montants alloués à l’entreprise dans le cadre de la mise à niveau restent insuffisants.
Le même constat était établi précédemment par le vice-président de l’association des consultants algériens, Idriss Yalaoui, en ce qui concerne les honoraires perçus par les experts pour la phase de prédiagnostic, estimés à 500.000 DA pour une période de deux ans, jugés insuffisants.
15 millions DA pour l’investissement matériel
M. Bensaci a estimé également que le coût plafonné pour le diagnostic et la phase d’investissement peut constituer un frein.
L’ANDPME plafonne le coût du diagnostic à 2,5 millions DA avec une aide publique de 80% à l’entreprise qui finance le reste avec une suppression de la phase de pré-diagnostic.
Pour les investissements immatériels, l’apport de l’Agence est de 3 milliards DA avec une aide de 80% de l’Etat. Des aides sont aussi accordées pour les investissements matériels ou encore pour la formation.
L’intérêt de ces actions réside dans le fait qu’il est impératif de s’orienter vers la promotion de l’outil production nationale, estime de son côté le président du Forum des chefs d’entreprises Réda Hamiani.
Il a indiqué qu’en dehors des hydrocarbures et de la sidérurgie, plus de 80% de la valeur ajoutée provient du secteur privé et que 90% de l’emploi est généré par les PME.
Selon lui, il faut encourager davantage les entreprises nationales. Pour cela il préconise "la nécessité de revoir la démarche de mise à niveau des entreprises" et il a bon espoir que ce message soit écouté par les pouvoirs publics.

APS

60 % des projets de liaison des ports à l’autoroute sont en cours


Le ministre des Travaux publics, Farouk Chiali, a affirmé, lundi à Batna, que 60 % des projets de liaison des ports à l’autoroute Est-Ouest sont en cours d’exécution.
Après le lancement de la liaison des ports de Djen Djen à Jijel, de Bejaia et de Tizi-Ouzou à cet axe, "nous sommes prêts à engager les travaux pour relier les ports de Ténès, Oran et Ghazaouet et, dans les prochaines semaines, ceux des ports de Mostaganem et Rélizane", a indiqué M. Chiali.
Les travaux "avancent à un rythme acceptable et leur réception est prévue dans les délais fixés", a indiqué le ministre l’APS, assurant qu’"aucun problème n’a été signalé jusqu’à l’heure actuelle".
La liaison de la wilaya de Batna à cet axe autoroutier par Chelghoum Laïd (Mila) sur un tronçon de 62 km "sera effectué début 2014", a indiqué M. Chiali.
Sur le chantier de la voie de contournement nord de la ville de Batna, le ministre a insisté sur le respect, par les entreprises, des normes de qualité faute de quoi, a-t-il dit, "elles seront tenues de reprendre les travaux à leurs frais".
Sur place, M. Chiali a exhorté ces entreprises d’ouvrir de nouveaux chantiers pour hâter la cadence des travaux.
Le wali de Batna considère que la réception d’une tranche de cette route avant fin mars 2014 est nécessaire pour désengorger le trafic automobile dans la ville qui abritera les travaux du tramway au cours du premier semestre 2014.
Auparavant, le ministre s’était enquis des projets de renforcement de deux tronçons de 25 km et 8 km sur la RN 87, dans la commune de Theniet El-Abed, du raccordement sur 6 km de Menaâ à Tagousset et du renforcement sur 6 km de la RN 31 à Arris.
A Tazoult, M. Chiali a inspecté les chantiers de la voie de contournement de cette ville et d’un croisement sur le RN 31. Il a ensuite inauguré le tronçon de 20 km de la RN 77 fraîchement renforcé.
Le ministre a assuré aux citoyens de la commune montagneuse de Hidoussa qu’un appel d’offres national sera lancé dans les prochains jours pour acquérir des chasse-neige pour toutes les wilayas du pays, soulignant que le désenclavement des régions reculées est l’une des priorités de son département.
M. Chiali a exprimé sa satisfaction quant au rythme imprégné aux travaux de réalisation des projets visités.
Le ministre a clos sa tournée dans la wilaya en suivant un exposé sur l’étude du projet de l’axe qui reliera l’autoroute Est-ouest à la RN 75.

APS

La création de PME en Algérie n’a pas atteint un rythme suffisant


Le rythme de création de PME en Algérie est toujours en deçà des potentialités économiques du pays ce qui entrave la croissance de l’offre de biens et services et empêche une évolution significative des postes d’emploi, s’accordent à dire patrons, experts et officiels.
L’environnement économique "peu enclin" à encourager la création d’entreprises est souvent évoqué pour justifier le peu d’engouement des jeunes à se lancer dans l’entreprenarait.
"Il n’y a pas d’environnement favorable à la création de PME", a indiqué à l’APS le président du conseil national consultatif de la PME, Zaïm Bensaci, qui ajoute que le pays ne peut pas se satisfaire d’un nombre d’environ 700.000 PME dont 98% sont de très petites entreprises employant moins de 10 personnes.
Selon lui, l’Algérie devrait disposer de 2 millions de PME pour prétendre offrir du travail aux chercheurs d’emploi et booster la sous-traitance afin de réduire les importations.
En plus de l’absence d’un environnement favorable, le même responsable fait état du peu d’ancrage de la culture de l’entrepreneuriat dans l’esprit de la catégorie de population susceptible de se diriger vers ce type d’activité.
Pour mettre un terme à ces handicaps, il est proposé l’adoption d’une stratégie s’étalant sur 5 ans afin de disposer de suffisamment d’entreprises capables de répondre aux besoins de l’économie et de couvrir une partie des biens importés avec une facture de 60 milliards de dollars.
La bureaucratie mise à l’index
"On a laissé filer les importations au détriment de la production nationale", a-t-il déploré, évoquant par la même occasion "un échec de la politique de promotion de la PME".
Des facilitations sont revendiquées pour lever les entraves bureaucratiques de création d’entreprises tout en accompagnant cette initiative de réduction des conditions d’octroi de crédits auprès des banques.
Mais tant que le banquier est soumis à des règles prudentielles strictes et à la menace de sanction de l’acte de gestion, la mise en œuvre de cette suggestion est rendue difficile, admet M. Bensaci qui appelle l’Etat à "se débarrasser de ces contraintes".
Le président du CNC PME illustre ces difficultés en disant que "tout le monde ouvre le parapluie pour éviter de se retrouver devant le juge".
Citant un cas concret d’entraves bureaucratiques, il affirme que si un chef d’entreprise recourt à des recrutements sans passer par l’Agence nationale de l’emploi, il risque des poursuites alors même que le profil d’employés qui lui est proposé n’est pas conforme à ses attentes.
Les contraintes à la création d’entreprises sont aussi décriées par les experts à l’instar de Hamid Ali Kerkoub qui relève l’urgence de réduire le parcours de combattant imposé aux potentiels créateurs d’entreprises par l’administration.
Selon lui, il y a lieu de passer à une vitesse supérieure pour multiplier par deux ou trois le rythme de création des entreprises. Actuellement, ce rythme est jugé faible.
A fin 2011, le ministère du Développement industriel et de la promotion de l’investissement a évalué le nombre de ces dernières à 659.309 unités avec 40.237 nouvelles entités en une année par rapport à 2010.
97% des entreprises sont de très petites entreprises
Le directeur général de la PME au ministère du Développement industriel et de la promotion de l’investissement, Brahiti Amouri, qui s’exprimait lors de la semaine de l’entrepreneuriat en novembre dernier, a précisé que 740.000 PME ont été recensées en 2012 et que 97% d’entre elles sont de très petites entreprises.
Il a ajouté que le ministère encourage la création des PME pour en faire "un moteur de la croissance" et que l’Etat a pris de nombreuses mesures pour faciliter la création de l’entreprise parmi lesquelles la mise en place de pépinières permettant l’accompagnement de futurs entrepreneurs.
Le ministre des Finances, Karim Djoudi, estime que le taux moyen de création de PME sur la période 2001-2011 est de 25.000 à 30. 000 PME par an, soit une progression de près de 10% par an et que les PME emploient plus de 50% de la population active.
L’Agence nationale de la promotion de la PME (ANDPME) a aussi un plan d’aide pour parvenir à la création de 200.000 PME, a souligné Khaled Salmi, cadre à l’Agence.
"On oriente les jeunes vers la création d’entreprises notamment à travers des formations", a-t-il dit même si la priorité de l’Agence reste la mise à niveau de celles déjà existantes. Néanmoins, il n’est pas sûr que toutes les promesses de facilitation soient réalisables de sitôt.
Selon le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l’investissement, Amara Benyounes, il y a vraiment un manque de jeunes entrepreneurs, soulignant que les nouveaux investissements sont plutôt l’oeuvre d’anciens entrepreneurs qui opèrent des extensions ou créent de nouvelles unités.

APS

lundi 23 décembre 2013

Les nouvelles usines de production du médicament générique de Saidal démarreront en 2015


Les trois nouvelles usines de production du médicament générique du groupe pharmaceutique public Saidal démarreront au premier semestre de 2015, a annoncé lundi son président directeur général (PDG), Boumediene Derkaoui.
"Nous avons trois usines qui sont en chantier à Constantine, à El Harrach (Alger) et à Cherchell (Tipasa) et au premier semestre 2015 nous aurons nos trois premières usines de (médicament) générique qui auront démarré", a déclaré M. Derkaoui sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale.
Il a fait savoir, en outre, que le groupe Saidal a aujourd’hui une position aux alentours de 4,5 à 5% en valeur et environ 15% en volume du marché national du médicament. "A la fin 2015, nous pensons passer à 10% en valeur et entre 25 et 30% en volume", a-t-il estimé.
Concernant la production sous licence de l’insuline, M. Derkaoui a indiqué que ce projet avance notamment dans la formation "après le grand retard accusé dans ce domaine", reconnaissant toutefois l’existence d’un glissement de planning de l’ordre de 5 mois dans la réalisation de ce projet, dont le coût est évalué à 30 millions d’euros.
"Le marché de l’insuline en Algérie s’élève aujourd’hui à 18 milliards de DA (environ 180 millions d’euros) et le groupe Saidal occupe aujourd’hui avec sa petite production 0,3 % du marché et le reste est importé", a-t-il précisé.
"Dans 30 mois, avec la production d’insuline en cartouche, notre objectif sera de couvrir 70 à 80% des 220 milliards de DA qui seront nécessaires pour couvrir le marché de l’insuline", a-t-il poursuivi.
Concernant la production des médicaments anti-cancéreux, M. Derkaoui fait savoir que son groupe était toujours en partenariat avec les Koweitiens, ajoutant que la société a été créée et l’étude du marché faite.
"L’étude de faisabilité technique de l’usine sera engagée en janvier et à la fin du premier trimestre 2014, nous allons engager les études de réalisation de l’usine au niveau de Sidi Abdallah (Alger)", a-t-il expliqué, avant de préciser la production interviendra dans 24 à 30 mois.
M. Derkaoui a encore précisé que la totalité de l’investissement prévu dans le plan de Saidal jusqu’à fin 2015 à 2016 était de l’ordre de 200 millions d’euros pour la totalité des usines.
"C’est pour rattraper les retards que nous nous sommes engagés dans ce plan d’investissement aussi conséquent", a-t-il affirmé avant d’ajouter que l’ambition du groupe était de faire de Saidal un "leader régional" et "une entreprise moderne fonctionnant selon les règles universelles".
Concernant le chiffre d’affaires de l’entreprise, M. Derkaoui a précisé qu’il était de 12,2 milliards de DA en 2012 et devrait accroître cette année de 3 à 4%.
Par ailleurs, le PDG du groupe Saidal a estimé la facture d’importation des médicaments en Algérie à 3 milliards de dollars, soit 80 dollars par habitant. "C’est énorme par rapport à nos potentialités et à notre niveau de vie mais c’est peu par rapport aux pays de l’OCDE qui ont une moyenne de 400 dollars par habitant", a-t-il noté.

APS

samedi 21 décembre 2013

Complexe sidérurgique de Bellara : Le cadeau offert aux Qataris


Ce projet, qui doit être opérationnel en 2017, nécessitera d’importantes quantités de gaz, estiment des experts, pour qui cette consommation affectera considérablement les capacités d’offre de l’Algérie sur le marché énergétique mondial.
L’Algérie et le Qatar ont signé un accord de partenariat pour la réalisation du complexe sidérurgique de Bellara (Jijel), a annoncé, jeudi à Alger, le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, Amara Benyounès. Au cours d'une conférence de presse animée conjointement par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et son homologue qatari, Khaled Bin Mohamed Al-Attia, M. Benyounès a déclaré que l'entreprise algérienne Sider et Qatar Steel ont procédé à la signature de manière “officielle et définitive” d'un accord de partenariat pour la réalisation d'un complexe sidérurgique dans la région de Bellara à Jijel. Selon le ministre, les travaux de réalisation de ce complexe, dont les négociations ont duré près de deux ans, seront lancés dans les “prochaines semaines”, précisant que la capacité de production de ce projet “important et stratégique” sera de 4,2 millions de tonnes par an. M. Benyounès a ajouté que l’aboutissement à la signature de cet accord  dénote la “très forte” volonté politique de l’Algérie et du Qatar et la “grande confiance” qui anime les deux parties, soulignant que le projet de Bellara constituait un “premier jalon” d'un partenariat “stratégique” entre les deux pays dans le domaine économique.
Il a affirmé, par ailleurs, que le projet n’a été confronté à “aucune entrave”, qualifiant de “normale” la durée prise par les négociations pour sa concrétisation. Pour rappel, au début du mois, M. Benyounès avait indiqué que “le complexe de Bellara se fera avec ou sans les Qataris”, car c’est un projet stratégique pour l’Algérie. “Je ne vois pas  pourquoi on ne le fera pas avec eux, mais si un problème se pose, nous pouvons le faire et nous devons le faire avec d'autres partenaires”, avait-il répondu aux journalistes qui l’ont interrogé sur les informations relatives à l’impact sur le projet du complexe sidérurgique de Bellara d’une éventuelle révision à la  baisse par le Qatar de ses investissements à l'étranger. Arrivé après les Français et les Chinois, le chef de la diplomatie qatarie, Khaled Bin Mohamed Al-Attia, semble tenir à ce projet. “La visite d'aujourd'hui est un indice de la transition de ce projet vers de nouvelles étapes”, a-t-il déclaré en marge de l’audience que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lui a accordée, malgré son agenda très serré.
L'investissement sera de deux milliards de dollars dans une première phase et permettra de produire deux millions de tonnes d’acier par an à partir de 2017. D’ici-là, les Qataris tiendront-il leurs engagements ? Selon certaines informations, le Qatar serait engagé dans une “remise à plat pour cause d’optimisation de ses investissements à l’étranger”. Mais au-delà, cet accord soulève plusieurs questions.
La première se rapporte au prix du gaz, principal input pour la production accordé aux Qataris.
C’est le Qatar qui a affaibli les capacités de négociations algériennes sur les prix du gaz. La Belgique, par exemple, n’a pas voulu renouveler, en 2006, l’accord d’approvisionnement en gaz avec l’Algérie, principalement à cause du prix offert par le Qatar.
En raison de la concurrence avec le Qatar, l’Algérie fait face aux fortes pressions de ses clients pour baisser le prix du gaz.
Les processus de renégociation et les révisions à la baisse du prix du gaz ou du GNL se sont multipliés, soit à l’amiable, soit par la voie d'arbitrage. Doha, qui louche sur les réserves pétrolières d’un autre pays arabe, en l’occurrence la Libye, risque d’accentuer cette pression.
Parallèlement, la consommation interne de gaz augmente rapidement. Elle pourrait exploser avec les nouveaux projets annoncés dans la pétrochimie. L’accord est plus politique qu’économique.

Liberté

La Foire de la production nationale : professionnels et consommateurs soulignent la qualité des produits électroménagers


L’industrie algérienne de l’électroménager et de l’électronique est en plein essor et ses produits s’alignent, aujourd’hui, en terme de qualité, dans le rang des produits fabriqués à l’étranger, selon de nombreux professionnels et consommateurs.
Les avis recueillis par l’APS lors de la Foire de la production nationale qui a réuni plus de 200 entreprises publiques et privées, ont été unanimes à relever l’amélioration de la qualité des produits électroménagers et électroniques notamment les téléviseurs, les tablettes, les nouveaux modèles d’écran de téléviseur et les computers.
La fabrication de ces produits s’appuie sur le montage dans des usines algériennes et en y intégrant parfois l’industrie nationale.
La chargée de communication à l’Entreprise nationale des industries électroniques (Enie) Siham Haili a indiqué à ce propos que l’industrie de ce type de produits évolue chaque jour au rythme du marché mondial et de la demande du consommateur algérien qui recherche la qualité.
Elle a précisé que les entreprises algériennes dans leur ensemble respectent les normes de sécurité et de qualité imposées par l’Etat et ne peuvent de ce fait commercialiser des produits de moindre qualité ou nuisibles à la santé du consommateur. Elle citera les produits de l’Entreprise nationale des industries électroménagers (Eniem) qui a remporté le prix algérien de la qualité 2013.
Certains consommateurs tiennent à acheter des produits électroménagers de fabrication locale, à l’instar de Ahmed (35 ans) qui a précisé être venu à cette foire spécialement pour s’offrir un troisième écran télé intelligent avec un bon rapport qualité/prix.
Il s’est dit très satisfait des deux premiers achetés estimant que ces produits n’ont rien à envier à ceux importés, un avis que partage volontiers Mohamed (50 ans) fasciné par les différents appareils exposés.
L’ensemble des visiteurs interrogés ont été unanimes quant à la qualité incontestable des produits locaux, affirmant que ces derniers sont garantis et répondent aux normes internationales de sécurité notamment, contrairement aux produits importés qui se sont souvent révélés inefficaces voire dangereux après leur utilisation.
De son côté, Ali Boukrouh, responsable commercial à l’entreprise publique "Sonaric" spécialisée dans l’industrie des appareils de chauffage et de climatisation a souligné que le consommateur était en train de revenir progressivement aux produits locaux qui ont prouvé leur résistance car il a pris conscience des risques encourus de l’utilisation de certains appareils d’importation.
Si certaines branches de cette industrie sont florissantes grâce à la multiplicité des producteurs, d’autres par contre peinent à répondre aux besoins du marché national notamment en matière d’appareils de chauffage.
Selon le responsable commercial de Sonaric, le manque de producteurs dans cette branche justifie le recours en permanence aux appareils d’importation qui, bien souvent, ne sont pas conformes aux normes de qualité et de sécurité.
Bien que la production électroménagère et électronique se soit imposée sur le marché national grâce à sa qualité et son efficacité, il n’en demeure pas moins que le consommateur trouve à redire quant à son aspect esthétique qui reste médiocre comparé aux produits d’importation.

APS

vendredi 20 décembre 2013

Agriculture saharienne : accorder davantage de facilités aux investisseurs


Les participants à une rencontre en marge du 9ème Salon de l’agriculture saharienne et steppique (Sud-Agral) ont mis l’accent, jeudi au terme de leurs travaux à El Oued, sur la nécessité d’accorder davantage de facilités aux investisseurs tout en leur fournissant une orientation étudiée susceptibles de leur permettre une exploitation idoine des techniques modernes en agriculture saharienne.
Ces techniques, ont-ils affirmé, portent notamment sur les modalités particulières d’utilisation, durant la période de croissance des cultures, des intrants agricoles, des fertilisants et autres produits phytosanitaires notamment, en vue de prémunir les plantes d’éventuelles pathologies, outre l’exploitation des matériels et outils agricoles dans les opérations de semis et de récolte.
Les expériences d’agrumiculture, des semences céréalières, des cultures de primeur, des plantes aromatiques et médicinales destinées à des fins industrielles, menées au niveau de certaines régions sahariennes, ont également été passées en revue par les participants.
Des agronomes ont, pour leur part, abordé les avantages de l’exploitation des techniques modernes dans le développement de l’agriculture saharienne dans des zones aux spécificités climatiques et géographiques distinctes de celles dans le nord du pays et des Hauts plateaux, précisant que les produits agricoles provenant de ces terres sahariennes sont susceptibles d’aider à approvisionner le marché national en légumes et fruits de primeur.
Placée sous le signe "Le Sahara, terre d’avenir", cette 9ème édition du salon de l’agriculture saharienne et steppique a été organisée par la société de communication "Krizaldi", en coordination avec la chambre d’agriculture de la wilaya d’El Oued.

APS

jeudi 19 décembre 2013

Seul le produit fabriqué localement est concerné : Retour du crédit à la consommation dès l’année prochaine

 
C’est officiel, le retour du crédit à la consommation pour les produits fabriqués localement se fera dès l’année prochaine (2014) selon les déclarations du ministre du Commerce


C’est officiel, le retour du crédit à la consommation pour les produits fabriqués localement se fera dès l’année prochaine (2014) selon les déclarations du ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada, qui accompagnait, hier, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, à l’inauguration de la Foire de la production nationale.
Le groupe chargé de mettre en place ce mécanisme est en train d’y travailler et un texte de loi est en préparation pour sa mise en œuvre. Tous les aspects entourant ce crédit à la consommation sont en train d’être peaufinés pour une meilleure organisation à commencer par l’établissement de la liste des entreprises et des produits éligibles, la durée du crédit en passant par les montants financiers et les modalités. «2014 verra le retour du crédit à la consommation mais pour les produits nationaux», a tenu à préciser le premier responsable du secteur du commerce. Ce dernier lancera un appel à l’adresse des entreprises les exhortant à faire des efforts de modernisation et d’amélioration de la qualité des produits étant donné que l’Etat met à leur disposition un outil de consommation pour booster leur production. Pour ce qui est du partenariat public-privé M. Benbada dira que le fait de réunir tous les opérateurs économiques ici à la foire est un grand pas. Il citera le Groupe industriel privé Amor Benamor qui a établi un partenariat avec l’Eriad Corso, un exemple à suivre pour les autres entreprises. «On est obligés de travailler ensemble, le monde économique ne connaît pas de barrières», fera savoir le ministre du Commerce. Ce dernier et concernant la régulation du commerce extérieur, indique que des dispositions seront mises en place pour interdire l’importation de produits fabriqués localement, rappelant par là même le déficit en outils de contrôle. D’ailleurs, et pour la mise en service du laboratoire national d’essai pour le contrôle de la qualité qui sera bientôt achevé, l’Algérie a sollicité l’expertise française. Pour élargir les capacités et améliorer les compétences algériennes, une délégation s’est rendue récemment au LNE (Laboratoire national d’essai) de France pour s’imprégner de son expérience. «Pour créer un climat de concurrence loyale nous sommes obligés de nous doter de ces équipements de contrôle.»
Enfin, le ministre du Commerce dira que l’Etat est en train de tout faire pour consolider le produit national à travers un ensemble de mécanismes mis en place. Le groupe de travail achèvera son rapport final d’ici la fin du mois. Un rapport pratique contenant 20 à 25 mesures urgentes à appliquer sur le terrain en 2014 sera également rendu pour la promotion du produit national à travers son amélioration pour le rendre compétitif par rapport au produit étranger, mais également à travers la régulation du marché, et en investissant dans l’information économique en constituant des bases de données pour les filières d’activités, notamment au niveau du secteur privé. «L’information économique est très importante pour construire une économie nationale forte», conclut le ministre du Commerce.
La Tribune

mercredi 18 décembre 2013

Alliance entre le français Mecatherm et le groupe privé Benamor : La première boulangerie industrielle opérationnelle en février prochain

La première boulangerie industrielle en Algérie entrera en production en février prochain après l'acquisition récente de trois lignes de production, a indiqué lundi Mohamed-Laïd Benamor, P-DG du groupe Amor Benamor, propriétaire de la future usine. Ce groupe agroalimentaire privé a conclu récemment un accord avec le groupe français des équipements pour la boulangerie industrielle Mecatherm pour l'acquisition de trois lignes de production, dont deux lignes pour les baguettes de pain normal et une autre pour le pain spécial, a souligné M. Benamor lors d'un point de presse organisé en marge de la visite à Alger d'une délégation d'hommes d'affaires français. Première du genre en Algérie, cette usine, implantée sur le site de l'Eriad Corso (Boumerdès), produira, une fois opérationnelle, quelque 150 tonnes de pain par jour, destiné à contribuer à la satisfaction de la demande croissante des Algériens en quantité et en qualité de cette denrée. L'accord permet également un transfert de savoir-faire et de la compétence,  ainsi qu'une formation spécialisée pour le personnel du groupe algérien, a indiqué pour sa part, Agnès Guillard, représentante de la société Mecatherm pour qui “ce partenariat symbolise une coopération réussie entre une PME française tournée vers l'Afrique et un acteur dynamique du secteur privé africain capable d'accompagner les enjeux socioéconomiques de son pays”. En 2012, le groupe privé Benamor a acquis 60% du capital de l'Eriad Corso et compte investir quelque 100 millions d'euros pour moderniser et réhabiliter les installations de ce complexe fermé depuis plusieurs années.
 
Liberté

LA FOIRE DE LA PRODUCTION ALGÉRIENNE S'OUVRE AUJOURD'HUI : Plus de 200 exposants attendus

Une excellente opportunité pour exposer les potentialités des entreprises algériennes
 
Cette manifestation est une opportunité pour exposer les potentialités des entreprises algériennes.

La 22e édition de la Foire de la production algérienne, sera inaugurée aujourd'hui au Palais des expositions des Pins maritimes d'Alger (Safex) et s'étendra jusqu'au 22 de ce mois.
placée sous le thème «L'industrie algérienne: les défis de la relance», cet événement est considéré comme un moyen unique pour exposer les potentialités des entreprises algériennes, leur évolution et leurs ambitions sur le marché national et également à l'exportation. De même, la nécessité d'une relance économique réelle basée sur des investissements productifs, qui génèrent des postes d'emploi et la richesse. Pas moins de 208 exposants prendront part à cette édition dont 65 entreprises publiques et 143 autres privées.
D'ailleurs, les salons de la production algérienne seront: le Salon des industries manufacturières, le Salon des industries électriques, électroniques et de l'électroménager, le Salon des industries mécaniques, métallurgiques et sidérurgiques, le Salon des industries chimiques et pétrochimiques, le Salon des services ainsi que le Salon expo finances. Lors de la conférence animée, hier, le secrétaire général du ministère du Commerce, Aïssa Zelmati a déclaré que cette édition constitue une opportunité pour atteindre les objectifs tracés et elle représente aussi la locomotive de l'économie nationale. M.Zelmati a aussi salué les efforts fournis par les entreprises algériennes, tout en indiquant la nécessité de satisfaire le marché national. A propos de la dépendance de l'économie algérienne des hydrocarbures, M.Zelmati a déclaré: «Nous voulons pousser vers le haut les exportations hors hydrocarbures.» Par ailleurs, le secrétaire général du ministère du Commerce a fait savoir que le consommateur algérien peut, à travers ce genre de manifestations, mesurer le niveau de performance des produits locaux, c'est d'ailleurs à ce sujet que M.Zelmati a annoncé que prochainement des salons spécialisés seront mis au point. Concernant les partenariats. M.Zelmati a affirmé que son département était d'accord pour les partenariats multiformes public-privé.
De même, il a déclaré que la Safex a été chargée de construire des annexes régionales pour abriter les événements régionaux et que le financement est assuré par les banques avec un taux d'intérêt «bonifié». En outre, il a précisé que plusieurs produits tels que les produits cosmétiques et les produits domestiques ménagers, sont soumis à des autorisation préalables. Concernant les investisseurs étrangers, le secrétaire général du ministère du Commerce a estimé leur venue dans le pays comme «bénéfique».
Quant au directeur de la promotion et de la coopération à la Safex, M.Mouloud Slimani, il a assuré que l'enceinte répondait aux normes internationales. Pour cette 22e édition, un engouement particulier a été porté par les entreprises nationales pour cet événement, d'ailleurs une augmentation d'environ 50% en termes de nombre d'exposants par rapport à l'édition précédente 2012 a été constatée.

L'EXPRESSION

LE PATRON DU FCE L'A AFFIRMÉ HIER, : "Les investisseurs français sont résistants"

«L'instabilité juridique préoccupe les investisseurs français. C'est pourquoi ils ont appelé à ce que l'Algérie confirme son orientation», a affirmé M. Hamiani.

Bien que neuf accords de coopération dans divers domaines aient été signés entre l'Algérie et la France lors de la réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau qui s'est tenu, avant-hier à Alger, les Français ont dressé une liste de griefs à leurs homologues algériens. C'est ce qu'a déclaré, hier, le président du FCE (Forum des chefs d'entreprise), Réda Hamiani, sur les ondes de la Radio algérienne la Chaîne III. «L'instabilité juridique préoccupe les investisseurs français. C'est pourquoi ils ont appelé à ce que l'Algérie confirme son orientation», a affirmé M. Hamiani, tout en ajoutant que «ce n'est pas à chaque année et à travers la loi de finances qu'on va encore modifier les règles du jeu». La deuxième remarque qui a été adressée aux responsables algériens, selon le même interlocuteur, concerne le poids excessif d'une bureaucratie» qui est devenue «le cheval de bataille des autorités algériennes dans la mise en oeuvre de la politique de simplification de procédures et d'allégements», a-t-il souligné. L'autre point noir évoqué par M.Hamiani est celui de l'existence du secteur informel. «Il marque une grande emprise sur le marché et une concurrence déloyale», a-t-il déploré.
Concernant la vision actuelle des Français sur la loi des 49-51%, M. Hamiani a indiqué que ce problème ne se pose plus. «Depuis 2009, la loi des 49-51% n'est plus une contrainte pour les Français. Cette loi aujourd'hui est très bien digérée par les grands groupes», a-t-il souligné. La crise que connaissent l'Europe, en générale, et la France, en particulier, a poussé les Français à venir se déployer en Algérie. «Cette crise est une opportunité pour nous, qu'ils viennent trouver chez nous un relais de croissance», a estimé M.Hamiani. Pour lui, ils n'ont pas beaucoup de choix. «L'Algérie est le seul pays stable dans la région» a-t-il expliqué. Dans le même contexte, il a ajouté que le pays offre beaucoup davantages aux investisseurs. «Le pays est le plus grand marché, il a les moyens pour son ambition industrielle, il existe un modèle de consommation qui est très inspiré du modèle de consommation occidental, mais surtout un budget d'équipement colossal» a-t-il précisé. Il a, en outre, ajouté que le pays est également confronté à de gros besoins, notamment en matière de logements, santé et transport. Ceux-ci sont des ingrédients, selon Hamiani, qui «vont attirer de nombreux investisseurs français».
Une autre problématique qui a été soulevée par le président du FCE, est celle de la composition du tissu industriel du pays. «Il est constitué de 95% de TPE (très petites entreprises). Des 650 000 entreprises existantes, seulement une centaine sont des champions. Ce n'est pas suffisant», a-t-il déploré. Avec la politique d'ouverture qui va ramener une concurrence rude,
M. Hamiani a estimé qu'«il est important que les entreprises algériennes se renforcent pour affronter cette compétition. Il faut plus de grandes sociétés, qu'elles soient plus agressives, ouvertes, c'est le grand défi des années à venir», a-t-il enchainé. Un réel décalage face aux 80 entreprises françaises qui accompagnent le Premier ministre français qui sont d'une taille extrêmement importante.
Un décalage que le président du FCE souhaite corriger avec le temps. Dans un autre volet, M.Hamiani a fait savoir que 450 entreprises françaises présentes en Algérie «ont permis la création de 40.000 emplois directs et 130 000 emplois indirects». Pour ce qui est des échanges commerciaux entre les deux pays, il a indiqué qu'ils sont estimés à plus de 12 milliards d'euros par an, soit 12.5% de l'importation globale du pays. Chose qui démontre, d'après notre interlocuteur, le poids important de la France dans notre économie.
Dans un autre registre, M.Hamiani a évoqué le pacte économique qui sera présenté à la prochaine tripartite. Il a indiqué, à cet égard, que «c'est une sorte de feuille de route pour ramener notre économie vers plus d'union sociale et vers un modèle de croissance plus performant». Pour la réactivation de l'industrie locale qui peine à s'affirmer à cause de l'importation, Hamiani a précisé que celle-ci se fera avec le développement du secteur public et le secteur privé.

APS

mardi 17 décembre 2013

Algérie-France : une feuille de route "ambitieuse" répondant à une volonté commune (communiqué conjoint)

L’Algérie et la France ont tracé une feuille de route "ambitieuse" répondant à la "volonté commune" de hisser le niveau de leurs rapports à la hauteur des potentialités des deux pays.
"Afin de réaliser les objectifs qui leur ont été assignés par les plus hautes autorités algériennes et françaises, les deux parties ont passé en revue les multiples volets de la relation bilatérale et ont tracé une feuille de route ambitieuse qui répond à la volonté commune de hisser le niveau des rapports algéro-français à la hauteur des potentialités des deux pays et aux attentes des peuples algérien et français", souligne un communiqué conjoint mardi à l’issue de la visite du Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, en Algérie.
La première session du Comité intergouvernemental algéro-français a été l’occasion pour les deux parties de "faire un point de situation de leurs relations bilatérales et de dégager de nouvelles perspectives à même de donner à leurs rapports le caractère exceptionnel que le président Abdelaziz Bouteflika et le président François Hollande se sont engagés à leur conférer".
Les deux parties ont procédé aussi, lors de leurs entretiens, à "un large échange de vues sur les questions d’actualité régionale et internationale d’intérêt commun", relevant à cette occasion, "une grande convergence entre les positions respectives des deux pays et un potentiel réel pour le renforcement de leur dialogue politique".
"Ces échanges ont également permis de conforter le partenariat algéro-français au service de la paix, de la stabilité et de la prospérité à l’échelle régionale, dans l’espace euro-méditerranéen et au niveau international", souligne le communiqué conjoint.
APS

Nicole Bricq relève les avancées accomplies par l’Algérie dans le secteur des transports


La ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq a souligné lundi à Alger la disponibilité des entreprises françaises à accompagner l’Algérie dans ses efforts pour moderniser le secteur des transports à travers un transfert de technologies, relevant les avancées accomplies jusque-là par le pays.
"Les entreprises françaises détiennent un savoir-faire qu’elles sont prêtes à proposer à l’Algérie pour faire face à sa demande dans le domaine du transport", a indiqué Nicole Bricq lors d’un atelier sur le sujet tenu à l’occasion de la visite officielle en Algérie du Premier ministre français, Jean Marc Ayrault.
"Nous réunissons l’ensemble de l’excellence française car il y a une offre et on est capable de faire face à la demande" dans le domaine du transport, a-t-elle ajouté.
La ministre qui s’exprimait en présence du ministre des Transports, Amar Ghoul, s’est dite "impressionnée par l’avancée" des lignes du métro d’Alger et d’Oran ainsi que par les réalisations dans le domaine du tramway, du téléphérique, et des chemins de fer.
"On veut bâtir des partenariats industriels et un partenariat public-privé qui permet le transfert de technologies et de compétences" avant de s’étendre au domaine de la formation pour élever le niveau de la main-d’œuvre, a-t-elle encore souligné.
Mme Bricq a mis en exergue le savoir-faire des entreprises françaises dans l’exploitation du transport, citant pour exemple l’expérience de la RATP.
Evoquant la concurrence étrangère dans le secteur qu’elle juge néanmoins "normale", la ministre française a affirmé que les entreprises françaises sont capables d’accompagner les Algériens dans la mobilité urbaine et le transport de proximité ainsi que dans le ferroviaire.
Elle a estimé que toutes les conditions sont réunies pour "travailler dans le cadre d’un partenariat public-privé".
Les travaux de cet atelier sur les transports qui a regroupé les responsables algériens du secteur avec les responsables des grandes entreprises françaises, spécialisées dans le domaine se poursuivent à huis clos.

APS

Mascara : Sellal et Ayrault visitent la cimenterie d’Oggaz


Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et son homologue français, Jean-Marc Ayrault, ont visité mardi la cimenterie de la région d’Oggaz, dans la wilaya de Mascara.
Accueillis par les autorités locales et les responsables de cette usine, représentant un investissement du groupe français Lafarge, les deux Premiers ministres ont visité les différentes parties de cette installation et suivi les explications données notamment au sujet de la protection de l’environnement et de la récupération des déchets.
Dans ce contexte, M. Sellal a suggéré aux responsables de l’usine l’utilisation des déchets de la station de dessalement d’eau de mer de la wilaya voisine de Mostaganem, dans la fourniture d’une partie de l’énergie utilisée par la cimenterie.
Cette cimenterie a réalisé des résultats positifs dans la production de ce matériau de construction, très demandé sur le marché national, concrétisant un investissement réussi et profitable pour les deux pays.
Selon les données communiquées par les responsables de l’usine, celle-ci a contribué, ces dernières années, à la couverture de 15 % des besoins du marché national par une production dépassant 3 millions de tonnes/an et à l’exportation entre 50.000 et 100.000 tonnes de ciment blanc. Implantée au nord de la wilaya de Mascara non loin des ports d’Oran et de Mostaganem, cette usine s’est lancée dans la production du ciment blanc et gris, respectivement en 2007 et 2008. La réalisation de la chaîne de production du ciment gris (2,5 millions de tonnes/an) a nécessité un investissement de 25,35 milliards DA et les travaux ont duré 20 mois. Les coûts de réalisation de la chaîne de production du ciment blanc (550.000 tonnes/an) ont atteint 13,65 milliards de dinars. Les responsables de la cimenterie ont annoncé un investissement de 3 milliards DA depuis 2008 dans le cadre du développement et de l’augmentation de la production. L’usine a généré 590 postes d’emploi directs et 600 autres indirects contribuant aussi à la formation de la main d’£uvre et accordant un intérêt à la formation continue à travers l’école de santé et de sécurité implantée sur site. La direction de la cimenterie s’intéresse au transfert de l’expérience aux travailleurs et cadres par une formation intensive conformément aux normes internationales de production adoptées par la société Lafarge, une formation d’équipes locales de gestion au titre d’un programme de développement appelé "compétences", ainsi qu’à l’échange d’expériences et à un programme de jumelage avec des cadres d’autres sites de production de cette firme à travers le monde. Elle contribue également à la formation de maçons au titre du programme "mon métier" en collaboration avec des universités, des associations et des collectivités locales. La cimenterie Lafarge accorde en outre une importance au volet protection de l’environnement. Elle est la première usine de ciment qui récupère ses déchets, réduit la quantité de poussière émanant de ses unités et adopte l’économie d’eau. Elle compte se lancer, dans les prochaines semaines, dans l’incinération des déchets.

APS

Usine Renault-Algérie : "un partenariat de colocalisation exemplaire" (Montebourg)

L’usine Renault-Algérie constitue "un partenariat de co-localisation exemplaire", a déclaré mardi à Oran le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg.
L’usine Renault-Algérie est "un partenariat de co-localisation exemplaire, gagnant pour la France, gagnant pour Renault et gagnant pour l’Algérie", a indiqué M. Montebourg dans une déclaration à la presse en marge de la visite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et de son homologue français, Jean-Marc Ayrault, sur le site de cette usine implantée à Oued Tlélat.
"Le gouvernement (français) a veillé à ce qu’il n’y ait pas de clause de réexportation des véhicules produits ici (usine de Oued Tlélat) vers la France de manière à ce que ce soit un partenariat gagnant-gagnant", a fait savoir M. Montebourg, ajoutant que "la France et l’Algérie s’unissent à travers Renault pour conquérir des marchés nouveaux en Afrique".
Il a expliqué à ce titre que "le choix qui a été fait est de construire ici (en Algérie) une usine qui va développer des véhicules pour l’Afrique et le monde arabe, puisque la Clio Symbol est aujourd’hui vendue exclusivement en Afrique et pas en Europe".
"Renault est numéro 1 en Algérie. C’est un marché en grande croissance", a encore rappelé le ministre français du Redressement productif.
La sortie du premier véhicule Renault (Clio Symbol) "made in Algeria" est prévue le 20 novembre 2014 à partir de l’usine d’Oued Tlélat.

APS

Sellal et Ayrault visitent le chantier de l’usine "Renault Algérie" d’Oran :


Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et son homologue français, Jan-Marc Ayrault, ont effectué mardi une visite au chantier de l’usine de montage de véhicules "Renault Algérie", située dans la localité d’Oued Tlélat, dans la wilaya d’Oran.
Sur place, les deux Premiers ministres ont suivi une présentation technique sur l’état d’avancement des travaux de ce projet, lancés en septembre dernier.
Matérialisant l’accord signé le 19 décembre 2012 à Alger à l’occasion de la visite d’Etat du président français, François Hollande, la construction de l’usine Renault-Algérie met en partenariat la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) et le Fonds national d’investissement (FNI), côté algérien, et la marque au losange, côté français.
La partie actionnaire algérienne est majoritaire dans ce partenariat (51%) qui a donné naissance à la société mixte Renault-Algérie Production (RAP) afin d’assurer la mise en œuvre de cet important investissement.
Entamés en septembre dernier, les travaux de réalisation de l’usine Renault-Algérie évoluent au rythme convenu par les partenaires qui ont choisi d’implanter le site de production sur un terrain de 151 ha à Oued Tlélat dont 20 réservés pour la sous-traitance. Ce site est jugé propice en raison de la vocation industrielle de cette daïra située à une vingtaine de km au sud-ouest de la ville d’Oran.
Sa proximité du site portuaire de la capitale de l’Ouest constitue également un atout mis à profit par les pouvoirs publics pour la création d’un port sec, attenant à l’usine, à même de faciliter les formalités douanières et la livraison dans les meilleurs délais des équipements.
L’acheminement par voie ferroviaire à partir du port d’Oran figure aussi parmi les solutions destinées à pérenniser la dynamique économique locale impulsée par cet investissement générateur de centaines d’emplois directs et indirects en plus des autres opérations induites par l’attractivité territoriale impactée notamment en matière d’habitat et d’équipements publics.
La sortie de la première voiture Renault-Algérie de l’usine d’Oued Tlélat est prévue en novembre 2014, avec un volume initial de production fixé à 25.000 véhicules/an et qui sera porté au triple à partir de 2019.
La première phase générera à elle seule 350 emplois directs, avec intégration d’un tissu de sous-traitance local, tandis que d’autres compétences seront forgées en perspective de l’augmentation du rythme de production, et ce, à la faveur d’un programme de perfectionnement qui sera mis en œuvre au niveau du Centre de formation professionnelle d’Oued Tlélat.
Le modèle de la marque au losange "made in Algeria" sera celui de la "nouvelle Symbol" qui aura une qualité égale, voire supérieure à celle produite dans d’autres pays, soutiennent les responsables de la société Renault-Algérie Production.

APS

Rencontre hier des entrepreneurs des deux pays sous l’égide du FCE et du MEDEF : “L’Algérie et la France cherchent la même chose”

“Redresser l’appareil industriel dévasté par la crise européenne, c’est la mission de la France. Construire une place importante de l’industrie dans l’économie algérienne, c’est la mission de l’Algérie et nous pouvons faire cela par une alliance bien pensée, ensemble”, a expliqué le ministre français du Redressement industriel.

“Mon pays, qui est en train de reconstruire son appareil économique par l’engagement de réformes, affiche une ferme volonté de moderniser et de diversifier son économie en l’adaptant progressivement aux réalités du monde aujourd’hui. Ce défi constitue un motif valable et suffisant pour engager des actions de partenariat avec des pays amis, comme la France”, a indiqué le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, Amara Benyounès, en s’adressant aux chefs d’entreprise français, à l'ouverture d'une rencontre économique regroupant les opérateurs des deux pays, organisée hier par le FCE et le Medef International à l’hôtel El-Aurassi (Alger). M. Benyounès a estimé que l’Algérie et la France, qui appartiennent au même espace géopolitique, “sont deux partenaires qui non seulement se connaissent bien, mais réunissent tous les facteurs de complémentarité, du point de vue des richesses naturelles, des moyens financiers, du savoir-faire et des ressources humaines”.
Le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement a indiqué que l’Algérie, “qui s’inscrit depuis quelques décennies dans une logique d’ouverture économique, affiche un besoin en matière d’investissement dans les domaines des nouvelles technologies de l’information, de l’agriculture, de la formation professionnelle, de la santé, de l’énergie...”. M. Benyounès précise qu’une nouvelle politique de relance industrielle a été lancée, mettant en avant des activités comme la mécanique, l’électroménager, l’électronique, la production pharmaceutique, le textile, les matériaux de construction, les câbleries et les équipements électriques.
Si le ministre du Développement industriel et de la Promotion de  l'investissement a relevé le besoin d’investissement de l’Algérie, son collègue du Commerce, Mustapha Benbada a reproché aux Européens d’avoir failli à leur engagement. “En signant l’accord d’association avec l’Union européenne, l’Algérie attendait de la part de ses partenaires européens un apport conséquent en investissement, devant lui permettre de mettre à niveau son économie. Néanmoins, force est de constater qu’après plusieurs années de mise en œuvre, l’économie algérienne est encore peu diversifiée et ne dispose pas de secteurs de production à forte valeur ajoutée”, a-t-il déploré.
Toutefois, le ministre du Commerce se réjouit des “efforts fournis par la communauté d’affaires, spécialement française, ces dernières années, à travers des projets de partenariat très prometteurs”.

“La France entend rester le premier partenaire économique de l’Algérie”

Le message des ministres algériens a été bien décrypté par les ministres français. La ministre française du Commerce extérieur relève que c’est son quatrième déplacement en Algérie depuis sa nomination. Pour elle, c’est le signe de la priorité que le gouvernement français accorde au partenariat économique avec l’Algérie. “La France entend rester à la première place des partenaires économiques de l’Algérie”, a indiqué Mme Nicole Bricq, précisant que son pays ne craint pas la concurrence.
La ministre française du Commerce extérieur a fait le bilan du chemin parcouru depuis une année. “Nous avons rétabli un canal de dialogue régulier  d’État à État. Nous avons donné corps au partenariat industriel et productif. Nous avons lancé des projets d’investissement concrets. Nous avons inversé la tendance s’agissant de la présence des petites et moyennes entreprises françaises et puis nous avons posé des nouveaux jalons dans de nouveaux secteurs”, a relevé Mme Nicole Bricq. “Nous sommes passés du temps des contentieux au temps des projets. Nous avons voulu qu’ils soient concrets, ils le sont”, a-t-elle ajouté, évoquant la signature de sept accords. “Plusieurs projets concernant la formation professionnelle, la qualité, la normalisation, la métrologie sont engagés”, a-t-elle souligné.
“Une nouvelle page est ouverte et nous sommes en train de l’écrire”, a-t-elle ajouté, citant la construction de l’usine Renault à Oran, la nouvelle usine de Sanofi à Sidi-Abdallah, l’unité de production de gaz industriel d’Air Liquide, la poursuite des investissements par le cimentier Lafarge avec ses partenaires algériens… “Ce sont des exemples très concrets de coopération”, a-t-elle estimé.

Arnaud Montebourg rêve de voir des entreprises algériennes investir en France
Mme Nicole Bricq relève, également, le retour des PME françaises en Algérie. À son arrivée au ministère, Mme Nicole Bricq avait fait le constat d’une “grave” diminution de la présence des PME françaises sur le marché algérien, 30% entre 2005 et 2011. “Sur 50 dossiers potentiels de partenariats commerciaux, industriels et technologiques, 20 ont déjà notoirement avancé”, a annoncé la ministre française.
Pour les nouveaux secteurs, la France souhaite mettre en place un partenariat global avec l’Algérie dans le secteur de la santé, qui couvre aussi bien les biens d’équipements, l’exploitation, la formation que l’échange d’expérience.
Un groupe de travail conjoint a été constitué. Le deuxième futur axe de travail concerne l’agroalimentaire.
Pour le ministre français du Redressement industriel, Arnaud Montebourg, “la France et l’Algérie cherchent la même chose”.  “Redresser l’appareil industriel dévasté par la crise européenne, c’est la mission de la France et c’est la mienne par ailleurs. Construire une place importante de l’industrie dans l’économie algérienne se libérant des hydrocarbures, c’est la mission de l’Algérie et nous pouvons faire cela par une alliance bien pensée, ensemble”, a-t-il expliqué. M. Montebourg estime que les économies des deux pays sont en mesure de construire cette complémentarité, faisant l’éloge du concept de co-localisation. “Mon rêve personnel est de voir de grandes entreprises algériennes venir distribuer et produire en France”, a-t-il lancé.

Plusieurs accords de coopération technique signés

M. Dehimi, du ministère du Développement industriel, a annoncé la création de quatre écoles en Algérie en partenariat avec de grandes écoles françaises : l’École nationale des métiers de l’industrie, l’Institut supérieur de logistique,  l’École nationale de l’économie industrielle et une école de management francophone.
M. Dehimi évoque aussi deux autres accords, dont l’un entre l’Ianor et Afnor, en matière de normalisation et de formation de formateurs. En tout, six protocoles d’accord ont été signés hier. Concernant l’industrie, la partie algérienne a identifié une trentaine de projets, dont une dizaine dans la sous-traitance, dans les secteurs de la mécanique, de la chimie, des industries manufacturières, la construction métallique et l’électricité.
Sur cette trentaine de projets industriels, il y a eu la signature d’un accord dans la construction navale. Jean-Louis Levet, le Haut responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, a affirmé qu’il avait toujours considéré que pour la France l’axe Paris-Alger devait être aussi important, en Méditerranée, que l’axe Paris-Berlin au sein de l’Union européenne. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s’est félicité de “l'évolution appréciable que connaissent les projets d'investissement communs lancés par l'Algérie et la France”.
Le Premier ministre a indiqué que plusieurs “success stories” témoignant de cette remarquable évolution dans les relations économiques existent aujourd’hui, dans le domaine pharmaceutique, soulignant que l'Algérie “demeure disposée à accroître ces exemples de réussite”.
De son côté, le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, affirme que les engagements de “la déclaration d’Alger ont été tenus”. M. Jean-Marc Ayrault, qui a évoqué la  “convergence d’intérêts”, souligne que “l’Algérie est bien plus qu’un marché proche pour la France et ses entreprises. L’Algérie est avant tout un partenaire.”
 
Liberté

AVANTAGES COMPARATIFS DU MARCHÉ ALGÉRIEN : "La stabilité politique fait la différence"

Abdelmalek Sellal et Ayrault étaient, hier, face au Medef et le FCE.

Tout en reconnaissant la complexité de la tâche qui est la transition vers l'économie productive mais aussi l'urgence de changer le cap, le Premier ministre offre toutes les garanties à son homologue français et le Medef international. Le passage d'une économie adossée totalement au pétrole à une économie diversifiée «revêt pour l'Algérie un caractère d'urgence, qui peut être mutuellement profitable», a déclaré, hier, à Alger le Premier ministre Abdelmalek Sellal, lors de son intervention à la clôture des travaux de la septième rencontre économique algéro-française tenue à l'hôtel El-Aurassi. Cette transition regardée parfois avec «scepticisme» et «incrédulité» par certains observateurs, est pourtant très bien amorcée en vue des résultats plus qu'encourageants enregistrés en un laps de temps très court. A des facteurs matériels disponibles s'ajoutent, souligne-t-il «une volonté politique sans précédent et l'engagement déterminé de la totalité des acteurs qu'il s'agisse des autorités centrales ou locales, des entreprises publiques et privées et les organisations patronales et syndicales». Affichant toujours plus de garanties aux opérateurs français, il poursuit: «Ce consensus très fort a été perçu positivement par beaucoup de nos partenaires qui répondent favorablement à nos propositions industrielles.» Des dizaines de projets de différentes dimensions sont en phase de réalisation dans différents secteurs industriels. PME et PMI françaises, comme les grandes entreprises restent parmi les plus intéressées et méritent notre encouragement, car la place de notre partenaire majeur qui est la France est évidente. Vos entreprises bénéficient d'un savoir-faire technologique et industriel reconnu pouvant répondre à nos besoins et ce, en préservant l'emploi aussi bien en France, qu'en Algérie. C'est, conscient de toutes ces opportunités, que nous abordons l'avenir de notre coopération avec un esprit d'ouverture et ambition réaffirmées de lui donner un caractère d'exception dans tous les sens du terme. «L'Algérie a les moyens de sa politique», indique Sellal. «Elle dispose, selon lui, de capacité d'investissement d'un marché porteur, d'un potentiel industriel sous-utilisé, d'infrastructures de qualité. Notre système financier et bancaire évolue et il est disponible pour accompagner les projets réalisés en partenariat et visant la production de la richesse et la création de l'emploi durable. L'ensemble de ces facteurs est consolidé par une stabilité politique et sociale qui nous autorise aujourd'hui à envisager sereinement notre avenir avec optimisme. Construire ensemble un partenariat d'exception que nous sommes conviés à une exception positive qui deviendra la règle à travers une coopération rénovée qui concernera tous les secteurs d'activité. L'Algérie est en marche pour rejoindre les pays émergents et réaliser une croissance à deux chiffres. Mais nous sommes à la fois prudents et modestes, car nous mesurons la complexité de cette tâche.» «Un véritable dialogue économique de haut niveau a été instauré avec la première réunion du comité mixte économique franco-algérien, le 28 novembre dernier», a indiqué de son côté le Premier ministre français. Il estime que tous les engagements de la Déclaration d'Alger ont été tenus. Et ce bilan, fait-il savoir «constitue un motif de grande satisfaction». Tout en citant les différents axes de coopération, le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, indiquera que les mesures prises par le gouvernement algérien ne peuvent que favoriser nos échanges, en améliorant l'environnement des affaires et en renforçant la sécurité juridique. L'ambition du gouvernement français, est-il noté «est de faire en sorte que la France maintienne sa position de premier partenaire économique de l'Algérie».

L'EXPRESSION

lundi 16 décembre 2013

Le Premier ministre français souhaite voir l’Algérie investir en France


Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, a indiqué, lundi à Alger, que son pays souhaitait voir l’Algérie investir en France, en assurant que les deux pays ont la capacité de devenir "des partenaires plus engagés".
"Je souhaite que l’Algérie en décide ainsi. Nous avons la capacité de devenir des partenaires plus engagés. Je peux vous dire que c’est la volonté des deux gouvernements d’aller dans cette direction", a-t-il déclaré au cours d’un point de presse qu’il a animé avec son homologue algérien Abdelmalek Sellal.
Le Premier ministre français a estimé que l’Algérie devrait développer des investissements en France, affirmant que son pays partageait avec l’Algérie le concept d’un partenariat basé sur la co-localisation qui consiste à encourager des entreprises françaises à s’installer, tout en préservant leurs activités en France.
Il a cité à ce titre le projet Renault en Algérie comme un nouveau modèle de coopération basée sur la co-localisation que les deux pays veulent élargir aux autres secteurs.
M. Ayrault a souligné, à ce propos, que la Déclaration d’Alger signée en décembre 2012 par les présidents Abdelaziz Bouteflika et François Hollande a créé une nouvelle dynamique de coopération entre les deux pays.
"Les relations de confiance tissées depuis un an, nous permettent d’ouvrir dans un climat apaisé de nouvelles perspectives pour un partenariat qui soit à la fois ambitieux, d’égal à égal et qui soit surtout à la hauteur des liens qui unissent nos deux pays et nos deux peuples", a-t-il indiqué.
De son côté, M. Sellal a fait savoir que la première réunion du comité intergouvernemental de haut niveau a permis d’évaluer l’ensemble de la coopération bilatérale et les projets en partenariat qui devraient être mis en œuvre. "Aujourd’hui on peut franchement dire qu’on a très bien avancé (...) pour renforcer la coopération entre les deux pays", a enchaîné M. Sellal.
Le Premier ministre a relevé que les deux pays ont réussi, en une année, à mettre en place plusieurs projets de partenariat, citant le projet Renault qui va entrer en production dès novembre 2014 avec un réseau de sous-traitants algériens.
L’Algérie et la France ont signé lundi neuf accords de coopération dans divers domaines au cours de la première réunion de leur comité intergouvernemental.

APS

Promouvoir un partenariat économique durable entre l’Algérie et la France (organisations patronales)

Les responsables des organisations patronales algérienne et française ont relevé lundi à Alger la nécessité de promouvoir les relations entre les communautés d’affaires des deux pays en établissant un partenariat sérieux et durable.
Selon le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Reda Hamiani, les autorités des deux pays se sont fixées l’objectif de "réaliser la maximum d’intégration" entre leurs économies respectives pour établir "un partenariat d’exception" à long terme.
"Nos partenaires savent que nous souhaitons développer des capacités productives et reconstruire une industrie nationale forte et compétitive basée sur le transfert de connaissance", a déclaré M. Hamiani au cours de la rencontre économique regroupant les hommes d’affaires algériens et français.
Le président du FCE s’est, en outre, félicité de "l’excellence des relations économiques algéro-françaises" qui revêtent un caractère officiel depuis 2004 avec la mise en place de relations de partenariat entre les entreprises algériennes et françaises.
Le président de l’organisation patronale française Medef International, Jean Burelle, a, quant à lui, affirmé "l’adhésion des entreprises françaises à la volonté du gouvernement algérien de développer l’économie et relancer la production".
"La rencontre d’aujourd’hui s’inscrit dans la continuité de cette perspective", a-t-il indiqué, mettant l’accent sur "la nécessité de mettre en place un cadre juridique stable pour assurer la durabilité des investissements et du partenariat".
La création de l’emploi constitue l’autre volet visé par le développement du partenariat économique entre Alger et Paris, a fait remarqué M. Burelle, affirmant que ce volet est "le souci commun partagé par les deux pays".
Organisée conjointement par le Forum des chefs d’entreprise (FCE) et l’organisation patronale française MEDEF International, la rencontre d’affaire algéro-française se tient à l’occasion de la première réunion du Comité gouvernemental bilatéral de haut niveau, institué par la Déclaration d’Alger ayant sanctionné la visite d’Etat du président français François Hollande en Algérie en décembre 2012.
Cette rencontre sera, par ailleurs, sanctionnée par la signature d’une série d’accords, notamment dans les domaines de la normalisation, la métrologie, la formation dans les métiers de l’industrie et du management, selon une source proche du dossier.

APS

 

Jean-Marc Ayrault en Algérie pour relancer les échanges économiques

Jean-Marc Ayrault lors de sa visite à Alger.

Le premier ministre a entamé ce lundi à Alger une visite de deux jours. Il est accompagné de neuf ministres pour relancer les échanges entre les deux pays, mis à mal par la concurrence chinoise.

C'est une visite très économique que Jean-Marc Ayrault entame ce lundi en Algérie. Un an après François Hollande, le premier ministre se rend ce lundi à Alger puis demain à Oran. Il est accompagné de neuf ministres, dont Manuel Valls (Intérieur), Arnaud Montebourg (Redressement productif) et Vincent Peillon (Education). À leur côté, une délégation de 80 chefs d'entreprises dont Martin Bouygues, Pierre Mongin (RATP), ou encore les dirigeants d'Alstom et de Renault. Objectif affiché: redonner un second souffle aux relations commerciales entre les deux pays.
La visite se traduira par la première réunion du «Comité intergouvernemental de haut niveau», chargé du suivi des échanges entre les deux pays. Cette instance sera présidée par Jean-Marc Ayrault et son homologue algérien, Abdelmalek Sellal. «Cela peut paraître un peu formel, mais c'est très utile, ça donne une impulsion à des dossiers qui trainent parfois depuis des mois», explique-t-on dans l'entourage du premier ministre.
Jean-Marc Ayrault clôturera également ce lundi un Forum économique à Alger qui réunira 400 chefs d'entreprises des deux pays. «Ce sera l'occasion pour nous de rappeler notre ambition commune pour le volet économique de notre relation», a précisé le premier ministre dans un entretien au journal algérien El Watan . Jean-Marc Ayrault va également visiter plusieurs sites comme la cimenterie de Lafarge à Oggaz ou l'usine Renault de Oued-Tlelat, censée illustrer la philosophie du «co-développement industriel» entre Paris et Alger. Il prendra également le tramway d'Oran, construits par la RATP et Alstom.

La France détrônée par la Chine

Jean-Marc Ayrault et ses ministres vont tenter de freiner l'effritement constant des relations commerciales entre les deux pays. Au premier semestre, l'excédent commercial de la France avec l'Algérie a été divisé par deux à 670 millions d'euros, contre 1,3 milliard un an plus tôt. Seules les exportations de céréales (+108%) ont permis à la France de tenir le cap alors que celles de véhicules (15%), de produits pharmaceutiques (-0,9%) et de produits de raffinage du pétrole (-66%) marquaient le pas. Conséquence: sur les neuf premiers mois de l'année, la France a perdu sa place historique de premier fournisseur de l'Algérie. Selon les douanes algériennes, Pékin a réalisé sur la période 4,95 milliards de dollars d'exportations vers l'Algérie, soit 11,98% des importations globales du pays, contre 4,7 milliards de dollars (11,37%) pour la France. En 2012, les deux pays étaient déjà au coude-à-coude: la France enregistrait alors 6 milliards de dollars d'exportations en Algérie contre 5,88 milliards pour la Chine.
Les importations algériennes de l'Hexagone, constituée à 98% d'hydrocarbures, ont grimpé de 50% sur les six premiers mois de l'année. Cela n'a pas empêché la France de tomber à la quatrième place des clients de l'Algérie derrière l'Espagne, l'Italie et la Grande-Bretagne.

Des investisseurs français encore très présents

La France reste toutefois l'un des plus importants investisseurs dans le pays. L'an dernier, le stock d'IDE (Investissements directs étrangers) français était estimé à 1,94 milliard d'euros, en hausse de 4,5% par rapport à 2011. Il était principalement composé d'investissements dans les activités financières, les hydrocarbures, les industries pharmaceutiques, alimentaires et automobiles. «Les 450 entreprises et entrepreneurs français implantés en Algérie emploient près de 40.000 salariés (générant plus de 100 000 emplois indirects) et réinvestissent une bonne partie de leurs bénéfices. Elles déploient également d'importants efforts en matière de formation et de transferts de technologie», souligne le Trésor français.
Pour approfondir ces relations économiques, la France entend faciliter la mobilité des Algériens. «En 2013, la France devrait délivrer quelques 250.000 visas en Algérie, soit une augmentation de près de 20% par rapport à 2012. Le taux d'acceptation a lui aussi augmenté, pour atteindre 75%», rappelle Jean-Marc Ayrault. «Il convient de poursuivre dans cette bonne direction et de résoudre toute difficulté qui pourrait entraver le renforcement de nos relations économiques», conclut le premier ministre.

Le Figaro

Ayrault à Alger: des attentes «fortes» et des contrats économiques

Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault et son homologue Abdelmalek Sellal, le 15 décembre 2013 à l'aéroport international d'Alger

Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault et ses ministres ont eu une série d’entretiens lundi à Alger dans le cadre de leur visite de travail axée sur un renforcement du partenariat franco-algérien qui souffre dans le domaine économique de carences administratives.
«Les autorités algériennes ont conscience que l’environnement des affaires, en Algérie comme partout ailleurs, est la clé pour le développement des investissements étrangers et des partenariats industriels, a déclaré M. Ayrault à plusieurs quotidiens algériens de lundi.
«Des assouplissements en matière fiscale et réglementaire ont déjà été apportés par plusieurs lois de finances. Ces mesures sont les bienvenues», a-t-il souligné dans cette interview.
Une remarque reprise et réitérées par plusieurs intervenants lors d’une rencontre économique franco-algérienne à l’hôtel Aurassi, tenue en parallèle des entretiens officiels.
«Les attentes sont fortes», a ainsi souligné le président du Médef international Jean Burelle mais les entreprises ont «besoin d’un cadre juridique stable pour faciliter les investissements». Pour lui, il faut allier «sécurité juridique et moins de formalités administratives».
Le ministre du Commerce algérien Mustapha Benbada a insisté durant cet événement sur les efforts de son pays pour relancer l’économie et sortir de sa dépendance des hydrocarbures (97% de son économie).
Car, a-t-il ajouté, «l’objectif primordial» est «une intégration effective dans l’économie mondiale» que la France devrait aider avec la mise en place d’un «partenariat ambitieux» des deux pays.
Nicole Bricq, ministre française du Commerce extérieur, s’est félicitée de ce qu’en cinq ans de dossiers potentiels examinés par les deux parties, «vingt ont notoirement avancé» et a insisté sur un objectif de diversification de la présence française dans ce pays.
Elle a notamment insisté sur un développement des échanges dans les domaines de la santé, avec expertises à l’appui, et de l’agro-alimentaires. A ce sujet, la ministre juge que les deux pays devraient pouvoir «depuis l’Algérie associer les marchés sub-sahariens».
«Nous voulons rester le premier partenaire économique de l’Algérie», a-t-elle martelé, alors que la Chine talonne sérieusement la France dans ce domaine. «La concurrence nous l’acceptons, à condition qu’elle soit transparente et loyale», a-t-elle ajouté.
La part de marché française en Algérie était estimée à 12,8% en 2012 et elle est son 4e client. Celle de la Chine pour les neuf premiers mois de 2013 représente 11,98% des importations globales contre 11,37% pour la France, selon les chiffres des Douanes algériennes.
Durant la visite de M. Ayrault, une douzaine de contrats seront signés axés notamment sur la formation, la recherche et l’industrie.
Lundi matin, le Premier ministre français a déposé une gerbe au monument des Martyrs avant de reprendre ses entretiens avec son homologue Abdelmalek Sellal, qu’il avait rencontré la veille à son arrivée à Alger.
Son ministre de l’Intérieur Manuel Valls s’est entretenu dans la matinée avec son homologue Tayeb Belaïz



AFP

dimanche 15 décembre 2013

Coopération algéro-française : Rencontre d’hommes d’affaires le 16 décembre à Alger

L’événement est co-organisé par le forum des chefs d’entreprises (FCE) et le MEDEF-International

Le Forum des chefs d’entreprises et le MEDEF-International organisent conjointement une rencontre des entrepreneurs algériens et français, lundi prochain, à l’hôtel El Aurassi.
Ce forum qui intervient à l’occasion de la réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau co-présidé par les Premiers ministres, algérien et français, MM. Abdelmalek Sellal et Jean-Marc Ayrault, constituera une opportunité, pour les opérateurs économiques des deux pays, de nouer des contacts et d’engager des discussions sur le thème de la coopération, notamment dans les secteurs de l’agro-alimentaire,  les infrastructures et l’énergie, la santé, le médicament, le transport, le bâtiment et travaux publics, l’habitat, et les TIC…  Il est prévu, à cette occasion, que les ministres français du Commerce extérieur et du Redressement productif ainsi, que les ministres algériens du Développement industriel et du Commerce rencontrent les chefs d’entreprises algériens et français à l’ouverture de la rencontre, et interviendront en séance plénière. La France, est-il utile de le souligner, affiche ouvertement l’ambition de se resituer sur le marché algérien duquel elle a été détrônée par la Chine. Entre janvier et septembre 2013, la Chine a, en fait été classée premier fournisseur de l’Algérie avec 4,95 milliards de dollars, soit 11,98 % des importations globales du pays. La deuxième place est revenue à la France, avec 4,70 milliards (11,37 %). En matière d’investissements directs, les données de la Banque de France indiquent que ces derniers ont enregistré un flux évalué à 211 millions d’euros en 2012, contre 241 millions d’euros en 2011. Durant l’exercice 2012, six secteurs d’activités ont canalisé 90 % des flux d’IDE français à destination de l’Algérie. Il y a lieu de rappeler que, M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre français effectuera les 16 et 17 décembre une visite officielle en Algérie. «Ce déplacement a pour objectif d’approfondir le dialogue bilatéral», et s’inscrit, «dans le prolongement» de la visite d’Etat du Président de la République, M. François Hollande, en décembre 2012 dans notre pays. L’occasion permettra aux officiels des deux pays de tenir la première session du comité intergouvernemental de haut niveau, «nouvelle instance de dialogue régulier entre les deux gouvernements que le Premier ministre présidera conjointement avec son homologue algérien, le Premier ministre M. Abdelmalek Sellal en présence de nombreux ministres. L’ambassade de France à Alger, précise que,  les deux Premiers ministres auront également l’occasion de s’exprimer devant les entreprises françaises et algériennes qui se réuniront le 16 du mois courant à Alger. L’hôte français se rendra également à Oran où il visitera le tramway et les usines de Renault et Lafarge.  M. Jean-Marc Ayrault devra aussi s’enquérir des coopérations engagées au service de la jeunesse algérienne, notamment dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle (visite de l’Ecole nationale polytechnique d’Oran, indique la même source.

EL MOUDJAHID