Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence

Maison de l'Algérie-Pont d'intelligence
Club "Génération Entrepreneurs" en Algérie

mardi 28 juin 2011

Leader national en matière de double concentré de tomate
 Izdihar veut conquérir d'autres parts de marchés
 

 
Créée en 1989, avec un début d'activité le premier janvier 1991, constituée sous la forme d'une société à responsabilité limitée, Izdihar est devenue depuis plusieurs années le leader national en matière de double concentré de tomate. Se prévalant de nombreuses et riches années d'expérience, cette entreprise, qui est aussi une conserverie de fruits et légumes à gamme de produits fortement diversifiée, représente un large éventail de produits et affirme sa présence sur le marché de l'agro-alimentaire à travers tout le territoire national, avec pour ambition de l'étendre sur le marché de l'export dans un très proche avenir.  Par ailleurs, cette  entreprise en perpétuelle expansion dispose d'une vision commerciale d'envergure nationale, et d'une politique de type innovateur qui  cherche  à répondre et à créer le besoin chez le consommateur, grâce à une équipe de professionnels jeune et dynamique, qui affiche, depuis plusieurs années, des  compétences avérées grâce à des équipements de dernière génération. Cette dernière  doit sa réussite à un engagement inébranlable vis-à-vis de la qualité qu'elle s'est fixée pour objectif, et à une diversification sélective des produits et des marchés, car cette entreprise ne ce limite pas à produire que du double concentré de tomate et de la confiture mais elle produit également du Ketchup, de la mayonnaise  et de la moutarde. L'entreprise est en mesure, aujourd'hui, de proposer à ses clients des variantes indéfinies de produits à partir de la gamme de base, rendue possible grâce à des équipements de technologie de pointe, selon son directeur. La société Izdihar s'est assignée comme but la création de la valeur ajoutée pour le bien de ses clients, ainsi  que de ses actionnaires et de ses employés. Une  vision  qui nécessite des efforts ciblés dans les produits de large consommation de l'entreprise. C'est pourquoi cette dernière ce  focalise sur des produits qui reposent sur de solides bases stratégiques pour l'économie nationale. D'autre part, l'amélioration de la qualité de l'emballage est  aussi une des priorités de la société qui vise a rendre le produit attractif pour le consommateur et de maintenir cette entreprise dans la  position de leader en ce qui concerne  le double concentré de tomate et par ailleurs,   conquérir la position de leader pour le reste de la gamme de produits, soit  gagner d'autres parts de marchés. En outre l'entreprise Izdihar a mis en œuvre toutes ses ressources pour concrétiser ses objectifs. Cette dernière entend bien se hisser à un niveau de perfection de plus en plus élevé  a travers la satisfaction du client qui est l'une  des priorités de l'entreprise ainsi que l'atteinte de niveaux élevés caractérisés par une croissance rentable et contrôlée. Pour note, l'usine de la société Izdihar s'étend sur une superficie de 4 hectares dont 27 000 m² couverts,  situé à Aïn Nechma - Ben Azzouz, soit à 80 Km de Skikda et à 60 km d'Annaba, la conserverie compte 350 saisonniers et 120 employés permanents, se composant essentiellement du management de l'entreprise, de cadres financiers et administratifs, d'ingénieurs de process, de laboratoire et de maintenance, mais également d'agents de maîtrise et d'exécution. Le tout constituant une équipe d'experts soudée et homogène agissant en parfaite harmonie pour la réalisation des objectifs assignés à cette  entreprise et dans le but de satisfaire les exigences de ces clients.
 A. D.
LFC 2011 AU CONSEIL DE LA NATION : PRIORITÉ À L’EMPLOI, AU POUVOIR D'ACHAT ET À LA PME

Le texte de loi de finances complémentaire 2011, présentée lundi devant le Conseil de la Nation, prévoit d'importantes mesures pour relancer le secteur de la PME et préserver le pouvoir d'achat des ménages, en application des décisions prises par le Conseil des ministres de février 2011.




La loi adoptée le 15 juin par le l'Assemblée populaire nationale prévoit un soutien aux produits de large de consommation, en inscrivant les exonérations des droits de douanes et de la TVA sur les sucre roux et blanc et l'huile alimentaire brute, décidés en février dernier par le gouvernement. La mesure d'exonération, effective jusqu'au 31 mai, sera prolongée au delà de cette date, où l'Etat prendra en charge le manque à gagner du Trésor en termes de droits de douanes et de TVA. La loi prévoit également un soutien aux micro-entreprises et à l'emploi, en réduisant les charges patronales relatives aux cotisations à la sécurité sociale, qui vont passer de 56% à 80% (les réductions) dans les wilayas du nord et de 72% à 90% dans les wilayas des Hauts plateaux et du Sud. Toujours dans le soutien à la création des PME, la LFC 2011 a institué une imposition progressive aux micro-entreprises, créées dans le cadre des dispositifs Cnac et Ansej qui vont bénéficier d'abattements fiscaux après la période d'exonération. Le taux de réduction d'impôts sera de 70% pour la première année suivant la période d'exonération, de 50% pour la deuxième année et de 25% pour la dernière année. Les activités créées pour absorber l'informel, bénéficieront elles aussi d'une imposition progressive. Les sites aménagés à cet effet seront soumis à un régime fiscal plus allégé. Ainsi, il est inscrit au titre de cette loi une défiscalisation durant les deux premières années d'activités de ces sites qui sera suivie par un abattement fiscal de 70% pour la troisième année, de 50% pour la quatrième année et de 25% pour la cinquième année. Le texte prévoit aussi dans ce volet l'élargissement des avantages fiscaux, dont bénéficient les dispositifs Ansej et Cnac, au dispositif de l'Angem. La loi institue par ailleurs, sur un autre volet, deux mesures pour simplifier le paiement de l'impôt. Il s'agit de relever de 5 millions de DA à 10 millions de DA le plafond d'éligibilité à l'impôt forfaitaire unique (IFU) et de porter aussi le plafond d'éligibilité au régime simplifié de 10 millions de DA à 30 millions de DA. Les mesures se rapportant au Domaine national s'articulent notamment sur la possibilité d'établir un échéancier de paiement pour les personnes redevables financièrement à l'administration des domaines, au titre de la régularisation de terrains domaniaux. Mieux, la loi prévoit aussi la concession domaniale au dinar symbolique pour les projets qui seront réalisés dans le cadre des programmes Sud et Hauts plateaux et une possibilité de fractionner le paiement des frais d'enregistrement, de la taxe de publicité foncière et d'établissement des actes. Le texte introduit également un abattement de 90% sur le prix de la concession domaniale durant la période de réalisation du projet qui ne doit pas excéder 3 années et d'un deuxième abattement de 50% durant les trois premières années d'exploitation. L'octroi de ces concessions sera opéré par le seul mode de gré à gré au lieu du mode des enchères publiques appliqué actuellement, selon cette loi qui donne aussi aux walis la possibilité d'octroyer des concessions après consultation et avis favorable de l'ANDT et des organismes gestionnaires des villes nouvelles. Mais cette dernière mesure se limite seulement à l'octroi d'assiettes de terrains, relevant des zones d'extension touristiques (ZET) et des villes nouvelles. La loi prévoit aussi une déconcentration du pouvoir d'octroi de la concession aux walis, en lieu et place du Conseil national de l'investissement et du Conseil des ministres. Enfin, le texte institue un compte spécial du Trésor destiné à financer par des prêts les fonctionnaires désireux d'acquérir, ou de construire, un logement.
H.B.

Les clusters et les pôles de compétitivité, thème d’un colloque international à Sétif



«Les clusters et les pôles de compétitivité» est le thème des travaux d’un colloque international organisé lundi au siège de la wilaya de Sétif, à l’initiative de la chambre de commerce et de l’industrie Soummam. La rencontre, ouverte en présence des autorités locales ainsi que d’une délégation de la communauté urbaine du Grand-Lyon (France), de chefs d’entreprises et d’investisseurs de plusieurs wilayas du pays et d’experts, a été organisée dans le cadre du partenariat entre la communauté urbaine du Grand-Lyon et la wilaya de Sétif. Elle vise, selon ses organisateurs, à mettre l’accent sur le rôle des autorités locales dans le développement des clusters (groupement d’entreprises en réseau pour augmenter les opportunités d’affaires et de croissance, ndlr) et la création de pôles d’activités. Selon M. Nadir Zaaboub, président de la CCI-Soummam, «la région de Sétif constitue, en matière d’économie et de commerce, un pôle d’excellence qui a su créer, grâce à son potentiel, des activités dans divers domaines, appelés à former dans l’avenir une méga-zone industrielle». Dans ce contexte, un «pôle de compétitivité» sera créé dans la wilaya de Sétif, en partenariat avec la communauté urbaine du Grand-Lyon, qui constitue «un exemple de réussite en France et en Europe», a souligné  M. Zaaboub. Il a également fait état d’une convention de partenariat et de coopération entre les villes de Lyon et de Sétif, qui ont déjà eu à collaborer, durant les dernières années, dans divers domaines économiques et culturels. Lors de cette rencontre de trois jours, un exposé a été présenté sur les laboratoires de recherche de l’université Abbas Ferhat de Sétif, en plus de communications sur le rôle des
collectivités locales dans le développement des clusters et la stratégie de développement des entreprises.  

Compagnie algérienne d’assurance et de garantie des exportations

15,5 milliards de DA de capitaux souscrits en 2010


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Bahia Alliouche
Le P-DG de la Compagnie algérienne d’assurance et de garantie des exportations (Cagex), M. Djilali Tariket, a affirmé à l’APS, vouloir «investir, dans un proche avenir, de nombreux terrains dans le domaine de l’assurance et apporter des services supplémentaires aux clients». Il a ainsi annoncé l’introduction prochaine du système management de la qualité à la Cagex qui sera appuyé, a-t-il dit, par «la certification de la société elle-même». Faisant le point sur la couverture en assurance des exportations hors hydrocarbures, M.Tariket a estimé que le taux de couverture oscille entre 10 et 15% du potentiel existant des exportateurs hors hydrocarbures. Ce taux, estime-t-il  demeure «appréciable» compte tenu du volume des exportations algériennes. La compagnie assure régulièrement une centaine d’entreprises exportatrices. Un taux de couverture «encourageant» et dans les normes, comparativement à certains pays maghrébins, notamment le Maroc et la Tunisie. «En termes d’engagement, la Cagex a enregistré 15,5 milliards de DA de capitaux souscrits en 2010 contre 7,2 milliards seulement en 2007, soit plus du double en seulement 4 ans», a-t-il précisé. En effet, les engagements pris par la Cagex sont passés de 7,2 milliards DA en 2007 à 9,9 milliards DA en 2008, puis à 11,3 milliards DA en 2009 pour atteindre 15,5 milliards DA en 2010. La CAGEX s’attelle à assurer une couverture des risques encourus des exportations, le soutien des opérateurs à la promotion des exportations et la couverture des dettes. Il a observé, dans ce contexte, que les opérateurs économiques n’ont pas encore acquis la «culture» de l’assurance dans leurs transactions commerciales internationales. La problématique, selon lui, est que certains opérateurs «minimisent» la portée de l’assurance alors qu’elle leur garantit la couverture du risque inhérent aux aléas du transport maritime de marchandises dans le cadre du commerce international. «D’autres opérateurs comme Michelin, Henkel, ou Arcelor Mittal, considérés comme de gros exportateurs hors hydrocarbures, exportent essentiellement vers les sociétés mères ou leurs filiales, n’encourent aucun risque et n’ont pas besoin de prendre une police d’assurance», a-t-il expliqué. Pour d’autres sociétés, telles que Cevital qui est un important exportateur hors hydrocarbures, le besoin de contracter une police d’assurance ne se fait pas sentir dans la mesure où il a adopté le Credoc. Le paiement est, ainsi, «garanti», a-t-il poursuivi. Le P-DG de la Cagex a relevé, en outre, que la couverture en assurance des exportations des produits agricoles demeure «marginale», une situation qu’il explique par la faiblesse relative des volumes exportés pour l’ensemble des produits et l’irrégularité de la gamme des produits exportés. «Mis à part les exportateurs de dattes, il n’y a pratiquement pas d’exportateurs de produits agricoles», a-t-il indiqué. Les exportateurs de dattes, qui représentent environ 25% des engagements globaux de la compagnie, souscrivent pour la plupart (+90%) des polices d’assurance. M. Tariket a affirmé que sa compagnie s’emploie, régulièrement, à un travail de «proximité» pour se rapprocher des opérateurs afin de leur expliquer les avantages de l’assurance à l’exportation. 

lundi 27 juin 2011

Industrie automobileIndustrie automobile
Donner une chance au privé

Si l’industrie automobile peine à émerger chez nous, c’est peut-être qu’il est temps d’en confier le sort au privé. Un potentiel sérieux existe et il suffirait juste d’avoir la volonté politique pour lui permettre de se lancer en réunissant les conditions nécessaires, dont, entre autres, une législation plus adaptée et plus souple.

Ce potentiel demeure toutefois «craintif», déplore l’Union professionnelle de l’industrie automobile et mécanique (UPIAM) par la voix de son directeur de l’exécutif. Mustapha Ben Khaled. Ce dernier suggère, à cet effet, une mise à niveau des PME et PMI. Celle-ci devrait, selon M. Benkhaled, qui s’est exprimé ce lundi matin sur les ondes de la Chaîne III, se traduire par la disponibilité du foncier industriel, ainsi que l’établissement d’une maquette économique en fonction de l’évolution du marché automobile.
L’Algérie est tributaire aujourd’hui de l’importation d’environ 300 000 véhicules par an et ce, malgré la suppression du crédit à la consommation, en attendant la construction de la voiture algérienne à l’horizon 2015. Il faut savoir néanmoins qu’il existe déjà une base de l’industrie mécanique et automobile en Algérie, selon M. Benkhaled, qui recommande la mise en place d’une véritable stratégie à même de mettre en synergie toutes les opérations de montage. «Ce sont des phases successives qui réclament une intégration nationale à toutes les étapes de fabrication des différents composants. C’est le défi le plus important, car rien ne peut se faire sans une ressource humaine formée», dit-il, d’où l’importance de travailler avec les instituts de formation professionnels et les grandes écoles, souligne-t-il. Il revient sur l’importance de la révision de certaines lois et mesures en faveur des PMI, car «ce sont elles qui vont faire l’essentiel du travail d’intégration», estime M. Benkhaled.
Parallèlement, il appelle au développement du marché de la sous-traitance encore, selon lui, au stade embryonnaire.
Pourtant, une convention de partenariat a été conclue dans ce cadre il y a de cela plus de deux ans entre les grandes entreprises et les PMI.
Il s’agit, aujourd’hui, de «traduire cet accord sur le terrain et d’aller au-delà de ce cadre de sous-traitance pour parler de la production nationale», recommande M. Benkhaled.
Il faut savoir que le taux d’intégration de la sous-traitance industrielle ne dépasse pas actuellement les 10%. Dans le cas où «l’on ajouterait le pneumatique, le lubrifiant, les peintures avec tous les produits locaux, le chiffre peut éventuellement dépasser le cap de ces 10%», a indiqué le responsable de l’UPIAM.
Selon lui, des mesures législatives et réglementaires devraient, par ailleurs, être prises pour promouvoir ce marché, à l’image des rabattements fiscaux, parafiscaux et douaniers.
Enfin, pour mettre fin à la contrefaçon, il propose de «réviser tout le dispositif déjà compliqué pour permettre aux producteurs de voir plus clair et d’être protégés des importations douteuses. Cela peut être de la contrefaçon ou de la production qui ne répond pas aux normes automobiles. Il faut écouter les doléances des chefs d’entreprises et procéder aux vérifications et tests des composants aux frontières», a-t-il souligné.

Après que sa gérante AIT reçu le prix de la meilleure chef d'entreprise de l'année 2011
 Socofel reste leader dans l'exportation de dattes en Algérie
 

 
Fondée en octobre 1993, la société algérienne "Socofel " est actuellement leader dans l'exportation de dattes en Algérie. Une entreprise qui prend source dans l'exploitation d'une des plus importantes plantation de palmiers-dattiers du Sud algérien  et de l'oasis de "Tolga "qui est un  véritable terroir au cœur de Biskra, couronnées par la divine Deglet Nour. L'entreprise Sarl Socofel a su concilier modernité et traditions en développant une unité de traitement et de conditionnement de dattes ultra moderne, tout  en préservant l'essentiel du mode de culture traditionnel pour obtenir des dattes naturelles et biologiques. Cette dernière exporte ses produits depuis 1993 vers différents pays d'Europe dont la France, l'Itali, la Belgique et  aussi le Canada. Pour preuve de sa compétence et de sa notoriété, la gérante  de cette société,  Amel Sahour, a reçu, jeudi dernier le prix de la meilleure chef d'entreprise de l'année 2011. Le trophée a été remis à la lauréate par le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, en présence de la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, Nouara Djaâfar et de la présidente de l'Association des femmes. Mme Sahour a fait savoir,  lors de cette cérémonie , que son entreprise, créée depuis 18 ans, avait réussi dès le départ à s'introduire dans des marchés à l'étranger grâce à la qualité de ses produits. "On a exporté pour la première fois des dattes vers la France en 1993. Depuis, notre société a réussi à exporter ses produits vers l'Espagne et, tout récemment, vers l'Italie", a-t-elle affirmé. Pour note, la société " Socofel "  produit non seulement des dattes naturelles mais aussi  de la confiserie de toutes sortes : un vrai régal  pour ses consommateurs. Et pour satisfaire ses consommateurs quotidiennement  de l'unité de conditionnement de  cette entreprise utilise un matériel sophistiqué et ultramoderne grâce auquel sont traités,  chaque année plusieurs milliers de tonnes de dattes des plus exquises au monde qui sont ensuite exportées vers de nombreux pays à travers tous les continents. L'entreprise est aussi doté d'un laboratoire où le produit subit des tests pour préciser la texture, le calibre, le taux d'humidité et étudier les caractéristiques de chaque lot de dattes. Ce laboratoire est aussi  équipé de tous les appareils nécessaires au contrôle et à la vérification de la qualité du produit " Dattia " et à toutes les étapes de traitement et de conditionnement, dont la réception des dattes, son  triage, le test des dattes que ce soit pour les dattes naturelles ou pour  les dattes conditionnés. Pour la dernière étape,  celle-ci  consiste a l'exportation de ses  produits sur le plan national et  international. C'est de ce fait que l'entreprise " Datia " Socofel reste l'un des exportateurs de dattes algériennes les plus savoureuses dans le monde. Pour note,  la filière datte a connu de bonnes performances durant la campagne en cours , puisque la production a dépassé les 7,24 millions quintaux en 2010/2011, contre 6,4 millions de quintaux lors de la campagne précédente, selon un bilan du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, qui révèle des rendements records pour les filières datte et oléiculture dont prés  de deux tiers de  production de dattes ont été réalisés par deux wilayas, El Oued et Biskra.
Amel D.


Registre du commerce électronique
 Le projet sera prêt avant la fin de l'année
 

 
La mouture du projet du registre du commerce électronique sera fin prête avant la fin de l'année en cours, a indiqué une responsable du Centre national du registre du commerce. Le CNRC a travaillé sur le projet en question en collaboration avec le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (Mptic) pour développer davantage les services électroniques. Toujours selon la même responsable, le projet du RC électronique s'inscrit dans le cadre du programme de modernisation du système d'information du CNRC, qui s'est traduit, notamment, par la conception d'un portail Internet du Centre, et la réalisation d'une étude technique et financière avec le Mptic portant sur la mise en œuvre du RC électronique. Elle fera également savoir que le portail Internet du Centre, qui vient d'être mis en ligne, comporte toutes les bases de données du RC, les données relatives aux commerçants, à leurs implantations géographiques, à leurs activités, et les données financières de sociétés. Ce nouveau service, offre aux opérateurs économiques et aux professionnels plusieurs prestations en ligne, telles que la réservation de dénominations, le dépôt des comptes sociaux. En revanche, les services seront gratuits pendant une période d'un mois. Le CNRC est doté également d'un réseau Intranet qui permet de canaliser l'information entre les différentes structures du Centre en temps réel. Ce réseau Intranet, accessible également via Internet, assure aussi le lien entre le CNRC et les guichets uniques décentralisés relevant de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi), selon cette responsable.
Salim D.

Infrastructures hôtelières dans l’Oranie : Les investisseurs privés prennent le relais


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Plusieurs hôtels ont été inaugurés ces derniers temps au niveau des wilayas de l’ouest du pays. Après Tlemcen, c’est au tour d’Oran d’accueillir de nouvelles infrastructures d’hébergement et d’accueil. Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Smail Mimoun, a inauguré lui-même, ce samedi, l’hôtel Ibis, qui appartient en partie à une chaîne hôtelière française qui doit, en tout, réaliser 24 hôtels en Algérie.
«Le tourisme, c’est l’affaire de tous. Les investisseurs notamment. Dans la loi de Finances complémentaire 2011, des facilités sont attribuées pour les investisseurs dans le domaine touristique, pour l’acquisition du foncier. Nous encourageons ce genre d’investissement pour développer surtout le tourisme du sud du pays. Aujourd’hui, à l’occasion de la journée nationale du tourisme (25 juin), nous ne voulons plus de discours mais du concret, avec l’inauguration de ces hôtels», assure le ministre lors de l’inauguration d’un centre de thalassothérapie au complexe New Beach, en faisant savoir qu’un autre hôtel de 4 étoiles ouvrira bientôt ses portes à Sidi Bel-Abbès.
«Le  tourisme est également l’affaire des citoyens. D’où la nécessité d’inculquer la culture touristique chez la nouvelle génération. D’où aussi la caravane qui sillonnera 14 wilayas du pays pour sensibiliser les citoyens sur l’importance de ce secteur», indique le ministre qui a également assisté, samedi dernier, au départ officiel de cette caravane à partir d’Oran.   Pour revenir au centre de thalassothérapie, c’est le dernier né du groupe de la chaîne hôtelière Bedzouk qui avait commencé à construire des hôtels depuis 2000. «Nous avons quatre structures en tout.
Le New beach est la dernière de nos réalisations et est fonctionnel depuis un an alors qu’il devait l’être depuis plus longtemps que cela. Pour des raisons administratives et bureaucratiques, nous n’avions reçu le permis de construire que six ans après avoir déposé notre dossier au niveau de la commission chargée de cela. Globalement, la structure a coûté quelque 600 milliards de dinars», confie-t-il en estimant que leurs produits touristiques s’adressent d’une façon particulière à la classe moyenne. «Nous avons soit des hôtels 5 étoiles soit des petits hôtels que nous n’arrivons même pas à classer. Nous avons donc penser à des hôtels qui soient entre les deux», explique-t-il en annonçant le lancement d’un projet d’un autre hôtel à Alger, du côté de Belouizdad.
«Par ces richesses, nous contribuons aussi à la création d’emplois. Le complexe New Beach par exemple emploie 100 personnes tandis que le centre de thalassothérapie emploie 10 personnes directes et entre 30 et 35 indirectes.
Nous avons fait appel à des experts tunisiens dans le domaine de la thalassothérapie pour former nos employés», souligne-t-il.

Recommandations des assises sur le commerce : Investir dans la grande distribution


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Les assises nationales sur le commerce, qui se sont clôturées, hier, au Palais des Nations, ont adopté une série de recommandations tendant à assainir le commerce et à soutenir les opérateurs afin de réguler le marché et d’en faire des acteurs économiques dynamiques.
Ainsi, il a été question d’une « nouvelle architecture pour le secteur du commerce », du « développement des exportations » et de l’encouragement à « investir dans la grande distribution ». Pour ce faire, certains ont été jusqu’à envisager une batterie d’incitations comme l’accès au foncier, la défiscalisation des produits de consommation courante pour les régions du Sud, l’élargissement de la prise en charge des frais de transport pour « les autres wilayas » du pays...
Pour inciter les commerçants à observer « une stabilité des prix des denrées de première nécessité », les participants ont été jusqu’à demander un encouragement des opérateurs concernés par la « suppression de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP), la baisse de IRG (pour les personnes physiques) ou de l’IBS (pour les sociétés.)Un autre atelier a, pour sa part, proposé la création d’un observatoire pour « une évaluation de l’activité commerciale » et la révision de la loi du 14 avril 2008, notamment son article 8 et ce pour permettre l’immatriculation des « jeunes promoteurs ayant bénéficié du dispositif de l’emploi des jeunes ».Toujours dans le domaine des allégements, il a été question de revoir la procédure d’obtention du certificat de conformité imposé par la loi sur le parachèvement du bâti et l’imposition d’une taxe sur les fonds de commerce fermés pour « obliger leurs propriétaires à les mettre sur le marché ».
M. Benbada, qui a assisté à la présentation des rapports des quatre ateliers, a d’abord rassuré les commerçants vis-à-vis de la question de contrôle qui a fait naître des craintes par rapport au niveau des amendes que le ministre a reconnu comme vraiment « salées ». Leurs doléances sont tout à fait « légitimes », reconnaît-il, mais il y a cependant un
« point d’équilibre que la puissance publique doit préserver vis-à-vis aussi des consommateurs pour défendre leurs droits ».Toujours est-il, certaines des propositions sont déjà en chantier au niveau des services du ministère du Commerce, à l’instar de la révision de la loi 09/03 sur les transactions commerciales, le statut des Chambres de commerce et d’industrie qui devront tenir compte des « critères de représentativité, du profil des adhérents… »
Autre observation de M. Benbada, la question de l’accélération du remboursement des frais de transport pour la région du Sud des pays et qui touchent les produits alimentaires. Le dossier devra connaître « un dénouement sous peu », dira encore le ministre qui a pris attache, selon ses propres déclarations,  avec son homologue des Finances.
Pour le ministre du Commerce, il importe d’avoir « un bon réseau et une politique de distribution bien  régulée » afin de venir à bout de ce problème que connaît le secteur du commerce dont la question de l’informel qu’il faut « essayer de régler en amont ».

Plus de 10 milliards de dollars d’excédent en cinq mois

Le pétrole dope la valeur des exportations



A la faveur de la bonne tenue des cours pétroliers mondiaux, la balance commerciale de l’Algérie a enregistré, durant les cinq premiers mois de l’exercice en cours, un excédent évalué à 10,39 milliards de dollars, contre 8,20 milliards, durant la même période de l’exercice précédent, selon les chiffres de la direction des Douanes, repris hier par l’APS.
Ainsi, la valeur des exportations de l’Algérie a marqué, durant la période considérée, une hausse de17,42% par rapport aux cinq premiers mois de l’année écoulée, passant ainsi de 25,09 milliards de dollars à 29,46 milliards de dollars, selon la même source. Sans surprise aucune, l’amélioration du solde positif de la balance commerciale de l’Algérie, comme le précisent d’ailleurs les services des Douanes, est induite par le fait essentiel de l’évolution favorable des prix du pétrole durant les premiers mois de l’exercice en cours. La valeur des exportations des hydrocarbures, qui représentent quelque 97,19% des exportations algériennes, soit 28,64 milliards de dollars durant les cinq premiers mois de 2011, a ainsi augmenté de 17%, grâce à la bonne tenue des cours pétroliers.
En revanche, les exportations hors hydrocarbures, confirment encore les services des Douanes, restent toujours marginales, soit un montant d’à peine 829 millions de dollars, représentant une faible prépondérance de 2,8% des exportations globales de l’Algérie. Les groupes «demi-produits», «produits bruts» et «alimentation» constituent, selon la même institution, le gros des exportations algériennes hors hydrocarbures. Au même moment, la facture d’importation continue d’enfler,  atteignant, pour la période en question, un montant de 19,08 milliards de dollars, contre 16,89 milliards de dollars durant les cinq premiers mois de 2010, soit une augmentation de 12,90%. Ceci laisse présager une facture globale qui risque de dépasser le seuil alarmant des 40 milliards de dollars d’ici à la fin de l’exercice en cours.
Qui plus est, les groupes de la structure des importations de l’Algérie qui ont enregistré des hausses relativement importantes, comme le soulignent les Douanes, sont ceux de l’alimentation qui a totalisé 3,89 milliards de dollars, ainsi que les biens d’équipements agricoles, les biens de consommation non  alimentaires et les produits bruts. Somme toute, durant les cinq premiers mois de 2011, la balance commerciale de l’Algérie confirme sa tendance de ces quelques dernières années, avec notamment des excédents en hausse grâce au pétrole, une facture d’importation qui ne cesse de grossir et des exportations hors hydrocarbures qui restent quasiment négligeables.
Akli Rezouali

dimanche 26 juin 2011


Infrastructures commerciales : «L’Algérie a besoin d’investissements massifs» selon M. Benbada




L’Algérie a besoin d’un programme d’ «investissements massifs» pour réaliser de nouveaux espaces commerciaux modernes et pratiques à travers le pays, a estimé M. Mustapha Benbada.  
«L’Algérie accusait un grand retard dans le domaine de l’investissement dans les infrastructures commerciales, c’est pour cela nous sommes en train de faire un effort au niveau central, local ou à travers des initiatives privées pour rattraper ce retard», a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse en marge des assises nationales du commerce. M. Benbada a affirmé que, pour «traiter de façon radicale» le problème de l’informel, «le ministère du Commerce travaille avec le ministère de l’Habitat pour faire des infrastructures commerciales des infrastructures de base comme les écoles les routes et les barrages ou les centres de santé».   
S’agissant de l’application des marges bénéficiaires aux produits dont les prix sont réglementés (sucre, huile) à 8% à la sortie d’usine, 5% pour les grossistes, et 10% pour les détaillants, M. Benbada a fait savoir que cette mesure, prise en mars dernier, entrera en vigueur le premier septembre prochain. Evoquant la répercussion sur le marché national des baisses des prix des produits alimentaires enregistrées sur le marché mondial, M. Benbada a indiqué que «la non-répercussion des baisses des prix enregistrées à l’international sur le marché local est désormais sanctionnée par la loi». «A partir du 1er septembre, notre appareil de contrôle va veiller à l’application des termes de ce décret relatif aux marges bénéficiaires pour les deux produits», a-t-il encore dit.
LES PRODUITS DE LARGE CONSOMMATION DISPONIBLES DURANT LE RAMADHAN
«L’approvisionnement du marché (durant le mois de Ramadhan) sera correct. Toutes les données recueillies auprès du ministère de l’Agriculture affirment que les produits agricoles frais et les viandes seront disponibles», a affirmé M. Benbada qui s’exprimait lors d’une conférence de presse en marge des Assises nationales sur le commerce.Quant aux autres produits alimentaires tels que le sucre, l’huile, le lait et les légumes secs, «ils seront également disponibles sur les marchés», a-t-il ajouté.    
Interrogé, d’autre part, sur le contrôle des pratiques commerciales, le ministre a affirmé qu’au titre du quinquennat 2010-2014, le ministère allait recruter 7.000 agents supplémentaires, dont 1.000 ont été déjà recrutés l’année dernière, 5.000 autres entre 2011 et 2012 alors que 1.000 agents le seront en 2013. 

Commerce extérieur

La Cagex se lancera dans la notation des entreprises



La Compagnie algérienne d’assurance et de garantie des exportations (Cagex) se lancera dans la notation des entreprises en 2012, a annoncé son PDG, Djilali Tariket, cité par l’APS.
Le but de cette opération est d’anticiper l’existence d’un éventuel risque de défaillance de ces entreprises en évaluant les défauts de paiement, a-t-il expliqué. «C’est en quelque sorte une note d’excellence qu’on donne aux opérateurs qui gèrent leurs entreprises dans la transparence et conformément aux critères de bonne gouvernance», a-t-il ajouté. Il a précisé que la notation vise l’estimation du risque de défaillance d’une société à travers ses relations  commerciales et non pas l’appréciation du risque de solvabilité financière d’une entreprise comme le font les agences de notation financière telles que Moody’s, Standard & Poor’s.
«Le produit que nous comptons lancer consiste, tout simplement, à attribuer une note correspondant à sa solidité, notamment financière», a-t-il observé. Cette notation sera également un bon baromètre pour les banques qui souhaitent avoir une idée globale sur les entreprises demandeuses de c rédits. «Si la banque exige une garantie de la Cagex, elle l’aura en même temps que la notation», souligne à ce propos M. Tariket. Le PDG de la Cagex a, par ailleurs, annoncé le report de la commercialisation des polices d’assurance relatives à l’investissement et des opérations credoc à l’exportation respectivement pour 2012 et pour le quatrième trimestre de l’année en cours.
Nora Boudedja

Exportations hors hydrocarbures

Seules 40 entreprises relèvent le défi



Le nombre des d’exportation hors hydrocarbures a fortement baissé depuis les années 1980, passant de 280 à 40 actuellement, a révélé, hier, le ministre de l’Industrie, des PME et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi.
«On constate, malheureusement, qu’il y a de moins en moins d’entreprises qui s’intéressent aujourd’hui à l’exportation», a-t-il regretté à l’ouverture des premières assises nationales du commerce. La diversification de l’économie nationale, a-t-il pourtant souligné, est «au centre des préoccupations du gouvernement», au moment où l’Algérie se prépare à l’après-pétrole. «Je voudrais vous dire combien la question des exportations hors hydrocarbures me tient particulièrement à cœur», a-t-il ajouté.
Tous les efforts engagés, jusqu’à présent, n’ont pu faire augmenter ces exportations qui représentent moins de 3% de la totalité des exportations, les hydrocarbures constituant les 97% restants. A eux seuls, les hydrocarbures représentent 77% des recettes fiscales de l’Etat, a-t-il précisé. La balance commerciale de l’Algérie a enregistré 8,6 milliards de dollars d’excédents durant les quatre premiers mois de 2011 mais elle reste déficitaire hors combustibles, selon le ministre.
 

Marché bancaire

HSBC veut ratisser large



Il a été décidé de l’ouverture à terme d’une dizaine d’agences locales regroupées autour des pôles régionaux d’Oran, Sétif et Hassi Messaoud.

Autorisée à activer en Algérie en tant que succursale de HSBC France et une année plus tard en tant que HSBC Moyen Orient, cette banque faisant partie du réseau du plus grand groupe bancaire mondiale démarre ses activités en Algérie sur les chapeaux de roues.
Comptant tirer profit d’un marché local sous bancarisé mais en voie de modernisation, ses dirigeants ont d’emblée compris qu’il fallait surtout miser sur les techniques et outils de traitement des opérations bancaires les plus modernes et les plus efficaces. C’est pourquoi ils n’ont pas hésité à s’installer durablement en Algérie en acceptant les conditions draconiennes de capitalisation, l’environnement des affaires peu favorable et la forte concurrence existante.

Epaulés par le puissant groupe bancaire présent dans pas moins de 87 pays et ses propres compétences judicieusement recrutées et formée, la succursale HSBC Moyen Orient a vite fait de maîtriser ce qui se fait de mieux en la matière et d’en faire profiter ses clientèles constituées pour l’essentiel de multinationales clientes du groupe (une soixantaine) et de grosses PME purement algériennes ou en partenariat avec des sociétés étrangères. Elle accompagne également de nombreuses sociétés de négoce (environ 1 milliard de dinars) ainsi que les entreprises de production (3 milliards de dinars), attirées par le sérieux, mais aussi et surtout, par la célérité de cette banque capable d’effectuer une ouverture de Credoc en, à peine, 24 heures en s’appuyant sur un réseau tentaculaire de banques, opérationnelles dans pratiquement tous les pays du monde. HSBC Moyen Orient contribue également au développement du potentiel industriel algérien en participant au financement de projets d’investissement, à l’instar, des usines de produits pharmaceutiques et de bien de consommation courants en faveur desquels elle a misé environ 35 millions de dollars. Les affaires de la succursale vont aujourd’hui si bien, qu’il a été décidé de l’ouverture à terme d’une dizaine d’agences locales regroupées autour des pôles régionaux d’Oran, Setif et Hassi Messaoud, à la réalisation desquels HSBC s’est déjà engagée avec à l’esprit la volonté d’élargir la gamme de produits financiers et bancaires susceptibles d’être offerts à toute une panoplie de clients potentiels. De 140 employés aujourd’hui l’effectif de la succursale devrait atteindre 350 collaborateurs à l’horizon 2014. 
Il s’agit, en effet, de ratisser large pour acquérir cette clientèle de plus en plus nombreuse en quête de nouveaux produits financiers et bancaires susceptibles de mieux faire avancer leurs affaires et de leur offrir l’opportunité de placer leurs avoirs à des taux avantageux C’est ainsi que la succursale travaille depuis peu au développement de nouvelles applications informatiques (Ibanking), à la mise en place d’un marché des changes à terme ainsi qu’à la collecte de ressources de l’épargne des salariés des entreprises clientes et autres particuliers auxquels HSBC compte offrir des taux d’intérêt très incitatifs. En opérant dans le haut de gamme, la succursale compte attirer vers elles les nombreux détenteurs de capitaux en quête d’une prise en charge personnalisée et de qualité qui fait totalement défaut en Algérie.
Il y a là beaucoup d’argent à collecter nous a affirmé le Directeur Général de la succursale, monsieur Rachid Sekkak, qui compte accorder un intérêt tout particulier à ce segment de marché. C’est une véritable métamorphose que s’apprêtent à effectuer dans les 12 prochains mois les dirigeants de HSBC moyen Orient pour hisser leur succursale à la hauteur des enjeux d’un pays à très forts potentiels économique et financier , mais en attente de banques modernes et performantes pour accompagner de manière la plus rationnelle possible son développement.
Nordine Grim

Secteur de l’hôtellerie

Djilali Mehri plaide pour un désengagement de l’Etat



L’Etat n’a d’autre choix que de s’ouvrir à l’initiative privée et de l’encourager. Et tout particulièrement dans le secteur de l’hôtellerie, estime Djilali Mehri, président du groupe Eponyme. «L’Etat n’a rien à faire dans l’hôtellerie.
Il devient impératif qu’il se désengage de la gestion des structures existantes», a affirmé l’homme d’affaires, en marge de la cérémonie d’inauguration de l’hôtel Ibis Tlemcen. «Il n’y a plus que Cuba et l’Algérie à appliquer cette politique. Même la Chine s’est transformée», ajoute M. Mehri. Et de poursuivre : «Ce n’est pas le rôle d’un Etat de gérer des hôtels ou autres complexes touristiques. De ce fait, il doit se retirer et passer le relais à des opérateurs privés.» Selon l’ancien député, seule l’initiative privée est à même de rendre efficient et pérenne le secteur, qui accuse un indéniable retard, que cela soit en termes d’infrastructures ou de services. «Des aides et des encouragements doivent être mis en place par les autorités à l’égard des opérateurs privés», insiste M. Mehri.
D’ailleurs, selon ce dernier, les pouvoirs publics se doivent de donner des «signaux» afin de démontrer leur bonne volonté. Car l’hôtellerie n’est pas l’unique secteur qui pâtit du «monopole» de l’Etat. Le transport aérien gagnerait aussi à être libéré. «L’Algérie doit ouvrir son ciel à l’initiative privée», et ainsi laisser des opérateurs offrir leurs services à un secteur qui ne brille pas par sa gestion. Autre point noir déploré par M. Mehri, la politique d’octroi de visas, qui «doit impérativement être assouplie par les autorités», plaide-t-il. «Nous ne pouvons plus nous permettre ces difficultés. Il faut faciliter les visas, groupés, dans les aéroports par exemple. Cela ne coûte rien. Bien au contraire, puisque cette rétention a un impact négatif sur les affaires algériennes ainsi que sur l’attractivité de la destination Algérie pour les investissements ou autres», explique M. Mehri.
Ghania Lassal

samedi 25 juin 2011

Désertec : L’Algérie décide de coopérer avec l’initiative Allemande


 
 La centrale électrique hybride gaz-solaire de Hassi R’mel.
Le principe étant que ces initiatives apportent quelque chose au programme national de développement des énergies renouvelables.
Et évidemment avec la nécessité du transfert de technologie et la production localement des équipements nécessaires aux installations de production de l’ectricité à partir du solaire.
Le 19 mai dernier, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, recevait, au siège du ministère à Alger, le PDG de Desertec Industrial Initiative, Paul Van Son.Auparavant, la délégation de Desertec avait été reçue au siège du groupe Sonelgaz.
Après une polémique qui a duré  plusieurs mois sur l’adhésion ou non de l’Algérie au projet Desertec, une visite du président de la République,Abdelaziz Bouteflika, en Allemagne a donné lieu à des contacts entre les promoteurs de Desertec et des responsables algériens qui faisaient partie de la délégation officielle, notamment le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi.
Lors de la visite au mois de décembre 2010 en Allemagne, l’AFP avait rapporté que «le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, et la chancelière allemande, Angela Merkel, ont convenu de la mise en place d’une commission économique mixte, notamment pour développer la coopération dans le domaine des énergies renouvelables».
En précisant que «concernant la coopération avec l’Allemagne, le Président algérien a insisté sur l’importance du projet
Desertec, piloté par des entreprises allemandes, qui vise à créer d’ici 40 ans un vaste réseau d’installations éoliennes et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, censé fournir à terme jusqu’à 15% de la consommation d’électricité de l’Europe».
«Nous travaillerons dans les énergies nouvelles à travers un projet colossal qui s’appelle projet Desertec, que nous allons approfondir d’un commun accord», avait-il déclaré, selon l’AFP. «Mme Merkel et M. Bouteflika devaient évoquer plus à fond ce dossier lors d’un déjeuner de travail à la chancellerie en compagnie de représentants des compagnies participant au projet», selon la même source. La visite des dirigeants de Desertec en Algérie avait déjà été annoncée par le ministre de l’Energie au mois de mars à l’APN.
Il avait réitéré la position du gouvernement qui est de travailler avec tous ceux qui apportent quelque chose au programme national de développement des énergies renouvelables comme le solaire. Avec, évidemment, la nécessité du transfert de technologie et la production localement des équipements nécessaires aux installations de production de l’électricité à partir du solaire.
Selon le communiqué officiel publié le 19 mai, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a exprimé au PDG de Desertec Industrial Initiative, Paul Van  Son, la disponibilité de l’Algérie à fonder avec les initiateurs de ce projet d’énergie solaire un partenariat à long terme.        
M. Yousfi a réitéré la position de l’Algérie vis-à-vis de ce projet lors d’un entretien avec le premier responsable de Desertec, tenu au siège de son département ministériel, selon la même source. Le ministre a expliqué que l’Algérie était prête «à entamer une coopération fondée sur un partenariat à long terme intégrant impérativement la fabrication des équipements industriels en Algérie, la réalisation de futures centrales solaires, la formation et la recherche développement avec les centres de recherches et laboratoires algériens.»
Sur un autre plan et selon le ministre, «ce partenariat doit également permettre à l’Algérie d’accéder aux marchés extérieurs pour l’exportation de l’électricité.»
Le programme des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, lancé par l’Algérie, a été présenté aux responsables de Desertec. M. Van Son a marqué, à ce propos, son intérêt pour cet ambitieux programme et a exprimé la disponibilité du consortium à apporter sa contribution à sa réalisation, selon le communiqué. Le communiqué qui annonçait que le groupe Sonelgaz et Desertec étudieront un projet d’accord de coopération dans ce sens a officialisé la relation.   
 
Liès Sahar

Noureddine Boutarfa. PDG du Groupe Sonelgaz

«Nous adhérons à l’idée de Desertec»


-Des entretiens ont eu lieu récemment à Alger entre Sonelgaz et le PDG de Desertec. Sur quoi ont porté ces entretiens ?
Effectivement, une délégation de la Dii, la société issue de Desertec, a été reçue ici à Sonelgaz et les entretiens ont essentiellement porté sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour établir une coopération entre la Dii et Sonelgaz dans le domaine des énergies renouvelables. Donc, voilà l’objet essentiel de la visite, c’était celle-ci. Le deuxième volet, c’était de voir, à la demande de la Dii, à ce que Sonelgaz puisse rejoindre la Dii. Nous avons développé en tout cas notre point de vue quant à l’intérêt ou le désintérêt de la Sonelgaz d’être partie prenante de la Dii. Voilà essentiellement sur quoi ont porté les entretiens.
-Est-ce qu’on peut savoir pourquoi la Sonelgaz n’a pas adhéré à la Dii ?
Moi, d’abord, je dis toujours l’idée... Nous adhérons à l’idée de Desertec... en tant qu’idée.
Oui, le concept de fabriquer de l’électricité à partir de l’énergie solaire est une très bonne idée. Nous la soutenons et nous la soutenons depuis plusieurs années. Maintenant, Desertec en elle-même ce n’était qu’une idée. Même pas un concept.Même s’il y a eu création d’une société, nous n’avions pas compris quel pourrait être exactement le rôle de la Dii et ce que pourrait apporter la Dii à Sonelgaz. Dii est une société commerciale avec des sociétés de nature différente, des producteurs ou des transporteurs d’électricité. Des fabricants d’équipements qui sont en relation commerciale  et on voyait très mal la Sonelgaz être à l’intérieur.Disons d’être membre d’une société où les conflits d’intérêts risquent de nuire à sa présence. C’est un peu  cela l’essentiel, voilà pourquoi nous n’avons pas adhéré. Le deuxième volet, je vous le dis franchement, c’est le niveau de participation... 200 000 euros par an ne nous semblait pas être réaliste, alors qu’une association aurait pu faire l’affaire de même nature.
-Sonelgaz a été chargée du suivi du programme des énergies renouvelables, et, selon les autorités, Sonelgaz et Desertec étudieront un projet d’accord de coopération. Sur quoi va porter cette coopération ?
D’abord, je voudrais quand même éclaircir la situation. Les autorités, il faut dire la vérité, nous ont demandé d’examiner la coopération avec Desertec. Et comme Sonelgaz avait déjà reçu la délégation de Desertec, nous trouvions qu’il était possible de créer un canal de coopération à travers un protocole qui sera mis en place. Mais c’est un protocole essentiellement pour les échanges d’informations, d’idées et éventuellement pour  définir les modalités, les règles en cas de projet d’intérêt commun. Voilà, il faut quand même remettre à César ce qui lui appartient.L’Etat n’est pas en train de faire pression sur Sonelgaz comme on pourrait le comprendre. L’Etat soutient toute initiative qui pourrait favoriser le développement des énergies renouvelables et si la coopération avec Desertec, donc la Dii peut apporter quelque chose, pourquoi pas ?
-Comment Sonelgaz qui est chargée du suivi voit cette coopération à court, moyen et long termes ?
D’abord, nous nous avons une stratégie, nous pensons qu’aujourd’hui  c’est d’ailleurs bien affiché même dans les amendements des statuts de Sonelgaz qui, je l’espère, seront bientôt publiés, où il est dit que Sonelgaz doit assurer le développement des énergies renouvelables, notamment par la prise de participation et la création d’entreprises. Comme aujourd’hui Sonelgaz est un Groupe qui est constitué à la fois d’une industrie électrique, mais aussi d’une industrie de fabrication, nous allons initier et développer des unités de fabrication, soit à capital Sonelgaz, soit à capitaux mixtes, soit favorisées par le privé. Donc, nous, nous  avons un programme. Et par rapport à ce programme, il y a les trois technologies qui sont connues. Vous avez l’éolien, le solaire photovoltaïque et le solaire thermique. Sur les trois technologies, nous allons favoriser le développement d’une industrie locale. Toute notre stratégie va reposer là dessus.Et si on peut trouver avec les gens de Desertec un appui  pour travailler sur un mode sur comment favoriser, on verra, on travaillera là dessus.
-Est-ce que les discussions ont commencé sur ce projet d’accord de coopération ou mémorandum d’entente ?
Pour l’instant, non, on doit recevoir d’abord les représentants de Medgreen (ex: Transgreen) qui doivent venir chez nous. On a convenu d’une réunion en septembre pour définir aussi et éclaircir ce concept par rapport au rôle de Medgreen par rapport aux interconnexions. Mais de l’autre côté aussi, à Sonelgaz, nous travaillons avec les transporteurs de la Méditerranée, notamment les Italiens, les Maghrébins, les Espagnols et les Français aussi sur la création d’une association des transporteurs électriques de la Méditerranée pour justement voir ce qui manque aujourd’hui aux deux (Desertec et Medgreen). Si Medgreen veut s’occuper des réseaux, il lui faut bien un interlocuteur. Si Desertec veut discuter de transport et des interconnexions, il lui faut bien des interlocuteurs. Les interlocuteurs ne peuvent être que les opérateurs de réseaux. Et c’est pour cela  que nous voulons créer cette association. Ce sera un jalon de plus qui manquait à ces  deux initiatives.
Parce que ces initiatives doivent discuter à travers les opérateurs de façon, je dirais régionale, cela ne peut pas être uniquement des discussions de pays à pays. Parce que dès que l’on parle d’interconnexions, on parle d’intérêts communs. Et donc, une interconnexion doit être utilisée par plusieurs. L’Algérie est interconnectée avec le Maroc. Si demain l’Algérie a une interconnexion avec l’Espagne, les Marocains pourront l’utiliser. Comme nous utilisons, nous, l’interconnexion marocaine avec l’Espagne. Donc, on voit très bien que c’est un problème de coopération en matière d’interconnexion et surtout de voir quel pourrait être  le statut final de cet opérateur de réseau. Est-ce que ça sera une société méditerranéenne qui serait  propriétaire des interconnexions, de toutes les interconnexions de la Méditerranée ? Donc, on voit qu’il y a des questions et la coopération avec Medgreen et avec Desertec va surtout être axée sur ces choses-là.Bien sûr, on pourra aussi discuter de technologies.
-Des réserves ont été faites par un expert sur le solaire thermique et cet expert a avancé que la technologie des tours est meilleure...
Encore une fois, toutes les technologies aujourd’hui à la limite sont exposées... Le problème, c’est toujours par rapport au champ. Dès qu’on parle de solaire, il faut savoir que c’est à peu près 2 hectares par MW en moyenne. Deux hectares par MW, on a des tours, c’est très bien, des cheminées, mais de l’autre  côté, vous allez avoir  des surfaces entières, des hectares et des hectares, des kilomètres carrés  recouverts pour justement recueillir  ces rayons. Ce sont des espèces de serres. Pour gérer de grandes serres comme ça, il y a encore des défis technologiques à relever. Est-ce que vous imaginez un film de plastique déroulé sur le sable dans le sud juste pour recueillir la chaleur et l’air qui va aller se concentrer vers les tours.Il y a des problèmes d’ordre technologique qui sont là. Et je pense que l’Algérie est en train d’étudier aussi  la tour solaire. Je crois qu’il y a un bon projet, une très bonne initiative par l’Université de Blida, de recherche avec les Allemands.
La cheminée solaire du point de vue du concept c’est vrai, vous avez sur le plan du concept, de la théorie, oui, on recueille de l’air chaud et il va aller avec les mouvements ascendants. C’est une très bonne idée, la cheminée solaire. Mais encore, c’est une idée qui a 50 ans d’âge. Elle n’est pas nouvelle... Tout le monde parle du renouvelable aujourd’hui.Mais on ne l’exclut pas. Il y a encore des parts technologiques à faire, des parties, des routes, des chemins, combien cela va coûter ? Est-ce que tout l’environnement que vous allez faire pour la cheminée... est-ce qu’au final cela ne va pas coûter autant que les miroirs ? On n’en sait rien...
Liès Sahar

Algérie-UE

Un accord d’association déséquilibré


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Amine Echikr
L’Union européenne (UE) est le plus grand partenaire commercial de l’Algérie, recevant presque les deux tiers des exportations algériennes. L’Algérie et l’UE ont signé en 2002 un accord d’association dans le cadre du partenariat euro-méditerranéen. Cet accord, qui définit le cadre des relations dans tous les domaines y compris le commerce, est entré en vigueur en septembre 2005. Le commerce bilatéral a augmenté de 9,3% en volume entre 2003 et 2009, principalement du fait de l’augmentation des exportations de produits pétroliers et du gaz. Près de 98% des importations européennes en provenance d’Algérie concernent les hydrocarbures, ce qui fait de l’Algérie le cinquième fournisseur d’énergie de l’UE, pour un montant de 17,6 milliards d’euros en 2006. Les importations de l’UE consistent essentiellement en énergie (98,4%), pour un montant de 16,9 milliards d’euros et de produits chimiques (1,1%). En 2009, les principales exportations de l’UE vers l’Algérie concernaient les machines (28,9%), dont les machines non-électriques (16,5%), et les équipements de transport (13,2%) qui à eux deux représentent plus de 40% des exportations de l’UE vers l’Algérie, suivis par les produits agricoles (14,1%), le fer et l’acier (13%) et les produits chimiques (11,7%). Cette situation n’a pas évolué ces deux dernières années. Les secteurs agricole et industriel n’ont pas su exploiter le démantèlement tarifaire prévu par l’accord d’association. La balance commerciale déséquilibrée en faveur de l’UE (hors hydrocarbures) a poussé le gouvernement algérien à demander une révision de l’accord dans son aspect démantèlement tarifaire et de repousser l’entrée en vigueur de la zone de libre-échange, prévue en 2017, à 2020. Les négociations en cours avancent bien, selon Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, et sont un quasi-échec, selon Mustapha Benbada, ministre du 
Commerce. L’Algérie a soumis à l’UE une liste de produits, dont elle désire reporter la levée des barrières douanières. Une demande qui «apparaît logique» pour l’UE, qui s’est dit «d’accord pour aider les industries naissantes de l’Algérie» mais à condition que l’Algérie prouve «que le démantèlement tel qu’appliqué jusqu’ici représente un danger pour son industrie».
L’Algérie a motivé officiellement sa demande par le temps nécessaire à la préparation des entreprises algériennes à la concurrence. Les discussions entre les deux parties butent cependant sur certains contingents agricoles. «Nous avons réglé les problèmes liés aux listes des produits industriels, mais nous avons encore des petits problèmes avec les contingents des produits agricoles», avait déclaré M. Benbada. Il avait précisé que l’Algérie voulait revoir certains produits à l’importation comme le sucre, les fromages, ou l’orge qui sont actuellement exonérés des droits de douane. D’autre part, l’Algérie veut renégocier les critères de certaines normes européennes imposées pour les produits agricoles algériens. Les propositions algériennes portent aussi sur la révision de plusieurs autres contingents de produits agricoles (fruits notamment) et de produits de la pêche, accordés hors saison pour faciliter leur placement sur le marché européen. Des pourparlers ont eu lieu en mai à Alger, en juin à Bruxelles et auront lieu en juillet à Alger. Un nouvel accord sera difficile à trouver mais ne semble pas impossible. L’Algérie reste et restera le premier client de l’UE dans la région. Les compromis sont donc possibles et un accord plus équilibré reste du domaine du réalisable. 

Relancé après la crise de l’huile et du sucre

Le Conseil de la concurrence attendu fin 2011


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Bahia Aliouche
L’économie nationale s’est mise, ces dernières années, au diapason de la nouvelle conjoncture économique mondiale, et ce après la conclusion des accords avec l’Union européenne en 2005 et la Grande zone arabe de libre échange (Gzale) en 2010. L’Algérie qui est aussi en cours de négociations avec l’Organisation mondiale du commerce (OMC), s’est retrouvée dans l’obligation de relancer son économie pour une meilleure intégration dans les espaces économiques mondiaux et régionaux. Cela a créé une nouvelle dynamique dans la sphère économique nationale donnant lieu à l’apparition de plusieurs acteurs (publics et privés), et par ricochet à la création d’un environnement concurrentiel féroce. De ce fait, les pouvoirs publics ont œuvré à renforcer le dispositif d’encadrement et de régulation du marché dans le domaine de la concurrence, d’où la décision visant à l’installation d’un conseil de la concurrence.  Le Conseil national de la concurrence a été Créé par l’Ordonnance n° 95-06 du 25 janvier 1995 est mis sous tutelle de la présidence de la République initialement. Celle-ci (l’ordonnance) a été modifiée par  l’ordonnance numéro 03/03 du 19 juillet 2003, qui transfert la tutelle du conseil au niveau de la  chefferie du gouvernement. Il a connu une situation de gel avant d’être relancé en 2008, avec quelques amendements apportés aux dispositions de l’ordonnance 03/03 de juillet 2003. L’ordonnance en question a élargi le champ d’intervention du Conseil de la concurrence notamment aux activités de distribution et de services, y compris l’importation, ainsi qu’aux marchés publics, et ce afin d’asseoir une certaine transparence et crédibilité dans les transactions. La composante du Conseil de la concurrence a été également remaniée, comptant 12 membres au lieu de 9 auparavant. La nouveauté est la création du poste de rapporteur général. Selon la loi instituant le conseil de la concurrence, publiée au Journal officiel en 2008, «Est considérée comme pratique ayant pour effet d’empêcher, de restreindre ou de fausser le libre jeu de la concurrence et interdit, tout acte et/ou contrat, quels que soient leur nature et leur objet, conférant à une entreprise une exclusivité dans l’exercice d’une activité qui entre dans le champ d’application de la présente ordonnance». Les marchés publics sont également concernés par le Conseil de la concurrence. Une entreprise ne peut plus décrocher deux contrats successifs dans un même secteur. Cependant, depuis l’apport des amendements, en 2008, aux dispositions de l’ordonnance 03/03 de juillet 2003, le Conseil de la concurrence a tardé à être mis en place. Les raisons du retard accusé, sont dues, selon Mustapha Benbada, ministre du Commerce, aux problèmes à caractère administratif. D’autres courants expliquent que le retard de la mise en place du Conseil «est surtout dû au fait qu’on n’ait pas encore dégagé une liste définitive de la composante humaine de ce Conseil de la concurrence». Le débat sur la mise en place de conseil a été relancé à la faveur de la dernière crise de l’augmentation des prix de l’huile et du sucre. Dernièrement,  le ministre du Commerce a annoncé que le décret concernant ce Conseil est fin prêt, et qu’il a, encore, fait l’objet de quelques amendements. Après la publication de ce décret «nous procèderons à la nomination de ses membres, par décret présidentiel, auront une grande marge de responsabilité», précise M. Benbada, tout en avançant que le Conseil de la concurrence sera opérationnel avant la fin de l’année 2011 et aura des prérogatives beaucoup plus étendues que les autorités de régulation qui ne couvrent qu’un domaine spécifique. «Contrairement à l’autorité de régulation, qui s’intéresse uniquement à un secteur précis, le conseil de la concurrence reçoit et traite l’ensemble des remarques et plaintes concernant les activités économiques régulées, notamment si les pratiques objets de plaintes sont en infraction avec les règles de la concurrence», a précisé le ministre du Commerce. 

Ouverture aujourd’hui des premières assises du commerce

Un secteur en quête de stratégie


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Samira Imadalou
Durant deux jours, aujourd’hui et demain, et après une série de  réunions régionales, les acteurs du secteur du commerce se retrouveront pour débattre de tous les dossiers qui lui sont liés. Et ce, à l’occasion des premières Assises nationales du  commerce. Objectif : tracer les contours d’une stratégie nationale pour le secteur du commerce en Algérie. Un secteur marqué par de nombreux dysfonctionnements et moult défaillances. Informel, flambée des prix, spéculation, mauvaise distribution, pénurie ou absence de marché de gros, concurrence déloyale faute d’un conseil national de la concurrence, absence d’associations de protection des consommateurs sur le  terrain, importation des produits contrefaits et faiblesse des exportations hors hydrocarbures sont, entre autres, les facteurs qui bloquent le développement de ce secteur dans lequel se sont succédé plusieurs ministres sans pour autant réussir à le sortir de cette situation inquiétante. La priorité sera donc, lors de cette réunion, la première du genre, aux moyens de réformer le commerce en prenant en considération les spécificités économiques de chaque région. La part du lion durant cette rencontre reviendra à la régulation de l’activité commerciale et à l’encadrement du commerce extérieur. Les travaux en ateliers seront en effet articulés autour de quatre thématiques principales : la régulation de l’activité commerciale, l’encadrement du commerce extérieur, le contrôle économique et les ressources humaines. Au premier chapitre, les participants se pencheront sur les outils juridiques et opérationnels à mettre en œuvre en vue de stopper les hausses, souvent injustifiées, des prix des produits de large consommation. Au deuxième volet, l’intérêt sera focalisé sur les moyens  de valorisation des capacités d’exportation, à travers l’encouragement des exportations hors hydrocarbures. Il s’agit aussi de l’encadrement des importations, à travers le suivi des importations exonérées des droits douaniers et les procédures de défense commerciale. En troisième lieu, les participants examineront le contrôle des pratiques commerciales et des pratiques non concurrentielles, le contrôle du marché national et au niveau des frontières, le contrôle des prix des marchandises et des prestations et la coordination entre les secteurs. Les  ressources humaines et la communication dans le secteur du commerce, la gestion des carrières, la formation et la coordination entre les instances du secteur sont également à l’ordre du jour de cette rencontre. Et ce, en présence de différentes organisations, du  patronat, du mouvement associatif et des   syndicats. La place sera donc, pendant deux jours, au débat que le département de Benbada souhaite «large, transparent et global», avant d’aller vers des recommandations et un programme de réformes. Des réformes fortement attendues pour mettre un terme à l’anarchie et la désorganisation. Et permettre ainsi au commerce d’entrer dans l’ère de la modernisation. Mais il faudrait mettre le paquet sur tous les plans.