Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

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Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

mardi 13 mars 2012

(APS) mardi 13 mars 2012 17 : 51 L’Algérie consacre 2 milliards de dollars pour l’acquisition de trains de longues distances (ministre)

L’Algérie a consacré une enveloppe financière de 2 milliards de dollars pour l’acquisition de trains de longues distances, a annoncé, mardi à Alger, le ministre des Transports, Amar Tou.

"Les cahiers des charges relatifs à l’acquisition de ces trains sont en cours d’élaboration", a indiqué le ministre lors de la 7e Conférence des ministres de transport de la Méditerranée occidentale "GTMO 5+5". Dans son intervention durant les travaux, M. Tou a relevé que la longueur du réseau ferroviaire en Algérie était passée de 1.800 km en 2008 à plus 3.900 km en 2011 et atteindra 10.600 km en 2015.

Par ailleurs, le ministre a indiqué à la presse en marge de la conférence que l’Algérie ne payait pas actuellement la "taxe carbone" instaurée par les pays de l’Union européenne. "Cela doit se faire dans le cadre de la concertation internationale. L’Algérie ne paye pas pour le moment cette taxe" imposée aux compagnies aériennes internationales, a-t-il répondu à une question d’un journaliste.

De son côté, le Secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA), Habib Benyahia, a qualifié les réalisations de l’Algérie dans le domaine des transports d’"exemplaires" et de "modèle à suivre". "Quand nous disposons de moyens financiers et d’idées innovantes nous pouvons réaliser des projets exemplaires comme cela est le cas de l’Algérie dans le domaine des transports", a-t-il affirmé à l’APS en marge de la Conférence.

M. Benyahia s’est dit "émerveillé" de constater l’ampleur du développement en Algérie des infrastructures routières et du lancement de modes de transports modernes comme les autorails électriques, le tramway et le métro, en quelques années. Interrogé sur la date de la tenue du prochain sommet de l’UMA, il a déclaré qu’il serait organisé avant "la fin de l’année".

Agriculture : une dizaine de produits stratégiques classés par arrêté interministériel

Une dizaine de produits agricoles de large consommation ont été classés comme stratégiques par un arrêté interministériel signé en janvier dernier, a indiqué mardi un responsable du ministère de l’Agriculture et du Développement rural.

Cet arrêté signé par le ministère du Commerce et celui de l’Agriculture et du Développement rural concerne la pomme de terre (semences et consommation), les agrumes, les dattes, les viandes rouges et blanches, l’oignon, l’ail, l’huile d’olive et la tomate industrielle et celle de consommation, a précisé le directeur général de l’Office national interprofessionnel des légumes et viandes (Onilev), Lakhdar Marakchi.

"Il s’agit des produits de large consommation et aussi des piliers de la sécurité alimentaire de notre pays", a indiqué M. Marakchi, en marge d’une conférence de presse sur le 12e Salon international de l’agriculture, prévu en mai prochain. Cette classification permettra de réguler, de protéger, de développer et d’organiser ces produits par filière, selon ce responsable.

"L’Etat pourra ainsi cibler son soutien à ces produits et contribuer à l’amélioration de leur traçabilité en vue de lutter contre la spéculation", a expliqué encore ce responsable soulignant que cette classification est ouverte à d’autres produits qui seront valorisés par les professionnels à l’instar des produits du terroir.

Interrogé sur la hausse des prix de certains produits agricoles sur le marché comme la pomme de terre, M. Marakchi l’a attribuée aux intempéries de février dernier qui ont retardé les récoltes. Il a évoqué également un disfonctionnement dans le système de stockage de certains produits de large consommation comme la pomme de terre.

"Certains stockeurs privés qui ne font pas partie du système de régulation (Syrpalac) ont des comportements spéculatifs", a-t-il dit, estimant que les prix de la pomme de terre, qui ont atteint les 100 DA le kilo ces derniers jours, devraient baisser d’ici deux semaines avec l’entrée sur le marché de la production des wilayas du nord du pays.

Vers l’élaboration d’un "Livre blanc" sur le secteur informel en Algérie

Les travaux du colloque international sur l’économie informelle en Algérie ont pris fin lundi à Alger par l’annonce de l’installation prochaine d’une "Task force" qui sera chargée de rédiger un Livre blanc pour contribuer à trouver des solutions au secteur informel en Algérie.

Lors d’une brève allocution au terme de cette rencontre, Mustapha Benbada, ministre du Commerce a relevé l’importance d’une telle initiative qui s’inscrit dans le cadre des efforts des pouvoirs publics et des opérateurs économiques visant à résorber ce phénomène.

Il a affirmé "l’adhésion du ministère à ce projet d’élaboration du Livre blanc sur l’économie informelle qui ne pourra se concrétiser, a-t-il dit, que grâce à l’implication de toutes les parties prenantes à qui je demande d’apporter son aide et assistance à la Task force qui aura la charge de rédiger ce document".

Initiée par le Cercle algérien de réflexion sur l’entreprise (Care), cette Task force, dont la composante sera annoncée "dans quelques semaines" devra s’atteler une fois mise en place, sur l’élaboration du Livre blanc qui établira un diagnostic sur l’informel en Algérie, a expliqué à l’APS Slim Othmani membre du Care.

En plus des représentants d’organismes étatiques, des universitaires algériens et internationaux ainsi que des opérateurs économiques vont composer ce groupe de travail précise, M. Othmani qui a ajouté le Livre blanc, qui sera prêt "dans un an au minimum, va fixer les pistes pragmatiques pour régler le problème de l’informel".

"Les propositions qui seront contenues dans le Livre blanc devraient constituer des solutions attractives et seraient au bénéfice du gouvernement et du citoyens à la fois", a encore indiqué M. Othmani.

Co-organisé par le (Care) et le ministère du Commerce, ce colloque d’une journée a vu la participation de plusieurs experts et spécialistes algériens et étrangers dont l’expert péruvien Hernando De Soto.

Cette rencontre internationale, qui a été placée sous le thème "les pistes d’une transition vers la formalisation" a été axée, à travers des conférences et des débats, sur les politiques, les programmes et les pratiques efficaces initiées par certains pays pour sortir de l’économie informelle.

Un accent particulier a été mis lors des travaux sur la contribution des différents dispositifs de création d’activité économique dans le traitement du secteur informel en Algérie, soulignant que ces mécanismes permettent le passage vers l’économie formelle.
Le Directeur général de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), Abdelkrim Mansouri, a appelé, mercredi à Ouargla, les investisseurs potentiels à la diversification des projets et au choix de projets rentables.

"Il est nécessaire pour les investisseurs des régions dans le Sud-Est du pays de diversifier les créneaux d’investissement, en optant pour des projets plus rentables à même de répondre à la demande du marché national", a indiqué le DG de l’ANDI, à l’ouverture d’une journée d’information régionale sur le nouveau dispositif de soutien de l’Etat à l’investissement dans les régions du Sud du pays.

M. Mansouri a estimé, à ce propos, que la diversification des projets d’investissements "permettra à l’Etat de suspendre l’importation de certains produits susceptibles d’être fabriqués localement, de générer de nouveaux emplois et de réduire le taux de chômage qui avoisine actuellement les 11% à l’échelle nationale".

Le même responsable en veut pour exemple, à titre illustratif, qu’une "wilaya peut recenser entre 20 et 30 projets présentant une similitude, en l’absence totale de projets d’envergure porteurs ayant une valeur ajoutée pour l’économie de l’Etat qui s’attelle à réduire la facture d’importation qui a atteint, en 2011, un total de 46 milliards dollars".

M. Mansouri a rappelé, dans ce cadre, la batterie de mécanismes et de mesures incitatives préconisées par l’Etat en 2011, pour promouvoir l’investissement productif dans les régions du Sud et des Hauts plateaux, et de là développer l’économie nationale et diversifier les exportations hors hydrocarbures et réaliser un développement durable.

Le DG de l’ANDI a évoqué, dans ce contexte, la démarche inscrite par les pouvoirs publics dans le cadre de la promotion de l’investissement, portant sur la création de 29 nouvelles zones industrielles à travers 33 wilayas du pays et l’institution de 48 fonds d’investissement dotés chacun d’un capital d’un milliard de dinars. "Le conseil national de l’investissement s’est employé, l’année dernière, à la généralisation du guichet unique à l’ensemble des wilayas du pays, en vue d’aplanir les contraintes rencontrées par les investisseurs et assurer leurs performances", a rappelé M. Mansouri.

A titre d’illustration des efforts d’encouragement de l’investissement dans le Sud, un total de 128 projets, totalisant un financement de 530 millions DA, ont été avalisés, en 2011, par le comité d’assistance à la localisation, la promotion de l’investissement et la régulation du foncier (Calpiref) de Ouargla. Plus de 50 de ces projets sont versés dans les créneaux de la construction, l’industrie, le tourisme, la santé, le commerce et les services, selon les représentants du Calpiref.

Cette journée d’information régionale a regroupé, outre les autorités locales, des investisseurs des wilayas du Sud-Est, ainsi que des chefs d’entreprises, et des diplômés d’universités porteurs de projets dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). (APS)

lundi 5 mars 2012

1er salon international de l’environnement du 5 au 8 mars à Alger


l’Algérie accueillera lundi le 1er salon international de l’environnement avec la participation de 100 exposants de 20 pays, selon le site internet des organisateurs de ce salon.
Le salon international consacré à l’exposition des équipements, de technologies et services de l’environnement notamment dans le traitement de l’air, gestion des déchets, risques, sites sols, exploitation des énergies renouvelables, ainsi que des services et du développement durable est organisé par le ministère de l’aménagement du territoire et de l’environnement, et "Reed expositions" spécialisé dans l’organisateur de ce genre de manifestations.
Dessiné aux professionnels de l’environnement, le salon accueillera trois jours durant (5 au 8 mars), selon les estimations des organisateurs plus de 3000 visiteurs professionnels, pour découvrir une offre répondant aux besoins du marché algérien de l’environnement, qui se trouve en pleine expansion.
La manifestation se veut un évènement complémentaire dédié à d’autres domaines de l’environnement notamment celui des déchets ménagers, industriels et spéciaux, des énergies renouvelables, du traitement de l’air et de la gestion des espaces verts.
Sont prévus à cette occasion des conférences et débats sur le développement des énergies renouvelables, la création et la réhabilitation des parcs urbains, la stratégie environnementale, les changements climatiques, la gestion et le traitement des déchets spéciaux et ménagers.

Rencontre d’évaluation de la mise en oeuvre du SNAT à Alger


Une rencontre d’évaluation périodique de la mise en oeuvre du Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT) à l’horizon 2020 et son actualisation pour une période de 5 ans s’est tenue dimanche à Alger, indique un communiqué du ministère de l’Environnement et de l’aménagement du territoire.
La rencontre s’est déroulée en présence de près de 200 participants : des cadres de ministères, des collectivités locales et des grandes institutions publiques ainsi que des élus.
Présidée par le ministre de l’Environnement et de l’aménagement du territoire, M. Chérif Rahmani, la réunion a porté sur l’évaluation de la mise en oeuvre du SNAT pour l’année 2011, à travers un premier rapport d’étape élaboré sur la base des informations émanant des acteurs institutionnels engagés dans l’application au niveau central par les schémas directeurs sectoriels et au niveau local par les plans d’aménagements du territoires des wilayas, précise la même source.
Cette rencontre d’évaluation avait pour objet également d’informer les participants de l’état d’avancement de la mise en oeuvre du SNAT à chacun des niveaux et d’analyser son application effective au niveau des secteurs des collectivités locales et des institutions concernées.
Elle visait, d’autre part, à mesurer les évolutions enregistrées en 2011 par rapport aux objectifs fixés par le SNAT dans chacun des domaines et de tirer aussi les enseignements pratiques des progrès et des contraintes rencontrées au cours de cette année dans sa mise en oeuvre, "afin d’assurer plus de cohérence et d’efficacité dans la poursuite par les acteurs précités de la mise en oeuvre des programmes d’actions territoriales composant le SNAT et ses 4 lignes directrices".
Les participants ont discuté aussi de "la possibilité d’asseoir une nouvelle culture d’appropriation dans la conception et l’évaluation de la mise en oeuvre de la politique nationale d’aménagement du territoire en mettant en place les systèmes, les mécanismes, les outils, et les ressources humaines nécessaires à cette mise en oeuvre", selon le communiqué.
Le SNAT à été approuvé par la loi 10-02 du 29 juin 2010 pour une période de 20 ans et fait l’objet d’évaluation périodique et d’une actualisation tous les 5 ans.

samedi 3 mars 2012

L’activité de promotion immobilière est encadrée à la faveur du décret exécutif publié au Journal officiel n°11, qui fixe les modalités d’octroi de l’agrément pour l’exercice de la profession de promoteur immobilier ainsi que les modalités de la tenue du tableau national de ces opérateurs.


Désormais, l’exercice de cette profession est soumis à l’obtention préalable d’un agrément, à l’inscription au registre du commerce et au tableau national des promoteurs immobiliers. L’agrément, qui sera délivré par le ministre de l’Habitat, impose aux personnes physiques quelques conditions. C’est ainsi que le promoteur doit avoir au minimum de 25 ans, être de nationalité algérienne, ne pas être frappé d’incapacité ou d’interdiction et justifier avant tout des ressources financières suffisantes à la réalisation des projets. Aussi, il doit contracter une assurance contre les conséquences pécuniaires et justifier de capacités professionnelles en rapport avec l’activité, entre autres un diplôme d’architecture, de construction, de finances. Pour la personne morale, celle-ci doit être de droit algérien, justifier des ressources nécessaires à la réalisation des projets et disposer de locaux à usage commercial adéquats.

Des conditions qui doivent être réunies avant le dépôt d’une demande d’agrément. Le décret souligne que l’agrément du promoteur immobilier est personnel, révocable, ne pouvant en aucun cas faire l’objet de location. Par ailleurs, l’inscription au tableau national est sanctionnée par la délivrance d’une attestation d’inscription qui inscrit de facto l’affiliation du promoteur immobilier au fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière. Le promoteur est tenu de respecter ses engagements vis-à-vis de l’Etat et de ses clients et d’exercer sa profession dans le strict respect des lois et règlements régissant son activité, selon le décret.  Il est sommé de respecter, dans le cadre de la conception, les règles générales d’aménagement, d’urbanisme et de construction en vigueur. La législation impose au promoteur l’utilisation de matériaux de construction de bonne qualité, répondant aux normes en vigueur, et de satisfaire à l’ensemble des procédures de contrôle de la construction.  

Le décret note aussi que le promoteur devra engager, pendant une période de 10 ans, sa responsabilité solidaire avec ses bureaux d’études, entrepreneurs, partenaires, sous-traitants et tout autre intervenant dans le cas où l’édifice périt en tout ou en partie par le fait de vices de construction, y compris pour mauvaise qualité du sol.
A l’encontre du promoteur contrevenant, le décret  prévoit des sanctions administratives allant de la suspension provisoire de l’agrément à son retrait prononcé, voire définitif. Comme il énonce des sanctions pénales, des amendes allant de 200 000 DA à 2 millions de dinars ; en cas de récidive, elles seront portées au double. Près de 25 000 promoteurs immobiliers sont inscrits officiellement au registre du commerce.