Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence
Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

samedi 30 juillet 2011


Démantèlement tarifaire : Mme Baeza se dit «optimiste» quant à l’aboutissement des négociations


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Le chef de la délégation de l’Union européenne en Algérie, Mme Laura Baeza, s’est dite hier «optimiste» quant à l’aboutissement des négociations algéro-européennes sur le démantèlement tarifaire. 
«Nous sommes tout près de la fin des négociations et nous sommes assez optimistes quant à leur aboutissement», a déclaré Mme Baeza à l’APS en marge de la signature d’une convention de financement algéro-européenne dans le domaine des ressources en eaux. Selon l’ambassadrice, les discussions sur la liste de 1740 produits industriels, sur lesquels butent actuellement les négociations, nécessitent «un travail compliqué et laborieux». Elle a expliqué que la partie, qui veut reporter ce démantèlement, doit en vertu de l’accord d’association démontrer qu’il porte préjudice à sa production industrielle. «C’est pour cette raison que ça avance (les négociations) petit à petit, car à chaque fois il faut démontrer produit par produit» ces préjudices, a-t-elle dit. Mme Baeza a refusé cependant de centrer l’accord d’association sur son aspect démantèlement tarifaire, estimant que «beaucoup de choses ont été réalisées» en matière de coopération entre l’Algérie et l’UE. 
«Il faut penser que l’accord d’association est beaucoup plus que le démantèlement tarifaire, je ne sais pas pourquoi on focalise sur cet aspect, je pense que c’est parce que nous avons tous une tendance naturelle à regarder ce qui ne marche pas mais nous ne regardons jamais ce qui marche, qui est plus important», a-t-elle affirmé.

L’Ambassadeur de Corée du Sud : «Nos entreprises vont s’intéresser davantage à l’Algérie




L’ambassadeur de Corée du Sud en Algérie, Choi, Sung-joo, a indiqué jeudi à Médéa que les entreprises sud-coréennes «vont s’intéresser encore davantage» au secteur de la construction en Algérie, à travers la conclusion d’autres contrats de réalisation notamment dans le domaine des nouvelles villes. «L’environnement économique en Algérie est propice actuellement pour le renforcement et la consolidation des relations d’affaires entre les deux pays, notamment dans le domaine de la réalisation des nouvelles villes», a déclaré à l’APS ce diplomate, en marge de sa visite au site de la nouvelle ville de Boughezoul, dont les travaux de viabilisation et d’aménagement sont conduits par un consortium d’entreprises sud-coréennes. M. Choi Sung-joo a ajouté que deux importants contrats sont déjà en phase d’exécution et concernent en l’occurrence les projets de villes nouvelles de Sidi-Abdellah (Alger) et Boughezoul (Médéa). L’ambassadeur a affirmé que «le gouvernement sud-coréen compte développer ses relations avec la partie algérienne et tirer profit du climat des affaires actuelles». «Les opportunités qu’offre le marché algérien doivent nous inciter à multiplier nos investissements», a indiqué le diplomate, soulignant l’impérative nécessité pour les entreprises sud-coréennes de saisir ces opportunités et renforcer leur présence sur le marché algérien grâce à une diversification des investissements. Il a cité à ce propos, les projets de production de semences de pomme de terre à Tiaret, ou encore les projets-pilotes de stations d’élevage de crevettes à Skikda et à Ouargla.

dimanche 24 juillet 2011


Grèce : les clés pour comprendre la crise 

de la dette européenne

Comment la Grèce est-elle arrivée là? Quels effets? 

Quelles solutions? Challenges.fr décrypte

 la crise grecque en six points.



Le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro se plonge jeudi 21 juillet sur le dossier de la crise de la dette en Grèce avec l'espoir de trouver une solution durable afin d'éviter une faillite et une contagion. Comment en est-on arrivé là? Quels effets? Quelles solutions? Challenges.fr décrypte la crise grecque en six points.

- Pourquoi la crise?
En arrivant au pouvoir en octobre 2009, le Premier ministre Georges Papandreou découvre un déficit de 12,9% et une dette publique équivalente à 115% du PIB. Ces prédécesseurs ont triché durant de nombreuses années, déclarant un déficit bien en-deçà de la réalité. Ce décalage est le résultat d'une fraude fiscale massive, d'une économie souterraine qui représente un cinquième du PIB, de dépenses publiques bien supérieures aux moyens de l'Etat. L'exécutif s'engage à ramener son déficit public à 8,7% pour fin 2010 mais peine à convaincre ses partenaires européens. Pris à la gorge par les dettes, Athènes doit se tourner vers l'Union européenne pour espérer s'en sortir. Le gouvernement annonce un plan d'austérité drastique. Les Grecs descendent dans la rue au printemps 2010. Athènes finit par adopter en mai 2010 un tour de vis sans précédent pour réduire le déficit public de 30 milliards d'euros à l'horizon 2014, en contrepartie d'une aide financière de 110 milliards sur trois ans, de la part de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI). Ces mesures (réforme des retraites, coupes aux salaires des fonctionnaires, hausse de la TVA, lutte contre l'évasion fiscale) ont réduit le déficit de cinq points en 2010, à 10,5% du PIB. Mais un an plus tard et malgré l'aide, la Grèce ne parvient toujours pas à convaincre qu'elle est sur la voie du rétablissement budgétaire. Le FMI exige notamment comme préalable à une nouvelle tranche de prêt de 12 milliards d'euros en juillet qu'Athènes adopte de nouvelles mesures d'austérité (privatisation à hauteur de 50 milliards d'euros d'ici 2015). Un nouveau plan de soutien est sur les rails. 
Les plans d'aide à la Grèce
Le 2 mai 2010, l'Union européenne et le FMI donnent leur feu vert pour un plan de sauvetage commun de 110 milliards d'euros, un montant sans précédent dans le monde. Cette somme sur trois ans doit lui permettre de faire face à ses obligations, les Etats de la zone euro contribuant à hauteur de 80 milliards d'euros, dont 30 milliards d'euros au cours de 2010, à un taux moyen de 5%. Dès la première année, la Grèce perçoit 45 milliards d'euros de prêts. En contrepartie, Athènes doit adopter un plan de rigueur drastique, aux lourdes conséquences pour la population. Il prévoit notamment la suppression des 13e et 14e mois de salaire dans la fonction publique et une nouvelle hausse d'un à deux points de la TVA (21% actuellement). Des économies de 30 milliards d'euros doivent permettre de ramener le déficit public de la Grèce sous les 3% du produit intérieur brut (PIB), la limite européenne, d'ici à la fin 2014.
Athènes a également obtenu le 3 juin 2011 un feu vert conditionnel au versement début juillet d'une nouvelle tranche de prêts sur l'enveloppe de 110 milliards d'euros décidée il y a un an. Le 2 juillet les ministres des Finances de la zone euro ont donné leur feu vert au versement de 8,7 milliards d'euros pour l'aider à rembourser sa dette à partir de mi-juillet. Le déblocage d'une nouvelle tranche doit être à l'ordre du jour dès septembre. En contrepartie, le gouvernement socialiste grec doit renforcer l'austérité et accélérer les privatisations. Il prévoit 6,4 milliards d'euros d'économies supplémentaires en 2011 et 22 milliards d'ici 2015. Sans compter un programme de privatisations de l'ordre de 50 milliards.
La Grèce se voit également promettre une nouvelle aide financière de la zone euro. Le montant de ce nouveau plan n'a pas encore été fixé. Il viendra s'ajouter au 110 milliards. Si le chiffre de 60 milliards a été à de nombreuses reprises évoqué, il pourrait être de 100 milliards. Il serait abondé par le FMI, l'UE mais aussi les créanciers privés. Tout l'enjeu du sommet de Bruxelles est de s'accorder sur ce nouveau plan d'aide.
- Le rôle des institutions internationales
Le FMI a été appelé à la rescousse en 2010, alors que les Européens ne parvenaient pas à régler la crise "en interne". L'institution de Washington a apporté son expertise dans la négociation du plan de redressement grec et 30 milliards d'euros. Une bonne part de la crédibilité du FMI se joue désormais en Grèce. Dans un rapport annuel sur la zone euro publié mardi, le FMI a sévèrement critiqué la gestion de la crise par les dirigeants européens, pointant du doigt l'absence de plan d'action cohérent pour la suite, et ses possibles conséquences désastreuses pour l'économie mondiale.
La Banque centrale européenne en tant que gardienne de la zone euro, demande plus d'efforts budgétaires aux Etats. Elle s'inscrit contre une restructuration de la dette et toute forme de défaut de paiement d'un pays de la zone euro. La BCE a clairement dit qu'elle n'accepterait aucun défaut de paiement, même partiel. Pour elle, c'est la boîte de Pandore. Une telle situation aurait des répercussions pour l'ensemble de la zone euro. Sans compter qu'elle est très engagée en Grèce, après avoir racheté massivement des obligations hellènes pour soutenir Athènes.
En cas de défaut de paiement, la BCE menace de ne plus accepter les obligations grecques comme garanties pour prêter de l'argent aux banques grecques ou à celles d'autres pays européens. Cette option aurait pour conséquence de pousser les gouvernements à mettre la main à la poche pour renflouer tout le système.

Quel scénario pour une sortie de crise?
Rééchelonnement des remboursements, renouvellement des prêts, refinancement, défaut de la dette, sortie de la zone euro, taxe bancaire... Autant de scénarios plus ou moins applicables pour la Grèce qui doit rembourser de 80 à 90 milliards d'euros à ses créanciers privés d'ici 2014. Le rééchelonnement des remboursements propose aux créanciers privés d'échanger les obligations d'Etat grecques en circulation contre des obligations à maturité rallongée de sept ans. Si la plupart des pays européens soutiennent cette idée, la BCE est contre, craignant qu'elle ne soit interprété par les marchés comme "un défaut".
Le deuxième scénario, connu sous le nom de processus de "rollover" ou "processus de Vienne", consiste pour les créanciers qui le souhaitent à maintenir leurs engagements. A chaque échéance d'obligation, ils rachètent donc un montant de titres équivalent à celui qui vient de leur être remboursé. Cela devrait permettre mécaniquement de repousser progressivement les échéances de la dette grecque tout en évitant ce que les marchés appellent un "incident de crédit", qui signifierait très probablement un défaut de paiement du pays et l'activation des fameux CDS ("Credit Default Swaps"), des contrats de couverture contre le non remboursement.
Le troisième scénario porte sur un refinancement des besoins de la Grèce. L'idée est de faire de nouveau appel à des fonds du FMI, au Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) ou à des prêts bilatéraux pour couvrir les besoins de la Grèce en échange d'engagements stricts d'Athènes.

Quatrième scénario: le rachat de dette. Les pays de la zone euro pourrait prêter de l'argent à la Grèce, via le FESF pour lui permettre de racheter une partie de sa dette sur les marchés en profitant des prix très bas. le FESF pourrait sinon racheter lui-même les obligations grecques, avec la possibilité ensuite de les échanger auprès des créanciers par des obligations qu'il émettrait lui-même avec la meilleure garantie possible.
Cinquième scénario: la sortie de la zone euro. Un tel choix pourrait entraîner d'autres pays fragiles dans son sillage. Cette solution est défendue notamment par certains économistes américains comme Nouriel Roubini, qui vient de prédire l'éclatement de l'Union monétaire dans un délai de cinq ans. Cette solution n'est en tout cas plus tabou. Un retour à la bonne vieille drachme permet de dévaluer et de relancer les exportations. Le souci, c'est que la dette contractée par l'Etat, les entreprises et les ménages grecs l'a été en euros. Ils doivent donc rembourser dans une monnaie dévalorisée, ce qui augmente d'autant la charge de la dette. Pas sûr que le pays s'en sorte plus facilement.

Il est également question d'une taxe bancaire, une idée suggérée par Paris. Cette proposition aurait l'avantage de faire participer le secteur privé au deuxième plan d'aide à la Grèce sans entraîner un "défaut" de paiement. Mais les banques voient d'un très mauvais œil toute nouvelle taxe.

Les euro-obligations pourraient également faire l'affaire, selon leurs défenseurs, à l'image de Jean-Claude Juncker. Des emprunts communs de la zone euro permettraient de mutualiser les risques des différents pays, les plus fragiles étant ainsi protégés par les plus forts. Le taux d'intérêt de telles émissions serait une moyenne des différents Etats du pot commun. L'Allemagne n'en veut pas, de peur de perdre les taux très alléchants dont elle bénéficie compte tenu de ses bonnes performances.
Parmi tous les scénarios envisagés, le défaut de la dette reste la crainte absolue en raison de son effet contagieux. Les marchés financiers parient sur une telle conclusion, misant sur l'incapacité de la Grèce à rembourser l'intégralité de sa dette de plus de 350 milliards d'euros et sur une nécessaire restructuration. Officiellement , les gouvernements européens ne veulent pas en entendre parler.
Faut-il craindre une contagion à d'autre pays de la zone euro?
La zone euro veut impérativement stopper l'hémorragie jeudi à Bruxelles. Une faillite de la Grèce menacerait l'Union européenne toute entière. Mais au-delà de ce pays, l'Irlande, le Portugal, l'Espagne et l'Italie sont également dans le collimateur. Selon Dexia AM, les besoins de financements cumulés de la Grèce, du Portugal et de l'Irlande se chiffrent à 201 milliards d'euros d'ici à mi-2013. La plupart des analystes craignent l'effet en chaîne d'un défaut de paiement de la Grèce et le compare à un krach équivalant à celui de la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008. Cette contagion pourrait se faire via les banques les plus exposées à la dette grecque et à celle des autres pays européens.
Pourquoi l'Allemagne freine des deux pieds?
Depuis le début de la crise grecque, l'Allemagne joue à contre-courant en Europe, traînant des pieds dans la mise en place de nouveaux outils communautaires pour venir en aide à Athènes. Elle condamne les dérives grecques et pousse le pays à remplir ses obligations. Les Allemands ne veulent pas payer de leurs poches pour les cancres de la zone euro. Ils ont encore en tête les lourds efforts demandés lors de la réunification. C'est pourquoi Berlin met un point d'honneur à ce que le secteur privé participe à la restructuration de la dette (banques, assurances, fonds de pension...). L'Allemagne s'est toutefois mise d'accord avec la France dans la nuit de mercredi à jeudi pour dégager une "position commune" sur le sauvetage de la Grèce.



Organisation Mondiale du commerce : La Banque mondiale veut une accélération des négociations




Le président du Groupe de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick a exhorté les nations à «doubler la mise sur Doha», afin que le cycle de négociations commerciales stimule véritablement une économie mondiale en difficulté. Il a considéré dans un discours à l’Organisation mondiale du commerce, à Genève, que l’évolution du cycle de Doha, qu’il a contribué à lancer en 2001, est «très décevante» et que le monde risque en conséquence de laisser passer une occasion de définir une stratégie de croissance planétaire au moment où il en a grand besoin. Pour ce dernier, les négociations «se sont repliées sur des positions défensives» et les «manœuvres tactiques ont pris le pas sur les visions stratégiques et l’esprit d’initiative».
Il a fait remarquer que cette évolution est préjudiciable aussi bien aux pays développés qu’aux pays en développement. «Il faut penser à long terme et voir grand pour éviter que l’OMC ne soit dépassée», dit-il.
Cette sortie du représentant de la Banque mondiale n’est pas sans rapport avec les lenteurs actuelles observées dans les négociations pour la libéralisation du commerce mondial qui doit profiter à tous les pays de la planète. Ces négociations diffèrent d’un pays à un autre et les délais vont de trois ans pour un  petit pays de l’ex-République soviétique pour atteindre 15 ans lorsqu’il s’agit d’un acteur aussi important dans l’économie mondiale que la Chine, reconnaissent les responsables de l’OMC.
L’Algérie, pour sa  part, a toujours manifesté dès 1987 son intérêt pour rejoindre cette Organisation qui regroupe aujourd’hui 153 pays, totalisant 90% des transactions commerciales internationales. Après avoir présenté sa demande d’accession, elle s’est engagée dans les négociations multilatérales et bilatérales dès 2002.
Depuis, elle a répondu à plus de 1.600 questions et participé à 10 rounds de négociations dont le dernier remonte à janvier 2008. Récemment, de passage à Alger, le directeur général adjoint de cette Organisation, Alejandro Jara, a estimé que «l’Algérie ne devrait pas rester en marge de ce mouvement» l’appelant à « redoubler d’efforts et mener dès que possible à leur terme les pourparlers pour son accession.» Selon lui, cette adhésion «profitera à l’Algérie et à l’ensemble des membres de l’OMC». Il a considéré que tout retard additionnel «exposerait l’Algérie, vu l’accroissement du nombre des membres de l’OMC, à des négociations plus complexes. Pour l’Algérie, tout le monde reconnaît que même si le processus n’a pas encore abouti, des progrès ont été enregistrés depuis 2005». En effet, à ce jour, 5 accords bilatéraux ont été signés et «les négociations se poursuivent avec une douzaine d’autres pays».
Ce sont ces négociations qui vont ouvrir la voie à l’adhésion de  l’Algérie à l’OMC. Bien que l’Algérie ait le soutien de plusieurs de ses partenaires économiques, certains de ses interlocuteurs, autour de la table des négociations, lui reprochent cependant de «ne pas faire des efforts dans le domaine de la libéralisation du secteur des services, l’alignement du prix intérieur de l’énergie, les subventions agricoles…».

Dette américaine : Réunion de la dernière chance entre Obama et le Congrès


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Le président Barack Obama et les chefs du Congrès se sont retrouvés pendant moins d’une heure, hier, à la Maison Blanche pour tenter de trouver un accord sur le relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis, à seulement 10 jours d’une échéance cruciale.
Le président républicain de la Chambre des représentants John Boehner, la dirigeante de la minorité démocrate dans cette assemblée Nancy Pelosi, le chef  de la majorité démocrate au Sénat Harry Reid et celui de la minorité  républicaine, Mitch McConnell, participaient à cette réunion convoquée par M. Obama vendredi soir après l’effondrement de pourparlers avec M. Boehner.
La réunion a commencé peu après 11h10 (15h10 GMT) dans la salle du Conseil de la Maison Blanche, en présence également du vice-président Joe Biden. Elle  s’est achevée quelque 50 minutes plus tard, sans qu’il soit possible de savoir  si des progrès avaient été effectués. Les dirigeants n’ont fait aucune déclaration et n’ont pas répondu aux  questions des journalistes au début des entretiens. MM. Obama et Boehner, qui  avaient constaté avec fracas leurs désaccords vendredi soir, se trouvaient côte  à côte et discutaient tout bas, tous deux en costume mais sans cravate. Après des semaines de négociations acharnées, M. Boehner a annoncé vendredi  soir qu’il claquait la porte des pourparlers sur un accord d’économies  budgétaires accompagnant le relèvement du plafond de la dette.
M. Obama a immédiatement riposté lors d’une conférence de presse impromptue   et convoqué les dirigeants du Congrès pour une énième séance de négociations.  «Il va falloir qu’ils m’expliquent la façon dont nous allons éviter un défaut»  de paiement pour les Etats-Unis, a-t-il lâché. Si le Congrès ne relève pas le plafond de la dette d’ici au 2 août, le  Trésor a prévenu que les Etats-Unis risquaient de se retrouver en défaut de  paiement, une éventualité que MM. Obama et Boehner rejettent.
 En outre, M. Obama a averti vendredi soir le Congrès que «Wall Street allait ouvrir lundi et que nous ferions mieux de trouver des réponses dans les  prochains jours». «Les Américains sont excédés» par l’incapacité d’agir du  Congrès, a-t-il lancé. Les marchés américains étaient fermés quand a été révélée la nouvelle de la  rupture des pourparlers entre M. Boehner et la Maison Blanche, de nature à  inquiéter les investisseurs. Avant de retrouver les dirigeants hier, M. Obama a une nouvelle fois  plaidé dans son allocution radiodiffusée hebdomadaire pour son approche «équilibrée» afin de réduire le déficit et de s’attaquer à la dette américaine,  qui, à plus de 14.000 milliards de dollars, se rapproche des 100% du PIB.
«Ce qui est au coeur de cette approche, ce sont des réductions de dépenses  importantes, équilibrées par de nouvelles recettes» fiscales, a dit le président. Mais M. Boehner et ses troupes ont jusqu’ici refusé toute augmentation de  la fiscalité, affirmant qu’elle s’effectuerait au détriment de l’emploi, au  moment où le taux de chômage officiel atteint 9,2%. C’est sur la question des impôts que les pourparlers ont achoppé vendredi, selon le bureau de M. Boehner.
Parmi les plans de secours figurent un dispositif législatif complexe qui laisserait M. Obama assumer seul la responsabilité du relèvement de la dette.  Le président s’est dit disposé à emprunter ce chemin, mais ses modalités sont  encore à définir.  M. Obama exige que ce relèvement soit suffisant pour deux ans, c’est à dire  après la présidentielle de novembre 2012 à laquelle il est candidat. 

samedi 23 juillet 2011


Registre du commerce : La durée de validité limitée à 2 ans pour certaines activités

L’arrêté du 13 juin 2011 fixant la durée de validité de l’extrait du registre du commerce délivré aux assujettis pour l’exercice de certaines activités est paru dans le JO n°36.


En application des dispositions de l’article 2 de la loi n° 04-08 du 14 août 2004,  l’arrêté en question a pour objectif de fixer la durée de validité de l’extrait du registre du commerce délivré aux assujettis pour l’exercice de certaines activités. Cette dernière est fixée à deux années, renouvelables, et concerne l’importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état, à l’exception des opérations d’importation réalisées pour son propre compte par tout opérateur économique dans le cadre de ses activités de production, de transformation et/ou de réalisation dans la limite de ses propres besoins et le commerce de détail exercé par les commerçants étrangers, personnes physiques ou morales. Elle prend effet à compter de la date de l’inscription au registre du commerce.
Les dispositions de l’arrêté indiquent qu’à l’expiration de la durée de validité, le registre du commerce devient sans effet et le commerçant concerné par cette mesure, personne physique ou morale, peut demander sa radiation. A défaut, la radiation du registre du commerce est demandée par les services de contrôle habilités.  Aussi, le commerçant qui souhaite renouveler son registre du commerce pour l’exercice des activités susmentionnées, dispose, avant l’expiration de la durée de validité, d’un délai de quinze  jours pour procéder aux formalités de renouvellement y afférentes.
L’article 5 de l’arrêté précise, d’autre part, que les activités concernées par la limitation de la durée de validité de l’extrait du registre du commerce doivent être homogènes et relever d’un seul secteur d’activité de la nomenclature des activités économiques soumises à inscription au registre du commerce. Il est stipulé sur un autre registre que les commerçants déjà inscrits au registre du commerce pour l’exercice des activités en question, disposent d’un délai de six mois, à compter de la date de publication au Journal Officiel, du présent arrêté, pour se conformer à ces dispositions. Passé ce délai, les extraits du registre du commerce non conformes deviennent sans effet.
Par conséquent, la radiation du registre du commerce des commerçants concernés est demandée par les services de contrôle habilités. Pour précision, la durée de validité est portée sur l’extrait du registre du commerce, dans un emplacement réservé à cet effet.
D. Akila

L’accord européen pousse le pétrole à la hausse



Les cours du pétrole étaient en hausse, hier, dans les échanges électroniques en Asie, soutenus par l’annonce d’un  nouveau plan d’aide à la Grèce, adopté la veille à Bruxelles lors d’un sommet européen extraordinaire, selon des analystes. Dans les échanges matinaux, le baril de «light sweet crude», pour livraison en août-prenait 28 cents à 99,41 dollars. Celui du Brent de la mer du Nord, pour  livraison en septembre, prenait 23 cents à 117,74 USD. Jeudi dernier, les prix du pétrole ont fini en hausse à New York, après avoir  provisoirement franchi 100 dollars en séance pour la première fois depuis début juin, le marché accueillant avec soulagement le projet d’accord entre pays  européens sur la dette grecque. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude», pour livraison en septembre, a terminé à 99,13 dollars, en hausse de 73 cents par rapport à la veille. Les cours, en hausse pour la troisième séance de suite, ont atteint au plus fort de la journée 100,16 dollars. A Londres, sur l’Intercontinental Exchange, le baril de Brent de la mer du Nord, à échéance identique, est passé dans le rouge en fin de séance, perdant  finalement 64 cents à 117,51 dollars. 

Les bourses ont été boostées par le plan de sauvetage adopté

Les marchés asiatiques saluent l’accord européen pour la Grèce



Rafik Elias 
Les marchés financiers asiatiques ont accueilli positivement, hier, le nouveau plan d’aide européen à la Grèce, endettée, articulièrement pour la zone euro, menacée de contagion. La Bourse de Tokyo a clôturé en hausse de 1,22%, celle de Sydney de 1,09% et celle de Séoul  de 1,11%. Vers 06h00 GMT, Hong Kong gagnait 1,82%. Shanghai ne grappillait en revanche que 0,27%, en raison d’inquiétudes spécifiques à propos de l’éventuel ralentissement de la croissance chinoise, et Bombay perdait 0,36%. Sitôt connues les grandes lignes du projet d’accord européen, les places financières européennes puis Wall Street avaient applaudi la nouvelle, clôturant dans le vert jeudi dernier. Les dirigeants de la zone euro se sont entendus sur un nouveau plan d’aide de près de 160 milliards d’euros pour sauver la Grèce et empêcher une contagion de la crise de la dette à d’autres pays européens (Portugal, Irlande, Espagne,  Italie). Ils sont parvenus à un accord pour alléger la dette grecque -d’un montant  de près de 350 milliards d’euros actuellement- et impliquer les banques. «C’est positif, car un échec des négociations aurait bouleversé les marchés financiers», a estimé Toshiyki Kanayama, économiste à Monex market, cité par l’AFP. En Asie, les valeurs financières profitaient à plein du soulagement des  investisseurs et de la remontée de la prise de risque : à Tokyo, Séoul ou  Sydney, plusieurs banques ont gagné de 2 à 4%. «Il y a eu deux autres bonnes surprises lors de ce sommet : un plan Marshall  pour les nations périphériques de la zone euro afin d’y doper la croissance (et) l’autorisation accordée au Fonds européen de stabilité financière (FESF)  de prêter de façon préventive à des pays comme l’Espagne et l’Italie», a souligné Luca Jellinek, de la banque Crédit Agricole. Dès hier matin, le ministre japonais des Finances, Yoshihiko Noda, a assuré que son pays était prêt à acheter davantage d’obligations du FESF, créé au printemps 2010 pour aider les pays les plus fragiles de la zone euro. «Nous voulons continuer au même rythme si cela peut aider à stabiliser les  économies de l’Union européenne», a expliqué M. Noda, alors que le Japon, deuxième plus important détenteur mondial de devises, a acheté environ 20% des obligations émises par le fonds depuis le début de l’année. 

Nouveau plan d’aide pour sauver la Grèce

Les Européens empêchent une contagion de la crise de la dette à d’autres pays



Salah Benreguia

Cent soixante 160 milliards d’euros ! Cette somme astronomique est  débloquée par l’Union européenne pour sauver la Grèce et surtout empêcher une contagion de la crise de la dette. Après dix heures de discussions, lors d’un sommet à Bruxelles, les chef  d’Etat de l’Union monétaire sont parvenus dans la soirée de jeudi dernier, à un accord pour alléger la dette grecque -d’un montant de près de 350 milliards d’euros actuellement- et impliquer les banques. Le volume de la dette devrait être réduit d’au moins 26 milliards d’euros d’ici fin 2014. Selon le Premier ministre grec, Georges Papandréou, à l’issue  de cette réunion de crise, les dirigeants de la zone euro ont décidé de frapper fort avec un plan de sauvetage d’un montant supérieur aux attentes et à celui décidé en urgence au  printemps 2010, de 110 milliards d’euros. Ce deuxième plan d’aide, qui s’étalera jusqu’à fin 2014, sera, dans le détail, composé d’environ
109 milliards d’euros de prêts de l’Europe et du Fonds  monétaire international, même si la répartition entre les deux ensembles n’a pas encore été décidée. Le reste doit venir des banques, assureurs et fonds d’investissements qui ont prêté de l’argent à la Grèce, répondant ainsi à une exigence de l’Allemagne qui avait suscité beaucoup de remous et de divisions parmi les Européens. Pour des raisons politiques, Berlin cherchait à faire participer les banques au deuxième plan d’aide, mais cette requête inquiétait au plus haut  point car elle risquait de déboucher sur un défaut de paiement de la Grèce, aux conséquences désastreuses pour l’économie du pays. Les opposants à cette option, au premier rang desquelles la Banque centrale européenne, ont fini par céder. Car si les dirigeants de la zone euro ont accepté implicitement la probabilité que cela entraîne un défaut de paiement sur une partie de la dette grecque, ceci ne devrait durer que quelques jours. Il s’agira néanmoins d’une première pour un pays de la zone euro. La participation des banques a donné lieu à un rude bras de fer ces  dernières semaines entre Berlin, soutenu par les Pays-Bas et la Finlande d’une part, la Banque centrale européenne, la France et de nombreux pays d’autre  part. Ces différends ont alimenté la nervosité des marchés et créé des  turbulences qui ont failli emporter l’Italie -fortement endettée elle aussi- à son tour dans la tempête de la crise de la dette. Jusqu’ici fermement opposé à cette solution, le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a salué le nouveau plan d’aide, le jugeant «crucial» pour stabiliser l’économie grecque. Il n’a toutefois pas exclu un défaut de paiement de la Grèce, qu’il avait rejeté jusqu’ici. «Nous faisons valoir nos arguments, nous ne sommes pas toujours entendus»,  a-t-il reconnu, selon l’AFP. Il s’est aussi félicité du fait que la participation du secteur privé au plan d’aide soit limitée à la seule Grèce, et ne soit pas envisagée pour  d’autres pays fragiles au sein de la zone euro. Surtout, il a obtenu une concession forte : la zone euro accepte dorénavant de racheter elle-même de la dette publique de pays en difficulté sur les  marchés, via son Fonds de secours financier, afin de soulager les banques qui  en détiennent des montants importants. Seule la BCE était chargée jusqu’ici de cette tâche. Le Fonds pourra aussi débloquer des prêts «préventifs» pour  empêcher que des pays fragiles soient entraînés dans une crise de la dette. Après avoir accordé un plan d’aide substantiel, la zone euro n’entend pas s’arrêter en si bon chemin, des propositions pour améliorer sa gouvernance  seront faites «avant la fin de l’été» avec la chancelière allemande Angela Merkel, selon le président Sarkozy, alors que l’avenir même de la zone semblait en  péril avec la crise grecque.  

mercredi 20 juillet 2011

Afin d’éviter la contagion de la crise

Course contre la montre pour un accord sur la dette


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Aurélie MAYEMBO 
Le président de l’Union européenne Herman «Van Rompuy n’aurait pas convoqué un sommet s’il n’avait pas eu de signaux suffisants des grands pays, et de l’Allemagne en particulier, qu’il y avait suffisamment d’éléments sur la table pour négocier» en vue d’un accord, a indiqué lundi à l’AFP une source européenne proche des discussions. Toutefois, «il reste des choses à régler entre l’Allemagne et la Banque centrale européenne (BCE) mais aussi entre les Etats de la zone euro», a reconnu ce responsable sous couvert de l’anonymat.
La France a affiché un optimisme prudent sur les chances de voir le nouveau plan d’aide à la Grèce adopté à temps jeudi. La veille, une réunion de hauts fonctionnaires de la zone euro est prévue pour tenter de mettre la dernière main au compromis. «Depuis le début de la crise, chaque fois que l’Europe a été au pied du mur, elle a su trouver en elle-même les ressources pour être solidaire et trouver des solutions», a estimé lundi la porte-parole du gouvernement français et ministre du Budget, Valérie Pécresse. «Les déclarations d’Angela Merkel d’hier disant qu’elle souhaite qu’il y ait du concret jeudi (...) vont dans le très bon sens», a-t-elle ajouté. La chancelière allemande a fait savoir au cours du week-end qu’elle conditionnait sa présence au sommet de jeudi à «un résultat» concret et a  rappelé son exigence de voir les banques participer au second plan d’aide pour Athènes, malgré les fortes réticences de la Banque centrale européenne (BCE), sans exclure une restructuration de dette. La création d’une taxe bancaire a même été évoquée par la presse allemande pour faire participer les établissements de crédit au nouveau plan d’aide.Campant sur ses positions, le président de la Banque centrale Jean-Claude Trichet a lui rejeté toute idée de défaut -même partiel- de la Grèce sur ses obligations de remboursement.  Il a réaffirmé qu’une telle situation, que la plupart des options de contribution du secteur privé sur la table entraîneraient, obligerait la BCE à ne plus accepter les obligations de la Grèce en garantie pour prêter de l’argent aux banques. Ce qui contraindrait alors les gouvernements à renflouer eux-mêmes le système bancaire en Grèce et ailleurs dans l’Union monétaire.
«On ne pourra plus accepter ses obligations comme des garanties normales», a-t-il déclaré au quotidien Financial Times Deutschland.
Le bras de fer entre Berlin et la BCE porte sur les modalités de la participation des créanciers privés de la Grèce - banques, assurances, fonds d’investissement - au deuxième plan d’aide au pays, d’un montant similaire au premier de 110 milliards d’euros de prêts.
Alors que l’Allemagne milite pour que les banques versent leur écot, à n’importe quel prix, la BCE et la France s’y opposent, craignant des conséquences encore plus désastreuses pour la zone euro et son système bancaire.Un accord sur ce point, incontournable pour stopper le risque de contagion à d’autres pays comme l’Italie, est d’autant plus nécessaire que la publication des résultats des tests de résistance du système bancaire européen, vendredi, n’a pas permis de rassurer pleinement les marchés.Huit banques sur les
91 passées au crible n’ont pas réussi l’examen de passage et doivent renforcer leurs fonds propres, ce qui est mieux que prévu. Mais lundi matin, les Bourses européennes et les valeurs bancaires étaient orientées à la baisse en raison de l’incertitude avant le sommet de jeudi. 

mardi 19 juillet 2011

Dr Pierre Chevallier. PDG de Linde Gas Algérie

«Nous allons atteindre les 64 millions d’euros d’investissement en Algérie»


- Linde Gas Algérie, qui détient 66% du capital de l’Entreprise nationale des gaz industriels (ENGI), est secouée dans l’une de ses unités de production par un mouvement de protestation. Quelle est la nature de cette action ?

Linde Gas Algérie est une entreprise algérienne et citoyenne qui a versé à l’Etat algérien 250 millions de dinars de dividendes pour l’année 2010. L’entreprise fait travailler environ 600 employés, dont 597 Algériens. C’est dire que l’entreprise assume pleinement ses engagements et s’affaire à mettre en œuvre un énorme plan d’investissement afin de répondre aux besoins du marché national en approvisionnant, entre autres, les hôpitaux et les cliniques en gaz médicaux. C’est pourquoi je n’arrive pas encore à saisir la réaction de certains travailleurs qui refusent de comprendre que nous sommes une entreprise algérienne qui œuvre pleinement pour le développement de l’industrie en Algérie. Linde Gas Algérie est née d’une reprise du capital de l’ENGI à hauteur de 66%. Nous avons essayé de négocier, bien sûr, avec cette frange de grévistes, mais nous sommes parvenus à la conclusion suivante : ces travailleurs n’ont pas de doléances nide projets sérieux. Ils revendiquent le changement du directeur de notre unité de production de Réghaïa et du directeur de Linde Gas Algérie pour la région  Centre. Encore une fois, je tiens à saisir cette opportunité pour rappeler que les questions en relation avec la gestion de l’entreprise relèvent des prérogatives de la direction. Je pense qu’il y a des restes de l’ancien système de gestion dans cette démarche. Je pense aussi qu’il y a de petits intérêts malsains derrière cette manifestation. Maintenant si les travailleurs pensent qu’il y a un problème d’ordre salarial qui se pose, je peux vous dire que le plus bas salaire de l’entreprise, est de l’ordre de 39 000 DA. A vous de faire un comparatif avec d’autres entreprises.  

- Les choses sont-elles rentrées dans l’ordre aujourd’hui ? Les travailleurs redoutent la fermeture pure et simple de l’unité de Réghaïa…

Nous croyons dur comme fer qu’il ne s’agit que d’une période difficile que traverse l’entreprise. La décision de rénover l’unité de Réghaïa est un projet qui s’inscrit dans le cadre d’une stratégie globale de Linde Gas Algérie qui procède présentement à la restructuration et à la rénovation totale des sites de production de Réghaïa, d’Arzew et de Skikda. Il ne s’agit aucunement donc d’une volonté de l’entreprise de fermer l’unité de Réghaïa, comme cela a été rapporté, mais il est question tout bonnement de transférer la production d’acétylène de l’unité de Réghaïa vers celle de Bouira. Nous essayons de faire face de manière responsable et légale à cette action de protestation des travailleurs de l’unité de Réghaïa. Mais j’avoue tout de même que l’image de la société a été affectée. C’est pourquoi nous avons pris des mesures conservatrices des sanctions en attendant la décision des tribunaux. Mais en vérité, ce mouvement a été déclenché par les huit employés de l’unité acétylène de Réghaïa. Au 29 juin, quatre sont partis en retraite et aux quatre autres, nous avons proposé de rester sur le site dans une autre structure de production avec exactement les mêmes avantages salariaux dont ils bénéficient aujourd’hui. Alors, nous ne comprenons pas  que pour si peu on bloque l’entrée de l’unité et on déclenche une grève, sauf s’il y a des intérêts cachés dont nous ne connaissons pas la nature.

- L’engagement financier avec l’Etat algérien consiste à investir 50 millions d’euros à l’horizon 2012. Parlez-nous en quelques mots des investissements de Linde Gas Algérie.

Je tiens à vous préciser d’abord que notre objectif premier consiste à répondre et à mettre à la disposition des structures de la santé un gaz médical suffisant en couvrant la totalité des besoins nationaux en matière de gaz industriels, avec des ambitions à l’export. Pour ce faire, d’importants moyens ont été déployés pour honorer nos engagements. Des investissements  importants ont été consentis, d’autres le seront pour renouveler et rénover le parc industriel et le réseau d’unités dont dispose Linde Gas Algérie. Nos efforts se sont matérialisés en 2011 par un investissement estimé à 30 millions d’euros et une bonne performance commerciale et financière. Les ventes de l’entreprise ont connu un bond de 20% en 2011 comparativement à l’exercice écoulé. A moyen et court terme, Linde Gas Algérie entend dépasser les montants inscrits lors de la conclusion du contrat d’investissement avec l’Etat algérien, dont le montant fixé était de l’ordre de 50 millions d’euros sur cinq ans (2008-2012). Nous allons atteindre sans trop de peine les 64 millions d’euros d’investissements. Nous sommes d’ailleurs en train de mettre en place une nouvelle unité de production de gaz de l’air à Réghaïa et une unité de production d’oxyde d’éthylène. Nous envisageons de doubler la production en CO2 grâce à la réalisation, dans les mois à venir, de deux nouvelles unités à Réghaïa et à Arzew. L’entreprise va réceptionner d’ailleurs environ 16 citernes à gaz de l’air et 7 citernes de transport de CO2 en vue d’augmenter les capacités de stockage et de transport. Nous envisageons aussi d’augmenter nos capacités de production d’azote à Hassi Messaoud, et de fiabiliser la production du gaz anesthésiant, etc. C’est dire que Linde Gas Algérie inscrit à son compte comme objectif la  diversification de sa gamme de produits et services, mais surtout l’augmentation de la production afin de pouvoir s’investir dans l’exportation. Nous entendons investir aussi dans d’autres services, à l’instar du homecare, le photovoltaïque, les gaz thérapeutiques, les gaz mélange que nous importons jusqu’ici. Nous allons nous investir aussi dans la maintenance préventive et la modernisation et la standardisation des structures de production. Nous envisageons également de racheter certains fournisseurs de CO2 et mettre en place des centres de distribution afin de mieux nous rapprocher du client.

- Nous croyons savoir qu’un projet est actuellement en négociation entre Linde Gas Algérie et Sonatrach…

Effectivement, nous avons eu les premiers contacts avec les responsables de Sonatrach.
Nous espérons développer rapidement l’aspect technique du projet qui consiste à récupérer les fumées du GNL pour que nous puissions les traiter et les injecter dans les stations de dessalement d’eau de mer en tant que produit fini de CO2.  
Ali Titouche

lundi 18 juillet 2011

La zone euro doit impérativement trouver un accord jeudi sur le plan de sauvetage de la Grèce.

La semaine sera décisive. Les dirigeants de la zone euro doivent se retrouver jeudi pour se mettre d’accord sur un deuxième plan de sauvetage de la Grèce. Il y a urgence : la crise de la dette grecque menace de se propager à d’autres pays, comme l’Italie, troisième économie de la zone.

Jeudi, les pays de la zone euro devront donc réussir à surmonter leurs divergences sur le plan d’aide à la Grèce, notamment concernant la participation du secteur privé. Car si l’Allemagne exige que les banques participent à n’importe quel prix, la Banque centrale européenne (BCE), elle, craint des conséquences désastreuses pour la zone euro.

Participation des banques

Le montant du plan d'aide devrait être similaire à celui du premier, qui s'élevait à 110 milliards d'euros. L'un des scénarios possibles consisterait à aider la Grèce à racheter une partie de sa propre dette publique sur les marchés, via le Fonds de secours de la zone euro (FESF). Selon le ministère allemand des Finances, Athènes pourrait ainsi réduire sa dette de 20 milliards d'euros. Pour l'hebdomadaire Der Spiegel, il s'agit de la solution la plus susceptible de faire consensus en Europe.

Mais certains risquent de trouver que cette idée ne met suffisamment à contribution les banques, principal point d'achoppement entre les États membres. Ce week-end, la presse allemande a évoqué par exemple la création d'une taxe bancaire qui ferait participer les établissements de crédit au nouveau plan d'aide.

La France et l'Allemagne optimistes

"Il est temps pour l’Europe de se réveiller", a estimé ce week-end George Papandréou, le Premier ministre grec. Car au-delà de la Grèce, c’est la crédibilité même de la zone euro qui est en jeu. Samedi, Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste, a pointé un "risque d’explosion de l’euro". "Si trois, quatre pays dont l’Italie se trouvent attaqués, c’est l’euro qui n’existe plus", a-t-elle prévenu.

Dans La Tribune, Patrick Artus, chef économiste chez Natixis, juge "extrêmement dangereux" le délai et les difficultés à mettre au point le plan grec. Et se met à la place des investisseurs : "puisque secourir un petit pays est aussi compliqué et conflictuel, l'Europe serait tout à fait incapable de venir en aide à un grand pays en difficulté avec ses finances publiques (Espagne, Italie...)".

L’Europe parviendra-t-elle à un accord ? La France se veut optimiste. La ministre du Budget, Valérie Pécresse a estimé lundi que "chaque fois que l’Europe a été au pied du mur, elle a su trouver en elle-même les ressources pour être solidaire et trouver des solutions". Même son de cloche à Berlin, qui s'attend à "un bon résultat" jeudi. Mais prévient qu'une aide à la Grèce ne résoudra pas tous les problèmes rencontrés aujourd'hui par la zone euro.

Hausse des projets d'investissement au 1er semestre 2011 : 58.190 nouveaux emplois attendus

En terme de volume d'investissement, le montant de ces projets déclarés s'élève à 962,48 milliards de dinars (mds DA) contre 240,13 mds DA, enregistrant ainsi une augmentation de plus de cinq fois par rapport au 2e trimestre de l'année écoulée.


Les investissements en Algérie ont amorcé une hausse durant le 1er semestre 2011 à 3.968 nouveaux projets contre 2.981 projets au dernier semestre 2010, avec un volume de 962,48 milliards de dinars, indiquait hier, M. Abdelkrim Mansouri, directeur général de l'Andi.

En terme de volume d'investissement, le montant de ces projets déclarés  s'élève à 962,48 milliards de dinars (mds DA) contre 240,13 mds DA, enregistrant  ainsi une augmentation de plus de cinq fois par rapport au 2e trimestre de l'année écoulée. En termes d'emploi, plus de 58.190 nouveaux emplois sont prévus par les projets déclarés durant le 1er semestre 2011 contre 35.696 postes pour le second semestre 2010, en hausse de plus de 54 %.
Cette hausse, explique le premier responsable de l'agence, est générée principalement par les projets initiés par des investisseurs nationaux, qui devraient créer 46.756 emplois. Abordant l'analyse trimestrielle, il a relevé que 2.242 projets ont été  déclarés au cours du 2e trimestre 2011 contre 1.726 projets au 1er trimestre de la même année. Cette reprise est due aux dernières mesures prises pour encourager les investissements. Quant aux investissements étrangers, ils sont au nombre de 15 projets  et représentent en valeur 435 mds de DA, ajoute le Dg de l'Andi, qui a enregistré 15 projets d'investissements impliquant des étrangers durant les six premiers mois 2011 contre quatre seulement durant le 2e semestre 2010. Selon M. Mansouri, ces projets «confirment l'attractivité de l'Algérie  en matière d'investissements» et l'acceptation des investisseurs étrangers  de la règle dite des «51-49 %».
Cette amélioration des déclarations des projets d'investissements  est due aux mesures prises par les pouvoirs publics en faveur de l'investissement  et de l'entreprise notamment lors du Conseil des ministres du 22 février dernier  et les décisions prises lors de la tripartite du 28 mai 2011 consacrée au soutien  de l'entreprise et à la promotion d'un climat propice à l'investissement, selon  le DG de l'Andi.
En plus des mesures précédentes d'encouragement à l'investissement (plus  de 150 mesures) prises à travers le code des investissement et les différentes  dispositions de la loi de finances, d'autres mesures supplémentaires destinées  à la promotion de l'investissement et à l'entreprises ont été prises afin  de faciliter l'acte d'investir, note le DG de l'Agence.
Le Conseil des ministres du 22 février a pris une série de  mesures qui ont trait aux foncier destiné à l'investissement, l'amélioration du financement de l'investissement et à l'allègement des charges pour le recrutement  des jeunes demandeurs d'emploi, ainsi qu'a l'amélioration des conditions d'utilisation des dispositifs publics d'aide à l'insertion des primo demandeurs d'emploi. La tripartite économique du mai dernier a également pris des décisions  phares en faveur de l'entreprise.
Il s'agit notamment des mesures concernant  la facilitation de l'importation des intrants et des équipements par les entreprises de production et mesures incitatives spécifiques pour le développement des PME  du BTPH.
Ces mesures ont concerné aussi l'allègement des procédures fiscales et  le traitement des dettes fiscales, l'amélioration de l'accès des PME au financement  ainsi qu'un soutien public accru aux exportations hors hydrocarbures. Par secteur d'activité,  les chiffres de l'Andi précisent que toutes les activités ont enregistrés des augmentations en termes de valeur et de nombre  de projets déclarés entre les deux précédents semestres notamment l'industrie, le tourisme et les services...etc.
Pour les projets déclarés, les transports sont toujours en tête avec   2.190 projets, suivis par le BTPH (751), l'industrie (500),  les services (456), la santé (37), le tourisme (29) et  enfin l'agriculture avec cinq projets. Toutefois, les montants financiers alloués changent le classement précédent  puisque c'est le tourisme qui engage une enveloppe conséquente soit 419,5 mds de DA, suivi par l'industrie (338,07 mds de DA), les services (109,87 mds de  DA), BTPH (49,01 mds de DA) et transport (42,57 mds de DA). Les secteurs de l'industrie et du BTPH sont des pourvoyeurs d'emplois, avec respectivement 19.701 et 11.714 emplois durant le premier semestre de  2011. En 2010, l'ANDI avait enregistré 9.499 projets d'investissements pour  une valeur de 479 milliards de DA.


Selon Le ministre des transports : Le métro d’Alger entrera en service en novembre

Formation de 400 ingénieurs et techniciens de la RATP El-Djazaïr.



Le ministre des Transports, M. Amar Tou, présent, hier, au lancement de la formation des personnels de la RATP – El Djazaïr, exploitant du Métro d’Alger, a réaffirmé  que la réception provisoire du Métro d'Alger est programmée pour le  31 octobre 2011, alors que sa mise en service effective interviendra début novembre.   
«Après la réception provisoire, on peut faire circuler immédiatement le métro, mais cela dépendra d'un fait protocolaire, c'est à dire de la date choisie pour l'inauguration du projet qui va intervenir début novembre ''.  Plus précis encore, le ministre dira que la mise en service du Métro d’Alger peut se faire le 1er novembre. «C'est une question qui dépend de celui qui sera chargé protocolairement de sa mise en service", tient-il à signaler.
 En attendant son entrée en service d’une manière officielle et l’ouverture de ses rames au grand public, la RATP-El Djazaïr mettra en marche à blanc à partir du 8 septembre prochain le Métro d’Alger, soit une exploitation non commerciale pour effectuer les essais nécessaires, explique le ministre.       
Durant les quatre semaines d'essais, le métro accueillera un nombre limité de passagers qui augmentera progressivement pour évaluer sa capacité réelle en prévision de sa mise en service effective. 
Et, à partir du 28 juillet, l’exploitant ouvrira au grand public les dix stations de  la ligne de 9,5 km qui longe les communes de Bachdjarah, El Magharia, Hussein  Dey, Sidi M'hamed et Alger-Centre.
S’exprimant sur les conditions d’accueil des voyageurs, le ministre dira que toutes les conditions de sécurité sont réunies pour offrir un meilleur service. «Toutes les stations sont dotées de tous les moyens humains et matériels nécessaires pour permettre une mise en service dans les meilleures conditions», renchérit de son côté le directeur de la RATP El-Djazaïr, M. Pascal Garret, qui informe à l’occasion que les formations dispensée aux personnels du Métro d’Alger pour les préparer à sa mise en exploitation sont conformes à celles assurées par la RATP de Paris en France.
La première promotion de 400 techniciens et ingénieurs bénéficiera, par groupe de 30 personnes, d’une formation de 45 jours dans la maintenance industrielle et l’électronique.

Hamida B.

Remise des offres financières et techniques

Grande mosquée d’Alger : un groupement algéro-espagnol favori


Le projet de construction de la Grande mosquée d’Alger a franchi, dimanche 17 juillet, une étape décisive. Deux groupements et une entreprise ont présenté à Alger leurs offres financières et techniques. Le groupement algéro‑espagnol constitué par Cosider (groupe public algérien), ETRHB (groupe privé algérien) et FCC Construction (groupe espagnol) a présenté une offre prévoyant la réalisation de la Grande mosquée dans un délai de 44 mois pour 130 milliards de dinars (1,3 milliard d’euros). Un groupement italo-libanais mené par l’italien Astaldi a présenté une offre de 218 milliards de dinars (2,18 milliards d’euros) pour un délai de réalisation de 42 mois. Enfin le groupe chinois CSCEC a remis une offre financière de 103 milliards de dinars (1,03 milliard d’euros) pour un délai de réalisation de 48 mois. 
 
Grâce à la loi sur la préférence nationale contenue dans le dernier code des marchés publics, le groupement algéro‑espagnol va bénéficier d’une marge de 12,5 %. Cette situation le place en position favorable même si le groupe chinois propose l’offre la moins élevée. Le groupement algéro‑espagnol propose un délai de réalisation moins important : 44 mois contre 48 mois pour le Chinois. Le caractère religieux du projet devrait également favoriser le groupement constitué de deux groupes algériens. Le groupe ou l'entreprise qui remportera le marché sera retenu ultérieurement par une commission d'évaluation, selon le président de la commission de l'ouverture des plis, Henni Abderrezak. Aucune date n’a été précisée.
 
La grande mosquée d’Alger est conçue pour avoir une capacité d’accueil de 36 000 fidèles sur une superficie de 21 025 m2 à Mohammadia, en face de la baie d’Alger. Le minaret devrait culminer à 270 m de hauteur pour être le plus haut point construit de la capitale.
 
 

samedi 16 juillet 2011


L’indépendance politique ne suffit pas

L’émancipation économique, le défi réel de l’Algérie


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Abdelkrim Ghezali
L’Algérie indépendante a hérité d’une économie coloniale conçue dans le seul intérêt des colons et de la métropole. Si les paysans algériens ont relevé le défi de la production agricole qui a atteint des records dans les premières années de l’indépendance, le secteur industriel était indigent et nécessitait des investissements énormes qui faisaient défaut, un transfert de technologie mythique et un savoir-faire qui n’était qu’entre les mains des coopérants techniques. C’est à partir de ce constat que le discours politique a intégré le principe de l’indépendance économique à travers un processus de nationalisation des banques, des mines et plus tard des hydrocarbures. En parallèle, une politique d’enseignement devant répondre aux besoins de l’Algérie en cadres et en compétences nationales a été élaborée et mise en chantier. La révolution agraire et la révolution industrielle étaient conçues comme les axes stratégiques d’une politique économique devant permettre à l’Algérie de s’émanciper progressivement de la dépendance vis-à-vis des puissances économiques qui imposaient des conditions politiques et sociales à toute coopération économique et technique. Donc, la rente des hydrocarbures devait financer le développement industriel et agricole afin d’atteindre, à l’orée des années quatre-vingt, un taux appréciable qui dépasserait les 50% de l’autosatisfaction en produits industriels et une autosuffisance alimentaire avoisinant les 80% en produits agricoles. Certains analystes estiment que l’échec de cette stratégie est dû aux choix de Boumediène qui tablait sur une industrie industrialisante et une agriculture autogérée sans que les paysans soient propriétaires des terres qu’ils exploitent. Quarante ans plus tard, les résultats semblent donner raison à cette analyse dans la mesure où l’Algérie, en dépit de son potentiel, n’a pas réussi à atteindre les objectifs tracés par cette politique qualifiée de démagogique et de populiste. Cette analyse simpliste ne situe pas l’Algérie et ses options politiques et économiques dans le contexte mondial de l’époque où la bataille faisait rage entre les deux pôles idéologiques qui se partageaient le monde. L’Algérie, à l’image d’autres pays du tiers-monde, s’était positionnée à mi-chemin entre le bloc capitaliste et le bloc socialiste pour, d’une part, éviter une confrontation directe avec l’un ou l’autre des deux pôles et, d’autre part, pour bénéficier du soutien des deux blocs dans son processus d’émancipation sociale et économique. Cependant, le monopole de fait, des technologies, des sciences et du savoir-faire aussi bien par l’Occident que par les pays de l’Est a imposé à l’Algérie une démarche d’industrialisation non industrialisante puisqu’elle restait fortement dépendante des fournisseurs d’usines clés en main vite dépassées par les innovations techniques et technologiques. Quant au secteur agricole qui a été pourtant mécanisé, il a été victime des lobbies d’anciens gros propriétaires terriens nationalisés et de groupes de pression défavorables à la révolution agraire, même si, dans sa mise en œuvre, la réforme agraire n’a pas pris en compte la sociologie de la paysannerie algérienne culturellement attachée à la terre arch et familiale qu’au collectivisme moderne au sens marxiste du terme. Aujourd’hui, l’Algérie est face au même défi que celui posé au lendemain de l’indépendance. L’Algérie se cherche un chemin dans les méandres d’un ordre économique globalisé et où les puissances mondiales imposent la marche à suivre et dictent leurs politiques au pays qui ont raté le train du développement dans les années soixante-dix et quatre-vingt. L’Algérie est toujours un laboratoire de théorie de développement en l’absence d’une stratégie globale et intégrée qui prenne en compte tous les paramètres que nécessitent la réalité nationale et le contexte mondial.